Crise économique mondiale / conséquences éco & sociales du covid

La mondialisation, telle que nous la connaissons aujourd'hui, voit son glas sonner. Nous passons actuellement, bien probablement, par l'asymptote de la courbe de croissance de cette mondialisation poussée à son extrême.


Faux. La croissance mondiale n'a rien a voir avec la mondialisation (il y avait de la croissance a l'epoque de la guerre froide). La croissance mondiale a tout a voir avec l'exploitation des energies fossiles. Il faut 10 secondes montre en main pour couper un arbre avec une tronconneuse quand il fallait 10 heures avec une hache.
 
Ce nouveau virus, s'il est un désastre pour la vie humaine sur le court terme, va être l'élément singulier marquant le début du démantèlement de notre modèle mondialisé, archaïque et mortifère.


On s'en fout. Elon Musk qui est un genie (dixit ce forum) va nous construire une fusee geante pour qu'apres la Terre on puisse aller saloper Mars.
 
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La mondialisation, telle que nous la connaissons aujourd'hui, voit son glas sonner. Nous passons actuellement, bien probablement, par l'asymptote de la courbe de croissance de cette mondialisation poussée à son extrême."

J'aime bien ce genre de prophétie emphatique à chaque grand événement, on en a eu beaucoup en 2008.
 
Globalement d'accord. Merci adew. Pour échanger sur ce sujet précis, depuis de nombreuses années, ma perception penche plutôt sur une probabilité forte que nous ne parvenions pas à nous en sortir, au global. Le réalisme doit prévaloir, dans la lucidité.

Par contre, il semble peut probable que les nouvelles générations laissent faire leurs ainés aux manettes, en adoptant la posture placide d'aller à l'abattoir.

Qu'ils réussissent pour autant à détricoter ce qui nous envoi tout droit aux abysses est assez peu probable. Il faut en convenir.

Le résultat est nécessairement une période troublée, une sorte d'entracte, avant une plongée ténébreuse. C'est pas très optimiste mais c'est hélas probable, pour ne pas dire très probable.

Ce virus, c'est peut-être, toute proportion gardée, une ultime chance, un gros coup de projecteur sur l'intérieur des entrailles de notre mode de fonctionnement et cela, aux yeux de tous, avec grand bruit et grand fracas.

C'est peut être une toute petite chance que chacun réalise l'absurdité du système dans lequel il vit.

En fait, ce virus, c'est surtout un gros coup de pub qui dit à tout le monde, que nous sommes gravement malades et pas seulement d'un virus, mais d'un mode de fonctionnement qui va nous décimer tous, sans qu'aucun vaccin n'existe et ne puisse nous protéger ... de nos excès.

Malgré le mal qu'il nous fait dans nos chairs, malgré les personnes proches qui sont tombées et d'autres qui vont tomber, voir peut-être nous même, ce virus participe à nous faire sortir de cette torpeur qui nous fait oublier, combien nous sommes infiniment plus dangereux pour nous même, que le virus en question.
Bonsoir Liseum
Quoi qu'il arrive nous en avons bien profite quand meme durant notre existence , si le " Babel moment " doit se produire ce qui sera de toutes facons ineluctable a un moment T , il faut l 'apprehender avec serenite ! Tout en restant optimiste quand meme sur nos lendemains sait on jamais !

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Boursorama: La crise va durer "des années", selon Bruno Le Maire.
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South African Airways abandonnée

Le gouvernement d’Afrique du Sud a décidé de ne pas remettre d’argent dans la compagnie aérienne South African Airways, ce qui laisse des doutes sur ses chances de survie en pleine pandémie de Covid-19.

Extrait : Après une nouvelle vague de restructuration annoncée en février dernier par la compagnie nationale sud-africaine déjà en mauvaise posture, qui impliquait des coupes sombres dans le réseau au départ de sa base à l’aéroport de Johannesburg-OR Tambo, ses jours semblent comptés. Les administrateurs de South African Airways, nommés en décembre dernier, ont annoncé le 14 avril 2020 que le gouvernement « ne pouvait pas verser des fonds additionnels » – après avoir remis au pot près d’1,1 milliard de dollars ces trois dernières années. Et ils précisent qu’aucune garantie de prêts ne sera fournie dans le cadre du processus de sauvetage.


Mauvaise gestion + Coronavirus ! Voila ...

Covid-19: Turkish Airlines suspend les opérations

La compagnie aérienne Turkish Airlines a précisé hier que ses vols intérieurs sont suspendus jusqu’au 1er mai, tandis que les lignes internationales le sont désormais dans leur intégralité, et cela jusqu’au 20 mai.

Extrait : Cette suspension des opérations annoncée le 14 avril 2020 est « en accord avec les décisions des autorités et pour protéger le public » de la pandémie de Covid-19, a expliqué dans un communiqué la compagnie nationale turque, sans autre commentaire. Basée à l’aéroport d’Istanbul, Turkish Airlines avait début avril maintenu les vols intérieurs vers Adana, Ankara, Antalya, Diyarbakır, Erzurum, Gaziantep, Istanbul, Izmir, Kayseri, Konya, Malatya, Samsun, Trabzon et Van, « sur une base limitée », les autres étant déjà supprimés jusqu’au début du mois prochain.

 
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Je le souhaite, mais je reste dubitatif.

Idem, dubitatif pour le changement à la suite de cette crise.

Notre ministre de l'économie déplore encore que les gens épargnent au lieu de consommer et investir. Et dit qu'il faut consommer pour soutenir l'économie.

Quand on a basé toute l'économie sur une SUR consommation, c'est vrai que de n'acheter que le nécessaire peut être difficile pour cette économie.
 
États-Unis : 5,2 millions de nouveaux demandeurs d'allocations-chômage en une semaine

Communique : En un mois, plus de 20 millions de personnes ont ainsi demandé une allocation-chômage pour la première fois.
Les États-Unis ont enregistré la semaine dernière 5,2 millions de nouveaux demandeurs d'allocations-chômage, un niveau toujours historiquement élevé pour la quatrième semaine d'affilée, bien qu'en léger recul, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.
Les analystes tablaient sur 5 millions de nouveaux inscrits pour la semaine du 5 au 11 avril. En un mois, ce sont ainsi plus de 20 millions de personnes qui ont demandé une allocation-chômage pour la première fois, alors que les mesures de confinement sont devenues massives aux États-Unis à partir de la mi-mars.


Certains analystes d'etat on des previsions de 49 millions de chomeurs aux Etats Unis dans les scenarios les plus critiques , j'espere sincerement qu'ils se trompent !
 
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A part un réajustement de la chaîne logistique, pas grand chose ne changera. Il y aura de faillites d’entreprises, d’abord les moins prévoyantes (les entreprises se préparent depuis début 2019). Les bonnes affaires commencent, ma boîte a deja des vues sur 2 compagnies.
 
A part un réajustement de la chaîne logistique, pas grand chose ne changera. Il y aura de faillites d’entreprises, d’abord les moins prévoyantes (les entreprises se préparent depuis début 2019). Les bonnes affaires commencent, ma boîte a deja des vues sur 2 compagnies.
Bonsoir Breizh
Oui car nous avons la chance d'etre en Chine et relativement preserves pour l'instant ! Mais Quid des autres pays ?

Comme quoi quand ca arrange au niveau de sa propre situation , la Chine ce n'est pas trop mal finalement ! ;)
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Tu vas rire, moi je parle d’une boîte européenne qui fait ses courses en Chine. Comme quoi.
Ah bon ca va , souhaitons que tout se passe bien alors ! Le contexte va devenir fort difficile mais gardons le cap y compris en Europe !
Et puis ca va donner du travail aux entreprises en Chine , que demander de plus ! ...
 
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Covid-19 : les inscriptions à Pôle emploi bondissent, le chômage partiel explose

Les demandes d'inscriptions à Pôle emploi ont atteint 104.860 entre le 29 mars et le 4 avril, soit une hausse de 7,3% par rapport à la même semaine de l'année précédente. Le chômage partiel concerne désormais plus de 8,7 millions de salariés en France.

Extrait :
Les dégâts de la crise du coronavirus s'amplifient de jour en jour sur le marché de l'emploi. Selon un décompte des services statistiques du ministère du Travail (Dares), les inscriptions à Pôle emploi accélèrent grandement. Durant la première semaine du mois d'avril (entre le 29 mars et le 4 avril), plus de 104.860 demandes d'inscriptions de demandeurs d'emploi ont été recensées, soit une hausse de 7,3% par rapport à la même période l'année dernière.

Dans la semaine du 15 au 21 mars, les inscriptions auprès de l'opérateur public ont bondi de 31,4% par rapport à la même période il y a un an. L'annonce du confinement à la mi-mars par le président de la République Emmanuel Macron a mis un coup d'arrêt violent à de nombreux secteurs de l'économie marchande et non-marchande. Le prolongement du confinement au moins jusqu'au 11 mai annoncé par le chef de l'Etat pourrait encore gonfler ces statistiques même si le chômage partiel a été mis en oeuvre relativement rapidement.

Un chômage partiel en plein boom

Le dispositif du chômage partiel annoncé par le gouvernement depuis le début de la crise tourne à plein régime après des débuts timides. D'après les derniers chiffres communiqués par le ministère de la rue de Grenelle, plus de 8,7 millions de salariés étaient en chômage partiel au 14 avril, soit une hausse de 2 millions en une semaine. Au total, plus de 732.000 entreprises avaient réalisé des demandes sur l'ensemble du territoire. Le nombre d'inscriptions pourrait encore s'accroître dans les semaines à venir avec l'élargissement du dispositif. Les entreprises ont désormais 30 jours pour effectuer une demande et un effet rétroactif est même prévu.
Ce mécanisme, déjà appliqué en Allemagne lors de la crise de 2008, permet entre autres d'éviter des licenciements massifs au moment où l'activité s'effondre brutalement. Il est pratiqué dans une grande partie des pays de l'Union européenne et la Commission européenne a annoncé qu'elle avait prévu une enveloppe pour assurer l'élargissement de ce système à l'échelle du Vieux continent. Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage battent des records chaque semaine. Le Président Donald Trump a annoncé des mesures pour élargir les filets de sécurité mais les dégâts pourraient être colossaux.

 
Air France : point sur ses activités et appel à la patience

La compagnie aérienne Air France a mis à jour hier son programme de vols et ses conditions commerciales, rappelant que ses activités dépendent essentiellement des gouvernements et appelant à la patience pour les rapatriements – particulièrement en Algérie.

Extrait :
La mise à jour publiée le 16 avril 2020 par la compagnie nationale française ne comporte pas de changement en termes de vols, 90% de la flotte du groupe Air France-KLM restant clouée au sol. « Nous travaillons avec les autorités françaises et internationales pour adapter notre programme de vols en temps réel, au regard de l’évolution de la situation et des restrictions auxquelles sont soumises les compagnies aériennes », rappelle Air France. Elle continue d’opérer des vols réguliers « à des fréquences réduites » au départ de l’aéroport de Paris-CDG afin d’assurer « le rapatriement de nos clients et de permettre une continuité territoriale », vers les destinations suivantes :

France métropolitaine : Marseille, Nice, Toulouse
Outre-mer : Cayenne, Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Saint-Denis de La Réunion
Europe : Amsterdam, Athènes, Barcelone, Berlin, Dublin, Edimbourg, Francfort, Genève, Lisbonne, Londres, Madrid, Munich, Stockholm, Zurich
Afrique : Cotonou, Dakar, Abidjan (autres destinations à l’étude)
Amérique du Nord : New York, Los Angeles, Montréal, Mexico City
Amérique du Sud : Rio de Janeiro, Sao Paulo
Asie : Tokyo

 
Pour la deuxième fois en un mois, l'Assemblée nationale a voté un budget de crise

Pour 2020, ce plan anticipe une croissance en berne de 8%, un déficit public d'environ 9% du PIB et une dette à 115%.

Extrait :
Face au coronavirus et à «l'urgence économique», l'Assemblée nationale a voté dans la nuit de vendredi à samedi un nouveau budget aux dépenses considérablement alourdies, entre soutien aux entreprises, aide aux plus modestes et prime aux soignants.
Ce second projet de loi de finances rectificative, après celui adopté en mars, est attendu au Sénat mardi. Il tient compte du plan de 110 milliards d'euros annoncé par le gouvernement pour tenir bon. Dans l'opposition, malgré des réserves, LR et le PS ont voté le texte, contrairement aux communistes et aux insoumis.

Qui paiera ces nouvelles dépenses ? La gauche et l'extrême droite ont d'ores et déjà lancé le débat en réclamant le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour faire contribuer les plus riches, alors que le gouvernement refuse toute hausse d'impôts à ce stade.

Autre pomme de discorde, les 20 milliards d'euros prévus pour recapitaliser des entreprises stratégiques en difficulté, notamment dans l'aéronautique et l'automobile. Les oppositions ont demandé des éclaircissements et des ONG environnementales dénoncent« «un chèque aux grands pollueurs», sans conditions. «Ce ne sera pas un chèque en blanc», a rétorqué le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans l'hémicycle, conditionnant les montées au capital ou éventuelles nationalisations temporaires à «un effort de redressement et de compétitivité» ainsi qu'à «une politique environnementale ambitieuse».

 
Pétrole: le prix du baril américain tombe sous les zéro dollar, du jamais vu

Les réserves approchent de la saturation, alors que la demande a été anéantie par la pandémie de coronavirus. Le baril valait 60 dollars en début d'année.

Extrait :
Sous les zéro dollar, pour la première fois de son histoire. Poursuivant sa descente aux enfers, le baril américain de pétrole WTI pour livraison en mai est tombé lundi à un niveau jamais vu, les réserves approchant la saturation face à une demande anéantie par la pandémie de coronavirus.
Ce contrat expirant mardi à la clôture, ceux qui en détiennent doivent trouver des acheteurs physiques au plus vite. Mais comme les stocks ont déjà énormément gonflé aux États-Unis ces dernières semaines, ils sont contraints de brader leurs prix pour trouver preneurs, faisant chuter la valeur du baril de 97%. À titre de comparaison, il valait environ 114 dollars en 2011.

 
Covid-19 : quatre faillites pour la low cost Norwegian

La compagnie aérienne low cost Norwegian Air Shuttle a annoncé la mise en faillite de quatre filiales en Suède et au Danemark, qui vont entrainer le licenciement de 4700 navigants. La France est pour l’instant épargnée.

Extrait :
Face à une baisse « spectaculaire » de la demande suite aux restrictions imposées par le gouvernement en matière de voyages et à une baisse générale des voyages, la spécialiste norvégienne du vol pas cher a annoncé le 20 avril 2020 des mesures radicales : 1571 pilotes et 3134 hôtesses de l’air et stewards vont se retrouver au chômage en Suède, au Danemark, en Finlande, en Espagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, suite au dépôt de bilan de quatre filiales. Sont concernées en Suède Norwegian Pilot Services Sweden AB, et au Danemark Norwegian Pilot Services Denmark ApS, Norwegian Cabin Services Denmark ApS et Norwegian Air Resources Denmark LH ApS. Ces filiales emploient les navigants au sein du groupe Norwegian, qui a également signifié à En raison de la situation extraordinaire (force majeure), Norwegian a également notifié à OSM Aviation l’annulation des accords de fourniture d’équipage dans plusieurs filiales détenues conjointement.


Corsair : en juin à Orly mais sans aide ni 747

Clouée au sol depuis la fin mars en raison de la pandémie de Covid-19, la compagnie aérienne Corsair International compte toujours reprendre ses opérations à la mi-juin au départ de l’aéroport de Paris-Orly. Mais ce sera sans prêt garanti par l’Etat, aux conditions trop restrictives, et sans les derniers Boeing 747-400 qui seront revendus.


Extrait :
Tous les avions de la compagnie française sont cloués au sol depuis le mois dernier, a rappelé lundi son PDG Pascal de Izaguirre sur BFM TV, mais il espère relancer partiellement les vols dès le 12 juin 2020 au départ de sa base à l’aéroport de Paris-Orly. Une date qu’ADP n’est pas prêt à officialiser, ayant fermé la deuxième plateforme parisienne depuis trois semaines pour une durée indéterminée. Corsair devrait initialement relancer des vols vers la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion, a indiqué son dirigeant qui s’attend cependant à un été « très dégradé » – alors que les deux mois d’été sont les plus importants pour ses résultats financiers.
Les autres lignes de Corsair reprendraient selon le calendrier suivant : vers Abidjan le 23 juin, vers l’île Maurice le 25 juin, et vers Montréal le 3 juillet. Pour la ligne Paris – Miami, « nous suivons la situation aux Etats-Unis de près et attendons une clarification des autorités ». Toutes les mesures commerciales sont détaillées ici.


Asiana Airlines : congés sans solde en attendant de l’aide

La compagnie aérienne Asiana Airlines impose à tous ses employés deux semaines de congés sans solde tous les mois, les PNC et le personnel au sol devant en faire de même pour un total de deux mois afin de réduire les coûts jusqu’à la fin de la pandémie de Covid-19 et le rétablissement du trafic. Ses rivales en Corée du Sud ne vont pas mieux.

Extrait : La compagnie privée sud-coréenne n’en peut plus d’attendre une décision de l’Etat sur des aides directes : elle a annoncé le 19 avril 2020 la mise en congé sans solde de tous ses employés « pendant au moins quinze jours chaque mois », en alternance comme c’était déjà le cas en avril. Hôtesses de l’air, stewards et employés de bureau devront totaliser deux mois de congés sans solde. Sa rivale Korean Air a déjà lancé de son côté une initiative similaire, avec le départ en congé de 70% de son effectif – pour jusqu’à six mois ; Air Busan et Seoul Air, ainsi que les low cost Jeju Air, Jin Air et T’Way ont également imposé à leurs employés des mesures de limitation de la durée de travail, de chômage partiel ou de congés forcés.


South African Airways : tout le monde viré ?

La fin de la compagnie aérienne South African Airways apparait désormais inéluctable, les syndicats ayant en outre dénoncé le plan de licenciement des quelque 4700 employés proposé par les administrateurs.

Extrait :
Après le refus du gouvernement la semaine dernière de renflouer une fois de plus la compagnie nationale sud-africaine, les administrateurs nommés en décembre dernier ont conclu qu’une survie était improbable. Il sont donc proposé un plan de licenciement pour l’ensemble de ses effectifs – actant de fait que les vols, officiellement suspendus jusqu’à la fin du mois, ne reprendront pas. A partir de la fin avril, tous les salariés toucheraient des indemnités (un mois de salaire par année de service), payables si et seulement si les administrateurs parviennent à vendre ses actifs – par exemple ses créneaux à Londres-Heathrow. Le plan a été rejeté dimanche soir par deux des principaux syndicats, SACCA pour le personnel de cabine et NUMSA pour les mécaniciens, au titre qu’ils n’avaient pas été consultés. Ces deux syndicats maintiennent que South African Airways « peut être sauvée et va être sauvée », et discutent avec le gouvernement des moyens d’y parvenir.

 
Pétrole: le prix du baril américain tombe sous les zéro dollar, du jamais vu

Les réserves approchent de la saturation, alors que la demande a été anéantie par la pandémie de coronavirus. Le baril valait 60 dollars en début d'année.

Extrait :
Sous les zéro dollar, pour la première fois de son histoire. Poursuivant sa descente aux enfers, le baril américain de pétrole WTI pour livraison en mai est tombé lundi à un niveau jamais vu, les réserves approchant la saturation face à une demande anéantie par la pandémie de coronavirus.
Ce contrat expirant mardi à la clôture, ceux qui en détiennent doivent trouver des acheteurs physiques au plus vite. Mais comme les stocks ont déjà énormément gonflé aux États-Unis ces dernières semaines, ils sont contraints de brader leurs prix pour trouver preneurs, faisant chuter la valeur du baril de 97%. À titre de comparaison, il valait environ 114 dollars en 2011.


papa,
attendez que les contrats de juin et juillet soient à terme, c'est pas fini
 
Kering : Les ventes de Gucci frappées de plein fouet par l'épidémie en Chine

MILAN/PARIS (Reuters) - Les ventes de Gucci ont été frappées de plein fouet dès le début de l'épidémie de coronavirus en raison de la forte exposition de la marque à la clientèle chinoise, a annoncé mardi son propriétaire, le groupe français Kering, qui se dit toutefois confiant dans la capacité de rebond de la marque italienne.

Extrait :
Kering a annoncé mardi un recul de 15,4% à 3,2 milliards d'euros de son chiffre d'affaires au premier trimestre, impacté comme ses concurrents par la fermeture de ces magasins. A données comparables, c'est-à-dire hors effets de périmètre et de changes, le recul atteint 16,4%.
Gucci, la marque star de Kering et sa principale source de profit, accuse pour sa part une baisse de ses ventes de 23,3% à données comparables - tandis que la griffe Saint Laurent, moins exposée à la Chine, limite son recul à 13,8%.
Jean-Marc Duplaix, le directeur financier de Kering, s'est dit toutefois confiant, les perspectives s'améliorant en Chine continentale à mesure que les boutiques rouvrent, ce dont Gucci devrait bénéficier.

"Depuis début avril, nous avons constaté une amélioration et une tendance positive de la plupart de nos marques en Chine continentale", a-t-il déclaré à la presse.

Il a estimé toutefois qu'il était encore trop tôt pour en tirer des conclusions sur le profil du deuxième trimestre du groupe, la prolongation des mesures de confinement dans la plupart des pays occidentaux jusqu'en mai ne laissant guère espérer d'amélioration significative avant juin ou juillet.


Ils ne s'en sortent pas si mall que ca vu les marges et la situation au premier trimestre en Chine !