[sondage] Végane ou pas Végane ?

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  • Pas végane mais vous comptez probablement le devenir

  • La viande c'est la vie, vous ne deviendrez jamais végane

  • Végétarien, végétalien...enfin vous ne mangez pas de viande

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Ah ouais, donc tous les ingrédients que tu mets dans un gâteaux végétalien ont une densité calorique de l'ordre du beurre?? :eek::eek: Mais alors, c'est ultra mauvais pour la santé??? :confused: Le mythe de la pâtisserie végane s'écroule-t-il ? :hum:

Euh oui, il y a des calories dans les produits végétaux... Heureusement d'ailleurs ;)
Après, je te propose de comparer ce qui est comparable, si tu veux bien :)
En réalité, c'est pas si difficile de faire de la pâtisserie végétalienne, tu peux souvent utiliser les mêmes recettes et simplement échanger des ingrédients:
- Pour le lait, il suffit d'utiliser le lait végétal de ton choix (amandes, noisettes, avoine, riz, soja, chanvre, etc.).
- Pour le beurre on met de l'huile (50%, source) ou de la margarine, dans certains cas de la purée d'amandes (à la place du beurre pommade).
- Pour la crème épaisse, on peut utiliser du yaourt de soja ou de noix de coco, ou du tofu. Et sinon, on fait tremper des noix de cajoux et on les mixe avec de l'eau jusqu'à obtenir une texture lisse (100g pour 125ml d'eau).
- Pour la gélatine, on utilise souvent de l'agar-agar comme gélifiant ou le tapioca je crois.
- Pour les oeufs, il existe plusieurs options, selon le rôle de l'oeuf dans le produit final (liant, épaississant, blancs montés en neige):
Lien retiré
Perso, j'utilise le plus souvent les graines de lin.
Tu peux ajouter l'aquafaba (jus de pois chiche) souvent utilisée à la place des oeufs montés en neige @znort . Exemple ici, sur une chaîne Youtube, à la base pas du tout végane (ils ont aussi fait du cheesecake si vous êtes curieux).

Pour comparer les différents ingrédients j'ai fait ce petit tableau, en considérant les équivalences de remplacement:
Voir la pièce jointe 100388
Donc sur les facteurs de risque du diabètes (régime hypercalorique riche en graisses saturées), je pense que les versions véganes des pâtisseries posent un peu moins de risques que les versions "classiques".
Pour les calories on va dire que c'est globalement kif-kif (je suis gentil), pour les graisses saturées, là ça fait mal: on a un facteur entre 6x et 10x inférieur pour les remplacements végétaux... :confused:
Sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires (cholestérol) cause de mortalité n°1, j'en parle même pas.
Peux tu ajouter les prix dans les comparatifs stp? Pour savoir si on économise à être vegan ou c'est un luxe. Merci.
 
C'est ça le plus beau... c'est un luxe de gauchiste.
Comme mélanchon qui trouve la classe économique des avions scandaleuse et du coup il voyage qu'en business class.
 
C'est ça le plus beau... c'est un luxe de gauchiste.
Comme mélanchon qui trouve la classe économique des avions scandaleuse et du coup il voyage qu'en business class.
Pas faux ce que tu dis. J'en connais un qui a des grands principes de gauche pour lui et ça famille.. par contre pour ses employer chinois il n'y a d'un coup plus le même souci a l'egaliter, au conford au travail,...
 
@znort Je vais juste séparer ma réponse en 2 posts pour que ça soit plus digeste (rapport aux fibres ;) ): partie écologie et partie éthique.
.
Ca ouvre un vaste débat et un peu en lien avec le sujet. Autant dans l'approche globale je dirais il y a un peu de mieux avec une certaine prise de conscience. Mais dans la pratique si tu discutes par exemple avec l'ONF ils te répondront qu'ils ont des impératifs économiques de gestion par forcément compatible avec la protection des espèces indigènes. On voit encore régulièrement la pratique de la coupe à blanc puis dessouchage de nos plus belles futaies de chênes que l'on remplace allègrement par du chêne américain ou du pin douglas. Ca pousse vite et pratiquement aucun xylophage indigène ne s'y attaqueront.
On en est encore au stade de la protection des espèces sans forcément y intégrer la notion d'écosystème. Exemple tout bête on va protéger certaines espèces de chouettes ou de chauve souris mais on coupera sans scrupule les arbres creux pour des pseudo-motifs sécuritaires.
Après on peut créer quelques réserves intégrales à droite à gauche c'est très bien mais cela ne répond pas non plus au problème d'isolation des populations première étape dans le processus d'extinction.


S'ils sont inséminés c'est qu'ils sont à priori fertiles donc rien n'empêche que dans des conditions naturelles ils ne puissent pas se reproduire entre eux et prospérer d'autant plus dans des régions dépourvues de prédateurs naturels.
Ensuite pour quelqu'un qui plaide la cause Vegan du fait de leur souffrance injustifiée, tu proposes au final leur l'éradication pure et simple.
Drôle de postulat mais pourquoi pas, cela répond surement à une certaine problématique mais en agissant de la sorte tu enclencheras inéxorablement la disparition d'espèces associées. Déjà une bonne partie des insectes coprophages dont les populations ont déjà régressées de 80% depuis le début du 20ème siècles, eux mêmes fertilisateurs de sols et fouisseurs de graines (certains végétaux en sont même dépendants). Sans compter également l'impact sur des essences végétales propres aux prairies pâturées et par redondance certains oiseaux ou vertébrés. Un vrai génocide annoncé.Il ne faut jamais négliger l'effet papillon dans notre approche de l'environnement.
Même s'ils sont destinés à être mangés ou exploités, ils ont leur rôle et leur place sur cette planète. Les conditions de leur exploitation c'est ça pour moi le vrai sujet.


Tu prends un raccourci. Comme la plupart des carnistes j'ai pas besoin de ce type de raisonnement et je ne cherche même pas à me justifier de ça car j'accepte aisément ma part d'animalité dans une logique alimentaire omnivore. Je ne m'amuse pas à la remettre en question, j'essai juste de moduler ma consommation vers du manger mieux et plus équilibré. Si tous le monde faisait un pas dans ce sens et si la société de consommation ne destinait pas 50% de sa production à la poubelle on ferait un grand pas en avant pour résoudre nos problèmes environnementaux actuels. Le Veganisme n'est pas forcément LA SOLUTION....
L'éternel argument visant à mettre au pilori les carnistes qui seraient déniés de tout sentiment ou altruisme vis à vis des animaux sous prétexte que leur régime alimentaire cautionne l'abatage des animaux est terriblement réducteur.
Combien de carnistes luttent dans leur quotidien pour la protection des animaux ou expriment aussi leur compassion pour le monde animal?
A titre personnel il m'arrive lorsque je trouve un animal blessé de le recueillir, le soigner avant de le remettre en liberté mais parfois aussi quand ceci est impossible de l'achever pour abréger ses souffrances. Je répond aussi régulièrement aux carences des pouvoirs publics en participant à de nombreux inventaires faunistiques pour que dans leur processus de décision ils soient amenés à prendre les meilleures mesures de gestion possibles et pour ce faire également je tue quelques centaines d'insectes par an. Cela m'a valut par certains de tes comparses un plaidoyer digne du tribunal de Nuremberg.


Ce n'est pas parce que l'on ne cautionne pas ta vision du changement que l'on s'oppose à toute forme de changement. Ceci dit je note que selon ta vision des choses tous les animaux n'ont pas leur place sur terre et que pour s'éviter la vue d'un génocide quotidien tu en préconises un autre plus radical encore. Tu blâmes ceux qui s'approprient le droit de tuer pour manger pour t'approprier le droit de choisir les espèces qui ont leur place sur terre. On est pas loin là encore de la notion de races impure.. Assez choquant comme postulat pour quelqu'un qui base sa philosophie sur la compassion et l'égalité de droits entre espèces.


Ce que tu dis est faux et je te remets sur le tapis le peuple esquimau. Ceci dit avec la fonte des glaces d'ici quelque temps ils pourront chiquer du lichen...
Si une population s'inscrit dans un régime alimentaire sur la durée cela s'inscrit dans son patrimoine génétique. Si les Bishnoïs venaient à changer leur régime alimentaire en y introduisant de la viande ils développeraient plus de risque de développer les cancers digestifs que tu évoques pour le régime carné et vice versa pour les esquimaux s'ils introduisaient massivement du végétal.


Faudrait il encore qu'il soit pourvu de conscience chose que je n'ai jamais affirmé. Ensuite oui dans une logique de dissémination des graines tu as globalement raison. Mais l'homme de part son mode de vie à plutôt tendance à aller au wc que d'aller faire ses besoins dans les fourrés on peut pas dire qu'en l'espèce on participe à ce processus vertueux en langeant des fruits. On devrait quelque part ainsi être mis au ban du monde végétal. Un concept à développer quoi que ici on est plus open sur ce point :)
Ensuite plus globalement l'animal sert le végétal comme il peut aussi le desservir (retour sur l'exemple grand koudou/acacia). Je t'invite aussi à planter un verger dans ton jardin et d'y glisser un troupeau de chevreuil, de t'intéresser au nématode du pin, le capricorne asiatique ou le castor.
Tout est fait de symbiose et de prédation. Retenir un seul aspect de l'équation biaise le raisonnement global car peut être aussi que la destinée d'un lapin c'est de se faire bouffer par le renard.

2 car je n'ai pas lu dans tes propos l'option 1. Je soulignais en effet que la notion de compassion reste le propre de l'homme. Les animaux ne se posent pas cette question ce qui me gène un peu c'est que ce serait vertueux dans un sens et pas l'autre. Si je prenais l'exemple de l'ours c'est qu'il est omnivore lui aussi.



A considérer quand même que même si nous sommes des animaux nous sommes les seuls à disposer cette capacité de moduler et impacter de manière aussi forte notre environnement. Niveau écologique je ne pense pas qu'un monde 100% Vegan soit la solution pour les raisons que j'ai évoqué. Ensuite cela reste une problématique très occidentale et quelque peu impérialiste car je ne me vois pas à titre personnel expliquer à des populations qui crèvent la faim de leur dire d'arrêter de manger de la viande pour quelques raisons que ce soit.
C'est là que je fais un distingo très important entre le Vegan par simple compassion et l'antispéciste militant que je considère quelque peu égoïste et inconséquent même si je partage certains de leurs constats. Quant aux adeptes inconditionnels de Peter Singer là franchement je trouve ça carrément effrayant.


Darwiniste convaincu je suis et si t'as bien compris c'est la base de tout mon raisonnement. Ca va peut être te surprendre mais oui c'est bien la théorie de l'évolution qui nous a amené à comprendre le fonctionnement de la vitamine B12 et qui nous amène là ou nous en sommes aujourd'hui.
L'homme est un animal et presque rien ne nous en dissocie des autres excepté peut être une chose: Le récit. Preuve en est ce forum ;)


Ben finalement, c'est ce que tu proposes de manière radicale en prônant la suppression des animaux domestiques à destination alimentaire.
Dans l'hypothèse de leur libération inconditionnelle, j'en reviens aux inévitables désordres que cela occasionnerai. C'est un paramètre systématiquement éludé lorsque l'on évoque ce sujet. Juste un exemple en passant si on devait supprimer la chasse comment pourrions nous gérer les problèmes occasionnés par les surpopulations de Sanglier ou de Chevreuil? Je ne suis pas chasseur mais c'est un état de fait.
Autre exemple encore plus marquant que celui de l'Australie.
A te lire, si je ne me trompe pas, au delà du véganisme tu tiens ici un vrai discours antispeciste? Auquel cas, jusqu'où valides tu la philosophie de Peter Singer en la matière?

Pour la partie écologie, à te lire on dirait que tu poses le problème de la manière suivante: "demain matin, 60 milliards d'animaux d'élevage vont être mis en liberté inconditionnelle: le lâché est à 10h00".
Alors, ça a quand même peu de chances de se passer comme ça et je ne pense pas que ce soit souhaitable. Je n'ai pas du tout prôner la suppression des animaux d'élevage (c'est pas à moi qu'il faut reprocher que les gens les mangent..), j'ai juste expliqué qu'a priori le grand nombre d'animaux ne sera pas un problème en soit, puisque si la consommation de viande diminue, moins d'animaux seront inséminés et leur nombre se réduira de lui-même.
D'autre part, je vois comme une étape décisive la fin de l'exploitation industrielle des animaux et la fermeture des abattoirs. On entends parfois parler d'une plage de temps de 30 ans pour que ça commence à être une réalité. Il n'est pas question d'un monde 100% vegan (en tout cas pas à moyen terme), et effectivement, c'est une problématique de pays développé. Donc pareil, ça n'exige pas des Inuits (ou autre peuple) de devenir végétaliens si ils n'en n'ont pas la possibilité matérielle. Je parlais de choix d'un point de vue physiologique uniquement (en contraste avec les espèces carnivores qui nécessitent de la taurine et n'ont donc d'autre choix que de tuer pour manger).

Voilà pour le "cadre d'étude" si tu veux mon humble avis. Donc, je ne suis pas spécialiste dans ce domaine, mais ça ne me semble pas impossible au vu de l'échelle et de la durée du changement envisagé, qu'on puisse trouver des solutions aux nouveaux problèmes qui émergent, dont les conséquences soient moins néfastes que l'actuel taux d'extinction de l'holocène... En plus d'ici là on aura l'IA avec nous comme dirait Wumao. :)

Aujourd'hui déjà il y a de plus en plus d'éleveurs qui transforment leur exploitation en sanctuaire, comme ses éleveurs texans:

Par rapport à ta question sur la chasse, pourquoi ne pas réintroduire des prédateurs naturels, faire des réserves sauvages protégées? Comme la réintroduction du loup à Yellowstone..? (Il me semble qu'il existe une version 52 min de ce documentaire).
Cascade trophique? Ou Catastrophique? :)
 
Et juste par curiosité, pourquoi c'est ok pour les loups de chasser d'autres animaux et pas pour les humains ?
Je suis assez fier de faire partie de l'espèce la plus évoluée des prédateurs de la planète, même si j'ai jamais vraiment tué autre chose que des araignées et des cafards.

Mais est-ce qu'une intelligence supérieure a le devoir de ne faire de mal à rien ni personne, ou simplement a le devoir de rester maître de sa position ?
La meilleure façon de perdre le trône c'est d'être un peu trop clément avec son entourage.
Je ne veux pas d'un monde à majorité de rats, de serpents et de loups.
 
Par rapport à ta question sur la chasse, pourquoi ne pas réintroduire des prédateurs naturels, faire des réserves sauvages protégées? Comme la réintroduction du loup à Yellowstone..? (Il me semble qu'il existe une version 52 min de ce documentaire).
Le retour du loup en France, quelle bonne idée. Sachant que les animaux de la ferme qui ont été sélectionné en partie pour leur qualité reproductive, et remis en liberté = des pétrachiés dans la nature = des petrachiés de loups... au milieu des zones péri-urbaines....
 
Partie 2 : sur les questions éthiques. Le vrai truc qui fait flipper et fait passer les vegans pour des extrémistes fous.
Je soulignais en effet que la notion de compassion reste le propre de l'homme. Les animaux ne se posent pas cette question ce qui me gène un peu c'est que ce serait vertueux dans un sens et pas l'autre. Si je prenais l'exemple de l'ours c'est qu'il est omnivore lui aussi.
Alors, en principe les animaux sont capables d'empathie et donc de compassion, comme l'atteste la Déclaration de Cambridge. Et c'est marrant parce que sur la page wiki de l'ours brun, je lis ça:
Dans cette région au printemps plus de la moitié des repas étaient de la chair d'orignal ou de caribou, avec 20 % environ de nourriture végétale en complément, et 12 % de viande d'orignal adulte, plus quelques lièvres d'Amérique, cygnes8. [...] Il a aussi montré que certains ours tuent beaucoup plus de proies que les autres (l'un a tué 44 jeunes herbivores en 25 jours pendant qu'un autre en tuaient seulement 7 en 27 jours)8.
Simple problème psychomoteur ou bien existe-t-il des ours bruns végétariens? L'ours brun Nord-américain est-il en voie de pandification? Y a-t-il des ours de droite et des ours de gauche? (Je plaisante, mais c'est intéressant).
Sinon, je suis pas sûr d'avoir compris "vertueux dans les 2 sens"..? Il me semble que c'est vertueux pour nous aussi de ne pas manger d'animaux: sur le plan de la santé et de l'écologie.
L'éternel argument visant à mettre au pilori les carnistes qui seraient déniés de tout sentiment ou altruisme vis à vis des animaux sous prétexte que leur régime alimentaire cautionne l'abatage des animaux est terriblement réducteur.
Combien de carnistes luttent dans leur quotidien pour la protection des animaux ou expriment aussi leur compassion pour le monde animal?
A titre personnel il m'arrive lorsque je trouve un animal blessé de le recueillir, le soigner avant de le remettre en liberté mais parfois aussi quand ceci est impossible de l'achever pour abréger ses souffrances.
Comme la plupart des carnistes j'ai pas besoin de ce type de raisonnement et je ne cherche même pas à me justifier de ça car j'accepte aisément ma part d'animalité dans une logique alimentaire omnivore. Je ne m'amuse pas à la remettre en question, j'essai juste de moduler ma consommation vers du manger mieux et plus équilibré.
Je pense que l'être humain, même carniste, a naturellement de l'empathie pour les animaux et de la compassion pour ceux qui souffrent, comme toi lorsque tu aides un animal blessé. Mais il se doit de refouler inconsciemment ses sentiments d'empathie à chaque fois qu'il passe à table. C'est dommage.
A moins que tu ne sois triste à chaque fois que tu manges de la viande..?o_O

La plupart des éleveurs de petites fermes te diront qu'il sont tristes lorsque leurs bêtes partent à l'abattoir. Mais si tu te dis "c'est comme ça, c'est la nature" (ce qu'on t'explique depuis tout petit), là ça passe. Par contre, si tu commences à te poser des questions et que tu parviens à comprendre que ce n'est en fait pas nécessaire, qu'on peut faire autrement, là c'est chiant et je comprends qu'il vaut mieux "ne pas s'amuser à remettre en question" son éducation carniste... Je doute qu'il y ait la moindre "part d'animalité" là-dedans.
Bref, tu noteras que moi en revanche, à aucun moment je n'ai besoin de refouler d'émotions et je peux m'amuser à me poser toutes les questions que je veux :)

Donc j'ai une question pour toi, par rapport à ta "part d'animalité" (ça m'a fait un peu rire, j'avoue :p). Admettons le scénario suivant:
1) Tu pars au supermarché à vélo (on va dire que t'es écolo)
2) Tu achètes, allez, soyons fous, un bloc de foie gras du Sud Ouest
3) Tu rentres chez toi et tu ouvres le bocal
4) Tu mets du foie gras sur un toast et tu le manges.

Et la question est: où est le comportement animal dans ce scénario? A quel moment, tu considères que ta "part d'animalité" entre en jeu..? Est-ce que tu te bats le torse avant de manger..? Avant de payer à la caisse..? Est-ce que tu pousses des cris dominateurs au moment où tu mets le foie gras dans le caddy?
Questions subsidiaires: lorsqu'il ne reste qu'un seul pot de Nutella, considères-tu qu'il revient au mâle dominant? Si oui, est-ce que tu envisages de combattre les autres clients pour devenir ce mâle dominant?

Autre question, est-ce que l'excuse de la "part d'animalité" fonctionne aussi pour d'autres situations? Par exemple: ta femme peut-elle accepter que tu aies une (ou plusieurs) maîtresses en raison de ta "part d'animalité"?
 
Bref, tu noteras que moi en revanche, à aucun moment je n'ai besoin de refouler d'émotions et je peux m'amuser à me poser toutes les questions que je veux :)

Ouai, enfin, tu ne prends que les questions que TU veux. Comme les réponses d'ailleurs. Les faits, on les mets de cotés. (Quid de la B12 en complément alimentaire ?)

@znort Je vais juste séparer ma réponse en 2 posts pour que ça soit plus digeste (rapport aux fibres ;) ): partie écologie et partie éthique.


Pour la partie écologie, à te lire on dirait que tu poses le problème de la manière suivante: "demain matin, 60 milliards d'animaux d'élevage vont être mis en liberté inconditionnelle: le lâché est à 10h00".
Alors, ça a quand même peu de chances de se passer comme ça et je ne pense pas que ce soit souhaitable. Je n'ai pas du tout prôner la suppression des animaux d'élevage (c'est pas à moi qu'il faut reprocher que les gens les mangent..), j'ai juste expliqué qu'a priori le grand nombre d'animaux ne sera pas un problème en soit, puisque si la consommation de viande diminue, moins d'animaux seront inséminés et leur nombre se réduira de lui-même.
D'autre part, je vois comme une étape décisive la fin de l'exploitation industrielle des animaux et la fermeture des abattoirs. On entends parfois parler d'une plage de temps de 30 ans pour que ça commence à être une réalité. Il n'est pas question d'un monde 100% vegan (en tout cas pas à moyen terme), et effectivement, c'est une problématique de pays développé. Donc pareil, ça n'exige pas des Inuits (ou autre peuple) de devenir végétaliens si ils n'en n'ont pas la possibilité matérielle. Je parlais de choix d'un point de vue physiologique uniquement (en contraste avec les espèces carnivores qui nécessitent de la taurine et n'ont donc d'autre choix que de tuer pour manger).

Donc d'après toi nous sommes physiologiquement uniquement adapté aux végétaux ? (Nique sa race les études des digestions de la viande/oeuf et lait, nos enzymes qui savent découper les viandes (c'est par hasard), mais également les milliers d'années d'évolution a bouffer de la viande => poubelle. )

Après 16 pages tu sors enfin un contre argument digne de ce nom.

Le top du top ! "ça n'exige pas des Inuits (ou autre peuple) de devenir végétaliens si ils n'en n'ont pas la possibilité matérielle."

Enfin. Enfin !!!!

Donc comment expliques tu que si des hommes qui ne peuvent pas manger végans, survivent ? Serais ce parce que la physiologie de l'homme est adapté à utiliser d'autres sources de nourriture ? Comme le poisson et la viande ? :D :D :D :D :D

Je m'avance un peu sur la réponse, mais serais ce parce que la physiologie de l'Homme lui permet de subvenir à ces besoins par autres choses que des végétaux ? Ben oui. L'homme est omnivore. Ce que sa signifie @mowk, c'est que la physiologie de l'homme est adapté à manger de la viande, du poisson, des oeufs, du laits, des végétaux, etc etc et qu'il peut les digérer. C'est un fait.

@znort
D'autre part, je vois comme une étape décisive la fin de l'exploitation industrielle des animaux et la fermeture des abattoirs. On entends parfois parler d'une plage de temps de 30 ans pour que ça commence à être une réalité. Il n'est pas question d'un monde 100% vegan (en tout cas pas à moyen terme), et effectivement, c'est une problématique de pays développé.

"Une problématique des pays développé" Je pense que c'est un cadeau fait à @Wumao cette phrase. Autrement dit, les pays pauvres qui n'ont pas autant de chance de pouvoir choisir quoi manger pour leur seul repas de la journée, eux n'ont pas encore ce problème... C'est ... Navrant comme raisonnement. Nombriliste au possible. Avant de faire la fine bouche sur la nourriture, il serait pas essentiel de donner à tout le monde le minimum ? Car une partie de la population mondiale mange ce qu'ils peuvent : viande, reste, herbe. Et n'atteigne qu'un repas tout les deux jours.
Donc oui c'est "une problématique des pays développé" car les gens qui se pose la question n'ont plus que ça à foutre. Penser à leur putain de nombril.

La différence c'est que toi tu mange ce que tu VEUX parce que tu es dans une société de consommation qui te bourre le crane pour te poser ce genre de questions futile, certains mangent ce qu'il PEUVENT car c'est peut être le seul repas qu'ils auront pour la semaine.
 
Dernière édition:
Donc j'ai une question pour toi, par rapport à ta "part d'animalité" (ça m'a fait un peu rire, j'avoue :p). Admettons le scénario suivant:
1) Tu pars au supermarché à vélo (on va dire que t'es écolo)
2) Tu achètes, allez, soyons fous, un bloc de foie gras du Sud Ouest
3) Tu rentres chez toi et tu ouvres le bocal
4) Tu mets du foie gras sur un toast et tu le manges.

Et la question est: où est le comportement animal dans ce scénario? A quel moment, tu considères que ta "part d'animalité" entre en jeu..? Est-ce que tu te bats le torse avant de manger..? Avant de payer à la caisse..? Est-ce que tu pousses des cris dominateurs au moment où tu mets le foie gras dans le caddy?
Questions subsidiaires: lorsqu'il ne reste qu'un seul pot de Nutella, considères-tu qu'il revient au mâle dominant? Si oui, est-ce que tu envisages de combattre les autres clients pour devenir ce mâle dominant?

Autre question, est-ce que l'excuse de la "part d'animalité" fonctionne aussi pour d'autres situations? Par exemple: ta femme peut-elle accepter que tu aies une (ou plusieurs) maîtresses en raison de ta "part d'animalité"?

La coke semble végan. Néanmoins je te la conseille avec modération.


Partie 2 : sur les questions éthiques. Le vrai truc qui fait flipper et fait passer les vegans pour des extrémistes fous.

Alors, en principe les animaux sont capables d'empathie et donc de compassion, comme l'atteste la Déclaration de Cambridge. Et c'est marrant parce que sur la page wiki de l'ours brun, je lis ça:

Simple problème psychomoteur ou bien existe-t-il des ours bruns végétariens? L'ours brun Nord-américain est-il en voie de pandification? Y a-t-il des ours de droite et des ours de gauche? (Je plaisante, mais c'est intéressant).
Sinon, je suis pas sûr d'avoir compris "vertueux dans les 2 sens"..? Il me semble que c'est vertueux pour nous aussi de ne pas manger d'animaux: sur le plan de la santé et de l'écologie.


Je pense que l'être humain, même carniste, a naturellement de l'empathie pour les animaux et de la compassion pour ceux qui souffrent, comme toi lorsque tu aides un animal blessé. Mais il se doit de refouler inconsciemment ses sentiments d'empathie à chaque fois qu'il passe à table. C'est dommage.
A moins que tu ne sois triste à chaque fois que tu manges de la viande..?o_O

La plupart des éleveurs de petites fermes te diront qu'il sont tristes lorsque leurs bêtes partent à l'abattoir. Mais si tu te dis "c'est comme ça, c'est la nature" (ce qu'on t'explique depuis tout petit), là ça passe. Par contre, si tu commences à te poser des questions et que tu parviens à comprendre que ce n'est en fait pas nécessaire, qu'on peut faire autrement, là c'est chiant et je comprends qu'il vaut mieux "ne pas s'amuser à remettre en question" son éducation carniste... Je doute qu'il y ait la moindre "part d'animalité" là-dedans.
Bref, tu noteras que moi en revanche, à aucun moment je n'ai besoin de refouler d'émotions et je peux m'amuser à me poser toutes les questions que je veux :)

Dans beaucoup de cultures les animaux étaient vénéré, certains le sont toujours (Inde et vache). Et dans certaines de ces cultures, les animaux sont respecté également dans la mort. Il était très commun dans des tribus d'honoré l'animal à sa mort pendant la chasse et avant le repas. Un respect pour le cadeau qu'était une bonne chasse/pêche. Ça a été perdu avec nos modes de vie, rien ne t’empêche d'avoir toujours du respect pour la vache qui te donne ce bon morceau à midi.

Les éleveurs sont tristes de voir les bêtes partir à l’abattoir ? Il ferait quoi cette éleveur si c'était un monde végan ? Chomage ? il ferait pousser des pissenlits dans les alpes ? J'ai connus un paquet d'éleveur qui prenait de l'attention pour faire de la bonne charcuterie avec de la bonne viande venant d'animaux bien élevé. (Ou du bon fromage) Ils aimaient leurs bêtes autant dans le pré que dans l'assiette.

Il est dommage en effet que les animaux souffrent dans le processus d'abattage. Et je pense qu'on peut l'améliorer.
 
@znort Je vais juste séparer ma réponse en 2 posts pour que ça soit plus digeste (rapport aux fibres ;) ): partie écologie et partie éthique.

Pour la partie écologie, à te lire on dirait que tu poses le problème de la manière suivante: "demain matin, 60 milliards d'animaux d'élevage vont être mis en liberté inconditionnelle: le lâché est à 10h00".
Alors, ça a quand même peu de chances de se passer comme ça et je ne pense pas que ce soit souhaitable. Je n'ai pas du tout prôner la suppression des animaux d'élevage (c'est pas à moi qu'il faut reprocher que les gens les mangent..), j'ai juste expliqué qu'a priori le grand nombre d'animaux ne sera pas un problème en soit, puisque si la consommation de viande diminue, moins d'animaux seront inséminés et leur nombre se réduira de lui-même.
D'autre part, je vois comme une étape décisive la fin de l'exploitation industrielle des animaux et la fermeture des abattoirs. On entends parfois parler d'une plage de temps de 30 ans pour que ça commence à être une réalité. Il n'est pas question d'un monde 100% vegan (en tout cas pas à moyen terme), et effectivement, c'est une problématique de pays développé. Donc pareil, ça n'exige pas des Inuits (ou autre peuple) de devenir végétaliens si ils n'en n'ont pas la possibilité matérielle. Je parlais de choix d'un point de vue physiologique uniquement (en contraste avec les espèces carnivores qui nécessitent de la taurine et n'ont donc d'autre choix que de tuer pour manger).

Au gré du vent tes positions évoluent, ce sont les joies de la réthorique mais je me permets quand même juste de te citer. Page précédente on a ça:

Là tu envisages leur disparition à court terme.

Puis maintenant ça:

[QUOTE="mowk, post: 714693, member: 65220"][USER=45201]Je n'ai pas du tout prôner la suppression des animaux d'élevage (c'est pas à moi qu'il faut reprocher que les gens les mangent..), j'ai juste expliqué qu'a priori le grand nombre d'animaux ne sera pas un problème en soit, puisque si la consommation de viande diminue, moins d'animaux seront inséminés et leur nombre se réduira de lui-même.
[/QUOTE]

Jolie contradiction, mais admettons le dernier revirement de jurisprudence qui me semble plus conforme à la pensée antispeciste.

Je note que tu éclipses encore complètement la capacité des animaux domestiques à se reproduire naturellement, se multiplier dans des conditions naturelles et leurs conséquences potentielles que ce soit dans un scénario de lâcher massif ou dilué dans le temps.
On connaît pourtant un exemple avec l'Australie, ou l'homme a introduit de manière volontaire ou fortuite Lapin, chèvres, Dromadaires, Buffles, cochon sauvage,Souris, rats puis chat, Crapaud buffle, renard, puis Dingos pensant ainsi que ces prédateurs naturels répondraient au déséquilibre..
Les conséquences écologiques ont été désastreuses et source de disparition ou raréfaction de nombreuses espèces indigènes. Pour le lapin on a rien trouvé de mieux que d' y implanter la myxo.
A un moment donné, on a même été obligé d'introduire un scarabée coprophage africain (Onthophagus gazella) pour répondre à la problématique du recyclage de leurs excréments car ces derniers s'accumulait à la surface des sols.
[LEFT][FONT=Montserrat][COLOR=rgb(44, 44, 44)]Bilan écologique catastrophique ou cascade trophique ;)?
On en parle moins mais on a aussi ce type de soucis chez nous avec le crapeau buffle, l'écrevisse américaine, le ragondin, la perche soleil ou le silure glane.
Même si tous les exemples que te cites ont pour l'origine l'homme, jusqu'à preuve du contraire il n'y a que l'homme qui peut essayer d'y répondre et cela passe forcément par une logique de régulation. On peut aussi évoquer les populations de chevaux mustangs aux états unis.
[/COLOR][/FONT][/LEFT]
Je note aussi qu'à long terme l'option 100% Vegan est quand même dans les tuyaux.......

[QUOTE="mowk, post: 714693, member: 65220"][USER=45201]@znort

Voilà pour le "cadre d'étude" si tu veux mon humble avis. Donc, je ne suis pas spécialiste dans ce domaine, mais ça ne me semble pas impossible au vu de l'échelle et de la durée du changement envisagé, qu'on puisse trouver des solutions aux nouveaux problèmes qui émergent, dont les conséquences soient moins néfastes que l'actuel taux d'extinction de l'holocène... En plus d'ici là on aura l'IA avec nous comme dirait Wumao. :)

Aujourd'hui déjà il y a de plus en plus d'éleveurs qui transforment leur exploitation en sanctuaire, comme ses éleveurs texans:

Par rapport à ta question sur la chasse, pourquoi ne pas réintroduire des prédateurs naturels, faire des réserves sauvages protégées? Comme la réintroduction du loup à Yellowstone..? (Il me semble qu'il existe une version 52 min de ce documentaire).
Cascade trophique? Ou Catastrophique? :)[/QUOTE]
Revenons-en à nos moutons ou plutôt loup en l’espèce:) . De prime abord ce petit documentaire version raccourcie nous présente un cercle vertueux de rééquilibrage d’un écosystème par le fait de la réintroduction du loup.
Je ne dis pas que tout ce qui est présenté dedans est faux loin de là ni même de contester le sens global de la démarche que je partage mais il convient quand même de le commenter.
On est dans le parc du yellowstone et au états unis. Un parc immense dans un pays qui dispose de vastes zones vierges et sa cohabitation avec l’homme est donc ici éludée. Le loup n’a donc pas d’autres choix que d’aller s’attaquer à la faune sauvage.
Ce que ne dit pas le documentaire (peut être dans la version longue) c'est qu'en 20 ans les populations de loup sont passées de la quinzaine d'individus lâchés à l'origine pour se stabiliser autour des 500 individus. En parallèle les populations de wapitis sont passée de 20000 à un peu plus de 4000 avec une courbe qui continue de baisser. Ca serait sympa de savoir ou on en est aujourd'hui pour savoir si un point d'équilibre a été naturellement . Mais peut être qu'à un moment donné on devra de nouveau intervenir pour protéger le wapiti et hormis l'homme je ne lui connaît pas beaucoup d'autres intervenant pour s'occuper du loup.
Si le niveau de populations des wapitis devient insuffisant pour assurer leur besoins alimentaires il se diffusera sur d’autre territoires
(hypothèse la plus probable)

mais dès lors se pose la question de sa cohabitation avec l'homme, les animaux d'élevage et peut être même la faune sauvage dans des secteurs plus sensibles.

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Ensuite on a là un point de comparaison intéressant car le loup a regagné sa place en France depuis une période à peu près équivalente.
Aujourd'hui, on en est je crois à environ 300 individus et la bête a étendu son territoire des Alpes aux portes de Paris (Forêt d'Orient) jusqu'au limousin. Les études menées par l'ONCSF ont démontré que le Loup n'avait aucun impact sur l'état des populations sauvages ce qui est plutôt bon signe à l'égard de ses détracteurs. A contrario on peut aussi en déduire qu'il n'apporte pas de réponse non plus au problème de surpopulation des chevreuils et sanglier en plaine qui est géré par les chasseurs. Peut être devrions nous y voir ici un certain modèle de gestion efficace.
Par contre, les études récentes montrent qu'aujourd'hui la question de sa régulation se pose depuis 2016 (36 loups abattus) afin de maintenir un point d'équilibre dans la faune sauvage et sa cohabitation avec l'homme.
Ensuite, entre nous, le loup est loin d'être con et si l'homme n'assure pas la sécurité des moutons dans les alpages il va pas se prendre la tête à aller courser un chevreuil ou un mouflon ça devient vite sa cible privilégiée.;)[/user][/user]
 
Et juste par curiosité, pourquoi c'est ok pour les loups de chasser d'autres animaux et pas pour les humains ?
Je suis assez fier de faire partie de l'espèce la plus évoluée des prédateurs de la planète, même si j'ai jamais vraiment tué autre chose que des araignées et des cafards.

Mais est-ce qu'une intelligence supérieure a le devoir de ne faire de mal à rien ni personne, ou simplement a le devoir de rester maître de sa position ?
La meilleure façon de perdre le trône c'est d'être un peu trop clément avec son entourage.
Je ne veux pas d'un monde à majorité de rats, de serpents et de loups.
Le probleme est que l espèce dite évoluée tue par plaisir, ignorance ou peur et non pour se nourrir ou nourrir sa famille tout simplement.

Tes deux dernières phrases m ont fait rire. Mais bon, tu es encore dans un état d esprit destructeur de toute puissante, comme si cette espèce dite évoluée ne pouvait pas l etre justement, évoluée, dans sa relation avec ce qui l entoure.
 
Partie 2 : sur les questions éthiques. Le vrai truc qui fait flipper et fait passer les vegans pour des extrémistes fous.

Alors, en principe les animaux sont capables d'empathie et donc de compassion, comme l'atteste la Déclaration de Cambridge. Et c'est marrant parce que sur la page wiki de l'ours brun, je lis ça:

Simple problème psychomoteur ou bien existe-t-il des ours bruns végétariens? L'ours brun Nord-américain est-il en voie de pandification? Y a-t-il des ours de droite et des ours de gauche? (Je plaisante, mais c'est intéressant).
Sinon, je suis pas sûr d'avoir compris "vertueux dans les 2 sens"..? Il me semble que c'est vertueux pour nous aussi de ne pas manger d'animaux: sur le plan de la santé et de l'écologie.


Je pense que l'être humain, même carniste, a naturellement de l'empathie pour les animaux et de la compassion pour ceux qui souffrent, comme toi lorsque tu aides un animal blessé. Mais il se doit de refouler inconsciemment ses sentiments d'empathie à chaque fois qu'il passe à table. C'est dommage.
A moins que tu ne sois triste à chaque fois que tu manges de la viande..?o_O

La plupart des éleveurs de petites fermes te diront qu'il sont tristes lorsque leurs bêtes partent à l'abattoir. Mais si tu te dis "c'est comme ça, c'est la nature" (ce qu'on t'explique depuis tout petit), là ça passe. Par contre, si tu commences à te poser des questions et que tu parviens à comprendre que ce n'est en fait pas nécessaire, qu'on peut faire autrement, là c'est chiant et je comprends qu'il vaut mieux "ne pas s'amuser à remettre en question" son éducation carniste... Je doute qu'il y ait la moindre "part d'animalité" là-dedans.
Bref, tu noteras que moi en revanche, à aucun moment je n'ai besoin de refouler d'émotions et je peux m'amuser à me poser toutes les questions que je veux :)

Donc j'ai une question pour toi, par rapport à ta "part d'animalité" (ça m'a fait un peu rire, j'avoue :p). Admettons le scénario suivant:
1) Tu pars au supermarché à vélo (on va dire que t'es écolo)
2) Tu achètes, allez, soyons fous, un bloc de foie gras du Sud Ouest
3) Tu rentres chez toi et tu ouvres le bocal
4) Tu mets du foie gras sur un toast et tu le manges.

Et la question est: où est le comportement animal dans ce scénario? A quel moment, tu considères que ta "part d'animalité" entre en jeu..? Est-ce que tu te bats le torse avant de manger..? Avant de payer à la caisse..? Est-ce que tu pousses des cris dominateurs au moment où tu mets le foie gras dans le caddy?
Questions subsidiaires: lorsqu'il ne reste qu'un seul pot de Nutella, considères-tu qu'il revient au mâle dominant? Si oui, est-ce que tu envisages de combattre les autres clients pour devenir ce mâle dominant?

Autre question, est-ce que l'excuse de la "part d'animalité" fonctionne aussi pour d'autres situations? Par exemple: ta femme peut-elle accepter que tu aies une (ou plusieurs) maîtresses en raison de ta "part d'animalité"?
Sur la notion de compassion/empathie tu as raison il convient de moduler mes propos ou je l'attribue de manière excessive au genre humain. Les exemples sont nombreux. Majoritairement entre individus d'une même espèce mais parfois aussi entre espèces différentes. Dans ce contexte, ils sont aussi plus fréquemment observés en captivité ou entre les animaux domestiques que dans la nature.
Par contre, les conclusions que tu donnes en prenant l'exemple de l'ours ne reposent sur rien mais vraiment rien qui te permette d'affirmer que le second glisserai sur un régime végétarien par simple empathie. C'est une pure spéculation de ton esprit quelque peu grevé d'angélisme en l'espèce..
D'une part il est omnivore donc rien de choquant que l'on trouve une part végétale importante dans son alimentation, d'autre part il serait bien plus probable que cet écart dans leurs régimes alimentaires respectifs ait pour origine une disparité de ressource dans leur milieu naturel ou que le second soit un animal vieillissant avec plus de difficultés à chasser par exemple.
L'animal peut être également aussi très sadique et dénué de toute forme d'empathie dans son comportement. Il tue parfois aussi par simple jeu ou pour asseoir sa domination. Les félins en sont le meilleur exemple mais il n'y a pas qu'eux non plus. Les exemples chez les herbivores ou omnivores sont multiples. L'empathie interspécifique reste l'excéption pas le principe.

Ensuite pour répondre à tes questions
Pour mémoire je me cite :« ma part d'animalité dans une logique alimentaire omnivore. ». J’aurais peut-être du rajouter le terme prédateur naturel mais il me semble que c’est inclus de facto dans la notion omnivore.

Dès lors je ne vois pas trop le rapport direct que tu peux faire avec tes questions mais essayons d’entrer dans ton jeu d’analogie de situation.

Définition scientifique de l’homme : Home sapiens ou l’homme savant. Petite parenthèse on est la seule espèce du monde animal décrite sur un facteur non morphologique.
Si tu essayes de compléter cette définition en y intégrant d’autres paramètres de classification du vivant alors ça donne à peu près ça : L’homme est un animal vertébré bipède appartenant au groupe des mammifères terrestres. Il dispose d’un comportement social développé, est majoritairement monogame et répond à un régime alimentaire omnivore qui fait de moi un prédateur dans un écosystème.
Il se distingue principalement des autres espèces animales par sa propension à optimiser son cerveau pour améliorer son mode de vie quotidien.
C'est ce qui nous a amené progressivement à l'agriculture, le pastoralisme et la sédentarisation.
Si tu prends ces critères les uns après les autres tu trouveras des exemples concordant dans le vaste monde animal dès lors oui je m'inclus globalement dans cet univers là.
Je suis un animal comme un autre avec ses spécificités et me reconnaît parfaitement dans ces critères usuels de classification dans une logique de spéciation scientifiquement parlant.
Manger une tranche de pain c’est le propre de l’homme comme le foie gras. D’un ingrédient de base on en fait des merveilles c'est juste que le processus évolutif nous a mené à développer notre cerveau plus que les autres espèces en compensation avec le peu d'atouts morphologiques dont nous disposons naturellement. Dénué de cet atout il y a fort à parier que nous serions restés au même niveau que le chimpanzé ce qui n'induit pas que nous en soyons supérieur pour autant.
Pour mémoire c'est parti comme ça: Primate puis bipédie = libération des membres antérieurs, pouce préempteur, stimulation de l'intellect, grossissement du cerveau favorisé par l'apport carné puis cuisson et un autre facteur qui serait propre à une mutation génétique.
A te lire, ta vision de l’animalité appliquée à l’homme c’est grosso modo la version guerre du feu...
Qu'il existe des peuples polygames, que certaines tribus pratiquent encore des parades nuptiales ou privilégient leur chef dans le partage de la nourriture voir même anthropophages n'exclue pas le fait que pour moi ils sont mes proches et je m'en sens taxonomiquement parlant plus proche que mon chat ou un mouton même si moralement ou pour d'autres raisons je ne partage pas leur mode de vie.
A te lire ils seraient plus proches des animaux que l'homme occidental par simple analogie comportementale? Je ne comprend vraiment pas la logique de tes questions ni même leur intérêt.
Ensuite je réitère ma question sur la dimension éthique du sujet antispéciste qui repose sur la philosophie de Peter Singer dont tu as évité déjà par deux fois de répondre.
Je précise en l'espèce que je souhaites juste ta vision des choses sur ce point et que ce n'est en aucun cas une accusation personnelle ni un amalgame avec tous les antispecistes.
Pour être plus précis, le socle et l'origine de ce courant de pensée et les arguments que tu évoques reposent quand même largement sur les questions philosophiques et bioéthiques de cette personne.
Penses tu comme lui que l'on doit raisonner en terme d'utilitarisme de la vie? Penses tu ainsi qu'un bébé né handicapé psy doit être euthanasié dans les 28 jours après leur naissance
sous prétexte que son apport dans l'univers est moindre qu'une souris ou qu'il serait plus utile à des fins scientifique?
J'évite de te poser la question sur son approche moraliste de la zoophilie source de rapport mutuellement satisfaisants....
L'antispecisme c'est aussi ça, c'est enseigné comme ça à Princetone et Melbourne et ça peut aller jusqu'à prôner la deshumanisation de la terre également.




 
Dernière édition:
La majorité des animaux tuer volontairement doivent quand même l'être pour servir de nourritures...
Se référer a mon premier post sur ce sujet... On n en est arrivé a ne plus tuer pour se nourrir mais pour faire du fric.
 
Se référer a mon premier post sur ce sujet... On n en est arrivé a ne plus tuer pour se nourrir mais pour faire du fric.
Et comment faire du fric si ce n'est en vendant de la nourriture servant à nourrir les gens ?
 
Se référer a mon premier post sur ce sujet... On n en est arrivé a ne plus tuer pour se nourrir mais pour faire du fric.
Comme tout le reste. Le seul indicateur valable pour les pays est la croissance économique maintenant. Et la croissance économique a 99% a une influence sur l'environnement et donc les animaux. Tout est fait pour l'argent et les gens ne pensent plus qu'à ca.
 
Et comment faire du fric si ce n'est en vendant de la nourriture servant à nourrir les gens ?
L objectif est de nourrir ou faire du fric? Aujourd hui, on en est a vouloir faire du fric quitte a faire de la merde, traiter les animaux comme de la merde, a jeter/détruire des tonnes de nourritures... Mais ça te plait, car on fait du fric.
On peut avoir un autre rapport a la vie, son environnement et aux autres. En tout cas, l humain a tout en stock pour prendre un nouveau chemin jamais encore explore d ailleurs. Les conservateurs ne sont pas celles et ceux qu on croit.
 
Comme tout le reste. Le seul indicateur valable pour les pays est la croissance économique maintenant. Et la croissance économique a 99% a une influence sur l'environnement et donc les animaux. Tout est fait pour l'argent et les gens ne pensent plus qu'à ca.
C est le probleme et je pense le début de la fin... A t on atteint le point de non retour?
 
L objectif est de nourrir ou faire du fric? Aujourd hui, on en est a vouloir faire du fric quitte a faire de la merde, traiter les animaux comme de la merde, a jeter/détruire des tonnes de nourritures... Mais ça te plait, car on fait du fric.
On peut avoir un autre rapport a la vie, son environnement et aux autres. En tout cas, l humain a tout en stock pour prendre un nouveau chemin jamais encore explore d ailleurs. Les conservateurs ne sont pas celles et ceux qu on croit.
Voilà tu es aussi dans la logique mélanchoniste-business class.
Tu redéfinis "la décence" en fonction de ton niveau de confort personnel que tu considères probablement être le niveau auquel tous les êtres humains devraient avoir droit, au nom de la dignité de l'Homme.
Du coup tu tombes dans le travers de Shyki qui est de croire que le luxe n'est pas du luxe mais un seuil de décence sine qua non.

Tu comprends le fonctionnement du marché à l'envers (je reformule : tu ne comprends pas le fonctionnement du marché).
Le fabricant n'a pas pour objectif "je vais faire du fric quitte à faire de la merde", et le consommateur n'a pas pour objectif "je vais acheter de la merde quitte à y balancer du fric".

Le fabricant a pour seul et unique objectif de vendre un produit au meilleur rapport qualité/prix possible.
Le consommateur a pour seul et unique objectif d'acheter un produit au meilleur rapport qualité/prix possible.
Coïncidence ?

Les tonnes de nourritures jetées ne sont pas jetées dans la joie et la bonne humeur, c'est de l'argent non gagné pour le fabricant.
Pas forcément perdu parce que j'imagine que dans certains cas il vaut mieux trop produire que pas assez pour pouvoir combler des pics de demande aléatoires qui rentabilisent les pertes.
Traiter les animaux comme de la merde ne rapporte pas d'argent en tant que tel. Au contraire, le marché du bio est en pleine expansion et c'est en les traitant bien qu'on fait parfois plus de fric.

En bref les pauvres se foutent de savoir s'ils bouffent un poulet qui a courru pendant 192 jours en plein air ou si il s'est fait piqué à 45 jours quand il était juste à point dans son hangar.
Les pauvres veulent survivre, et généralement pour survivre il faut payer le moins cher possible ce qu'on bouffe. Et généralement ça passe par l'élevage intensif des animaux.
La solution serait donc d'amener tout le monde à un niveau de richesse suffisant pour baigner dans le luxe et ne plus s'en rendre compte, au point où l'ennui est tel dans notre vie qu'on se questionne sur la nécessité de devenir vegan ou manger bio.
Or pour arriver à ce niveau de richesse, la solution n'est pas le socialisme mais le capitalisme.
Or le capitalisme répond à la loi du marché.
Or la loi du marché cible aussi bien les riches que les pauvres.
Or les pauvres ne sont toujours pas vegans et ne mangent pas bio.

Conclusion : le combat vegan est un combat de cons.
 
C est le probleme et je pense le début de la fin... A t on atteint le point de non retour?

On est cuit, @五毛哥 et son artificielle intelligence a quasiment bouclé ses études sur la vie éternelle et il serait déjà cloné en milliers d'exemplaires.

Une photo de lui ce matin en train de gravir fièrement la grande muraille
th.jpg
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.