Je bosse dans les normes/directives etc.
Donc, essayons de raisonner par l'absurde: demain, plus aucune norme, directive, rien.
Donc, demain, nous aurons des millions de produits de qualité douteuse sur le marché européen. Je vais plus loin. Scandale sanitaire ou autre... Et qui sera le premier à gueuler sur l'Europe qui ne protège pas ses ressortissants ?
Dans le monde entier, il y a des normes/standards/directives qui régissent la qualité. Que ce soit des essuie-glaces ou gazinières. Et je peux te dire que le marché US en regorge aussi. Le marché Australien (+ NZ) aussi.
Donc, seul dans un monde ultra-libéralisé utopique, il n'y aurait pas de normes ni de mesures qualitatives.
Pour aller plus loin, oui je suis d'accord avec l'impact sur les PME-PMI. Mais, cet impact est minime. L'impact le plus important dans le coût final est bel et bien le coût de la main d'oeuvre, des matières premières et surtout les prélèvements. Pour le cas de la France, comme indiqué auparavant, le fait d'avoir de très grands groupes face à des petits fournisseurs qui sont petits et aux reins pas assez solides, fausse le tissu industriel. La tradition colbertiste fait que ce déséquilibre, rajouté aux effets de seuils etc. n'aide pas l'industrie française. Si on rajoute l'absence de politique industrielle -euphémisme pour appeler les conneries et autres catastrophes-, la boucle st bouclée.
Il est grand temps de repenser l'Europe et ça je te l'accorde. A mon avis, oit une Europe complètement fédérale, soit un noyau dur qui dirige composé des pays les plus "importants" avec définition à trouver. C'est la seule façon pour bouger de l'avant et garder un sens à cette construction importante.
