[sondage] Végane ou pas Végane ?

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  • Végane et fier de l’être

  • Pas végane mais vous comptez probablement le devenir

  • La viande c'est la vie, vous ne deviendrez jamais végane

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Je ne comparais pas l'arbre auquel on coupe une branche à un homme auquel on coupe un bras, mais plutôt à des animaux au système nerveux beaucoup moins élaboré comme le ver de farine par exemple.
Ok alors je reprends tes exemples:
En quoi le ver de farine souffre-t'il plus que l'arbre fruitier ou le pied de vigne qu'on taille ?
Si tu manges un ver, tu le tues (il peut éventuellement en souffrir puisqu'il a un système nerveux).
Si tu tailles un arbre fruitier:
1) tu le tues pas
2) il ne souffre pas (il n'a pas de système nerveux)
3) tu l'aides à pousser plus harmonieusement.
Comme le mentionnait Znort, l'étude de certains arbres montrent un fonctionnement complexe de l'organisme avec des réactions de défense face à une agression et une communication entre les organismes.
Je me demandais pourquoi considérer que le ver souffre parce qu'il a des neurones vaguement proches des nôtres bien que beaucoup moins nombreux, et ne pas considérer l'arbre qui n'a pas de neurones mais pourrait être considéré comme plus proche de par la complexité du fonctionnement de l'organisme.
Donc le critère ce n'est pas la quantité de gènes, la complexité, l'intelligence, ou la capacité à projeter notre humanité dans un être vivant, c'est le fait d'être ou non un animal.

Ceci dit, j'ai énormément de considération pour les arbres (et les végétaux en général). Je trouve ça très triste qu'on rase des forêts pour faire des champs de fourrage pour animaux d'élevage... J'étends un peu le débat: une étude sur l'utilisation de la surface de sol cultivable aux USA montre qu'avec un régime végétalien (VEG) on pourrait libérer 88% des terres actuellement cultivées (BAS). Ca en ferait de la place pour des forêts :rolleyes:

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https://www.elementascience.org/articles/10.12952/journal.elementa.000116/
 
Du coup tu manges pas de carottes ? Parce que là t'as pas le choix faut l'arracher et la tuer...
 
Ok alors je reprends tes exemples:
Ceci dit, j'ai énormément de considération pour les arbres (et les végétaux en général). Je trouve ça très triste qu'on rase des forêts pour faire des champs de fourrage pour animaux d'élevage... J'étends un peu le débat: une étude sur l'utilisation de la surface de sol cultivable aux USA montre qu'avec un régime végétalien (VEG) on pourrait libérer 88% des terres actuellement cultivées (BAS). Ca en ferait de la place pour des forêts m"ricains

Voir la pièce jointe 100377
https://www.elementascience.org/articles/10.12952/journal.elementa.000116/
C'est sur que le volume de surface agricole destinés à l'agriculture fourragère est énorme en comparaison aux surfaces consacrées au maraîchage et céréales destinées à notre propre consommation directe.
Juste quelques remarques sur ce tableau et ton commentaire.
La biodiversité ne se résume qu'aux forêts. Beaucoup d'espèces sont indissociables des milieux ouverts, aux zones humides voir même des plaines céréalières.
A titre personnel, j'ai mené une étude à long terme (de1993 à 2016) sur une parcelle dépastoralisée à côté de chez moi. Au bout de 20 ans elle a été entièrement recouverte par les bosquets de Prunelier et d'Aubépine. Première étape avant la reforestation naturelle du site. Le bilan niveau biodiversité est alarmant.
Disparition totale des 5 ou 6 espèces d'Orchidées présentes sur le site, 100% des insectes coprophages fouisseurs, 2 espèces de Longicornes et 4 de Buprestes à haute valeur patrimoniale dont c'était la seule localité connue de tout le département.
Bref juste pour démontrer que quoi que l'on fasse même en partant d'un bon sentiment ce sont des sujets vraiment très complexes. En l'occurrence cette prairie était volontairement laissée en végétation spontanée car elle servait de sujet d'étude sur un papillon lui aussi sensible mais avec une aire de répartition beaucoup plus large et moins discontinue.
Ensuite dans une optique d'agriculture plus vertueuse et moins destructrice, il faudrait aussi prendre en considération deux paramètres:
La rotation des cultures et la mise en jachère régulière, ce qui induit d'y consacrer sûrement un peu plus de surface que les 12% restant mais ca laisse une belle marge.
Accepter également une productivité moindre à l'hectare et renoncer à notre modèle d'agriculture intensive.
Quand on voit les débats sur le Glyphosate. On part de très très loin......
Ensuite question un peu con. On les mets ou et on en fait quoi de tous nos animaux d'élevage?
 
:)
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Du coup tu manges pas de carottes ? Parce que là t'as pas le choix faut l'arracher et la tuer...
Dans ta volonté de plaider ta cause, tu prends parfois des biais d'interprétation à tout va qui me laissent perplexe.....Je soulignais juste que le postulat de la non souffrance végétale méritait d'être sérieusement tempéré et que la réalité est bien plus complexe que ce qu'affirme souvent les Vegans à ce sujet.
On va pas se mentir, dans un débat vegan vs. carniste, avancer que les légumes (et autres végétaux) souffrent aussi, c'est de l'ordre de la rhétorique... En gros pour dire, "puisque les plantes souffrent, on n'a qu'à tout faire souffrir". J'ai déjà vu plus d'altruisme... Sans doute pas une valeur carniste...
De même pour dire "nan mais en fait, c'est terriblement compliqué, on ne comprends pas encore bien toutes ses choses", juste pour éviter d'initier tout changement, je trouve ça dommage. Je pense qu'on comprends suffisamment les animaux pour savoir qu'ils sont mieux en liberté et que l'abattoir n'est pas leur lieu de visite favori...

En réalité, ça ne fait pas très longtemps que les animaux sont officiellement et définitivement reconnus comme doué de conscience et de sensibilité par la Science. Ca date de 2012 avec la Déclaration de Cambridge sur la Conscience, ratifiée entre autres par le défunt Stephen Hawking (paix à son âme). C'est récent, vous n'étiez peut-être pas au courant. Mais le jour où vous aurez l'équivalent pour les plantes, on en reparle ;)

D'autre part, l'être humain peut vivre sans manger de produits animaux, il ne peut pas vivre sans manger de végétaux, que ceux-ci en souffrent ou pas. C'est pas comme si on avait le choix.
Le postulat rouge + sucre est valable pour la tomate mais tu trouveras aussi l'inverse comme le fruit de l'If.
A mon avis t'as mal choisi ton contre-exemple... Sur Wikipedia je lis:
Les fleurs des pieds femelles sont verdâtres et forment des fruits charnus, rouge vif : les « arilles » qui, jadis étaient consommées en confiture. Seule la chair du fruit n'est pas toxique4. Sucrés, les fruits sont consommés par les oiseaux qui en rejettent la graine dans leurs excréments, ce qui contribue à la diffusion et à la reproduction de l'espèce.
Donc le postulat rouge + sucré, comme tu dis, ça marche aussi pour le fruit de l'if, les cerises, les pommes, les fraises, framboises, etc. Après ça marche aussi avec d'autres couleurs (orange, jaune, violet, etc.). En gros ça marche pour à peu près tous les fruits à noyau ou pépin. Il y a sans doute d'autres stratégies de diffusion chez les végétaux (fruits à coque, etc), mais là on s'éloigne du sujet.
Ensuite si tu manges des graines de céréales je suis pas convaincu qu'après digestion elles conservent leur fertilité. Quant à la laitue on la bouffe avant même qu'elle ait une chance de se reproduire. Bref le monde du vivant est complexe et terriblement imbriqué et ne se résume pas à l'exemple de la tomate.
Oui, c'est grave, d'ailleurs à force de manger les graines et ne pas les laisser se reproduire, ça fait longtemps qu'il n'y a plus de céréales et de salades... Hum... :hum: Finalement t'as raison, c'est peut-être plus complexe que ça en a l'air... ;)
Là encore tu prends un biais, je t'interpelle surtout sur comment ils fonctionnent. Je n'affirme pas qu'il souffrent de la même manière que nous mais j'affirme qu'ils ne sont pas pour autant inertes devant une agression.
Ok, aucun soucis, merci pour ton interpellation.
Donc par rapport au débat sur le véganisme, est-ce que l'arbre considère l'animal qui mange son fruit comme un agresseur ou comme un allié? L'agresseur c'est pas plutôt celui qui rase des forêts pour planter plus de fourrage pour les animaux d'élevage ? :hum:Un bon point pour les vegans encore..?
L'anthropomorphisme c'est ce que tu appliques en appliquant des valeurs purement humanistes (la compassion) aux animaux ce que je peux concevoir, entendre et comprendre.
1) Euh non, je ne pense pas avoir jamais avancé que les animaux (non-humains) devraient faire preuve de plus de compassion... C'est plutôt nous qui pourrions avoir plus compassion pour eux.
2) J'ai relu et je me demande si tu voulais pas plutôt dire qu'avoir de la compassion pour les animaux (non-humains) c'est les élever au rang si prestigieux d'être humain, le seul être sur terre capable d'éliminer les autres espèces à une vitesse 1000x plus élevé que la nature (Extinction de l'Holocène)..? On va vers 10000x, on s'améliore.. (l'évolution?)
Bref, tu me diras si c'était 1) ou 2) (ou les 2), vu la suite, je penche pour 1).
Par contre, je ne pense pas qu'un loup ou un ours qui mange un mouton se pose ce type de cas de conscience mais peut être aussi que leur place sur l'échiquier du monde du vivant est tout autant blâmable. Peut être devrions nous éduquer les ours à manger uniquement des myrtilles puisqu'ils en sont morphologiquement dans la capacité et prendre l'exemple du Panda. :)
En principe on trouve que l'ours ou les autres carnivores, ont tout à fait leur place dans leur écosystème naturel... Leurs proies sont en général les plus faibles d'un troupeau, ce qui a plutôt un effet positif sur l'évolution des espèces qu'ils chassent (contrairement aux chasseurs humains, qui eux vont préférer tuer le plus fort, pour le selfie et le trophé). Donc non, je ne vois pas l'intérêt pour les animaux carnivores ou omnivores de changer leur alimentation. Pour l'être humain qui pose des problèmes écologiques à l'échelle de la planète, là oui, y a un intérêt je pense...
Au passage, la plupart des carnivores nécessitent des nutriments qu'on ne trouve pas dans les plantes (en particulier la taurine). C'est pas comme si ils avaient le choix. Nous on a le choix.
Dès lors, à partir du moment ou tu t'interroges sur la pertinence du comportement alimentaire prédateur de l'espèce humaine sur le strict curseur de la souffrance, il me semble un peu illogique de ne pas en faire de même à l'ensemble du monde animal. Je ne vois guère de différence sauf à considérer que l'homme se place quelque part en dehors de l'échiquier.
Ce n'est pas uniquement le curseur de la souffrance, mais aussi de la santé et de l'écologie. Et effectivement, il serait temps que nous trouvions notre place sur ce fameux échiquier :)
Le postulat que la plante n'a aucun intérêt de ressentir de la douleur comme nous puisqu'elle est dans l'incapacité de fuir de repose sur rien scientifiquement parlant mais une belle spéculation de l'esprit humain.
Enfin, ça repose un peu sur les théories de l'évolution quand même. Après quand on avance que les plantes ont une intelligence, un "esprit" (référence au documentaire que tu cites), il me semble qu'on est un peu plus dans la spéculation de l'esprit (!) humain. Anthropomorphisme quand tu nous tiens... :rolleyes:
Quid du QI d'une carotte @五毛哥 ? ;)
Je ne ressens pas le besoin de chercher des excuses à mon comportement alimentaire, je replace juste l'homme à sa place de part son régime alimentaire qui est pour la grande majorité omnivore. Remettre en question cet état de fait par n'importe quel argument c'est quelque part juste remettre en cause la logique Darwinienne et quelques siècles d'avancée scientifique en la matière.
Ah tu invoques les théories de l'évolution toi aussi? :D
Dans ce cas, est-ce qu'on peut dire que l'évolution nous a mener à comprendre le fonctionnement de la vitamine B12, ce qui permet de nous affranchir de la nécessité de se nourrir d'animaux et/ou leurs sécrétions et ainsi contribuer à résoudre les problèmes qui au final menacent aussi notre espèce?
Tu pourras me citer bien entendu quelques civilisations ou peuples végétariens (Les Vegans citent souvent les Bishnoïs) comme exemple vertueux auquel cas je te répondrais quizz des esquimaux....
Ah les esquimaux... Tu veux dire ceux qui ont une espérance de vie de 10 ans inférieure aux populations environnantes (source)? Ca te dit des études sur le taux de maladies cardiovasculaires ou d'ostéoporose dans ces populations? Un exemple certes, un exemple vertueux, je ne crois pas...
C'est peut être un mal pour un bien mais en l'état actuel, la terre pourra t elle subvenir éternellement à l'augmentation constante de sa population avec le modèle de consommation carné en place?
Quand on mesure l'équation du nombre de kilos de nourriture fourragère et les besoins d'eau inhérents pour obtenir 1 kilo de viande de bœuf il va de soit qu'à court terme la terre ne sera pas assez grande pour les 9 à 10 milliards d'individus qui y vivront. Sans compter l'impact des flatulences sur la couche d'ozone.
Bien vu!
Dans le même ordre d'idée un monde 100% Vegan ne serait pas non plus sans conséquence pour l'écosystème et il y a fort à parier que dans ce monde idéal nous serions amener non plus à tuer pour se nourrir mais tout simplement à tuer pour réguler.
Tuer pour réguler? Qu'entends-tu par là?
 
A titre personnel, j'ai mené une étude à long terme (de1993 à 2016) sur une parcelle dépastoralisée à côté de chez moi. Au bout de 20 ans elle a été entièrement recouverte par les bosquets de Prunelier et d'Aubépine. Première étape avant la reforestation naturelle du site. Le bilan niveau biodiversité est alarmant.
Disparition totale des 5 ou 6 espèces d'Orchidées présentes sur le site, 100% des insectes coprophages fouisseurs, 2 espèces de Longicornes et 4 de Buprestes à haute valeur patrimoniale dont c'était la seule localité connue de tout le département.
Bref juste pour démontrer que quoi que l'on fasse même en partant d'un bon sentiment ce sont des sujets vraiment très complexes. En l'occurrence cette prairie était volontairement laissée en végétation spontanée car elle servait de sujet d'étude sur un papillon lui aussi sensible mais avec une aire de répartition beaucoup plus large et moins discontinue.
Oui, la forêt c'était juste un exemple puisqu'on parlait d'arbres. On peut aussi mettre des aéroports tous les 5km, mais ça me paraissait moins pertinent :p
Ton expérience est intéressante, même si on sort du sujet. Je fais confiance à nos ingénieurs écologues pour faire les meilleurs choix possibles dans le respect des spécificités de chaque milieu :)
Ensuite dans une optique d'agriculture plus vertueuse et moins destructrice, il faudrait aussi prendre en considération deux paramètres:
La rotation des cultures et la mise en jachère régulière, ce qui induit d'y consacrer sûrement un peu plus de surface que les 12% restant mais ca laisse une belle marge.
Accepter également une productivité moindre à l'hectare et renoncer à notre modèle d'agriculture intensive.
Quand on voit les débats sur le Glyphosate. On part de très très loin......
Tout à fait d'accord, il reste une bonne marge pour faire une agriculture sans engrais/pesticide synthétique.
Juste pour nuancer, il me semble que tous les champs utilisés pour le fourrage ne sont pas forcément éligibles pour produire l'alimentation humaine (bref c'est là où tu mets les aéroports et les forêts ;) ). Un vaste sujet.
Ensuite question un peu con. On les mets ou et on en fait quoi de tous nos animaux d'élevage?
Ben, les animaux d'élevage, a priori ne se reproduisent pas entre eux... Ils sont tous issuent de l'insémination artificielle. Donc si on arrête de les inséminer, et qu'on continue de les consommer, il n'y en aura plus en très peu de temps.
 
Ton expérience est intéressante, même si on sort du sujet. Je fais confiance à nos ingénieurs écologues pour faire les meilleurs choix possibles dans le respect des spécificités de chaque milieu.
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Ca ouvre un vaste débat et un peu en lien avec le sujet. Autant dans l'approche globale je dirais il y a un peu de mieux avec une certaine prise de conscience. Mais dans la pratique si tu discutes par exemple avec l'ONF ils te répondront qu'ils ont des impératifs économiques de gestion par forcément compatible avec la protection des espèces indigènes. On voit encore régulièrement la pratique de la coupe à blanc puis dessouchage de nos plus belles futaies de chênes que l'on remplace allègrement par du chêne américain ou du pin douglas. Ca pousse vite et pratiquement aucun xylophage indigène ne s'y attaqueront.
On en est encore au stade de la protection des espèces sans forcément y intégrer la notion d'écosystème. Exemple tout bête on va protéger certaines espèces de chouettes ou de chauve souris mais on coupera sans scrupule les arbres creux pour des pseudo-motifs sécuritaires.
Après on peut créer quelques réserves intégrales à droite à gauche c'est très bien mais cela ne répond pas non plus au problème d'isolation des populations première étape dans le processus d'extinction.

Ben, les animaux d'élevage, à priori ne se reproduisent pas entre eux... Ils sont tous issus de l'insémination artificielle. Donc si on arrête de les inséminer, et qu'on continue de les consommer, il n'y en aura plus en très peu de temps.
S'ils sont inséminés c'est qu'ils sont à priori fertiles donc rien n'empêche que dans des conditions naturelles ils ne puissent pas se reproduire entre eux et prospérer d'autant plus dans des régions dépourvues de prédateurs naturels.
Ensuite pour quelqu'un qui plaide la cause Vegan du fait de leur souffrance injustifiée, tu proposes au final leur l'éradication pure et simple.
Drôle de postulat mais pourquoi pas, cela répond surement à une certaine problématique mais en agissant de la sorte tu enclencheras inéxorablement la disparition d'espèces associées. Déjà une bonne partie des insectes coprophages dont les populations ont déjà régressées de 80% depuis le début du 20ème siècles, eux mêmes fertilisateurs de sols et fouisseurs de graines (certains végétaux en sont même dépendants). Sans compter également l'impact sur des essences végétales propres aux prairies pâturées et par redondance certains oiseaux ou vertébrés. Un vrai génocide annoncé.Il ne faut jamais négliger l'effet papillon dans notre approche de l'environnement.
Même s'ils sont destinés à être mangés ou exploités, ils ont leur rôle et leur place sur cette planète. Les conditions de leur exploitation c'est ça pour moi le vrai sujet.

On va pas se mentir, dans un débat vegan vs. carniste, avancer que les légumes (et autres végétaux) souffrent aussi, c'est de l'ordre de la rhétorique... En gros pour dire, "puisque les plantes souffrent, on n'a qu'à tout faire souffrir". J'ai déjà vu plus d'altruisme... Sans doute pas une valeur carniste...?
Tu prends un raccourci. Comme la plupart des carnistes j'ai pas besoin de ce type de raisonnement et je ne cherche même pas à me justifier de ça car j'accepte aisément ma part d'animalité dans une logique alimentaire omnivore. Je ne m'amuse pas à la remettre en question, j'essai juste de moduler ma consommation vers du manger mieux et plus équilibré. Si tous le monde faisait un pas dans ce sens et si la société de consommation ne destinait pas 50% de sa production à la poubelle on ferait un grand pas en avant pour résoudre nos problèmes environnementaux actuels. Le Veganisme n'est pas forcément LA SOLUTION....
L'éternel argument visant à mettre au pilori les carnistes qui seraient déniés de tout sentiment ou altruisme vis à vis des animaux sous prétexte que leur régime alimentaire cautionne l'abatage des animaux est terriblement réducteur.
Combien de carnistes luttent dans leur quotidien pour la protection des animaux ou expriment aussi leur compassion pour le monde animal?
A titre personnel il m'arrive lorsque je trouve un animal blessé de le recueillir, le soigner avant de le remettre en liberté mais parfois aussi quand ceci est impossible de l'achever pour abréger ses souffrances. Je répond aussi régulièrement aux carences des pouvoirs publics en participant à de nombreux inventaires faunistiques pour que dans leur processus de décision ils soient amenés à prendre les meilleures mesures de gestion possibles et pour ce faire également je tue quelques centaines d'insectes par an. Cela m'a valut par certains de tes comparses un plaidoyer digne du tribunal de Nuremberg.

De même pour dire "nan mais en fait, c'est terriblement compliqué, on ne comprends pas encore bien toutes ses choses", juste pour éviter d'initier tout changement, je trouve ça dommage. Je pense qu'on comprends suffisamment les animaux pour savoir qu'ils sont mieux en liberté et que l'abattoir n'est pas leur lieu de visite favori......?
Ce n'est pas parce que l'on ne cautionne pas ta vision du changement que l'on s'oppose à toute forme de changement. Ceci dit je note que selon ta vision des choses tous les animaux n'ont pas leur place sur terre et que pour s'éviter la vue d'un génocide quotidien tu en préconises un autre plus radical encore. Tu blâmes ceux qui s'approprient le droit de tuer pour manger pour t'approprier le droit de choisir les espèces qui ont leur place sur terre. On est pas loin là encore de la notion de races impure.. Assez choquant comme postulat pour quelqu'un qui base sa philosophie sur la compassion et l'égalité de droits entre espèces.

En réalité, ça ne fait pas très longtemps que les animaux sont officiellement et définitivement reconnus comme doué de conscience et de sensibilité par la Science. Ca date de 2012 avec la Déclaration de Cambridge sur la Conscience, ratifiée entre autres par le défunt Stephen Hawking (paix à son âme). C'est récent, vous n'étiez peut-être pas au courant. Mais le jour où vous aurez l'équivalent pour les plantes, on en reparle ;)
D'autre part, l'être humain peut vivre sans manger de produits animaux, il ne peut pas vivre sans manger de végétaux, que ceux-ci en souffrent ou pas. C'est pas comme si on avait le choix.
Ce que tu dis est faux et je te remets sur le tapis le peuple esquimau. Ceci dit avec la fonte des glaces d'ici quelque temps ils pourront chiquer du lichen...
Si une population s'inscrit dans un régime alimentaire sur la durée cela s'inscrit dans son patrimoine génétique. Si les Bishnoïs venaient à changer leur régime alimentaire en y introduisant de la viande ils développeraient plus de risque de développer les cancers digestifs que tu évoques pour le régime carné et vice versa pour les esquimaux s'ils introduisaient massivement du végétal.

Donc par rapport au débat sur le véganisme, est-ce que l'arbre considère l'animal qui mange son fruit comme un agresseur ou comme un allié? .
Faudrait il encore qu'il soit pourvu de conscience chose que je n'ai jamais affirmé. Ensuite oui dans une logique de dissémination des graines tu as globalement raison. Mais l'homme de part son mode de vie à plutôt tendance à aller au wc que d'aller faire ses besoins dans les fourrés on peut pas dire qu'en l'espèce on participe à ce processus vertueux en langeant des fruits. On devrait quelque part ainsi être mis au ban du monde végétal. Un concept à développer quoi que ici on est plus open sur ce point :)
Ensuite plus globalement l'animal sert le végétal comme il peut aussi le desservir (retour sur l'exemple grand koudou/acacia). Je t'invite aussi à planter un verger dans ton jardin et d'y glisser un troupeau de chevreuil, de t'intéresser au nématode du pin, le capricorne asiatique ou le castor.
Tout est fait de symbiose et de prédation. Retenir un seul aspect de l'équation biaise le raisonnement global car peut être aussi que la destinée d'un lapin c'est de se faire bouffer par le renard.
1) Euh non, je ne pense pas avoir jamais avancé que les animaux (non-humains) devraient faire preuve de plus de compassion... C'est plutôt nous qui pourrions avoir plus compassion pour eux.
2) J'ai relu et je me demande si tu voulais pas plutôt dire qu'avoir de la compassion pour les animaux (non-humains) c'est les élever au rang si prestigieux d'être humain, le seul être sur terre capable d'éliminer les autres espèces à une vitesse 1000x plus élevé que la nature (Extinction de l'Holocène)..? On va vers 10000x, on s'améliore.. (l'évolution?)
Bref, tu me diras si c'était 1) ou 2) (ou les 2), vu la suite, je penche pour 1).
.
2 car je n'ai pas lu dans tes propos l'option 1. Je soulignais en effet que la notion de compassion reste le propre de l'homme. Les animaux ne se posent pas cette question ce qui me gène un peu c'est que ce serait vertueux dans un sens et pas l'autre. Si je prenais l'exemple de l'ours c'est qu'il est omnivore lui aussi.


Ce n'est pas uniquement le curseur de la souffrance, mais aussi de la santé et de l'écologie. Et effectivement, il serait temps que nous trouvions notre place sur ce fameux échiquier :).
A considérer quand même que même si nous sommes des animaux nous sommes les seuls à disposer cette capacité de moduler et impacter de manière aussi forte notre environnement. Niveau écologique je ne pense pas qu'un monde 100% Vegan soit la solution pour les raisons que j'ai évoqué. Ensuite cela reste une problématique très occidentale et quelque peu impérialiste car je ne me vois pas à titre personnel expliquer à des populations qui crèvent la faim de leur dire d'arrêter de manger de la viande pour quelques raisons que ce soit.
C'est là que je fais un distingo très important entre le Vegan par simple compassion et l'antispéciste militant que je considère quelque peu égoïste et inconséquent même si je partage certains de leurs constats. Quant aux adeptes inconditionnels de Peter Singer là franchement je trouve ça carrément effrayant.

Enfin, ça repose un peu sur les théories de l'évolution quand même. Après quand on avance que les plantes ont une intelligence, un "esprit" (référence au documentaire que tu cites), il me semble qu'on est un peu plus dans la spéculation de l'esprit (!) humain. Anthropomorphisme quand tu nous tiens... :rolleyes:
Quid du QI d'une carotte @五毛哥 ? ;)
Ah tu invoques les théories de l'évolution toi aussi? :D
Dans ce cas, est-ce qu'on peut dire que l'évolution nous a mener à comprendre le fonctionnement de la vitamine B12, ce qui permet de nous affranchir de la nécessité de se nourrir d'animaux et/ou leurs sécrétions et ainsi contribuer à résoudre les problèmes qui au final menacent aussi notre espèce?.
Darwiniste convaincu je suis et si t'as bien compris c'est la base de tout mon raisonnement. Ca va peut être te surprendre mais oui c'est bien la théorie de l'évolution qui nous a amené à comprendre le fonctionnement de la vitamine B12 et qui nous amène là ou nous en sommes aujourd'hui.
L'homme est un animal et presque rien ne nous en dissocie des autres excepté peut être une chose: Le récit. Preuve en est ce forum ;)

Tuer pour réguler? Qu'entends-tu par là?
Ben finalement, c'est ce que tu proposes de manière radicale en prônant la suppression des animaux domestiques à destination alimentaire.
Dans l'hypothèse de leur libération inconditionnelle, j'en reviens aux inévitables désordres que cela occasionnerai. C'est un paramètre systématiquement éludé lorsque l'on évoque ce sujet. Juste un exemple en passant si on devait supprimer la chasse comment pourrions nous gérer les problèmes occasionnés par les surpopulations de Sanglier ou de Chevreuil? Je ne suis pas chasseur mais c'est un état de fait.
Autre exemple encore plus marquant que celui de l'Australie.
A te lire, si je ne me trompe pas, au delà du véganisme tu tiens ici un vrai discours antispeciste? Auquel cas, jusqu'où valides tu la philosophie de Peter Singer en la matière?
 
Dernière édition:
Quand tu regardes la composition de la matière première des gâteaux, cela reste plus ou moins calorique...Personne n’est à l’abri du diabète et du surpoids.:(

sur une base de 100 GR/produit
Amande 634 kcal - protéine 20 g - glucide 17 g - lipide 54 g - fibre 12 g
Noix 608 kcal - protéine 19 g - glucide 25 g - lipides 48 g - fibre 3g
Noix de cajou 581 kcal - protéine 17 g - glucide 30 g - lipide 48 g - fibre 3 g
Noisette 683 kcal - protéine 16 g - glucide 6 g — lipides 63g — fibre 10 g
Datte 280 kcal - protéine 2 g - glucide 75 g - lipide 1 g - fibre 8 g
Fruits secs 359 kcal - protéine 1 g - glucide 83 g - lipide 3 g - fibre 8 g
Huile de coco 862 kcal protéine 0 g - glucide 0 g - lipides 100 g - fibre 0 g
Beurre de cacao 899 kcal protéine 0 g - glucide 0 g - lipide 99 g
Fruits frais ???
Baie 33 kcal protéine 1 g - glucide 8 g - lipides 0,5 g - fibre 0,5 g
Farines sans gluten tout usage 360 kcal protéine 3 g - glucide 80 g - lipide 1 g - fibre 5 g

En pâtisserie classique sur une base de 100 GR /produit
Beurre 760 kcal protéine 1 g - glucides 0 g - lipides 84 g - fibre 0 g
Œufs 145 kcal protéine 12 g - glucides 1 g - lipides. 10 g - fibre 0 g
Farine T55 : 355 kcal - protéine 11 g - glucide 75 g - lipides 1 g - fibre 3 g
Crème fraiche 30% 391 kcal protéine 2 g - glucide 3 g - lipides. 30 g - fibre 0 g
Sucre blanc semoule 194 kcal protéine 0 g - glucide 100 g - lipide 0 g - fibre 0 g
Lait entier 60 kcal protéine, 3 g - glucide 5 g - lipide 3 g - fibre 0 g
Ah ouais, donc tous les ingrédients que tu mets dans un gâteaux végétalien ont une densité calorique de l'ordre du beurre?? :eek::eek: Mais alors, c'est ultra mauvais pour la santé??? :confused: Le mythe de la pâtisserie végane s'écroule-t-il ? :hum:

Euh oui, il y a des calories dans les produits végétaux... Heureusement d'ailleurs ;)
Après, je te propose de comparer ce qui est comparable, si tu veux bien :)
En réalité, c'est pas si difficile de faire de la pâtisserie végétalienne, tu peux souvent utiliser les mêmes recettes et simplement échanger des ingrédients:
- Pour le lait, il suffit d'utiliser le lait végétal de ton choix (amandes, noisettes, avoine, riz, soja, chanvre, etc.).
- Pour le beurre on met de l'huile (50%, source) ou de la margarine, dans certains cas de la purée d'amandes (à la place du beurre pommade).
- Pour la crème épaisse, on peut utiliser du yaourt de soja ou de noix de coco, ou du tofu. Et sinon, on fait tremper des noix de cajoux et on les mixe avec de l'eau jusqu'à obtenir une texture lisse (100g pour 125ml d'eau).
- Pour la gélatine, on utilise souvent de l'agar-agar comme gélifiant ou le tapioca je crois.
- Pour les oeufs, il existe plusieurs options, selon le rôle de l'oeuf dans le produit final (liant, épaississant, blancs montés en neige):
Lien retiré
Perso, j'utilise le plus souvent les graines de lin.
Tu peux ajouter l'aquafaba (jus de pois chiche) souvent utilisée à la place des oeufs montés en neige @znort . Exemple ici, sur une chaîne Youtube, à la base pas du tout végane (ils ont aussi fait du cheesecake si vous êtes curieux).

Pour comparer les différents ingrédients j'ai fait ce petit tableau, en considérant les équivalences de remplacement:
upload_2018-3-18_18-44-48.png
Donc sur les facteurs de risque du diabètes (régime hypercalorique riche en graisses saturées), je pense que les versions véganes des pâtisseries posent un peu moins de risques que les versions "classiques".
Pour les calories on va dire que c'est globalement kif-kif (je suis gentil), pour les graisses saturées, là ça fait mal: on a un facteur entre 6x et 10x inférieur pour les remplacements végétaux... :confused:
Sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires (cholestérol) cause de mortalité n°1, j'en parle même pas.
 
- Pour le lait, il suffit d'utiliser le lait végétal de ton choix (amandes, ...
Quel est le prix d'1 litre de lait d'amandes vs 1 litre de lait de vache ?

Si tout le monde remplace le lait de vache par du lait d'amandes, où et comment va-t-on cultiver toutes ces amandes nécessaires ?
 
Quel est le prix d'1 litre de lait d'amandes vs 1 litre de lait de vache ?

Si tout le monde remplace le lait de vache par du lait d'amandes, où et comment va-t-on cultiver toutes ces amandes nécessaires ?
Remplacer un oeuf par une banane. C'est bien, mais quid du gout ?
Quand au lait d'amende, pas de soucis, on rasera des forets, ça sert à rien.
 
Remplacer un oeuf par une banane. C'est bien, mais quid du gout ?
.
Tu t’en fout du gout, tant que cela te rempli le ventre et que ton cerveau stimule le bonheur gastronomique :
banane + tranche de tofu = œuf au plat + tranche de bacon.
Fais un effort svp.

C’est comme le Camembert de Normandie (lait cru et moulé à la louche) tu le remplaces que le Camembert Lorrain 100 % végan
— Noix de cajou crue BIO, eau filtrée, sel, cultures, penicillium...

Et le Bleu de Bresse par le Bleu de Lorrain ....
—Noix de cajou crue BIO, crème de noix de coco bio, eau filtrée, sel, cultures, penicillium.

C’est un produit vivant, son affinage continue même après le dépassement de sa DDM. Il continuera de vieillir comme un vrai fromage. Son goût, son odeur, sa texture et son caractère changeront jour après jour. Pour obtenir un Camembert crémeux, le placer à température ambiante avant sa dégustation Lien retiré
.:rasta:


Fais encore un effort.
Certes, cela coute plus cher 11 euros/150 GR. Il faut bien payer pour raser les forêts et planter les fruits à coque, le soja ,chia , lin, etc.:pint:
 
Tu t’en fout du gout, tant que cela te rempli le ventre et que ton cerveau stimule le bonheur gastronomique :
banane + tranche de tofu = œuf au plat + tranche de bacon.
Fais un effort svp.

C’est comme le camembert de Normandie (lait cru et moulé à la louche) tu le remplaces que le camembert Lorrain 100 % végan
— Noix de cajou crue BIO, eau filtrée, sel, cultures, penicillium...

C’est un produit vivant, son affinage continue même après le dépassement de sa DDM. Il continuera de vieillir comme un vrai fromage. Son goût, son odeur, sa texture et son caractère changeront jour après jour. Pour obtenir un Camembert crémeux, le placer à température ambiante avant sa dégustation
.:rasta:

Fais encore un effort.
Certes, cela coute plus cher 11 euros/150 GR. Il faut bien payer pour raser les forêts et planter les fruits à coque, le soja ,chia , lin, etc.:pint:
Moi, faire un effort n'est pas dans ma nature reptilienne judeo franc-maconnique americano communiste.
Merci de respecter ma safety zone.
 
Et les bactéries, vous les mettez du côté animal ou végétal ? Pareil pour les virus ? Dons ce cas on ne se soigne plus.
Les microorganismes que tu cites ne sont pas des animaux, les enzymes non plus. :)
C'est faux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Exemple: L'homme (en particulier européen) est le seul mammifère a être lactose tolérant après le sevrage car l'homme (en particulier européen) a développé cette capacité pour pouvoir survivre il y a des dizaines de milliers d'années (manque de vitamines B12).
T'exagères un peu, c'était au max y a 12500 ans qu'on a commencé à sucer les pis des chèvres.
Je lis dans une étude sur l'intolérance au lactose par éthnie:
Lactase deficiency is present in up to 15 percent of persons of northern European descent, up to 80 percent of blacks and Latinos, and up to 100 percent of American Indians and Asians.
En gros, y a pas la moitié de l'humanité qui tolère le lactose. Y a que l'homme blanc qui est relativement tolérant... Par contre à peu près tous les asiatiques y sont intolérants... Mais comment ont-ils fait pour survivre??:confused:
D'ailleurs le manque de vitamine B12 est l'un des dangers du régime végétalien.
En fait on peut manger autant de B12 qu'on veut, puisque ce n'est pas un produit animal :cool: Adieu les carences, youpiiii :super:
Le régime omnivore ou végétalien sont équivalent si on mange équilibré.
Pas vraiment. Ou alors si le régime en question est à plus de 90% végétalien, et encore. Le mieux sera toujours d'éviter de manger du cholestérol (càd des produits animaux), responsable des causes des 1ères causes de mortalité dans le monde.
Le régime végétalien n'est pas meilleur que le régime omnivore, voir il est pire car beaucoup plus difficile à bien maitriser.
Je ne pense pas que le régime omnivore soit maîtrisé par grande monde si je regarde les causes de mortalité dans le monde. Le groupe des omnivores contient la plus grande proportion d'obèses et de diabétiques.
Il est plus facile pour un végétalien de contrôler ses apports en cholestérol (0) et en graisses saturées. D'autres part, les pantes sont bourrées de vitamines et de fibres dont les omnivores manquent.
Dans cette optique, le régime végétalien est plus facile à maîtriser, c'est une question d'habitude :)
Si tu crois ce que tu nous dit, tu nous conseilles d'élever des bébés au lait de soja ?
Il est fortement recommander d'élever les bébés avec le lait de leur mère. Je suis d'ailleurs dans un groupe Wechat de parents vegans où des mères s'organisent pour partager leur lait en cas de besoin.
Si l'allaitement n'est pas possible, il existe des formules de lait infantiles à base végétale.
Pour le cholestérol HDL, si il est trop bas, il augmente les cancers, dépressions. Donc dire qu'il doit être aussi proche que possible de zéro est dangereux, voir criminel.
Le HDL y en a un max dans les oranges, les noix, les cacahuètes, les noix de cajou, les betteraves, etc. La viande et les produits laitiers ne contiennent que du LDL (mauvais cholestérol). Bouuuh!
 
Les microorganismes que tu cites ne sont pas des animaux, les enzymes non plus. :)

T'exagères un peu, c'était au max y a 12500 ans qu'on a commencé à sucer les pis des chèvres.
Je lis dans une étude sur l'intolérance au lactose par éthnie:

En gros, y a pas la moitié de l'humanité qui tolère le lactose. Y a que l'homme blanc qui est relativement tolérant... Par contre à peu près tous les asiatiques y sont intolérants... Mais comment ont-ils fait pour survivre??:confused:

En fait on peut manger autant de B12 qu'on veut, puisque ce n'est pas un produit animal :cool: Adieu les carences, youpiiii :super:

Pas vraiment. Ou alors si le régime en question est à plus de 90% végétalien, et encore. Le mieux sera toujours d'éviter de manger du cholestérol (càd des produits animaux), responsable des causes des 1ères causes de mortalité dans le monde.

Je ne pense pas que le régime omnivore soit maîtrisé par grande monde si je regarde les causes de mortalité dans le monde. Le groupe des omnivores contient la plus grande proportion d'obèses et de diabétiques.
Il est plus facile pour un végétalien de contrôler ses apports en cholestérol (0) et en graisses saturées. D'autres part, les pantes sont bourrées de vitamines et de fibres dont les omnivores manquent.
Dans cette optique, le régime végétalien est plus facile à maîtriser, c'est une question d'habitude :)

Il est fortement recommander d'élever les bébés avec le lait de leur mère. Je suis d'ailleurs dans un groupe Wechat de parents vegans où des mères s'organisent pour partager leur lait en cas de besoin.
Si l'allaitement n'est pas possible, il existe des formules de lait infantiles à base végétale.

Le HDL y en a un max dans les oranges, les noix, les cacahuètes, les noix de cajou, les betteraves, etc. La viande et les produits laitiers ne contiennent que du LDL (mauvais cholestérol). Bouuuh!
J'ai été précis dans la population lactose tolérante: l'homme européen car c'était la population soumis au froid et manquant de B12 et autre protéines. La population africaine / indienne / ... n'était pas soumis aux mêmes contraintes environnementales. De plus, les protéines végétales étant plus dur à assimiler, l'apport animal était essentiel à sa survie dans les climats froids.

Un régime alimentaire qui demande des compliments alimentaire n'est pas équilibré. C'est la définition même du mot équilibré. Point.

Tu disais : l'optimal est d'avoir zéro cholestérol (sans aucune nuance). Maintenant tu nous dis qu'il en faut au moins du cholesterol HDL...

Pour quelqu'un qui s'appuie sur la science, tu es bien léger dans tes argumentaires...
 
Et au niveau intime ?
Vu que les vegans et veganes sont contre l'exploitation des especes vivantes de toutes sortes en general ? Que reste t-il ?

L'onanisme ? Ben non meme pas , ca tue des bebes ! ;)

Sure ces propos grivois , bonne journee et semaine a toutes et a tous
 
Oh l'autre il lit libé.
Même pas vrai.

http://www.liberation.fr/debats/2018/03/18/pourquoi-les-vegans-ont-tout-faux_1637109

Pourquoi les végans ont tout faux

[...]
En vérité, le véganisme ne va pas nous sauver
Le véganisme est dangereux. Il participe à la rupture programmée de nos liens avec les animaux domestiques. Il menace de nous condamner à la disette en nous ramenant à l’agriculture prédatrice des temps anciens. Il menace de ruiner les pratiques alternatives, comme le bio, en annihilant la polyculture-élevage qui est son fondement. Il menace de nous condamner à dépendre d’une alimentation industrielle 4.0. Il menace d’uniformiser nos paysages. Il menace paradoxalement de nous faire perdre notre humanité incarnée et notre animalité en nous coupant des réalités naturelles par des zoos virtuels, des paysages transformés en sanctuaires, avec des chiens et chats remplacés par des robots. Le véganisme est l’allié objectif d’une menace plus grande encore. Car, après tout, la meilleure façon de ne plus abîmer la nature est de s’en couper totalement. De s’enfermer dans des villes, alimentées par des flux de molécules et des flux de données. Plus de sale, plus de propre, que de l’esprit sain tourné vers une morale ultime, l’amélioration de l’homme par son isolement total de la nature que l’on ne peut maîtriser et qui nous renvoie sans cesse à notre animalité. Oui, véganisme rime avec transhumanisme.

Un monde terrifiant. La consommation de la viande a introduit, dès la préhistoire, l’obligation du partage, l’invention de la logique du don et du contre-don car un chasseur ne consomme jamais son propre gibier. Don et contre-don sont aussi au fondement de nos rapports sociaux avec les animaux. Donner - recevoir - rendre est le triptyque de nos liens. Que sera l’humanité sans cet échange fondamental ?



Pas sûr d'aimer ce rapprochement avec le transhumanisme mais l'article est cool.
 
Oh l'autre il lit libé.
Même pas vrai.

http://www.liberation.fr/debats/2018/03/18/pourquoi-les-vegans-ont-tout-faux_1637109

Pourquoi les végans ont tout faux

[...]
En vérité, le véganisme ne va pas nous sauver
Le véganisme est dangereux. Il participe à la rupture programmée de nos liens avec les animaux domestiques. Il menace de nous condamner à la disette en nous ramenant à l’agriculture prédatrice des temps anciens. Il menace de ruiner les pratiques alternatives, comme le bio, en annihilant la polyculture-élevage qui est son fondement. Il menace de nous condamner à dépendre d’une alimentation industrielle 4.0. Il menace d’uniformiser nos paysages. Il menace paradoxalement de nous faire perdre notre humanité incarnée et notre animalité en nous coupant des réalités naturelles par des zoos virtuels, des paysages transformés en sanctuaires, avec des chiens et chats remplacés par des robots. Le véganisme est l’allié objectif d’une menace plus grande encore. Car, après tout, la meilleure façon de ne plus abîmer la nature est de s’en couper totalement. De s’enfermer dans des villes, alimentées par des flux de molécules et des flux de données. Plus de sale, plus de propre, que de l’esprit sain tourné vers une morale ultime, l’amélioration de l’homme par son isolement total de la nature que l’on ne peut maîtriser et qui nous renvoie sans cesse à notre animalité. Oui, véganisme rime avec transhumanisme.

Un monde terrifiant. La consommation de la viande a introduit, dès la préhistoire, l’obligation du partage, l’invention de la logique du don et du contre-don car un chasseur ne consomme jamais son propre gibier. Don et contre-don sont aussi au fondement de nos rapports sociaux avec les animaux. Donner - recevoir - rendre est le triptyque de nos liens. Que sera l’humanité sans cet échange fondamental ?



Pas sûr d'aimer ce rapprochement avec le transhumanisme mais l'article est cool.
Tain, le mec il vient nous chercher dans un journal de Gauche (qu'il fustige à chaque occasion),
un article qui lui explique que les vegans (qu'il fustige puisque gauchistes selon lui),
ne sont autre que des connards de transhumanistes (point de vue qu'il défend à chaque occasion).

Beau tir dans le pied, bravo! :bravo:
:trollpas:
 
Statut
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