France : Lancement d’un plan de lutte contre le harcèlement dans les transports

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
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Le paradoxe de Braess tu connais ? La construction de nouvelles lignes de métro et de tramway ne fera que déplacer le problème sans le résoudre.
On fait un peu du HS, mais allons y:
Je ne vois pas en quoi la construction de nouvelles lignes de metro, dont beaucoup s'avanceront loin en banlieue et feront même des parcours banlieue-banlieue, n'aiderait pas à résoudre le problème. A moins que la population de l'Ile de France n'augmente à un taux démesuré (ce qu'elle a, il me semble, arrêté de faire), je ne vois pas en quoi augmenter la capacité de transport ne diminuerait pas l'engorgement de ceux-ci.
Un bon exemple est, justement, le prolongement de la ligne 14: le fait qu'elle double la 13 sur une bonne partie de sont trajet va désengorger celle-ci de 15 à 20% suivant les estimations, ce qui va changer la vie de beaucoup de gens!
- la voiture individuelle serait tout simplement proscrite à Paris et dans les communes de la petite ceinture, l'offre de transports en commun et de taxis étant plus qu'abondante.
Sans interdire totalement la voiture dans Paris, il me semble que la place de celle-ci a déjà été considérablement réduite au cours des 3 dernières législatures (voies sur berge, couloirs de bus, suppression d'une à 2 files sur nombre d'avenues majeures, etc...)
- les usagers des transports en commun paieraient les abonnements à leur coût réel et on cesserait de les subventionner massivement, (l'essence et le gasoil sont bien taxés à 50% après tout),
La par contre je ne comprends pas: que veux tu dire par là? Que si les transports publics étaient plus chers (i.e., non subventionnés), moins de gens les prendraient et cela éviterait les engorgements?
 
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La par contre je ne comprends pas: que veux tu dire par là? Que si les transports publics étaient plus chers (i.e., non subventionnés), moins de gens les prendraient et cela éviterait les engorgements?

Si on cessait de subventionner massivement les habitants et indirectement les entreprises d'Ile-de-France. Y vivre ne serait plus aussi intéressant financièrement et nombreux seraient ceux qui préféreraient déménager ailleurs.
 
Comme l'explique Platax, la loi actuelle punit déjà les agressions verbales et physiques envers les femmes. Mais si elles perdurent, c'est justement car les forces de l'ordre ne peuvent pas travailler dans les conditions actuelles.
A ça c'est un argument déjà plus intéressant, mais que tu n'avais absolument pas mentionné jusque là (je relis tes posts et il me semble bien que le problème que tu pointais n'était pas que les forces de l'ordre ne peuvent pas travailler, mais que les conditions de transports rendaient "inévitables" les violences sexuelles)
 
Si on cessait de subventionner massivement les habitants et indirectement les entreprises d'Ile-de-France. Y vivre ne serait plus aussi intéressant financièrement et nombreux seraient ceux qui préféreraient déménager ailleurs.
OK là je comprends mieux.
Argument intéressant, mais à vérifier: j'aurais plutôt tendance à dire que les aides et les subventions pour les transports sont, en proportion, bien plus fortes dans nombre de métropoles de Province (il n'y a qu'à voir le développement exponentiel des trams (développement très subventionné à mon avis) dans nombre de villes ces dernières 15 années.
 
(je relis tes posts et il me semble bien que le problème que tu pointais n'était pas que les forces de l'ordre ne peuvent pas travailler, mais que les conditions de transports rendaient "inévitables" les violences sexuelles)

Je te le répète : déformer les propos de son interlocuteur, c'est faible comme procédé rhétorique.
 
Là ça tourne au ping-pong entre nous qui ne doit plus intéresser personne. Mais allons y quand même:
je relis tes posts et il me semble bien que le problème que tu pointais n'était pas que les forces de l'ordre ne peuvent pas travailler, mais que les conditions de transports rendaient "inévitables" les violences sexuelles)
Je te le répète : déformer les propos de son interlocuteur, c'est faible comme procédé rhétorique.
Je dois vraiment être bête, mais montre moi où, dans tes premiers post, tu mentionnais le fait "que la police ne peut pas faire son travail"? Où ai je raté cet argument?
Et, quant au fait que je déforme tes propos quand je dis que tu as écrit que "les conditions de transports rendaient "inévitables" les violences sexuelles", je ne comprends pas non plus ton courroux. Si je reprends ton 1er post, tu dis texto: "vivre en Région Parisienne est tellement avilissant que cela engendre inévitablement des problèmes d'insécurité, dont des violences à caractère sexiste dans les transports". Je ne vois vraiment pas en quoi j'ai déformé quoi que ce soit.
 
Je suis assez d'accord avec Panda Rebel que l'article en question n'apporte pas grand chose pour résoudre le problème.
En voici le texte pour ceux qui n'ont pas fouillé dans le lien fourni plus haut par Rugbygirl :

"Article 14 (nouveau)
Le code des transports est ainsi modifié :
1° L’article L. 1632-1 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « délinquance », sont insérés les mots : « , des harcèlements et des violences à caractère sexiste » ;
b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Elles rendent compte chaque année de leurs actions de recensement, de prévention et de lutte contre les actes de harcèlement et de violences à caractère sexiste à l’encontre des personnels et des usagers des transports. » ;
2° L’article L. 2251-2 est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« L’affectation d’un agent est également subordonnée au suivi d’une formation en matière de sécurité des personnes et des biens organisée par l’exploitant et conforme à un cahier des charges fixé par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé des transports.
« Ce cahier des charges prévoit notamment un enseignement relatif à la prévention des violences et des atteintes à l’encontre des femmes dans les transports publics. »"

Je ne vois pas l'intérêt, pour un problème qui ne se limite pas aux transports publics, mais qui s'applique à l'ensemble de l'espace public.
Ca passe principalement par l'éducation (mais ça prend du temps).
 
Je suis assez d'accord avec Panda Rebel que l'article en question n'apporte pas grand chose pour résoudre le problème.
En voici le texte pour ceux qui n'ont pas fouillé dans le lien fourni plus haut par Rugbygirl :

"Article 14 (nouveau)
Le code des transports est ainsi modifié :
1° L’article L. 1632-1 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « délinquance », sont insérés les mots : « , des harcèlements et des violences à caractère sexiste » ;
b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Elles rendent compte chaque année de leurs actions de recensement, de prévention et de lutte contre les actes de harcèlement et de violences à caractère sexiste à l’encontre des personnels et des usagers des transports. » ;
2° L’article L. 2251-2 est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« L’affectation d’un agent est également subordonnée au suivi d’une formation en matière de sécurité des personnes et des biens organisée par l’exploitant et conforme à un cahier des charges fixé par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé des transports.
« Ce cahier des charges prévoit notamment un enseignement relatif à la prévention des violences et des atteintes à l’encontre des femmes dans les transports publics. »"

Je ne vois pas l'intérêt, pour un problème qui ne se limite pas aux transports publics, mais qui s'applique à l'ensemble de l'espace public.
Ca passe principalement par l'éducation (mais ça prend du temps).
D'accord avec toi sur l'éducation et son rôle primordial, par contre, même si certains passages de la proposition de loi étaient assez vagues, je ne vois pas en quoi ils posaient problème aux sénateurs. Par ex., il me semble que prévoir un "enseignement relatif à la prévention des violences et des atteintes à l’encontre des femmes dans les transports publics" est une très bonne idée.
 
Et, quant au fait que je déforme tes propos quand je dis que tu as écrit que "les conditions de transports rendaient "inévitables" les violences sexuelles", je ne comprends pas non plus ton courroux. Si je reprends ton 1er post, tu dis texto: "vivre en Région Parisienne est tellement avilissant que cela engendre inévitablement des problèmes d'insécurité, dont des violences à caractère sexiste dans les transports". Je ne vois vraiment pas en quoi j'ai déformé quoi que ce soit.

Faire semblant de ne pas comprendre, ça aussi c'est faible comme procédé rhétorique.
 
Faire semblant de ne pas comprendre, ça aussi c'est faible comme procédé rhétorique.
je ne comprends sincèrement pas (really):
Tu cites un de mes posts en disant que je déforme tes propos. Je reprends donc le texte exact de mon post, et je le compare ensuite au texte exact de ton post de réponse à rugby, juste pour constater que je t'ai cité quasi exactement. Je ne vois pas où est ce que tu bloques.
(si tu veux continuer la dessus, je te propose de passer en MP, car là on doit tous les 2 sérieusement gaver les autres BJChinois)
 
Je ne vois pas l'intérêt, pour un problème qui ne se limite pas aux transports publics, mais qui s'applique à l'ensemble de l'espace public.
Ca passe principalement par l'éducation (mais ça prend du temps).

Cela traite d' "Un article du projet de loi sur la sécurité dans les transports publics", donc c'est assez normal que cela n'adresse pas le probleme du reste de l'espace public. Mais comme cela a ete debatu beaucoup de fois sur ce forum, le fait que cela ne resolve pas l'ensemble du probleme, est-ce une bonne raison de ne pas faire evoluer ce texte et essayer d'en ameliorer au moins une partie. La montagne est grande a franchir et il faut le faire par etapes

Ce texte n'est pas une revolution, mais il prevoyait des avancees en permettant de penaliser des choses qui aujourd'hui ne sont pas penalisables, et donnaient de ce fait des outils aux agents, qui combines a une formation, sans etre revolutionaire, devrait aider a faire evoluer les mentalities

« les harcèlements sont difficiles à consacrer juridiquement : ils ne sont pas des délits pénalement punis contrairement aux atteintes physiques, aux injures, aux menaces…

Ceci dit, on est tous d'accord que la vraie solution passe par l'eduction, mais l'un n'empeche pas l'autre
 
Dernière édition:
Cela traite d' "Un article du projet de loi sur la sécurité dans les transports publics", donc c'est assez normal que cela n'adresse pas le probleme du reste de l'espace public. Mais comme cela a ete debatu beaucoup de fois sur ce forum, le fait que cela ne resolve pas l'ensemble du probleme, est-ce une bonne raison de ne pas faire evoluer ce texte et essayer d'en ameliorer au moins une partie. La montagne est grande a franchir et il faut le faire par etapes
Ce texte n'est pas une revolution, mais il prevoyaient de avancees en permettant de penaliser des choses qui aujourd'hui ne sont pas penalisables, et donnaient de ce fait des outils aux agents, qui combiner a une formation, sans etre revolutionaire, devrait aider a faire evoluer les mentalities
Ceci dit, on est tous d'accord que la vraie solution passé par l'eduction, mais l'un n'empeche pas l'autre
CQFD et CQMJNAPRADAB ("Ce Que Moi Je N'ai Pas Réussi à Dire Aussi Bien")
 
Le truc c'est que le harcèlement correspond forcément à des injures, des menaces, des atteintes physiques, des violences. Bref, des infractions déjà punies par la loi.

Sauf à considérer qu'inviter poliment une belle inconnue à aller boire un verre doit être incriminé, je maintiens que le texte n'aurait aucun intérêt sur le plan purement juridique. Pour ce qui est de la prévention, là il faut effectivement augmenter la dose...
 
Dans la Gendarmerie, c est pas simple non plus...
"L'interrogatoire est sec. Rythmé. Intense. Face à la présidente du tribunal, le maréchal des logis-chef vacille. Depuis quelques secondes, la magistrate a commencé à lui rappeler quelques-uns des termes qu’il est accusé d’avoir employés à intervalles réguliers à l’égard d’une « mono-galon » (poste en bas de la hiérarchie) de sa gendarmerie de Joigny (Yonne) : « Je te niquerais bien », « Quand est-ce qu’on baise ? », « Je vois bien tes dents autour de ma bite », « Je te niquerais bien parce que vous les Noirs, il paraît que c’est rose à l’intérieur », « J’aimerais voir tes rustines et mordiller tes tétons », etc. À chaque fois ou presque, il y a eu des témoins. La présidente enchaîne, Ludovic répond à peine.

- La gendarmerie, c’est pas Secret story quand même. Vous comprenez que ça puisse choquer ?
- Oui.
- Alors ?
- …
- Vous parlez des attributs masculins de la même manière ?
- Non.
- Vous pouvez m’expliquer la différence entre les fesses d’un gendarme et les fesses d’une gendarme ? Pour les hommes aussi, vous employez le mot « cul » ? Nous siégeons dans ce tribunal à compétence militaire, nous savons bien qu’à la gendarmerie, il n’y a pas une ambiance de couvent. Mais quand même. Est-ce que vous parlez du cul du capitaine ? Est-ce que vous lui faites un bisou tous les matins ? Pourquoi vous embrassez le personnel féminin ?
- Ça fait 17 ans que j’exerce, 17 ans que je fais la bise aux femmes, répond Ludo, qui aurait tenté de transformer la bise en baiser sur la bouche.
- Mais est-ce que vous faites la bise aux femmes supérieures hiérarchiques ?
- Ah non, là on serre la main.
- Et pourquoi vous n’avez pas ce même respect pour Mélanie (1) ? Vous n’êtes pas dans un club de rencontres. Vous n’avez pas besoin d’une telle proximité ?
- Non.
- « Je te boufferais bien la rustine, t’as de gros seins. » Mais comment un gendarme peut-il tenir de tels propos ? Que pensez-vous d’une femme dont le supérieur hiérarchique lui parle constamment de ses seins ?
- Elle est choquée.
- Pourquoi avoir continué ?
- C’était un échange. Elle rigolait.
- Un échange ? Elle a fait des remarques sur votre postérieur ? Non ? Peut-être parce que vous étiez son supérieur hiérarchique ? Vous faites face à une jeune Réunionnaise qui a tout quitté, toute sa famille, traversé le monde entier pour faire l’école de la gendarmerie, son rêve, et elle tombe sur vous… Vous avez vraiment dit : « Dans la gendarmerie, y a pas que le boulot, il y aussi la famille et le sexe » ?
- Et le sport.
- Ah. Pour vos comportements, on parle d’actions répétées dans le temps. Vous êtes OPJ (officier de police judiciaire). Vous avez déjà ouvert un code pénal. Vous avez lu la définition du harcèlement sexuel ? Est-ce que ça correspond à votre comportement ?
- Oui.
- Vous reconnaissez donc le harcèlement sexuel ?
- Je le reconnais.

La présidente est arrivée à ses fins. Mélanie aussi. Cette phrase, enfin prononcée, est l’aboutissement de plusieurs années de « combat ». Aucune histoire de harcèlement sexuel n’est simple. Il est toujours difficile de parler, par peur de ne pas être crue, d'en payer le prix. « Mais c’est particulièrement vrai chez les militaires », expliquera la procureure. L’autorité y est encore plus forte qu’ailleurs. Mélanie craignait, en parlant, de sacrifier sa carrière.
Et d’ailleurs, elle a eu le plus grand mal à se faire entendre. Sa première plainte, un gradé de gendarmerie a tenté de la dissuader de la déposer. Puis on a voulu la réduire au minimum. Pendant l’enquête, les principaux accusés ont eu accès au dossier : ils ont pu dire à leurs camarades d’ajuster les témoignages. Rien n’a été simple. La satisfaction n’en est que plus grande."
...
" « Le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

Est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d'user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers. » À ceux qui l’auraient oublié, elle rappelle qu’il n’y a pas besoin d’acte. « Sinon, ce n’est plus du harcèlement. Mais une agression sexuelle. » "
...
"Elle requiert donc un an de prison avec sursis pour chacun d'entre eux. Une interdiction de cinq ans d’exercer le métier pour Julien. Et une interdiction à vie pour Ludovic. Le jugement a été mis en délibéré au 5 avril."

Article mediapart

 
Le truc c'est que le harcèlement correspond forcément à des injures, des menaces, des atteintes physiques, des violences. Bref, des infractions déjà punies par la loi.

Sauf à considérer qu'inviter poliment une belle inconnue à aller boire un verre doit être incriminé, je maintiens que le texte n'aurait aucun intérêt sur le plan purement juridique. Pour ce qui est de la prévention, là il faut effectivement augmenter la dose...
D'après ce qu'en dit Rugby, il semble bien que le texte permette de pénaliser ce qui n'est actuellement pas pénalisable (à vérifier). Par ailleurs, il y avait bien une part (certes petite) de prévention dans le texte ("le cahier des charges prévoit notamment un enseignement relatif à la prévention des violences et des atteintes à l’encontre des femmes dans les transports publics").
Donc je suis d'accord avec rugby, c'est peu mais c'est mieux que rien.
 
Le truc c'est que le harcèlement correspond forcément à des injures, des menaces, des atteintes physiques, des violences. Bref, des infractions déjà punies par la loi...

Les féministes parisiennes vous dirait qu'il est urgent de créer un délit d'atteinte aux convenances sociales. Par exemple : quand un beur des cités aborde une blanche de la classe moyenne supérieure sans motif valable (ex: pour lui céder sa place assise dans le métro), scandaleux !
 
Les féministes parisiennes vous dirait qu'il est urgent de créer un délit d'atteinte aux convenances sociales. Par exemple : quand un beur des cités aborde une blanche de la classe moyenne supérieure sans motif valable (ex: pour lui céder sa place assise dans le métro), scandaleux !
n'importe quoi...
 
Je te le répète : déformer les propos de son interlocuteur, c'est faible comme procédé rhétorique.
Faire semblant de ne pas comprendre, ça aussi c'est faible comme procédé rhétorique.
Déformer les propos de son interlocuteur est faible comme procédé rhétorique.

Invoquer à tout bout de champ les procédés rhétoriques, c'est faible comme procédé rhétorique !:langue:

:trollpas:

Sérieux, on dirait que tu viens de découvrir la signification de "procédé rhétorique" et que tu ne peux pas t’empêcher de faire mu-muse avec .... :grin:
 
Les féministes parisiennes vous dirait qu'il est urgent de créer un délit d'atteinte aux convenances sociales. Par exemple : quand un beur des cités aborde une blanche de la classe moyenne supérieure sans motif valable (ex: pour lui céder sa place assise dans le métro), scandaleux !

Vu mon grand age, je ne parle pas le "djeun" ; mais grâce à toi je crois deviner que :

- "Et mam’zelle, t'es bonne toi. File moi ton 06" signifie en fait "Chère demoiselle, acceptez que je vous cède ma place assise, je descends à la prochaine station pour prendre la ligne 6"

- "Casse toi salope! Nique ta reum" signifie "Je vous souhaite un bon retour chez vous, et n'oubliez pas de transmettre mes amitiés à Madame votre mère!"

:ptdr: