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LEMONDE.FR avec AFP | 12.03.12 | 23h04 • Mis à jour le 12.03.12 | 23h07
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Nicolas Sarkozy sur le plateau de l'émission "Parole de candidat", sur TF1, le 12 mars.ERIC FEFERBERG / POOL / AFP
[h=2]Nicolas Sarkozy a défendu lundi 12 mars sur TF1 la création d'un "impôt lié à la nationalité" afin de cibler les exilés fiscaux, dont il a jugé la pratique "particulièrement scandaleuse"."Tout exilé fiscal qui est parti à l'étranger dans le seul but d'échapper à l'impôt français devra déclarer à l'administration française ce qu'il a payé comme impôt à l'étranger. Et si c'est inférieur à ce qu'il aurait payé sur ses revenus de son capital en France, on lui fera payer la différence", a expliqué le président-candidat.[/h] "L'exilé fiscal, c'est celui qui veut rester français pour la nationalité mais qui ne veut pas rester en France pour la fiscalité. Tous les avantages mais aucun inconvénient !" a fait valoir Lien retiré, cherchant à se débarrasser de l'étiquette de "président des riches" associée à son mandat. La porte-parole du président-candidat, Lien retiré, a précisé qu'il ne s'agirait pas de faire "de déchéance de nationalité". "S'il ne paie pas, (l'exilé fiscal) est poursuivi par le fisc. (...) En revanche, s'il veut échapper à la mesure, il est bien sûr libre de prendre une autre nationalité", a-t-elle ajouté.
Interrogé par un échantillon de Français, Nicolas Sarkozy a également répondu aux critiques sur son bilan en matière de pouvoir d'achat en annonçant l'exonération des charges pour les artisans qui ne réalisent pas de chiffre d'affaires. "C'est 250 millions d'euros que nous allons financer par l'impôt minimum sur les grandes sociétés", a-t-il dit.
Interpellé sur la hausse des prix de l'essence, le candidat de l'UMP s'est catégoriquement refusé à reprendre le projet de M. Hollande de bloquer les prix des carburants. "On ne peut pas me dire l'essence flambe (...) et en même temps casser l'industrie nucléaire", a-t-il répondu en référence au projet socialiste de réduire la part du nucléaire.
Le chef de l'Etat a été également pris à partie par un entrepreneur de 29 ans de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) qui lui a reproché de véhiculer une image "négative" de la banlieue et a qualifié de "réchauffé" son plan de rénovation des banlieues. "On n'a pas le droit de minimiser l'effort d'un pays qui est un effort sans précédent pour les quartiers", lui a-t-il répondu, "la France n'a pas à être culpabilisée pour ce qu'elle fait".
Le candidat a une nouvelle fois souhaité que Marine Le Pen ait ses parrainages pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, ajoutant que si elle ne les avait pas, ce serait "un problème". Il a par ailleurs jugé "grotesque" un possible financement de sa campagne présidentielle de 2007 par Lien retiré, évoqué par le site d'information Mediapart.
>>> Lire : Sarkozy dément avoir été financé par Kadhafi en 2007
"SCHENGEN NE FONCTIONNE PAS"
Au lendemain du grand "show" qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de ses partisans à de Villepinte, le président a également défendu lors de l'émission Parole de candidat, les ultimatums lancés à ses partenaires européens, qui ont suscité autant de critiques parmi ses rivaux à la présidentielle que de réserves sur le Lien retiré. "J'ai toujours été un européen convaincu (...) mais si nous avons voulu l'Europe c'est pour que l'Europe nous protège", a-t-il plaidé, "si nous avons voulu Schengen, c'est pour que l'Europe soit défendue, pas pour qu'elle soit une passoire. A partir du moment où Schengen ne fonctionne pas, il est normal que nous refondions Schengen".
Après l'émission de TF1, Nicolas Sarkozy doit multiplier cette semaine les prestations médiatiques, jusqu'à l'entrée en vigueur de la règle de l'égalité du temps de parole entre candidats le 20 mars. Avec l'espoir de confirmer le mouvement révélé par un sondage IFOP-Lien retiré-Fiducial publié lundi, qui le place à 0,5 point de Lien retiré (28 % contre 28,5 %) au premier tour.
LEMONDE.FR avec AFP | 12.03.12 | 23h04 • Mis à jour le 12.03.12 | 23h07
Lien retiré
Nicolas Sarkozy sur le plateau de l'émission "Parole de candidat", sur TF1, le 12 mars.ERIC FEFERBERG / POOL / AFP
[h=2]Nicolas Sarkozy a défendu lundi 12 mars sur TF1 la création d'un "impôt lié à la nationalité" afin de cibler les exilés fiscaux, dont il a jugé la pratique "particulièrement scandaleuse"."Tout exilé fiscal qui est parti à l'étranger dans le seul but d'échapper à l'impôt français devra déclarer à l'administration française ce qu'il a payé comme impôt à l'étranger. Et si c'est inférieur à ce qu'il aurait payé sur ses revenus de son capital en France, on lui fera payer la différence", a expliqué le président-candidat.[/h] "L'exilé fiscal, c'est celui qui veut rester français pour la nationalité mais qui ne veut pas rester en France pour la fiscalité. Tous les avantages mais aucun inconvénient !" a fait valoir Lien retiré, cherchant à se débarrasser de l'étiquette de "président des riches" associée à son mandat. La porte-parole du président-candidat, Lien retiré, a précisé qu'il ne s'agirait pas de faire "de déchéance de nationalité". "S'il ne paie pas, (l'exilé fiscal) est poursuivi par le fisc. (...) En revanche, s'il veut échapper à la mesure, il est bien sûr libre de prendre une autre nationalité", a-t-elle ajouté.
UN "PROBLÈME" SI MARINE LE PEN N'AVAIT PAS SES PARRAINAGESInterrogé par un échantillon de Français, Nicolas Sarkozy a également répondu aux critiques sur son bilan en matière de pouvoir d'achat en annonçant l'exonération des charges pour les artisans qui ne réalisent pas de chiffre d'affaires. "C'est 250 millions d'euros que nous allons financer par l'impôt minimum sur les grandes sociétés", a-t-il dit.
Interpellé sur la hausse des prix de l'essence, le candidat de l'UMP s'est catégoriquement refusé à reprendre le projet de M. Hollande de bloquer les prix des carburants. "On ne peut pas me dire l'essence flambe (...) et en même temps casser l'industrie nucléaire", a-t-il répondu en référence au projet socialiste de réduire la part du nucléaire.
Le chef de l'Etat a été également pris à partie par un entrepreneur de 29 ans de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) qui lui a reproché de véhiculer une image "négative" de la banlieue et a qualifié de "réchauffé" son plan de rénovation des banlieues. "On n'a pas le droit de minimiser l'effort d'un pays qui est un effort sans précédent pour les quartiers", lui a-t-il répondu, "la France n'a pas à être culpabilisée pour ce qu'elle fait".
Le candidat a une nouvelle fois souhaité que Marine Le Pen ait ses parrainages pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, ajoutant que si elle ne les avait pas, ce serait "un problème". Il a par ailleurs jugé "grotesque" un possible financement de sa campagne présidentielle de 2007 par Lien retiré, évoqué par le site d'information Mediapart.
>>> Lire : Sarkozy dément avoir été financé par Kadhafi en 2007
"SCHENGEN NE FONCTIONNE PAS"
Au lendemain du grand "show" qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de ses partisans à de Villepinte, le président a également défendu lors de l'émission Parole de candidat, les ultimatums lancés à ses partenaires européens, qui ont suscité autant de critiques parmi ses rivaux à la présidentielle que de réserves sur le Lien retiré. "J'ai toujours été un européen convaincu (...) mais si nous avons voulu l'Europe c'est pour que l'Europe nous protège", a-t-il plaidé, "si nous avons voulu Schengen, c'est pour que l'Europe soit défendue, pas pour qu'elle soit une passoire. A partir du moment où Schengen ne fonctionne pas, il est normal que nous refondions Schengen".
Après l'émission de TF1, Nicolas Sarkozy doit multiplier cette semaine les prestations médiatiques, jusqu'à l'entrée en vigueur de la règle de l'égalité du temps de parole entre candidats le 20 mars. Avec l'espoir de confirmer le mouvement révélé par un sondage IFOP-Lien retiré-Fiducial publié lundi, qui le place à 0,5 point de Lien retiré (28 % contre 28,5 %) au premier tour.