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La France est confrontée à une crise croissante de l'industrie automobile.
Récemment, l'Allemagne, les États-Unis, l'Italie et le Royaume-Uni ont manifesté une forte volonté de développer la coopération avec la Chine dans le domaine des véhicules à énergie nouvelle.
Cela aura un impact sur l'industrie des voitures à carburant traditionnel en Europe, et il est très sage pour les gouvernements de ces pays de mettre en place rapidement des véhicules à énergie nouvelle.
Dans le même temps, cela pose également un défi à la voiture traditionnelle française.
À l'origine, l'industrie automobile traditionnelle de la France ne pouvait pas être considérée comme de premier ordre et pouvait être classée au second rang mondial.
L'industrie automobile française ne se porte pas très bien dans le monde, par exemple en Chine, non pas que la Chine soit hostile ou discriminatoire à l'égard des voitures françaises, mais elle ne se porte pas bien toute seule. Et le automobile traditionnel de l’allemagne est brillant en Chine et gagne beaucoup d’argent.
Aujourd'hui, la France est confrontée à une forte offensive chinoise sur les véhicules à énergie nouvelle et, dans le même temps, les alliés européens traditionnels de la France commencent également à se rapprocher de l'industrie chinoise. Je dirais donc que cela pourrait avoir un impact très dangereux sur l'industrie automobile française et même sur le développement économique de la France.
😁😀
 

Voitures électriques : les constructeurs européens pactisent avec leurs rivaux chinois pour mieux les contenir


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1 decembre 2023

Après avoir longtemps fustigé les constructeurs chinois et leur dominance sur l'électrique, les constructeurs européens retournent peu à peu leur veste. Pour ne pas se faire dominer en Europe, ils commencent à créer des co-entreprises avec les groupes automobiles chinois. Avec quelques risques à la clé.
Analyse : Sommes-nous en train d'assister à un retournement de l'histoire ? Il y a quelques décennies, les constructeurs européens français débarquaient sur le sol chinois pour développer pour profiter autant du potentiel du marché chinois que des faibles coûts de main d'oeuvre.. La Chine, ce pays de plus d'1,4 milliard d'habitants avec peu de véhicules en circulation et une économie grandissante, il n'en fallait pas plus pour que les groupes automobiles européens flairent le bon filon, à commencer par les Allemands. De son côté, l'ex-Empire du Milieu a imposé ses conditions : une ouverture de son marché seulement si les constructeurs européens s'allient avec les constructeurs chinois dans des co-entreprises, afin de transférer les connaissances technologiques sur le moteur thermique.

Seulement voilà, depuis la pandémie de Covid-19, la Chine s'est largement imposée sur la scène automobile internationale, grâce à son avance technologique sur marché du véhicule électrique. Désormais, ce sont les Européens qui envisagent des partenariats avec les champions chinois pour gagner en compétences sur l'électrique, en échange d'un accès aux concessions automobiles européennes. Un changement de paradigme, qui ne fait sans doute que commencer.

Stellantis et Leapmotor, gagnant-gagnant?

En octobre, c'est le franco-italo-américain Stellantis qui a surpris tout le monde en annonçant son partenariat avec le constructeur chinois Leapmotor, arrivé sur le marché de l'automobile il y a 8 ans. Pour Carlos Tavares, le dirigeant de Stellantis, il vaut mieux « bénéficier de l'offensive chinoise » sur l'électrique « plutôt que d'en être victime ». Le constructeur européen détient désormais 20 % de Leapmotor et a fondé une co-entreprise avec Leapmotor qui se chargera de distribuer les véhicules du constructeur chinois en dehors de l'Europe.

Pour Stellantis, cette co-entreprise permet de bénéficier de l'expertise de Leapmotor dans la production de voitures électriques peu chères. En effet, le constructeur chinois commercialise une citadine à 26.000 euros actuellement. Ces derniers temps, Carlos Tavares n'a eu de cesse de répéter que la production d'une citadine électrique peu chère en Europe était compliquée mais nécessaire pour qu'une grande partie de la classe moyenne entame la transition vers l'électrique.

Cet accord permet de diminuer les risques financiers des constructeurs automobiles, selon les analystes, qui ont bien accueilli la nouvelle. Avant Stellantis, Volkswagen a d'ailleurs annoncé un partenariat avec Xpeng cet été, qui permettait au constructeur allemand de développer des modèles haut de gamme sur le marché chinois, où il perd du terrain.

Des gains de production

Ces associations permettent ainsi de développer les segments d'activité sur lesquels les groupes automobiles européens sont les plus faibles, mais elles contribuent également à réduire les coûts de production.

« Il faut énormément d'investissements pour monter une nouvelle plateforme de production. Les co-entreprises permettent d'amortir les coûts , confirme Thomas Weber, directeur associé au BCG et expert sur le secteur automobile. Il est souvent bénéfique de s'associer au lancement, les constructeurs européens ont beaucoup à apprendre dès lors que l'on sécurise un modèle type joint-venture permettant de capitaliser sur l'opportunité. »

Reste la question de la localisation de ces lignes de production. Pour rappel, l'Union européenne a lancé en septembre dernier une vaste enquête sur des subventions de Pékin à son industrie automobile et anticipe des sanctions éventuelles sur les importations de véhicules venant de Chine. En France, le futur bonus ne sera pas accordé aux voitures fabriquées hors d'Europe à partir de janvier 2024, réduisant les écarts de prix à l'achat.

Des risques géopolitiques sur le long terme

Mais jusqu'à quand s'associer ? Si la co-entreprise entre Stellantis et Leapmotor n'a pas été détaillée, elle aura sûrement une date de fin. « Il y a des opportunités à saisir entre les constructeurs européens et chinois mais elles ne signifient pas une collaboration éternelle, il faut rester réaliste et flexible », estime Thomas Weber.

Car ces partenariats posent aussi des questions géopolitiques. En 2020, les usines chinoises ont préféré satisfaire les constructeurs automobiles locaux, car elles ne pouvaient pas produire suffisamment de semi-conducteurs pour alimenter tout le marché. Résultat : plusieurs constructeurs européens se sont retrouvés avec des délais d'attente à rallonge pour cause de pénurie.

D'ailleurs, les associations avec les grands constructeurs européens n'ont eu lieu qu'avec de plus modestes constructeurs chinois, rappelle Bernard Jullien, économiste spécialiste du secteur. Ceux qui dominent le marché, comme BYD et Nio n'ont, pour l'heure, pas exprimé leur souhait de s'associer et préfèrent garder leur avancé technologique. Les constructeurs européens qui ont créé des co-entreprises estiment, de leur côté, qu'un partenariat avec la Chine sécurise les approvisionnements et réduit l'impact de potentielles tensions.

D'autres constructeurs européens ont préféré entrouvrir la porte, ne s'associent que sur certains projets très précis comme Mercedes et Geely pour développer la Smart électrique. D'autres, comme Renault, ont préféré rester en association avec Geely sur le thermique, à moins qu'une ouverture plus large ne soit envisagée à l'avenir sur l'électrique. Pour preuve, l'usine du groupe français en Corée du Sud, détenue à hauteur de 34 % par Geely, se consacrera à la production de voitures électriques pour Polestar, un constructeur chinois, à partir de 2025.


 
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Que l'intitule de cette discussion est mal fouttu. On sait meme pas de quoi on parle. politique? Voitures electriques? Relations internationales?
 
"Chine - Europe - Etats Unis -Monde - Politiques - Industries vehicules electriques et hybrides ..."

Que l'intitule de cette discussion est mal fouttu. On sait meme pas de quoi on parle. politique? Voitures electriques? Relations internationales?
Tu es comme les trains de la SNCF niveaux ponctualites , ce fil aborde sa 4 eme annee et tu decouvres seulement l'intitule de la discussion ! :hum:
 

Voitures électriques : le Chinois NIO réalise une levée de fonds géante de plus de 2 milliards de dollars


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Cette grosse levée de fonds est rendue possible par la montée au capital à hauteur de 20,1% de la holding CYVN,
située à Abou Dhabi aux Emirats arabes unis. (Crédits : Reuters)
18 decembre 2023

Le constructeur automobile chinois de voitures électriques vient de réaliser une levée de 2,2 milliards de dollars malgré ses difficultés financières. Le marché de l'électrique en Chine n'a jamais été aussi porteur.

Communique : La voiture électrique en Chine ne faiblit pas. Illustration avec le constructeur automobile chinois NIO, et concurrent chinois de l'américain Tesla, qui a annoncé ce lundi avoir levé un peu plus deux milliards de dollars. Ceci, en dépit d'une activité largement déficitaire. Fondée en 2014 à Shanghai, et financée à ses débuts par le géant chinois de l'internet Tencent, la marque entend percer sur des modèles meilleur marché que ceux de Tesla.

Malgré une expansion rapide à l'étranger ces dernières années, NIO multiplie cependant les pertes, qui se sont encore creusées au troisième trimestre, pour atteindre 4,6 milliards de yuans (595 millions d'euros), selon son dernier bilan comptable.

Dans ce contexte, la firme a annoncé la montée à son capital de la holding CYVN, située à Abou Dhabi aux Emirats arabes unis, à hauteur de 20,1%. L'opération va permettre dès lors de lever 2,2 milliards de dollars (2,01 milliards d'euros), a précisé NIO dans un communiqué destinée à la Bourse de Hong Kong où la firme est cotée.

En juillet, CYVN avait déjà investi quelque 738,5 millions de dollars (676,7 millions d'euros au taux actuel) dans NIO. Le constructeur a commencé à vendre ses premiers modèles de voitures électriques en Chine en 2017. Elle s'est ensuite implantée en Norvège en 2021, puis en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suède l'année suivante. Elle vise en 2025 le marché américain et ambitionne de devenir d'ici 2030 l'un des cinq plus gros constructeurs mondiaux.

La Chine, un gros marché pour l'électrique

La Chine est le premier marché automobile mondial. A l'image de NIO, des dizaines de marques locales innovantes y ont vu le jour et elles rivalisent sur le créneau de l'électrique avec des constructeurs étrangers qui peinent à s'adapter ces dernières années. En novembre, le chinois BYD était le champion incontesté de l'électrique dans son pays (plus de 300.000 voitures vendues), loin devant Tesla (plus de 80.000) mais aussi NIO (près de 16.000), d'après la Fédération chinoise des constructeurs de voitures individuelles (CPCA). De son côté, Tesla, détenue par Elon Musk, dispose en Chine d'une gigantesque usine à Shanghai et en prépare une deuxième pour y fabriquer des batteries.

Et le marché des voitures électriques dans le pays explose. Rien qu'en octobre, l'électrique a représenté près de la moitié des ventes en octobre, soit environ près d'un million de véhicules, d'après les chiffres de la CPCA. Avec une hausse de 11,2% sur un an, la croissance des ventes de voitures électriques dépasse donc largement celle du marché (+2,5%). S'ajoutent aussi plus de 80.000 modèles hybrides.

Subventions du gouvernement chinois

Pour encourager encore davantage les consommateurs à s'équiper en véhicules électriques, le ministère chinois du Commerce a annoncé en juin dernier le début d'une campagne nationale d'incitation qui doit s'achever en décembre. Il préconise également d'accélérer l'installation de stations de rechargement dans les zones rurales. Il s'agit d'ailleurs de l'une des mesures de soutien ciblé de Pékin pour parer au ralentissement de l'économie. Sans compter que, ces derniers mois, les constructeurs se sont lancés dans une guerre des prix

Mais surtout, pour développer à vitesse grand V du marché de l'auto électrique, le gouvernement chinois avait mis en place des subventions à l'achat octroyées. Un soutien financier auquel il a toutefois mis fin depuis décembre 2022, mais qui n'a pas manqué d'attirer l'attention de l'Union européenne. Le 13 septembre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé le lancement d'une vaste enquête sur ces subventions accordées par la Chine à son industrie.

Des exportations en hausse

Et si les véhicules chinois séduisent la clientèle nationale, il en va de même à l'étranger. En effet, la CPCA précise qu'en octobre, les exportations des véhicules chinois électriques ou hybrides ont progressé de +8,2% sur un an, à 112.000 unités. À noter que la Chine est aussi devenue au premier semestre le premier exportateur mondial de voitures, surpassant pour la première fois le Japon, selon les Douanes chinoises.

D'autant plus que les voitures chinoises coûtent désormais beaucoup moins cher que ses concurrentes européennes. A l'origine de cet écart : les petites voitures électriques. « La petite voiture du constructeur chinois Wuling, baptisée Hongguang Mini EV, a eu un succès immense avec son prix très abordable. Les autres constructeurs en Chine ont dû s'aligner sur ce prix », explique Felipe Munoz, analyste chez Jato, à La Tribune.

Selon de nombreux experts, la Chine a plus deux à trois ans d'avance dans la mise en place d'un « écosystème » complet autour de la voiture électrique. « L'Europe doit agir » pour ne pas rater le coche, car « les Etats-Unis y travaillent aussi », a d'ailleurs souligné à ce sujet Ralf Brandstätter, membre du directoire de Volkswagen, auprès de l'AFP.

Voitures électriques : l'échange de batteries pourrait devenir une option

Si votre voiture électrique est à plat, changez de batterie en cinq minutes : les batteries échangeables vont être testées par Stellantis, à l'image de ce que fait le Chinois NIO. Stellantis va tester cette technologie à Madrid sur une flotte de petites Fiat 500 électriques avec la start-up Ample, ont annoncé les deux partenaires début décembre lors d'une conférence de presse.

Le géant de l'automobile a passé un accord avec cette entreprise californienne qui développe des batteries et des stations d'échange. Elle les a notamment déployées en partenariat avec les VTC d'Uber autour de San Francisco.

Alternative à la recharge sur une borne, l'échange de batterie permet au conducteur d'une voiture électrique de s'arrêter à une station pour changer sa batterie à plat en moins de cinq minutes, comme s'il faisait un plein d'essence.

Il évite ainsi la charge lente à domicile, ou le recours à une borne à haute puissance, plus chère et gourmande en énergie. Et supprime l'angoisse de la panne sèche. En pratique, une fois le véhicule garé dans une petite station d'échange, un bras robotisé lui passe dans les entrailles pour y installer une nouvelle batterie.

L'échange de batteries était pourtant donné pour mort avec la faillite en 2013 d'une autre start-up, Better Place. Celle-ci avait commencé à lancer en Israël et au Danemark des stations d'échange pour des véhicules du groupe Renault-Nissan. Mais Tesla a commencé à déployer promptement ses chargeurs rapides pour voitures électriques, ouvrant une autre voie prometteuse. Depuis, le constructeur chinois NIO est un des seuls avec Ample à miser sur l'échange de batteries. NIO a déjà ouvert plusieurs centaines de stations d'échange en Chine, et une trentaine en Europe (Allemagne, Norvège et Suède).


18 decembre 2023
18 decembre 2023
 
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C'est Wumao qui va être content, il va pouvoir transporter des poireaux et ciboules dans sa Nihaut.
 

Changement rapide de la batterie, en moins de 60 secondes, bien plus rapide qu'un plein d'essence.
Cela reflète de plus en plus la forte capacité d'innovation des constructeurs chinois de véhicules électriques.
En l'espace de quelques années seulement, lorsque les voitures électriques ont commencé à entrer dans la vie des gens, elles ont commencé à se répandre dans le monde avec une part de marché en augmentation rapide. Cette situation exerce une forte pression sur l'industrie traditionnelle, les constructeurs de voitures à carburant, et réduit leur part de marché. Et il est prévisible que cette pression s'étende aux compagnies pétrolières dans un avenir proche.
Cependant, le sentiment général dans le secteur traditionnel est celui de l'impuissance. Après tout, les choses nouvelles et excellentes doivent et vont toujours remplacer les choses anciennes et rétrogrades, et cela ne dépend pas de la volonté des gens. Ceux qui se contentent de manger les dividendes de l'industrie automobile traditionnelle rétrograde finiront par être remplacés.
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Cela reflète de plus en plus la forte capacité d'innovation des constructeurs chinois de véhicules électriques.
En l'espace de quelques années seulement, lorsque les voitures électriques ont commencé à entrer dans la vie des gens, elles ont commencé à se répandre dans le monde avec une part de marché en augmentation rapide. Cette situation exerce une forte pression sur l'industrie traditionnelle, les constructeurs de voitures à carburant, et réduit leur part de marché. Et il est prévisible que cette pression s'étende aux compagnies pétrolières dans un avenir proche.
Cependant, le sentiment général dans le secteur traditionnel est celui de l'impuissance. Après tout, les choses nouvelles et excellentes doivent et vont toujours remplacer les choses anciennes et rétrogrades, et cela ne dépend pas de la volonté des gens. Ceux qui se contentent de manger les dividendes de l'industrie automobile traditionnelle rétrograde finiront par être remplacés.
Arrete d'en rajouter un wagon a chacun de tes posts , de temps en temps c'est suffisant ...
 

BYD, le champion chinois de la voiture électrique, ouvre en Hongrie sa première usine européenne


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22 decembre 2023

Depuis plusieurs années, le géant chinois du véhicule électrique cherche à pénétrer le marché européen. La construction de cette usine en Hongrie, très active dans ses relations avec Pékin, est un pas significatif en ce sens.

Extrait : Première usine européenne pour le constructeur chinois BYD. Le géant chinois de l'automobile a en effet annoncé ce vendredi la construction d'une usine de fabrication de voitures particulières en Hongrie. Une première pour le constructeur, qui veut partir à l'assaut du marché européen de l'électrique depuis plusieurs années. La construction d'une usine permettra aux voitures de BYD de bénéficier du fameux bonus écologique du gouvernement français, destiné justement à contrer les importations de voitures en provenance de l'Empire du Milieu.

« BYD s'apprête à construire sa première usine de voitures particulières à Szeged, en Hongrie, marquant une étape significative vers la mobilité verte en Europe », a déclaré BYD Europe sur son compte du réseau social X (ex-Twitter). Située dans le sud du pays, la ville compte environ 160.000 habitants.

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Xiaomi dévoile son premier véhicule électrique, visant à devenir « la Porsche et la Tesla chinoises »

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28 decembre 2023

Xiaomi a dévoilé jeudi son premier véhicule électrique, le SU7, une étape clé pour l'expansion du secteur automobile du géant de la technologie et son ambition de devenir "la Porsche et la Tesla chinoises", a déclaré jeudi le directeur général de Xiaomi, Lei Jun.

Le SU7, avec deux modèles ayant une autonomie de 668 et 800 kilomètres (contre 650 km pour la Tesla Model S), fera officiellement ses débuts « plusieurs mois plus tard ». Les prix n'ont pas été révélés mais seront "un peu élevés" car il s'agit d'une voiture haut de gamme de classe C, a déclaré Lei.

"En travaillant dur au cours des 15 à 20 prochaines années, Xiaomi deviendra l'un des 5 premiers constructeurs automobiles mondiaux", a déclaré Lei lors d'une conférence diffusée en ligne.


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La nouvelle voiture dispose de plusieurs technologies de base, notamment la conduite autonome et la technologie d’habitacle intelligent. * Lei a également présenté l'équipe de conception du SU7, composée de membres provenant d'entreprises telles que BMW et Mercedes Benz.

Xiaomi a investi plus de 10 milliards de yuans (1,41 milliard de dollars) dans le secteur automobile et dispose d'une équipe de 3 400 ingénieurs.

Les géants chinois de la technologie, dont Huawei et Xiaomi, se développent dans le secteur des cabines intelligentes et des voitures électriques.

La voiture de Xiaomi est confrontée à la concurrence de ses rivaux nationaux BYD, NIO et Xiaopeng, ainsi que de Tesla, bien sûr, ont déclaré les analystes.



* Les chinois ne sont pas fous ,et les allemands non plus ! :hum:
 
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Voitures électriques : qui est BYD, ce constructeur automobile chinois qui prend de vitesse Tesla


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3 janvier 2024

Premier constructeur à franchir la barre des 5 millions de véhicules électriques produits, premier sur les ventes au quatrième trimestre 2023... Épaulé par l’État chinois, BYD est parvenu à s’imposer parmi les géants de l'industrie automobile.

Communique : Encore méconnu en Europe, le champion chinois de la voiture électrique BYD a pourtant ravi à l'américain Tesla le titre de plus gros vendeur mondial de véhicules de ce type au quatrième trimestre 2023, signe du dynamisme des constructeurs chinois sur ce créneau. Tesla reste cependant le plus gros vendeur sur l'ensemble de l'année. Voici l’étonnante histoire de BYD, simple fabricant de batteries à l'origine et désormais acteur incontournable de l'automobile de demain.

Rêve électrique

BYD (acronyme de «Build Your Dreams», construisez vos rêves) a été fondé en 1995 à Shenzhen, une métropole du sud de la Chine où de nombreux groupes technologiques (Huawei, Tencent...) ont leur siège. L'entreprise, d'abord spécialisée dans la conception et la fabrication de batteries, s'est diversifiée dans l'automobile à partir de 2003. L'étroite collaboration de BYD avec la ville de Shenzhen, où les bus publics ont basculé au tout-électrique dès 2017, a été un accélérateur.

La Chine «a pensé à l'électrification des transports publics bien avant tous les autres pays», relève auprès de l'AFP l'analyste Tu Le, du cabinet spécialisé Sino Auto Insights, basé à Pékin. «BYD a pu apprendre» de cette expérience. La marque fournit aujourd'hui en batteries les principaux constructeurs mondiaux, dont Tesla, BMW, Mercedes ou encore Audi. BYD est par ailleurs devenu l'an dernier le premier constructeur au monde à franchir le cap symbolique des 5 millions de véhicules électriques produits.

Soutien de l'Etat

La Chine, principal producteur mondial de gaz à effet de serre en valeur absolue, a très tôt pris le virage de l'électrique. De généreuses subventions à l'achat ont permis aux ventes de décoller, tandis que de nombreux constructeurs locaux innovants ont vu le jour pour accompagner cette transition sur le premier marché automobile mondial. Ce contexte a été plus que favorable à BYD.

Fin 2022, le gouvernement chinois chiffrait à plus de 200 milliards de yuans (26 milliards d'euros environ) les subventions et allègements fiscaux rien que pour l'achat de véhicules électriques. Ce soutien a donné aux entreprises chinoises un avantage certain par rapport à leurs concurrents étrangers. L'Union européenne, qui s'inquiète pour ses constructeurs de la forte progression des marques chinoises sur son marché, a ouvert en septembre une enquête sur des soupçons de concurrence déloyale.

Cap sur l'étranger

BYD, déjà connu en Europe pour ses bus électriques, a lancé en 2022 une offensive pour ses voitures lors du Mondial de l'Auto de Paris. La marque a cessé cette même année sa production de voitures à essence et se concentre désormais uniquement sur les modèles hybrides et électriques. Elle a annoncé le mois dernier la construction de sa première usine européenne de voitures en Europe, en Hongrie.

Le pays est en passe de devenir un producteur majeur de batteries pour véhicules électriques - le deuxième en Europe après l'Allemagne - avec une immense usine également prévue par un groupe chinois, CATL. Elon Musk, patron de Tesla, avait raillé en 2011 BYD, qui n'était alors qu'un petit constructeur local et «pas» vraiment un concurrent, selon lui. «Vous avez vu leurs voitures?», s'était-il esclaffé lors d'une interview à Bloomberg.


Source

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L’entreprise automobile privée, un modèle pour renforcer les compétences économiques des villes

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Neta Auto présente son dernier modèle de voiture de sport électrique GT.
5 janvier 2024

Shanghai redouble d'efforts pour accélérer une croissance de haute qualité après que Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, a effectué une tournée d'inspection dans la ville fin novembre. Voyons ce que les entreprises privées ont réalisé et s'efforceront de réaliser à l'avenir.

Communique : Les constructeurs automobiles privés, avec leurs ambitieux plans d'expansion des marchés étrangers, constituent un point culminant de la récente transformation économique que Shanghai cherche à améliorer la qualité de sa croissance économique.

Selon la Fédération de l'industrie et du commerce de Shanghai, environ 80 % des entreprises de haute technologie sont privées et, au premier semestre 2023, leurs activités d'importation et d'exportation s'élevaient à 641 milliards de yuans (90 milliards de dollars), soit une augmentation de 20,7 %. d'année en année.

La valeur combinée de leurs exportations représente 40,2 pour cent de la taille totale des exportations de la ville.

En 2022, la valeur ajoutée de l'économie privée de Shanghai s'élevait à 1 210 milliards de yuans, représentant 27,1 % du PIB de la ville, et les impôts sur les revenus s'élevaient à 466,64 milliards de yuans, soit 32,7 % du total de la ville.

La marque de véhicules électriques Neta, sous la direction de Hozon New Energy Automobile, est l'une des marques émergentes qui consolident sa présence non seulement en Chine, mais également sur le marché étranger. L'objectif ambitieux est de multiplier par cinq les ventes à l'étranger pour atteindre 100 000 unités cette année.

Ayant établi son siège social dans le district de Putuo, la société se consacre au développement parallèle de produits pour les véhicules électriques à conduite à gauche et à droite. Elle prévoit de lancer au moins quatre nouveaux modèles sur le marché mondial cette année.

Chen Ciliang, vice-président de Neta Auto, a déclaré que la société était ravie d'avoir franchi le cap des 10 000 ventes d'un seul modèle en Thaïlande en 10 mois.

Après le démarrage de la production dans son usine thaïlandaise en décembre de l'année dernière, l'usine indonésienne commencera également à déployer de nouveaux modèles dans un avenir proche.

Outre les usines de Thaïlande et d'Indonésie, Neta Auto est également entrée au Népal, au Myanmar, en Malaisie, en Turquie, en Jordanie, en Israël et en Azerbaïdjan, le Costa Rica étant sa première escale en Amérique latine.

L'entreprise envisage également de créer une équipe de service après-vente à l'étranger comptant environ 100 employés cette année et de lancer davantage d'initiatives visant à mieux comprendre les préférences des clients locaux et à répondre aux exigences réglementaires.



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Neta GT Speedster



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560 / 170 kW (228 hp - 231 PS)
580 AWD / 340 kW (456 hp - 462 PS)


Ce n'est pas dans mes gouts , mais voitures marrantes pour les jeunes ... :)


Ce qui va etre interessant au fil des ans a venir est l'evolution des supers GT en Chine qui rentrerons dans le segment Ferrari , Lamborghini , Maserati , etc... Car il ne faut pas se leurrer , de mon point de vu la disparition programmees des moteurs atmospheriques qui ont fait la legende de ces marques , annoncent le chant du cygne pour celles-ci a performances et designs approchants , la difference astronomique de prix fera la difference , tout du moins en Chine ... :hum:
 
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Le Cybertruck de Tesla, tout juste commercialisé, impliqué dans un accident.
La Toyota à perdu de contrôle et est venue percuter le Cybertruck, mais le fait qu’un passager du Cybertruck soit blessé alors que le conducteur de la petite Toyota est indemne pose des questions sur la sécurité du Cybertruck.


Bon, on risque de ne pas en voir beaucoup en France, car le PTAC du Cybertruck dépasserait 3t5, et nécessiterait donc un permis poids lourd (sauf s’il y a un changement de législation - peu probable - où si Tesla fait une version light pour le marché européen)