On appelle ça "le choix".Le fait est que la parité me paraît souvent imposée de manière simpliste sans aller au bout du problème. Les quotas peuvent être une manière pour les politiques de montrer qu'ils ont pris des mesures, mais ils ne se sont autant autant pas intéressés aux causes premières.
Pour moi, l'absence de parité est plutôt un symptôme, un signe qu'il y a vraisemblablement dans le système en question des discriminations injustifiées, des traitements différenciés en fonction de stéréotypes non fondés.
Il y a évidemment des différences entre les individus et vouloir les faire rentrer tous dans la même case est absurde, mais les cases traditionnellement imposées (les femmes au foyer, les enfants d'ouvriers dans l'enseignement professionnel, etc...) ne sont pas non plus les bonnes.
De tous les côtés : les femmes préfèrent avoir moins de responsabilités et des métiers moins bien payés, les hommes sont plus aptes à abandonner leur vie pour leur travail, les restaux chinois emploient des Chinois, les salons de beauté emploient des femmes, les salons de massage emploient des belles femmes, les studios photos emploient de beaux modèles, etc...
Lorsque tu veux forcer la suppression absolue de la discrimination en te basant sur le résultat et non les causes, ça ne s'appelle plus de la lutte contre la discrimination mais du fascisme.
C'est pourquoi de plus en plus de gens tournent le dos à cette idéologie qui n'a plus grand chose à voir avec le féminisme d'il y a 40 ans.
Comme dirait Finkielkraut et Elisabeth Lévy, ne soyez pas mauvaises gagnantes.