La rubrique sur la cause des femmes/sexisme dans le monde

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
  • Date de début
Du Japon à la Tanzanie : ce qu'emportent les femmes à la maternité

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Avant d'entrer à la maternité, certaines pensent à ne surtout pas oublier leur iPad, d'autres au rasoir pour couper le cordon ombilical. Elles s'appellent Katy, Kemisa, Takako, Zaituni ou Marie Lucette. Ces femmes vident leurs sacs pour comparer leurs conditions d'accouchement.

Préparer sa valise pour la maternité ? Partout à travers le monde, les femmes connaissent bien cette scène. Mais le contenu du bagage est bien différent selon les pays. Voilà pourquoi WaterAid, une organisation caritative britannique dont l’objectif est d’approvisionner en eau potable les populations les plus défavorisées du monde, a photographié les affaires que ces futures mères jugent nécessaires d'emporter avec elles. Ces clichés démontrent les écarts et inégalités face aux conditions d'accouchement. Du Royaume-Uni à l'Australie en passant par le Malawi, Madagascar ou encore les États-Unis, ce qu'emportent les mamans pour leurs futurs bébés dépend avant tout de l'accessibilité à l'eau et de l'hygiène de la maternité.

Tour du monde des valises de maternité >>>
http://madame.lefigaro.fr/societe/water-aid-les-sacs-de-maternite-120216-112497
Source : LE FIGARO
Bonne journee et semaine a toutes et a tous ... ;)
 
The short film has already been viewed by several million people, and I don’t think a single one has was left unmoved by its important message, delivered in a very powerful way.
Je ne suis pas sure qu'il soit si "powerful" que ça pour convaincre ceux qui auraient le plus besoin d'être convaincus.
 
Je viens de tomber sur cette video - perturbante...

“Dear Dad, I’m Going To Be Called A Whore.”

Norwegian charity organization CARE campaigns for women’s rights. They’ve released a short film reflecting the impact of men’s violence against women and the danger that both girls and women live with in our society today.
The short film has already been viewed by several million people, and I don’t think a single one has was left unmoved by its important message, delivered in a very powerful way.

So take five minutes of your time to watch this. If not for yourself, then for your children, grandchildren, great grandchildren and everyone else around you. This is simply very important.
- See more at: http://www.thinkinghumanity.com/201...g-millions.html#sthash.T2HnGzVu.4BKGL0zS.dpuf


Parler de "men's violence", comment dire ? Dans les sociétés patriarcales, aussi bien les mères que les pères œuvrent pour que les jeunes filles restent dans le rang. Le film Mustang montre très bien cet état de fait.

Mais bon, niveau réflexion et finesse d'esprit sur ces sujets, il ne faut pas trop en demander aux Scandinaves.
 
Y'a pas de petits combats... Congés payés mensuels menstruels.
Lien retiré

On Sunday, Anhui province introduced new regulations allowing female workers who suffer severe menstrual pain to take one to two days off every month, after presenting a doctor’s certificate.
Menstrual leave is already provided in Shanxi and Hubei provinces. And a consultation period to introduce the measure in the southern province of Guandong ended on December 3
It’s not the first time that paid menstrual leave has been debated in China, and other territories in the region, including Japan, Indonesia and South Korea and Taiwan, already have laws guaranteeing women days off during their periods.
 
Y'a pas de petits combats... Congés payés mensuels menstruels.
Lien retiré
Je cite quelques autres phrases de l'article, qui est à lire en entier (le plus intéressant je trouve est à la fin) :
"Lena Dunham, creator of the hit HBO series Girls, recently opened up about her struggles of living and working with endometriosis — a painful and little-known disease associated with menstruation, where a tissue lining the uterus grows outside of it — in an essay entitled “The Sickest Girl.”[...] Research suggests that globally, one in 10 women suffer from menstrual cramps (known medically as dysmenorrhea) so crippling that they could interfere with their daily activities. A quarter of women, on the other hand, are blessed with painless periods."
Les règles ne sont donc pas une maladie qui empêcherait les femmes de travailler, ou les rendrait sujettes aux sautes d'humeur, ou susceptible de faire tourner la mayonnaise...
L'endométriose par contre est une maladie.
La solution ne me paraît pas adaptée. Elle peut conduire à des discriminations à l'embauche et d'un point de vu médical traite (partiellement) le symptôme sans s'intéresser à la cause. Ce genre de congé d'ailleurs devrait s'appliquer aux personnes des deux sexes souffrant de maladies chroniques, sans cibler un problème particulier.
 
Égalité femme-homme : la France se classe 15e au niveau mondial

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Le Forum économique mondial a publié lundi le classement annuel des pays en matière d'inégalités femme-homme dans les domaines de l'éducation, de la santé, de la politique et de l'économie. L'occasion de faire le bilan après une décennie d'évaluation.

Extrait :Le Forum économique mondial a publié lundi son rapport annuel sur les inégalités femme-homme. Au programme : l'évaluation et le classement de plus d'une centaine de pays sur l'égalité entre les sexes en matière d'accès à l'éducation, à la santé, au pouvoir politique et à l'économie du pays. Cette édition 2015 permet de mettre en perspective une décennie de données afin de mesurer les progrès réalisés en matière d'émancipation des femmes à travers le monde. « Mais il n’y a pas que des bonnes nouvelles : le rapport montre également tout le travail qu’il reste à faire avant que le monde ne soit égalitaire. »

Les femmes gagnent le salaire des hommes en 2006

Suite de l'article >>>

Source : LE FIGARO
 
La solution ne me paraît pas adaptée. Elle peut conduire à des discriminations à l'embauche et d'un point de vu médical traite (partiellement) le symptôme sans s'intéresser à la cause. Ce genre de congé d'ailleurs devrait s'appliquer aux personnes des deux sexes souffrant de maladies chroniques, sans cibler un problème particulier.
Bien d'accord.
C'est contre-productif. Si on considère le but étant l'égalité, on va pas y arriver avec de la discrimination positive, ou c'est de fait perpétuer l'inégalité.

Par contre, d'un point de vue médical, c'est pas qu'on ne traite que le symptôme et pas la cause, c'est qu'il n'y a pas de remèdes. Donc c'est à peser entre un certain uncomfort et une intervention chirurgicale qui entraine facilement des complications.
C'est pas l'oppression patriarchale refusant de s'intéresser aux problèmes féminins, rien que d'un point de vue rentabilité économique, on aurait tout intérêt à proposer une solution s'il y en avait une.

Les règles ne sont donc pas une maladie qui empêcherait les femmes de travailler, ou les rendrait sujettes aux sautes d'humeur, ou susceptible de faire tourner la mayonnaise...
Par contre, les sautes d'humeur et l'inconsistance féminine, bah faut quand même reconnaitre, hein... "Connais-toi toi-même", ce genre de trucs. Le déni, ca sert à rien. Forcément, vous vous rendez pas compte avec votre subjectivité. On vous aime quand même! (plus ou moins, en fonction)
Mais ce serait quand même vachement curieux que le cycle menstruel, qui repose sur un cycle hormonal, les hormones régulant le cerveau, le cerveau régulant les neuro-transmetteurs reponsables des humeurs, n'entrainerait pas lui-même un cycle émotionel.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2795513
It is concluded that significant mood changes occur both in women with PMS [pre menstrual syndrome] and in women without PMS, but that the changes are larger and the dysphoria concentrated in the premenstrual period in the PMS+ group.

Et pareillement, ca se soigne. Les contraceptifs régulent l'humeur via les hormones.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12128235
Compared to non-users, OC [oral contraceptive] users experience less variability in affect across the entire menstrual cycle

On avait déjà évoqué le cas de l'ovulation, durant lequel les femmes ont tendance à s'habiller en rouge et à montrer plus de peau, afin de signaler sa fécondité et d'attirer le mâle, à l'instar de la femelle babouin. Le lien doit trainer qq part. Sûrement dans le sujet transports en commun.

Ca va même aussi loin que la perception des visages diffère chez la femme selon le cycle. C'est bien foutu la nature...
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3907931/
 
Bien d'accord.
Par contre, les sautes d'humeur et l'inconsistance féminine, bah faut quand même reconnaitre, hein... "Connais-toi toi-même", ce genre de trucs. Le déni, ca sert à rien. Forcément, vous vous rendez pas compte avec votre subjectivité. On vous aime quand même! (plus ou moins, en fonction)
Difficile à savoir sur un forum, mais faut-il prendre ces phrases au sérieux ?

Seule la troisième étude est entièrement disponible, mais quelques remarques quand même :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2795513
It is concluded that significant mood changes occur both in women with PMS [pre menstrual syndrome] and in women without PMS, but that the changes are larger and the dysphoria concentrated in the premenstrual period in the PMS+ group.
Un résumé qui commence par "A daily record of seven mood states was kept (a) by 44 women self-selected as having the premenstrual syndrome (PMS+ group, 133 menstrual cycles) and (b) by 48 women self-selected as not having PMS (PMS- group, 100 cycles)." (j'ai mis en gras) me laisse assez sceptique. Il semblerait que tant l'existence d'un syndrome pré-menstruel que l'humeur soient mesurés par les sujets de l'expérience. Franchement, si vous être persuadé que quelque chose a un effet sur vous, je suis sûre que vous finissez, en présence de ce quelque chose, par en détecter les effets.

Ca va même aussi loin que la perception des visages diffère chez la femme selon le cycle. C'est bien foutu la nature...
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3907931/
Je vous signale juste une partie de la conclusion : "We do not know whether the effect of OC on brain response to faces has any behavioral consequences."
L'étude porte sur le degré de l'oxygénation du sang dans certaines zones du cerveau en fonction du cycle menstruel, de la prise de pilule ou pas, quand on présente des visages à l'expression ambigue ou en colère, mesuré sur une vingtaine de femmes.
Elle ne va certainement pas jusqu'à prouver une différence cognitive ou comportementale en fonction du cycle menstruel.
 
Par contre, les sautes d'humeur et l'inconsistance féminine, bah faut quand même reconnaitre, hein... "Connais-toi toi-même", ce genre de trucs. Le déni, ca sert à rien. Forcément, vous vous rendez pas compte avec votre subjectivité. On vous aime quand même! (plus ou moins, en fonction)
Bonjour la condescendance... (à moins que ça ne soit du 3ème degré qui ne me soit passé au dessus de la tête, dans ce cas désolé pour ma remarque)

Plus sérieusement, si on commence à jouer avec le médical, on pourrait tout aussi bien arguer que les hommes, étant donné qu'ils produisent en moyenne beaucoup plus d'hormone de stress (le cortisol) et d'adrénaline lors de situations de "stress aigu", ne devraient pas se voir confier des postes à responsabilités où le sang froid est requis, etc...

A mon humble avis, à part pour les cas "extrêmes" (endométriose chez les femmes ou agressivité violente chez certains hommes), mieux vaut laisser ces a priori médicaux au vestiaire et juger les gens pour ce qu'ils font, indépendamment de leur sexe.
 
Un petit peu d'histoire:

"C’est Françoise Giroud qui a, la première, occupé un poste gouvernemental consacré aux femmes : secrétaire d’Etat à la condition féminine, dans le premier gouvernement de Jacques Chirac, de 1974 à 1976. Depuis, la France a connu dix autres ministères ou secrétariats d’Etat à la condition féminine, aux droits de la femme, ou aux droits des femmes. L’histoire de ces postes et de leurs intitulés montre, en creux, l’évolution de la prise en compte de la condition féminine..."

la suite sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs...d-intitules-ministeriels_4864558_4355770.html
 
Des difficultés d’être grosse dans une famille asiatique

Les problèmes de poids ont toujours été très stigmatisés en Asie de l'est et dans les communautés de la diaspora. Dans un article pour le magazine Stylist, la journaliste pékinoise Yuan Ren montrait comment ce comportement familial fondé sur l'amour vache contribuait à créer un standard de beauté qui pousse les Asiatiques à avoir la peau pâle et une silhouette menue.

L'obsession de l'Asie pour la maigreur est due à plusieurs facteurs, mais surtout – comme dans l'Occident – à une culture régie par les médias où les filles apprennent à idolâtrer des pop stars parfaites et des célébrités maigrichonnes dès leur plus jeune âge. Parmi les figures asiatiques les plus connues, on peut citer l'actrice-mannequin hong-kongaise Angelababy, l'actrice chinoise Chrissie Chau et les huit membres du groupe de K-pop Girls' Generation.
 
Des difficultés d’être grosse dans une famille asiatique

Les problèmes de poids ont toujours été très stigmatisés en Asie de l'est et dans les communautés de la diaspora. Dans un article pour le magazine Stylist, la journaliste pékinoise Yuan Ren montrait comment ce comportement familial fondé sur l'amour vache contribuait à créer un standard de beauté qui pousse les Asiatiques à avoir la peau pâle et une silhouette menue.

L'obsession de l'Asie pour la maigreur est due à plusieurs facteurs, mais surtout – comme dans l'Occident – à une culture régie par les médias où les filles apprennent à idolâtrer des pop stars parfaites et des célébrités maigrichonnes dès leur plus jeune âge. Parmi les figures asiatiques les plus connues, on peut citer l'actrice-mannequin hong-kongaise Angelababy, l'actrice chinoise Chrissie Chau et les huit membres du groupe de K-pop Girls' Generation.

Mouais. Perso je trouve ça très bien. Y' a rien de plus ridicule que ce tabou très français qui veut qu'on ne puisse pas dire à une fille qu'il serait temps de faire un régime. Mais par contre les petites vannes derrière le dos, ça y va !

Ne mélangez pas l'épiphénomène qu'est l'anorexie de quelques ados, inspirées par des sacs d'os célèbres, avec une culture de la minceur qui existe depuis des générations.

Désolé mais l'obésité c'est mauvais pour la santé. Les Chinois(es) le savent et font attention. Grand bien leur fasse. Vous voudriez peut-être qu'elles se gavent de junk-food pour montrer qu'elles sont féministes, que ce ne sont pas des objets et qu'on doit les aimer pour leur intellect et non pour leur corps ?
 
Mouais. Perso je trouve ça très bien. Y' a rien de plus ridicule que ce tabou très français qui veut qu'on ne puisse pas dire à une fille qu'il serait temps de faire un régime. Mais par contre les petites vannes derrière le dos, ça y va !

Ne mélangez pas l'épiphénomène qu'est l'anorexie de quelques ados, inspirées par des sacs d'os célèbres, avec une culture de la minceur qui existe depuis des générations.

Désolé mais l'obésité c'est mauvais pour la santé. Les Chinois(es) le savent et font attention. Grand bien leur fasse. Vous voudriez peut-être qu'elles se gavent de junk-food pour montrer qu'elles sont féministes, que ce ne sont pas des objets et qu'on doit les aimer pour leur intellect et non pour leur corps ?
Ahah ça me fait penser à ces vidéos de coaching "féministes" qui buzzent à fond du style "N'écoutez pas les autres vous êtes belles à l'intérieur"...
Bah peut-être en attendant c'est pas rendre service à une personne en surpoids que de lui faire croire qu'être obèse c'est un état irréversible, qu'il faut "s'assumer" et que t'as aucun risque d'avoir du diabète à 35 ans et une crise cardiaque à 45.
C'est un peu le gros tabou du siècle l'obésité. Du coup ça me fait penser aussi au sketch de Chris Rock "fat girls can call skinny girl whatever they want [...] but skinny girls can't talk about fat girls, that's just mean !".
 
Mouais. Perso je trouve ça très bien. Y' a rien de plus ridicule que ce tabou très français qui veut qu'on ne puisse pas dire à une fille qu'il serait temps de faire un régime. Mais par contre les petites vannes derrière le dos, ça y va !

Ne mélangez pas l'épiphénomène qu'est l'anorexie de quelques ados, inspirées par des sacs d'os célèbres, avec une culture de la minceur qui existe depuis des générations.

Désolé mais l'obésité c'est mauvais pour la santé. Les Chinois(es) le savent et font attention. Grand bien leur fasse. Vous voudriez peut-être qu'elles se gavent de junk-food pour montrer qu'elles sont féministes, que ce ne sont pas des objets et qu'on doit les aimer pour leur intellect et non pour leur corps ?
Ahah ça me fait penser à ces vidéos de coaching "féministes" qui buzzent à fond du style "N'écoutez pas les autres vous êtes belles à l'intérieur"...
Bah peut-être en attendant c'est pas rendre service à une personne en surpoids que de lui faire croire qu'être obèse c'est un état irréversible, qu'il faut "s'assumer" et que t'as aucun risque d'avoir du diabète à 35 ans et une crise cardiaque à 45.
C'est un peu le gros tabou du siècle l'obésité. Du coup ça me fait penser aussi au sketch de Chris Rock "fat girls can call skinny girl whatever they want [...] but skinny girls can't talk about fat girls, that's just mean !".
Certes certes, le surpoids et l'obésité ne doivent pas être un tabou et il ne faut sans doute pas se taire hypocritement si il y a un risque pour la santé.
Mais ce n'est pas le point essentiel ici je pense.
Déjà parce que les filles dont parle l'article cité par @Panda Rebel ne sont pas forcément "obèses" mais sans doute juste un peu "enveloppées", donc a priori très loin de tout problème médical lié au surpoids. Là on est plutôt dans une question d'image et de pression sociale.
Et puis si vraiment l'obésité et le surpoids doivent être évoqués sans tabou, qu'ils le soient de manière équitable pour les femmes et les hommes. C'est ça qui est, à mon humble avis, le problème principal, à savoir que les femmes souffrent beaucoup plus de tout cela que les hommes (alors qu'il me semble que l'obésité et le surpoids ont plutôt tendance à frapper les hommes que les femmes), parce-que (et on en revient toujours au même problème) nos sociétés jugent beaucoup plus les femmes sur leur apparence qu'elles ne le font avec les hommes.
 
Certes certes, le surpoids et l'obésité ne doivent pas être un tabou et il ne faut sans doute pas se taire hypocritement si il y a un risque pour la santé.
Mais ce n'est pas le point essentiel ici je pense.
Déjà parce que les filles dont parle l'article cité par @Panda Rebel ne sont pas forcément "obèses" mais sans doute juste un peu "enveloppées", donc a priori très loin de tout problème médical lié au surpoids. Là on est plutôt dans une question d'image et de pression sociale.
Et puis si vraiment l'obésité et le surpoids doivent être évoqués sans tabou, qu'ils le soient de manière équitable pour les femmes et les hommes. C'est ça qui est, à mon humble avis, le problème principal, à savoir que les femmes souffrent beaucoup plus de tout cela que les hommes (alors qu'il me semble que l'obésité et le surpoids ont plutôt tendance à frapper les hommes que les femmes), parce-que (et on en revient toujours au même problème) nos sociétés jugent beaucoup plus les femmes sur leur apparence qu'elles ne le font avec les hommes.

Bah justement elles sont peut-être qu'enveloppées parce qu'on leur dit de faire gaffe. Qui te dit que ce seraient pas des sacs autrement ?

Et je suis désolé Phit mais un type obèse, il risque d'avoir du mal à se faire un canon. L'apparence ça compte, les femmes aussi sont pourvues d'yeux. D'ailleurs, en Chine, un mec qui grossit il le vivra mal et sa famille le lui fera remarquer, je l'ai constaté très récemment. Ces types ne crient pas au sexisme, bizarrement.

Y'a un moment donné où faut arrêter les conneries. Si t'es gros (pas toi hein), que t'es mal dans ta peau, ben mets-toi au sport. Si tu le vis bien, ignore ceux qui te font des remarques. Mais n'exige pas des autres qu'ils s'abstiennent de juger. Nous sommes programmés pour juger. Femmes, hommes, gamins, nous émettons des jugements en permanence, sans même nous en rendre compte.
 
Bah justement elles sont peut-être qu'enveloppées parce qu'on leur dit de faire gaffe. Qui te dit que ce seraient pas des sacs autrement ?

Et je suis désolé Phit mais un type obèse, il risque d'avoir du mal à se faire un canon. L'apparence ça compte, les femmes aussi sont pourvues d'yeux. D'ailleurs, en Chine, un mec qui grossit il le vivra mal et sa famille le lui fera remarquer, je l'ai constaté très récemment. Ces types ne crient pas au sexisme, bizarrement.

Y'a un moment donné où faut arrêter les conneries. Si t'es gros (pas toi hein), que t'es mal dans ta peau, ben mets-toi au sport. Si tu le vis bien, ignore ceux qui te font des remarques. Mais n'exige pas des autres qu'ils s'abstiennent de juger. Nous sommes programmés pour juger. Femmes, hommes, gamins, nous émettons des jugements en permanence, sans même nous en rendre compte.
Tu as raison sur le principe: hommes, femmes, gamins, tout le monde devrait être à la même enseigne, mais il ne faut pas se voiler la face: les femmes sont beaucoup plus jugées que les hommes sur leur apparence, il me semble très difficile de nier cela. Il y a sans doute beaucoup de mecs obèses mal dans leur peau, mais cela n'est rien (numériquement) par rapport aux femmes juste un peu enveloppées auxquelles on renvoie en permanence cette image de minceur idéale. Compare juste le nombre d'hommes qui font des régimes (et le vivent mal) au nombre de femmes qui font des régimes et le vivent mal. Compare le nombre d'hommes qui ont recourt à la chirurgie esthétique au nombre de femmes, etc... "L'exigence de beauté" de nos sociétés est infiniment plus grande pour les femmes que pour les hommes.
 
Dernière édition:
L'obésité, cause de discrimination à l'embauche

Le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail viennent de publier une nouvelle étude sur la "perception des discriminations dans l'emploi". Les femmes obèses seraient huit fois plus discriminées que celles qui ont un indice de masse corporel normal. A titre de comparaison, les hommes obèses se disent seulement trois fois plus discriminés.

Comment expliquez-vous que les kilos en trop soient plus discriminants pour les femmes ?
Slimane Laoufi, chef du Pôle emploi privé auprès du Défenseur des droits : "Je pense qu'on attend beaucoup plus des femmes une corpulence qui rentre dans une moyenne, dans des codes, des normes qu'on se fixe. On est vraiment sur des préjugés. C'est ce qu'on a ressenti lorsqu'on a fait cette étude."

S’agit-il d’un phénomène nouveau ?
Slimane Laoufi : "Ce n'est pas un phénomène nouveau. Mais, ce qui est nouveau, c'est que les personnes en parlent. Elles sont libérées dans leur parole. Avant, elles n'osaient pas, elles étaient résignées."

Pourquoi les employeurs sont-ils réticents à embaucher des personnes obèses ?
Slimane Laoufi :"On est forcément sur des préjugés. Pour beaucoup, la personne obèse est celle qui se laisse aller, qui n'a pas de contrôle, qui ne sait pas prendre de décisions pour dire par exemple, j'arrête de manger pour retrouver une taille normale. Le stéréotype dans le monde professionnel, ça va être de dire que si cette personne ne peut pas prendre de décision, ne se contrôle pas, elle ne pourra pas faire du management, elle ne pourra pas encadrer des personnes ou prendre des décisions pour l'intérêt du travail."
 
Un résumé qui commence par "A daily record of seven mood states was kept (a) by 44 women self-selected as having the premenstrual syndrome (PMS+ group, 133 menstrual cycles) and (b) by 48 women self-selected as not having PMS (PMS- group, 100 cycles)." (j'ai mis en gras) me laisse assez sceptique. Il semblerait que tant l'existence d'un syndrome pré-menstruel que l'humeur soient mesurés par les sujets de l'expérience. Franchement, si vous être persuadé que quelque chose a un effet sur vous, je suis sûre que vous finissez, en présence de ce quelque chose, par en détecter les effets.
Nan mais relis le titre. En gros, la question c'est humeur = f(cycle,PMS).
Pardon. C'est que l'humeur, c'est difficilement mesurable avec des instruments, du coup bah ouais bah ouais...
Self-selected, bah ouais aussi, c'est vachement plus rentable économiquement de faire confiance à la bonne foi des sujets plutôt que de leur faire subir une batterie d'examen médicaux pour savoir si oui ou non, effectivement, elles souffrent de PMS ou pas. Ca me semble assez standard comme pratique.
Sinon, t'as vu, c'est magique? Même avec les femmes qui sont "persuadées" de la non-existence de l'effet PMS sur elles, on y trouve quand même un effet détectable, quantifiable et statistiquement significatif (enfin, j'imagine, c'est une publication scientifique avec peer review, même si on a que le résumé içi... C'est pas une enquête de Cosmo, hein)

M'enfin pardon. Articles complets uniquement et avec un proxy pour évaluation de l'humeur:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4071019/
Our data indicate that associations between sleep and depressed mood may change in conjunction with hormonal milestones.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3570621/
Results confirmed that changes in ovarian hormones predict changes in emotional eating across the menstrual cycle, with a significant estradiol x progesterone interaction.

L'étude porte sur le degré de l'oxygénation du sang dans certaines zones du cerveau en fonction du cycle menstruel, de la prise de pilule ou pas, quand on présente des visages à l'expression ambigue ou en colère, mesuré sur une vingtaine de femmes.
Elle ne va certainement pas jusqu'à prouver une différence cognitive ou comportementale en fonction du cycle menstruel.
Pardon encore. C'est que les différences cognitives et comportementales en fonction du cycle menstruel sont tellement mises en évidence par moultes études que je croyais qu'on avait passé le stade du négationnisme.
Mon point était que le cycle hormonal influe sur un détail aussi insignifiant que " l'oxygénation du sang dans certaines zones du cerveau [...] quand on présente des visages à l'expression ambigue ou en colère". C'est un hommage à la Science et à la complexité de la Nature. Nul doute que l'ensemble de ces micro-détails a un impact au niveau de l'individu.

Bien sûr, si tu veux des études se focalisant sur les différences cognitives ou comportementales, il faut regarder ailleurs.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4152269/
In conclusion, the present findings confirm the hypothesis that, during the high-fertility phase, women have an attentional bias toward ornamental objects and further support the hypothesis that the ornamental bias is driven by intrasexual competition motivation near ovulation, but driven by intersexual courtship motivation during the luteal phase.
Mais oui les femmes, vous êtes belles!
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2665827/
Oestradiol level was positively associated with a woman's self- and other-perceived physical attractiveness and with inclinations to mate outside her current relationship.

Vu qu'on parlait de l'effet des visages, j'ai pas trouvé d'article complet, donc 2 résumés (au passage, si tu veux me financer un abonnement à une base de donnée scientifique, je suis preneur):
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18193349/
While evidence that differentiates between these two accounts of the function of cyclic shifts in face preferences is currently equivocal for masculinity preferences, there is compelling evidence that the function of the effects of menstrual cycle phase on preferences for apparent health and self-resemblance in faces is to increase the likelihood of successful pregnancy.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15777803/
These findings lead to the possibility that this cyclic change in preference for self-resemblance may be a byproduct of a hormonal mechanism for increasing affiliative behavior toward kin during pregnancy rather than a mechanism for preventing inbreeding during fertile periods.

M'enfin, tu voies quoi. On en est plus à chercher si oui ou non des différences cognitives ou comportementales existent en fonction du cycle, mais bien d'expliquer ces différences qui sont très largement documentées.


Au passage, je suis tombé sur ca, qui me laisse perplexe. En termes de harcélement de rue.
http://link.springer.com/article/10.1007/s10508-013-0188-8
These results suggest that a subset of women, those dispositionally inclined toward a short-term mating strategy, employ the risky strategy of signaling sexual accessibility using cues to exploitability to advance their mating goals.
En gros, les femmes inclines à un coup en passant signaleraient leur accessibilité sexuelle... Comment répondre du coup à ces signaux?
Outre les gros relous, la différence entre un "harcélement sexuel" et une "belle rencontre" dépendrait-elle de l'attractivité de l'harceleur?
Si Brad Pitt dit "mademoiselle, tu viens boire un verre?" , est-ce un harceleur?


Bonjour la condescendance... (à moins que ça ne soit du 3ème degré qui ne me soit passé au dessus de la tête, dans ce cas désolé pour ma remarque)
Non, non. C'est juste que ca me fait un peu rire de voir une femme qui déclare "non mais moi, les hormones n'ont aucune influence, je me suis libérée de ma prison corporelle et des lois de la biologie"
L'homme descend du singe et la femme du pet de licorne...
Un peu comme une femme enceinte en pleur qui hurlerait "mais non je ne suis pas hyper-émotive, c'est juste que tu ne te rends pas compte du mal que tu me fais en ayant mangé le dernier yaourt!"
Tu voies quoi, l'objectivité, c'est comme l'intelligence, on juge toujours en avoir assez.

Et justement, j'aime les femmes, c'est pour ca que je m'y intéresse :D
C'est juste qu'il faut les accepter comme elles sont, ca sert à rien de vouloir en faire des êtres supra-naturels déviant les lois de l'univers et de la biologie. Ce serait renier la féminité même...

Plus sérieusement, si on commence à jouer avec le médical, on pourrait tout aussi bien arguer que les hommes, étant donné qu'ils produisent en moyenne beaucoup plus d'hormone de stress (le cortisol) et d'adrénaline lors de situations de "stress aigu", ne devraient pas se voir confier des postes à responsabilités où le sang froid est requis, etc...
Ué, c'est pour ca que la cafféine est interdite dans les bureaux du monde entier.
Sinon, t'es sûr de toi? J'ai jamais rien vu de semblable, il ne me semble pas qu'il y ait de différences significatives entre les sexes. Par exemple: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3946997/figure/F1/

Déjà parce que les filles dont parle l'article cité par @Panda Rebel ne sont pas forcément "obèses" mais sans doute juste un peu "enveloppées", donc a priori très loin de tout problème médical lié au surpoids. Là on est plutôt dans une question d'image et de pression sociale.
Le taux de graisse corporelle reste un indicateur de plein de complications médicales. Y'a pas besoin d'être morbidement obèse pour souffrir de complications médicales liées à un "simple" surpoids.

Après, je sais pas... Est-ce une question de pression sociale ou de pression biologique?
Prenons les moches. Objectivement moche, c'est mesurable en termes de pourcentage de symétrie faciale.
Nul doute que les moches subissent une discrimination. Sans pression sociale, certes, ils y peuvent rien et y'a rien à faire.
Mais est-ce une discrimination sociale ou biologique? L'être humain est biologiquement programmé pour être attiré par des visages symétriques, et plein de biais positifs y sont associés. Dans sa quête pour la transmission de ses gênes, tout organisme sexué va chercher un partenaire présentant des qualités programmées pour être attractives, afin de fournir le meilleur bagage génétique possible et donc les meilleurs chances de survie. Ce qui est vrai pour la queue du paon est vrai pour les moches.
De la même manière, le corps humain n'a pas vocation à stocker de la graisse, il a pour but de se déplacer, bouger des objets, et tout écart par rapport à une moyenne idéale (mettons 10-15% chez les hommes, 18-23% chez les femmes) impaire ces fonctions et n'est pas considéré comme idéalement attractif pour un partenaire potentiel.
Ce n'est pas une construction sociale qui fait que les gros ne sont pas attirants à cause de la télé, c'est phénomène biologique instinctif dérivé de la corpulence idéale pour la survie.


Et en parlant de télé et de médias, à part à s'intéresser à la haute-fashion-couture, on y voit pas (ou 2 fois par an) d'anorexiques. On y voit des personnes, certes génétiquement chanceuses pour avoir un visage agréable, mais surtout avec une corpulence normale, homme ou femme. C'est juste que le contraire ne serait pas agréable ou attractif. Personne n'a envie de voir Bidochon sur une pub de sous-vêtements. C'est pas vendeur.

"L'exigence de beauté" de nos sociétés est infiniment plus grande pour les femmes que pour les hommes.
Encore une fois, exigence de beauté, construction sociale ou impératif biologique?
Les stratégies de reproduction sont différentes selon le sexe. La compétition joue différemment mais les exigences sont juste déplacées. Désolé, j'ai la flemme de rechercher des articles, mais par exemple, les femmes ne recherchent pas le même type d'homme pour une relation court ou long terme. En fonction de leur cycle menstruels, elles vont rechercher des caractéristiques différentes.
Au final, "l'exigence de beauté" n'est pas plus ou moins injuste ou injustifiée par rapport à "l'exigence de sécurité". C'est juste une sélection qui s'exprime différemment. Les femmes le savent très bien, instinctivement (cf parures et compagnie), et les hommes aussi (cf la compétitivité sur tout pour se montrer le meilleur).
C'est juste une blague pour les femmes de se plaindre de critères de beauté alors qu'elles utilisent des critères de réussite sociale tout aussi discriminants.

Pourquoi les employeurs sont-ils réticents à embaucher des personnes obèses ?
Slimane Laoufi :"On est forcément sur des préjugés. Pour beaucoup, la personne obèse est celle qui se laisse aller, qui n'a pas de contrôle, qui ne sait pas prendre de décisions pour dire par exemple, j'arrête de manger pour retrouver une taille normale.
Heu... En quoi c'est des préjugés ou stéréotypes?
Je veux dire, à moins de vouloir remettre en cause la 1e loi de thermodynamique, c'est quand même pas compliqué... On fabrique pas de la graisse en respirant...

Je veux dire: y'a des moches. C'est pas de leurs fautes, ils sont nés comme ca. Y'a des accidents, on peut être défigurés, c'est pas de leur faute. Tout le monde a à faire avec son bagage génétique à qualité variable. C'est pas de notre faute, on est nés comme ca. Et on est constamment discriminés avec ca, qu'on soit trop petit, trop grande, chauve, moustachue, avec des jambes tordues, un strabisme...
La seule charactéristique liée à l'attractivité où 100% des individus ont 100% de contrôle, c'est quand même la corpulence. On peut génétiquement avoir des métabolismes plus ou moins efficaces, mais ca ne change rien au fait qu'être gros, c'est un choix.
Une entreprise en sur-stock, bah c'est pas compliqué: soit elle diminue la production, soit elle augmente les ventes. Le stock n'est pas apparu et ne disparaitra pas par magie.

(pardon pour le pavé, pardon si je suis rude, c'est que j'essaie d'aller à l'essentiel)
 
Un peu comme une femme enceinte en pleur qui hurlerait "mais non je ne suis pas hyper-émotive, c'est juste que tu ne te rends pas compte du mal que tu me fais en ayant mangé le dernier yaourt!"
Désolé j'ai encore une vidéo à coller, ça m'y a fait penser direct.