La rubrique sur la cause des femmes/sexisme dans le monde

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
  • Date de début
Il y a un blog dessiné qui essaie justement de comprendre une partie de ce problème en parlant des stéréotype dans les médias:http://www.mirionmalle.com/ avec par exemple cette page: http://www.mirionmalle.com/2015/06/les-personnages-feminins-forts-bagarre.html
Il y a quand même 2 choses qui me gênent dans ce blog :

1) L'argumentation repose (au moins en partie) sur un postulat erroné :

Ce postulat, tel qu'il est énoncé dans le blog est : "On encense toujours plus les personnages féminins avec des caractéristiques masculines que celles (ou plutôt ceux) avec des caractéristiques dites féminines".

Certes, je ne regarde pas Game of Thrones, Supergirl, Transformers, Hunger Games,... , mais en dehors peut-être de ces films et séries, je n'ai vraiment pas l'impression que l'on encense toujours plus les personnages féminins avec des caractéristiques masculines.
Ce n'est pas mon cas, ni le cas des personnes que je côtoie (mais je ne suis peut-être pas représentatif)
En tout cas, cette affirmation mériterait d’être étayée pas des choses plus sérieuses que des allusions à des FICTIONS audiovisuelles.
(peut-être que Wumao peut nous gratifier d'un sondage sur le sujet?)


2) L'argumentation est du type "Pile je gagne, Face tu perds" :

En effet, le choix qui nous est proposé, c'est :

- soit d' "encenser toujours plus les personnages féminins avec des caractéristiques masculines", mais dans ce cas on ne fait que confirmer que ce sont les valeurs masculines (force, argent, autorité, ambition, prise de risque ...) qui mènent le monde, et donc, en tant qu'homme, on fait partie de ces salauds d’oppresseurs.

- soit de préférer "les personnages féminins avec des caractéristiques féminines", mais dans ce cas on est des affreux machos qui entendent cantonner les femmes dans leur rôle de poupée "belle, douce, gentille, tendre, prudente,..."

Bref, on perd à tous les coups !!!

C'est vraiment dommage d'avoir une vision aussi manichéenne
 
Je reviens sur ce point (ou plutôt ce mythe) selon lequel à une certaine époque un seul salaire suffisait à faire vivre un foyer, ce qui ne serait plus le cas maintenant.
Les femmes prolétaires comme vous dites, ont toujours travaillé, pas forcément en tant que salariées, mais elles ont toujours travaillé. Le fait d'être mère au foyer ne concernait que les femmes de la classe moyenne, beaucoup moins importante avant la deuxième moitié du XXème siècle qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Cf. par exemple les travaux d'une historienne sur le sujet :
http://clio.revues.org/1496

"Au cours de cette période, la partition des tâches entre hommes et femmes est devenue de plus en plus rigide, et les occupations féminines se caractérisaient par une absence courante de rémunération salariée. Sur cette réalité s’est ancrée en partie l’idée que les femmes ne travaillaient pas."

"Malgré le florilège de discours sexistes accompagnant les prises de position sur le travail des femmes depuis deux siècles, l’auteure conclut de façon optimiste sur la proche constitution d’un marché du travail plus égalitaire entre hommes et femmes."


C'est gentil de me balancer un article, mais où sont les sources ? Parce que ça va quand même à l'encontre de ce que les historiens, dans leur majorité, s'accordent à dire. Quant à l'auteur, je ne trouve aucune info la concernant...
Les deux citations sont là pour montrer qu'il s'agit clairement d'un article orienté. La première est particulièrement absurde. Sur ce, je vais travailler (faire la vaisselle).
 
Il y a quand même 2 choses qui me gênent dans ce blog :

1) L'argumentation repose (au moins en partie) sur un postulat erroné :

Ce postulat, tel qu'il est énoncé dans le blog est : "On encense toujours plus les personnages féminins avec des caractéristiques masculines que celles (ou plutôt ceux) avec des caractéristiques dites féminines".

Certes, je ne regarde pas Game of Thrones, Supergirl, Transformers, Hunger Games,... , mais en dehors peut-être de ces films et séries, je n'ai vraiment pas l'impression que l'on encense toujours plus les personnages féminins avec des caractéristiques masculines.
Ce n'est pas mon cas, ni le cas des personnes que je côtoie (mais je ne suis peut-être pas représentatif)
En tout cas, cette affirmation mériterait d’être étayée pas des choses plus sérieuses que des allusions à des FICTIONS audiovisuelles.
(peut-être que Wumao peut nous gratifier d'un sondage sur le sujet?)


2) L'argumentation est du type "Pile je gagne, Face tu perds" :

En effet, le choix qui nous est proposé, c'est :

- soit d' "encenser toujours plus les personnages féminins avec des caractéristiques masculines", mais dans ce cas on ne fait que confirmer que ce sont les valeurs masculines (force, argent, autorité, ambition, prise de risque ...) qui mènent le monde, et donc, en tant qu'homme, on fait partie de ces salauds d’oppresseurs.

- soit de préférer "les personnages féminins avec des caractéristiques féminines", mais dans ce cas on est des affreux machos qui entendent cantonner les femmes dans leur rôle de poupée "belle, douce, gentille, tendre, prudente,..."

Bref, on perd à tous les coups !!!

C'est vraiment dommage d'avoir une vision aussi manichéenne
Heu, quitte à faire des comparaisons, et il n'y aura pas photo, l’héroïne au comportement mâle combatif est infiniment plus présent au cinoche que le héro au comportement féminin conciliant...
 
Heu, quitte à faire des comparaisons, et il n'y aura pas photo, l’héroïne au comportement mâle combatif est infiniment plus présent au cinoche que le héro au comportement féminin conciliant...

c'est pour ça que pour certains, "how i met your mother " est feministe
car le heros , Ted, est sensible et romantique
 
Comment faire la peau du sexisme au boulot

Préjugés, remarques, blagues pernicieuses… Sans tomberforcément dans le harcèlement, le machisme ordinaire dans les entreprises sape la confiance des femmes. Colloque, ce jeudi, à Paris.


Hé oui, on entend encore des «mon p’tit», des «cocotte», «mistinguette» et autre «baby» ou «darling» (un renouvellement du genre) lancés à la face des salariées. Il y a aussi les remarques sur le physique, comme celle-ci faite à une chargée de production : «Bon, vous, si je vous ai choisie, c’est surtout parce que vous êtes grande, blonde, plutôt mignonne. Ça passe bien quand on va chez le client.» Ces absurdes préjugés chez un consultant : «En tant que femme on s’attend à ce que vous ayez un minimum de sens artistique !» Des requêtes dégradantes dans la restauration : «Tu devrais t’habiller un peu plus comme une… comme une pute, enfin tu vois quoi…» C’est encore sans compter avec des réflexions qu’on aurait crues d’un autre âge lancées à cette auteure de documentaires radio : «Le documentaire, c’est pour les femmes de médecins qui n’aiment pas le macramé.»
(...)
Faire sauter le déni
Du mépris, des personnes (les femmes, le plus souvent) réduites à leur sexe plutôt qu’à leurs compétences, de «l’humour» soi-disant potache, des propos irrespectueux… Aussi fourbe que polymorphe, ce «sexisme ordinaire» passe encore entre les mailles du filet législatif. Tandis que les discriminations en raison du sexe (le harcèlement moral ou les agressions sexuelles) sont aisément ciblées, ces formes plus sournoises de sexisme sont davantage banalisées, minimisées. Ainsi, en mars 2015, un rapport du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle relevait que «si le cadre normatif français permet d’appréhender les formes les plus graves ou les plus manifestes du sexisme, la question se pose de savoir s’il permet de traduire la réalité des situations de sexisme ordinaire». «Le sexisme flagrant et hostile est bien connu même s’il n’est pas assez combattu, pas le sexisme ordinaire», juge quant à lui Benoît Dardenne, vice-président du département de psychologie à l’université de Liège (Belgique).

Les chiffres sont là : selon le CSEP (2), 80 % des femmes salariées sont régulièrement confrontées à des attitudes ou à des décisions sexistes. Les blogs, réseaux sociaux et sites spécialisés regorgent d’ailleurs de témoignages qui les attestent. Et il y a urgence : 93 % des salariées estiment, selon le même rapport, que leur sentiment d’efficacité se trouve amoindri par l’exclusion ou la perte de confiance en elles qui en résulte. «C’est très difficile de travailler dans un tel contexte, déplore Sophia, 27 ans. On a vraiment l’impression que notre travail vaut moins que celui d’un homme. On doit donc en faire deux fois plus pour leur prouver le contraire.»

(...)

«On subit en silence»

Cécile, 35 ans, travaille dans la communication :
«Le sexisme ? C’est ce président qui, de passage dans mon bureau, me dévisage avec insistance puis me demande si j’ai perdu du poids. Au lieu de lui répondre d’aller bien se faire cuire le cul, je dis que non. Il répond : «Levez-vous que je puisse voir ?» C’est ce directeur qui, un jour où j’aérais mon bureau, me demande si je suis «en chaleur». Ce sont tous ces commentaires salaces sur l’une ou l’autre collègue («son ptit cul, j’en mangerais bien un morceau») auxquels on est pris à témoin sans pouvoir réagir. Il y a un tel sentiment de minorité, d’isolement y compris entre femmes, qu’on a l’impression que si on dénonce ces situations et propos, on va être mis au pilori et compromettre sa carrière. Alors on subit en silence.»

«Le café, c’est les femmes»

Amaury, 35 ans, fonctionnaire :
«Voici quelques morceaux choisis dont j’ai été témoin… Mon directeur était dans mon bureau quand un de mes collègues vient le prévenir qu’une candidate pour un stage l’attend pour un entretien. Sa réponse ? «J’espère qu’elle est culbutable !» Il n’y a pas de café pour une réunion du directeur ? Demandons à n’importe quelle femme du service d’en faire ! Même si elle est occupée et que ledit directeur a une machine dans son bureau… Ou encore, à propos de l’échec d’un projet : «Voilà ce qui se passe quand on confie du travail sérieux à une femme !» Une collègue (ingénieure) passe avec un plateau et deux tasses. Le directeur technique : «Enfin, t’as trouvé un travail à la hauteur de ton statut. Serveuse, c’est le maximum qu’on puisse espérer des femmes…»»

Suite Lien retiré
 
La misère sexuelle du monde arabe

Le sexe est un tabou complexe. Dans des pays comme l’Algérie, la Tunisie, la Syrie ou le Yémen, il est le produit de la culture patriarcale du conservatisme ambiant, des nouveaux codes rigoristes des islamistes et des puritanismes discrets des divers socialismes de la région. Un bon mélange pour bloquer le désir, le culpabiliser et le pousser aux marges et à la clandestinité. On est très loin de la délicieuse licence des écrits de l’âge d’or musulman, comme “Le Jardin Parfumé” de Cheikh Nefzaoui, qui traitaient sans complexe d’érotisme et du Kamasutra.

Aujourd’hui le sexe est un énorme paradoxe dans de nombreux pays arabes : On fait comme s’il n’existait pas, mais il conditionne tous les non-dits. Nié, il pèse par son occultation. La femme a beau être voilée, elle est au centre de tous nos liens, tous nos échanges, toutes nos préoccupations.

La femme revient dans les discours quotidiens comme enjeu de virilité, d’honneur et de valeurs familiales. Dans certains pays, elle n’a accès à l’espace public que quand elle abdique son corps. La dévoiler serait dévoiler l’envie que l’islamiste, le conservateur et le jeune désoeuvré ressentent et veulent nier. Perçue comme source de déséquilibre — jupe courte, risque de séisme — elle n’est respectée que lorsque définie dans un rapport de propriété, comme épouse de X ou fille de Y.
 
C'est gentil de me balancer un article, mais où sont les sources ? Parce que ça va quand même à l'encontre de ce que les historiens, dans leur majorité, s'accordent à dire. Quant à l'auteur, je ne trouve aucune info la concernant...
tu n'as pas beaucoup cherché...
On trouve facilement moult références indiquant que c'est une des chercheuses françaises spécialistes de l'histoire du travail féminin, donc a priori totalement fiable sur la question.
Voici ce qu'en dit par exemple son laboratoire de recherche (http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/324):

Sylvie Schweitzer

Thèmes de recherche ou d'activité:
Lien retiré, Lien retiré, Lien retiré, Lien retiré
Recherches/activités
Recherche en cours: Parcours d'inspectrices du travail, 1878-1974

Parcours
- doctorat d'histoire, 1980, Université de Paris 8
- ITA CNRS, 1981-1992 (IHTP, Centre Pierre Léon)
- maîtresse de conférences, 1992-1994, Université Lyon 2
- HDR, 1994, Université de Paris 4
- Professeure d'histoire contemporaine, 1994-..., Université Lyon

Et je te passe sa liste de publication (dans revues à comités de lecture ou dans ouvrages de synthèse), elle est trop longue...
 
tu n'as pas beaucoup cherché...
On trouve facilement moult références indiquant que c'est une des chercheuses françaises spécialistes de l'histoire du travail féminin, donc a priori totalement fiable sur la question.
Voici ce qu'en dit par exemple son laboratoire de recherche (http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/324):

Sylvie Schweitzer

Thèmes de recherche ou d'activité:
Lien retiré, Lien retiré, Lien retiré, Lien retiré
Recherches/activités
Recherche en cours: Parcours d'inspectrices du travail, 1878-1974

Parcours
- doctorat d'histoire, 1980, Université de Paris 8
- ITA CNRS, 1981-1992 (IHTP, Centre Pierre Léon)
- maîtresse de conférences, 1992-1994, Université Lyon 2
- HDR, 1994, Université de Paris 4
- Professeure d'histoire contemporaine, 1994-..., Université Lyon

Et je te passe sa liste de publication (dans revues à comités de lecture ou dans ouvrages de synthèse), elle est trop longue...

Dac. Enfin, de toute façon ça n'enlève pas grand chose à l'analyse marxiste du féminisme.
 
Un jour, j'ai embauche une jeune femme - 2 semaines plus tard, elle vient me dire qu'elle est enceinte - en s'excusant et en disant qu'ils essayent depuis tres longtemps et qu'elle ne le savait pas quand elle a pris le job.. je lui ai dit d'arreter de s'excuser, je l'ai felicitee et lui ai dit que je l'avais embauchee pour les 20 ans a venir, pas pour les 6 mois.. qu'effectivement le timing aurait pu etre meilleurs.. mais on y arrivera.. 10 ans plus tard, elle est toujours dans la boite..
Tu l'aimes bien cette histoire : déjà dit en 2014
En Chine, c'est le cauchemar des patrons ce cas là. C'est en parti pour ça qu'ils n'aiment pas embaucher des femmes sans gamin.
 
Tu l'aimes bien cette histoire : déjà dit en 2014
En Chine, c'est le cauchemar des patrons ce cas là. C'est en parti pour ça qu'ils n'aiment pas embaucher des femmes sans gamin.
...d'où l'importance d'avoir une répartition à peu près équilibrée des congés parentaux entre les mères et les pères, pour que, justement, les patrons ou DRH n'aient plus à se poser ce genre de questions (bon OK, en Chine, ce n'est peut-être pas demain la veille)
 
...d'où l'importance d'avoir une répartition à peu près équilibrée des congés parentaux entre les mères et les pères, pour que, justement, les patrons ou DRH n'aient plus à se poser ce genre de questions (bon OK, en Chine, ce n'est peut-être pas demain la veille)
Oui et non.
Il faut savoir qu'en Chine, la femme peut prendre un congé maternité d'une année pleine si cela se passe "mal". Une majorité de femmes n'en abusent pas, mais certaines prennent cette année, puis le 1er jour de leur rentré donnent leur démission dans la 1ère heure, avec aucun préavis en général. Sachant que la compagnie a vécu une année sans elles, elles pensent ne plus être en position pour faire une carrière, et préfèrent aller voir ailleurs.
Pour l'instant, dans ma compagnie, c'est arrivé 2 fois seulement, sur une dizaine de grossesses.
D’où la préférence RH pour des femmes mariées avec un enfant, cela élimine un risque (et cout) potentiel.
Après, les managers, dans ma compagnie du moins, sont hyper macho, j'ai été étonné. Je n'ai pas pu recruter des femmes car j'ai trop de femmes dans mon département (15%...)

La vache - quelle memoire - tu gardes tous mes posts?. je suis flatee :p
Ce post m'avait marqué, tu l'avais écrit la semaine après la démission d'une des 2 mères qui avait pris une année de congé maternité "difficile".
Je m'étais dit: il faudrait que j'en parle avec mon RH :D
 
Oui et non.
Il faut savoir qu'en Chine, la femme peut prendre un congé maternité d'une année pleine si cela se passe "mal". Une majorité de femmes n'en abusent pas, mais certaines prennent cette année, puis le 1er jour de leur rentré donnent leur démission dans la 1ère heure, avec aucun préavis en général. Sachant que la compagnie a vécu une année sans elles, elles pensent ne plus être en position pour faire une carrière, et préfèrent aller voir ailleurs.
Pour l'instant, dans ma compagnie, c'est arrivé 2 fois seulement, sur une dizaine de grossesses.
D’où la préférence RH pour des femmes mariées avec un enfant, cela élimine un risque (et cout) potentiel.
Après, les managers, dans ma compagnie du moins, sont hyper macho, j'ai été étonné. Je n'ai pas pu recruter des femmes car j'ai trop de femmes dans mon département (15%...)
Qu'en est-il du coût du congé maternité en Chine ? j'avais compris qu'il était supporté juste par l'entreprise employeur, contrairement à la France où il est (partiellement) mutualisé entre tous les employeurs via la sécurité sociale.
Quant à dire que démissionner juste au retour d'un an de congé maternité est abusif, ce ne serait pas un peu contradictoire avec le point suivant, selon lequel la raison de la démission est qu'elles pensent que l'entreprise ne leur permettra pas de faire carrière ?
 
Qu'en est-il du coût du congé maternité en Chine ? j'avais compris qu'il était supporté juste par l'entreprise employeur, contrairement à la France où il est (partiellement) mutualisé entre tous les employeurs via la sécurité sociale.
Quant à dire que démissionner juste au retour d'un an de congé maternité est abusif, ce ne serait pas un peu contradictoire avec le point suivant, selon lequel la raison de la démission est qu'elles pensent que l'entreprise ne leur permettra pas de faire carrière ?

Je ne suis pas sure qui paye, il faudra que je me renseigne. Dans mon usine avec 46% de cadres qui sont des femme jeunes, nous avons en permanence un nombre assez significatif de femmes en conge mat. Ce que nous avons mis en place, est un suivi proche: une revue de carriere juste avant son depart, pour evaluer les desirs de la future mere (certaines ont deja decide de "ralentir" un peu, pour d'autres, cela ne change rien.. etc) ; puis on les contacte 1 ou 2 mois avant leur retour.

Suivant ces entretiens, on garde la place au chaud, ou leur en prepare un autre (et on donne leur ancient poste a quelqu'un d'autre).

Etant de nature positive, je ne pense pas que les femmes sont calculatrices au point de prendre leur conge puis demissioner au retour. Je pense que soit leur ancien post n'est plus compatible avec leur nouvelle balance vie privee/travail ; ou certaines, "decouvrent" la maternite et n'arrive pas a retourner au travail

Je me souviens quand j'ai eu ma premiere fille, avoir eu enormement de mal a m'en separer et m'etre pose la question de rester a la maison.. et pourtant, je suis certainement la moins "mere a la foyer" des femmes que je connaisse!

Dans mon cas et dans les entreprises ou j'ai travaille, je n'ai jamais percu le retour comme un risque au niveau carriere, mais ca depend certainement des boites..

Edit - nous avons d'ailleurs eu une session de brainstorming sur l'impact potentiel de la nouvelle loi (2 enfants autorises) et comment y faire face.. Si toutes decidaient de le faire (ce qui n'est absolument pas probable), cela voudrait dire une cinquantaine de femmes qui partent.. rien d'impossible a gerer, mais il faut quand meme s'y preparer..
 
Ce post m'avait marqué, tu l'avais écrit la semaine après la démission d'une des 2 mères qui avait pris une année de congé maternité "difficile".
Je m'étais dit: il faudrait que j'en parle avec mon RH :D

Je ne m'en souviens pas du tout.. mais je declare par ce poste rentrer dans la categorie des radoteuses et je m'en excuse... Voyez, vous les jeunes, l'impact de l'age...
 
Qu'en est-il du coût du congé maternité en Chine ? j'avais compris qu'il était supporté juste par l'entreprise employeur, contrairement à la France où il est (partiellement) mutualisé entre tous les employeurs via la sécurité sociale.
Pas sur, mais il me semble que c'est la compagnie qui paie. Quand je vois qu'il faut payer à l’hôpital avant même de voir le médecin, je vois mal le congé maternité pris en charge par la société chinoise.
Quant à dire que démissionner juste au retour d'un an de congé maternité est abusif, ce ne serait pas un peu contradictoire avec le point suivant, selon lequel la raison de la démission est qu'elles pensent que l'entreprise ne leur permettra pas de faire carrière ?
Il n'y a pas de contradiction: les employées pensent quelque chose mais ce n'est pas forcément ce que pense la compagnie.
La raison que je donne était la raison donnée par mes 2 ex-collègues. Après, la vérité...
 
Il n'y a pas de contradiction: les employées pensent quelque chose mais ce n'est pas forcément ce que pense la compagnie.
La raison que je donne était la raison donnée par mes 2 ex-collègues. Après, la vérité...
Ca peut effectivement aussi être un malentendu. D'où l'importance de la préparation du retour avant même le départ en congé soulignée par RugbyGirl.

Je reviens sur l'exemple donné par RugbyGirl (je vous embauche pour 20 ans, pas 6 mois) : ça ne concerne quand même qu'une minorité de personnes qualifiées.
L'introduction d'un congé parental (suffisamment long, rémunéré et obligatoire) pour les pères aurait probablement plus d'effet sur cette réticence à embaucher une jeune femme sans enfant.
 
Je viens de tomber sur cette video - perturbante...

“Dear Dad, I’m Going To Be Called A Whore.”

Norwegian charity organization CARE campaigns for women’s rights. They’ve released a short film reflecting the impact of men’s violence against women and the danger that both girls and women live with in our society today.
The short film has already been viewed by several million people, and I don’t think a single one has was left unmoved by its important message, delivered in a very powerful way.

So take five minutes of your time to watch this. If not for yourself, then for your children, grandchildren, great grandchildren and everyone else around you. This is simply very important.
- See more at: http://www.thinkinghumanity.com/201...g-millions.html#sthash.T2HnGzVu.4BKGL0zS.dpuf