Performances Economiques Françaises à l'etranger - Aeronautique - Industries - Luxe - Strategies

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L'A321neo, l'Airbus qui agace Boeing (et va l'obliger à lancer son "MOM")

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L'A321neo multiplie les prises de commandes. Sa remotorisation lui a donné un coup de fouet et lui permet de s'imposer sur le marché des 200-250 sièges, autrefois occupé par le B757. La riposte de Boeing sur ce "Middle of the Market" pourrait passer par le lancement d'un nouvel avion. Décryptage.

Extrait : C'est l'avion qui agace Boeing. A tel point que son succès risque de pousser le géant américain à investir dans un nouvel avion pour le contrer. Son nom ? L'A321neo (pour New Engine Option), la plus grande version de la famille A320 remotorisée (A319, A320, A321), qui entrera en service d'ici à la fin de l'année, quelques mois après les débuts commerciaux de son petit frère l'A320neo.

"Gros succès à Farnborough"
Alors que l'A321 est toujours resté dans l'ombre de l'A320, le "cœur de gamme" de la famille (comme l'est le Boeing 737-800 dans la famille 737), il ne cesse aujourd'hui de voler de succès en succès sur le segment de marché allant du 200 à 250 sièges, longtemps occupé par le B757-200, dont la production s'est arrêtée en 2005.

S'il n'y avait pas eu les révélations concernant la baisse de cadences du très gros porteur A380, on n'aurait parlé que de l'A321neo la semaine dernière au salon aéronautique de Farnborough, près de Londres, puisqu'il a représenté plus de la moitié des commandes de l'avionneur européen.

Air Asia a en effet commandé 100 exemplaires (la plus grosse commande du salon), Norwegian et Alafco ont, quant à eux, décidé d'échanger des A320neo préalablement commandés pour des A321neo (30 pour la low-cost norvégienne, 10 pour la société de leasing koweitienne).

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Source : LA TRIBUNE
 
Armement : le flop des exportations de matériels terrestres en 2015 (1/3)

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Les exportations de matériels terrestres des industriels tricolores n'ont représenté que 4% des prises de commandes en 2015. Soit un montant légèrement inférieur à 700 millions d'euros.

Extrait : La plupart des matériels terrestres de l'armée de terre, qui ont défilé le 14 juillet, ont prouvé leur efficacité sur les différents théâtres d'opération où la France est engagée, notamment dans la bande sahélo-saharienne. Mais ils peinent toujours autant à s'imposer à l'export. Ainsi, les ventes à l'export de matériels terrestres n'ont représenté que 4% des prises de commandes globales en 2015, selon les chiffres de la direction générale de l'armement (DGA). Soit un montant légèrement à 700 millions d'euros (hors hélicoptères et missiles) alors que l'année dernière, la France a doublé ses exportations d'armements, passant de 8,2 milliards à 16,9 milliards d'euros.

"Les succès historiques que nous avons remportés à l'exportation en 2015, pour un montant de plus de 16 milliards d'euros, sont le résultat du travail de l'équipe France des exportations de défense, que j'ai structurée tout au long de ces quatre dernières années", a expliqué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian pour justifier le succès des exportations françaises.

Armements terrestres : un bémol pour Jean-Yves Le Drian
Sur l'exportation, les résultats de l'industrie terrestre restent très modestes au regard du cru exceptionnel de 2015 qui a été réalisé grâce notamment aux deux contrats Rafale gagnés en Égypte (24 appareils) en février, puis au Qatar en mai (24). Mais ces résultats ne datent pas d'hier... Sur les 6,7 milliards d'euros de prises de commandes engrangées en 2013, cette filière n'avait exporté déjà que pour 570 millions.

Si durant ces quatre dernières années, l'action et la personnalité de Jean-Yves Le Drian ont véritablement permis de booster les exportations des industriels de l'armement tricolores, elles n'ont pas fait toutefois décoller celles dans le domaine des équipements terrestres. Tout comme ses prédécesseurs, il a jusqu'ici échoué à décrocher un contrat structurant pour cette filière. En dépit des matériels labellisés "combat proven" et de marques d'intérêt de certains pays, les grands équipements de Nexter (chars Leclerc, blindés VBCI et Titus...) n'ont pas encore trouvé preneur à l'exportation ces dernières années.

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Source : LA TRIBUNE
 
Pourquoi la France peine à exporter ses matériels terrestres (2/3)

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Dans le domaine de l'armement terrestre, la France n'est pas une grande nation exportatrice. Elle a très longtemps sacrifié son armée de Terre et son industrie sur l'autel des arbitrages budgétaires.

Extrait : Indéniablement la France peine à exporter les matériels terrestres utilisés par l'armée de Terre. En règle générale, les promesses de grands contrats restent toujours pour certaines à l'état de promesses et, pour d'autres, ont été déçues par des décisions contraires de clients, qui ont préféré se tourner vers des matériels concurrents. C'est le cas notamment pour le VBCI qui collectionne pour différentes raisons les échecs (Canada, Liban, Emirats Arabes Unis, Danemark) en dépit de son efficacité opérationnelle démontrée au Mali.

Il est vrai que la concurrence internationale dans le secteur terrestre avec la montée des industriels des pays émergents et des matériels "low cost", est beaucoup plus importante que dans les deux autres filières (aéronautique et naval). Sur les marchés grand export, la situation s'est donc aggravée en raison de la présence de très nombreux concurrents qu'ils soient classiques américains, allemands et russes ou qu'ils soient émergents, comme les pays asiatiques, la Turquie et l'Afrique du Sud etc... Par exemple, il existe une cinquantaine d'acteurs environ dans les blindés légers.

Pourquoi une telle déception ?
"Nous n'avons pas eu le sentiment que l'exportation était la priorité de la direction précédente de Nexter", explique-t-on également au sein du ministère de la Défense. Depuis la très dure restructuration de GIAT-Industries (devenu Nexter Systems) au début des années 2000, les différents présidents (Luc Vigneron puis Philippe Burtin) n'ont guère investi dans le domaine de l'exportation. Il est vrai que les déboires financiers du contrat Leclerc aux Emirats Arabes Unis (EAU) signé en 1993, ont longtemps hanté le groupe.

Enfin, Stéphane Mayer a estimé lors de son audition à l'Assemblée nationale en mars dernier que "les contrats en matière de défense terrestre, sans doute moins visibles, apparaissent moins prioritaires que certains contrats d'exportation dans le domaine aéronautique ou naval". Entre un contrat Rafale ou un contrat VBCI au Qatar, la priorité de l'Etat français a été rapide... Et quand un pays souhaite un contrat d'Etat à Etat comme le Danemark pour acquérir 18 systèmes Caesar (artillerie), la France refuse.

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Source : LA TRIBUNE
 
Armement terrestre : et pourquoi pas un pactole à l'exportation ? (3/3)

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Avec l'appui du ministère de la Défense, l'industrie tricolore de l'armement terrestre négocie plusieurs gros contrats : en Inde, au Qatar, au Koweït et enfin au Royaume-Uni ainsi que dans les pays nordiques.

Extrait : Après des années d'échecs et d'espoirs déçus l'industrie française de l'armement terrestre va-t-elle enfin décrocher le pactole à l'exportation? Indéniablement la roue peut tourner de façon favorable même si les espoirs peuvent encore et toujours être déçus. D'une part parce que de nouveaux matériels performants vont prochainement arriver dans l'armée de Terre et, d'autre part, le VBCI, à l'image du Rafale longtemps mis en échec à l'international, finira bien par convaincre un premier client à l'export. Enfin, la conjoncture internationale aujourd'hui très instable est porteuse pour les industriels de la filière.

"Les besoins en armements terrestres restent considérables et l'instabilité qui demeure aux portes de l'Union européenne ne fait que souligner l'importance de maintenir une industrie de l'armement terrestre dynamique et répondant aux besoins opérationnels et capacitaires de nos forces armées", confirme le directeur du domaine armement et économie de défense de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM), Christophe-Alexandre Paillard.

Prise de conscience de Nexter pour l'exportation
Nexter a enfin pris véritablement conscience de l'effort qu'il devait accomplir pour séduire les clients à l'international... même si les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espoirs du groupe et de son nouveau PDG. Ce dernier pourrait profiter des premiers jalons posés par son prédécesseur, Philippe Burtin, qui avait commencé à orienter son groupe vers l'exportation pour trouver de nouveaux relais de croissance. Stéphane Mayer devra amplifier cette orientation stratégique cruciale pour le groupe. Bref, Nexter doit changer de braquet pour concurrencer des rivaux agressifs qui proposent des matériels low-cost.

A l'export, a expliqué Stéphane Mayer lors de son audition à l'Assemblée nationale début mars, "nous répondons à de nombreux appels d'offres et investissons beaucoup pour les démonstrations et les réalisations de prototypes. Nexter Systems est dotée d'une équipe commerciale étoffée et n'hésite pas à ouvrir des bureaux commerciaux à l'étranger selon les opportunités qu'offrent les marchés. Nous bénéficions d'un bon support étatique : ministère de la Défense, direction générale de l'armement, état-major des armées, armée de terre".

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Source : LA TRIBUNE
 
Euh en fait ce fil sert juste a reposter des articles de la Tribune, non? Autant lire la Tribune tout de suite non? :lol::okjesors:
 
Euh en fait ce fil sert juste a reposter des articles de la Tribune, non? Autant lire la Tribune tout de suite non? :lol::okjesors:
Bonsoir Breizh
On va dire que c'est plus simple , et la perte de temps moindre ! :D

Et puis en moyenne 16000 visites par an sur le fil , ce n'est pas mal pour un sujet qui est en soi dans un domaine tres cible !

Apres on aime ou on aime pas c'est un autre probleme les rubriques ne manquent pas sur le forum , et de plus j'encourage certains esprits eclaires a apporter des innovations en postant regulierement des sujets plus interessants que ceux que poste lafoy au quotidien , afin de faire vivre notre forum ce serait loin d'etre un luxe ... ;)

Dans tout les cas , merci de ta contribution ...

Bonne soiree a toutes et a tous
 
Dernière édition:
L'action sociale peut-elle être rentable ?

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Les obligations à impact social (OIS) constituent une innovation socio-économique majeure, mais leur efficacité économique, autant que le modèle de société et les valeurs portées, posent questions. Par Marie Boitier, Professeur de contrôle de gestion et Wafa Khlif, Professeure de contrôle de gestion.


Extrait : Les obligations à impact social (OIS) incarnent la manière dont le marché financier, et la notion de profit, gagnent progressivement la sphère de l'action sociale. Elles offrent aux investisseurs privés la possibilité de miser sur la réussite des activités sociales et sont présentées comme une solution aux difficultés des États endettés à assumer le financement de certains programmes sociaux.

Appelées social impact bonds (SIB) en Grande-Bretagne ou pay-for-success (PFS) aux États-Unis, les OIS sont nées de la crise financière de 2008. En quête de supports d'investissement favorables à leur image, des institutions financières - telles que JPMorgan, Deutsche Bank ou Citigroup - développent alors de nouveaux produits socialement responsables.

Les OIS ont été lancées en France en 2016, mais leur principe, encore mal connu, soulève de nombreuses questions quant aux conséquences possibles d'une telle financiarisation du social.

Genèse et fonctionnement des OIS
Créées en Grande-Bretagne en 2010, les premières OIS financent des associations d'aide à la réinsertion d'anciens prisonniers afin de limiter la récidive et son coût pour la société. En 2016, dans la plupart des pays de l'OCDE, les OIS concernent de nombreuses actions sociales liées à l'éducation, l'emploi des jeunes, le logement et la santé. Elles soutiennent des programmes nationaux et internationaux (d'éducation et de santé dans des pays en développement, par exemple, soutenus par la Banque mondiale). Avec les OIS, les actions réalisées par des acteurs sociaux sont financées par un fonds, lui-même rémunéré par l'État en fonction des résultats obtenus par le « fournisseur de services ». C'est donc une transaction (figure 1) dans laquelle l'accord et l'expertise de multiples acteurs sont nécessaires (intermédiaires, consultants et évaluateurs).

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Figure 1 : acteurs et processus de l'OIS.
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Source : LA TRIBUNE
 
Le successeur de l’A380 sera-t-il une aile volante ?

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Aux États-Unis, en Europe, l'intérêt pour ce concept ne dément pas. En France, après avoir mené en 2013 une étude prospective mettant en avant le potentiel de l'aile volante, l'Onera, le centre français de recherche aérospatiale, travaille sur ce concept qui pourrait voir le jour à l'horizon 2050 sur le créneau du transport aérien de masse.

Extrait : Alors qu'Airbus s'est donné du temps pour plancher sur l'avenir de l'A380, son successeur peut-il être à l'horizon 2050 une aile volante ? L'idée qui peut paraître farfelue pour le grand public n'est pas du tout exclue par les chercheurs.

Un intérêt certain
En effet, la configuration dite "tube-and-wings" sur laquelle repose tous les avions depuis le Boeing 707 au début à la fin des années 50 étant quasiment allée jusqu'au bout en terme de formule aérodynamique, les chercheurs estiment que seules de nouvelles configurations permettront de nouveaux sauts technologiques dans ce domaine. Et parmi les nouvelles architectures évoquées, le concept d'aile volante suscite un intérêt certain, notamment pour le transport de masse.

Il fait en effet l'objet d'études et de recherches soutenues aux États-Unis, en Europe et en France en particulier, où l'Onera, le centre français de recherche aérospatiale, poursuit de front des recherches sur plusieurs concepts d'ailes volantes.

"Nous avons commencé par une étude prospective au terme de laquelle le concept d'aile volante est apparu intéressant pour du transport de masse en particulier", expliquait récemment Antoine Guigon, directeur du centre de prospective aérospatiale à l'Onera, lors d'une rencontre avec des membres de l'AJPAE (l'association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace).

Réalisée en 2013, cette étude a non seulement permis d'analyser le champ des possibles en termes de solutions technologiques, mais aussi d'identifier les points durs et d'évaluer le potentiel et les performances du concept.

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http://www.latribune.fr/entreprises...l-a380-sera-t-il-une-aile-volante-588636.html
Source : LA TRIBUNE
 
Quand le management et Socrate font bon ménage

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Flora Bernard publie « Manager avec les philosophes. 6 pratiques pour mieux être et agir au travail » (éditions Dunod) (*) où elle relate son expérience pratique du recours à la philosophie pour aider les managers à réfléchir sur leur pratique. Une façon éclairante de rappeler que la philosophie n'est pas seulement un travail d'érudition universitaire mais aussi une manière de vivre pour tout un chacun.

Extrait : La demande philosophique du grand public est en pleine croissance depuis plusieurs années, manifestant le besoin légitime de comprendre pourquoi les choses sont ce qu'elles sont, démarche qui se trouve au cœur même de la philosophie. Même si un tel succès ne va pas sans une certaine ambiguïté - rares étant parmi les amateurs ceux qui connaissent par exemple les noms de Rudolf Carnap ou de Bernard Williams, des philosophes majeurs du XXe siècle -, il est bien réel.

Il n'est donc pas surprenant que les entreprises s'y mettent à leur tour. Le plus souvent, elles invitent des philosophes plus ou moins connus pour offrir à leurs cadres des conférences - bien rémunérées, diront les persifleurs- donnant ainsi un supplément d'âme à leurs séminaires.

En revanche, il est plus rare qu'elles y recourent pour inciter leur personnel à réfléchir. C'est cette expérience que relate Flora Bernard, sociologue de formation, diplômée de la London School of Economics, dans « Manager avec les philosophes. 6 pratiques pour mieux être et agir au travail » (éditions Dunod) (*). Outre que cet ouvrage peut servir d'excellente introduction à ce qu'est la philosophie, son intérêt réside dans la prise au sérieux des changements réels que peut apporter cette réflexion, qui reste encore pour le grand public une matière absconse au mieux érudite au pire incompréhensible, notamment par son langage.

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Source : LA TRIBUNE
 
L'A321 continue son show estival : Jetblue en commande 30 à Airbus

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La compagnie américaine à bas coûts a commandé ce mercredi 30 appareils A321, dont 15 A321neo (la version remotorisée) pour un montant au prix catalogue de 3,6 milliards de dollars. Cette commande intervient après de très beaux contrats signés au salon aéronautique de Farnborough.

Extrait : Grande star du dernier salon aéronautique de Farnborough avec les commandes d'Air Asia (100 exemplaires), Alafco (10) et Norwegian (30), l'A321, la plus grande version de la famille d'avions moyen-courriers A320, continue sa belle moisson estivale.

La compagnie américaine à bas coûts JetBlue a commandé ce mercredi 30 appareils A321, dont 15 A321neo (la version remotorisée) pour un montant au prix catalogue de 3,6 milliards de dollars.

"JetBlue Airways, compagnie basée à New York, a modifié le contrat d'achat signé avec Airbus pour inclure 15 A321ceo (current engine option, version dotée d'un moteur classique) et 15 A321neo (new engine option, version remotorisée de l'appareil) supplémentaires", annonce Airbus dans un communiqué.

A321 à long rayon d'action
La deuxième compagnie low-cost américaine aura la possibilité à compter de 2019 "de modifier sa commande d'appareils neo en optant pour la version plus long-courrier de l'A321, l'A321LR", précise l'avionneur.

Cette version, dite Long Range, est capable d'effectuer des liaisons transatlantiques. Elle a été sélectionnée au salon aéronautique de Farnborough par la compagnie low-cost Norwegian.

Une bonne partie des nouveaux A321 commandés seront livrés par le tout nouveau site de production d'Airbus aux Etats-Unis situé à Mobile, en Alabama, ajoute Airbus.

JetBlue est un très gros client d'Airbus. La compagnie américaine exploite une flotte de 160 appareils de la famille A320, dont 130 A320 et 30 A321. Avec la commande annoncée aujourd'hui, son carnet de commandes d'Airbus s'élève à 116 appareils : 25 A320neo, 31 A321ceo, et 60 A321neo.

Source : LA TRIBUNE
 
Bouygues et ADP choisis par Cuba pour l'agrandissement de l'aéroport de La Havane

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Cette décision fait suite au dégel des relations avec les Etats-Unis depuis fin 2014 et à la nécessité d'accueillir plus de touristes à Cuba.

Article :Le groupe de BTP Bouygues et Aéroports de Paris (ADP) ont été désignés par Cuba pour agrandir, moderniser et gérer l'aéroport international de La Havane. L'annonce a été faite mercredi via un communiqué lu à la télévision, précisant que les investissements et les travaux seront réalisés "en lien avec la hausse estimée du nombre de passagers".

Cette décision de rénover l'aéroport intervient alors que l'île va à nouveau accueillir des vols en provenance des Etats-Unis en septembre. Pour l'instant huit compagnies aériennes ont obtenu l'autorisation pour ce trajet. C'est le dernier signe du dégel entre les deux ex-ennemis de la Guerre froide, après la reprise du service postal, et le retour des touristes américains.

La France présente à Cuba
Le contrat décroché par ADP et Bouygues se fera sous forme d'une "concession", sans que le montant des investissements ou la durée des travaux n'aient pour l'instant été précisés. L'aéroport de La Havane accueille environ 1,75 million de touristes chaque année.

Cette victoire de deux groupes français vient concrétiser le retour de la France sur le sol cubain, après la visite de François Hollande à La Havane en mai 2015, et celle de Raul Castro en février 2016 à Paris. Une antenne de l'Agence française développement (AFD) va en effet bientôt s'implanter à Cuba. Elle aura pour but de financer divers projets allant du transport aux énergies renouvelables. Pour le moment, une vingtaine d'entreprises françaises sont installées sur place.

LA TRIBUNE AFP
 
Le Koweït s'offre pour 1 milliard d'euros 30 Caracal d'Airbus Helicopters

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Le Koweït achète 30 hélicoptères de transport de type Caracal (H225M) pour plus de 1 milliard d'euros à Airbus Helicopters.


Extrait : Airbus Helicopters peut respirer... L'achat de 30 hélicoptères de transport Caracal par le Koweït est une annonce qui était attendue depuis plusieurs mois par le constructeur de Marignane avec pas mal de fébrilité. Et pour cause. Ce contrat de plus d'un milliard d'euros va apporter une bouffée d'oxygène à l'hélicoptériste européen en manque de grands contrats militaires et off-shore ces dernières années, et donc de charge de travail pour ses usines de Marignane notamment.

Airbus Helicopters est également empêtré par le crash en Norvège de la version civile du Caracal, le H225. L'enquête sur l'accident d'un H225 en Norvège en avril se poursuit et les conséquences financières sont "difficilement prévisibles à ce stade", avait estimé Airbus Group lors de la présentation des résultats semestriels.

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http://www.latribune.fr/entreprises...s-30-caracal-d-airbus-helicopters-591614.html
Source : LA TRIBUNE
 
La production industrielle recule encore en juin, sous l'effet des grèves

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Au mois de juin, la production industrielle en France enregistre un nouveau recul, à - 0,8%, lié en partie aux grèves qui ont bloqué les raffineries de pétrole en mai.

Extrait : La production industrielle de la France a encore reculé de 0,8% en juin, retombant à son plus bas niveau depuis onze mois, toujours sous l'impact de la grève dans les raffineries entamée en mai et qui s'est prolongée jusqu'aux premiers jours de juin, selon les données publiées mercredi par l'Insee. La seule production manufacturière a dans le même temps diminué de 1,2%.

L'institut a dans le même temps confirmé à -0,5% l'évolution de la production industrielle de mai et revu en légère hausse, à +0,1% contre 0 % annoncé initialement, celle de la production manufacturière. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,1% de la production industrielle de juin.

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Source : LA TRIBUNE
 
JO 2016 : Michael Phelps nage dans un maillot français

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L'Américain a remporté vendredi matin sa 22ème médaille d'or en écrasant la finale du 200m 4 nages. Le tout en nageant dans un maillot de bain 100% français.

Article : Michael Phelps s'impose comme meilleur nageur des Jeux Olympiques, en remportant pour la 4ème édition consécutive, la médaille d'or au 200m 4 nages, soit sa 22ème médaille d'or au total. Pour s'assurer cette place de choix, le champion de 31 ans fait en sorte de s'équiper au mieux. Pour cela, il a choisi de faire confiance à Aqua Lung et à sa branche natation Aqua Sphere, une petite entreprise française avec qui il a imaginé le maillot parfait.

L'équipe implantée à Carros dans les Alpes-Maritimes, est spécialisée dans la fabrication et la distribution de matériel de plongée de loisir et militaire. En 2014, sa branche Nord-Américaine la contacte pour équiper Michael Phelps, qui vient de délaisser Speedo. «Il nous a dit qu'il avait l'impression de marcher comme un pingouin dans ses anciens maillots, raconte à 20 minutes Lindsey Taylor, en charge du développement du produit. Il voulait quelque chose avec un bon niveau de compression mais qui soit aussi flexible».

Après une rencontre exclusive avec le nageur à Baltimore, sa ville natale, les membres d'Aqua Lung se mettent au travail pour réaliser un maillot sur mesure, en suivant les recommandations du nageur désireux de porter un «maillot coloré qui évoque le Brésil» pour les entraînements, et «un autre aux couleurs des Etats-Unis pour la compétition» ajoute Lyndsey Taylor.

Une fois les commandes passées, c'est un 70cm de tour de taille pour le maillot de compétition, et un 80cm pour les entraînements qui se retrouvent sur les hanches de Michael Phelps. Un «Michael's size» comme il s'amuse à le répéter, qui oblige parfois l'équipementier à refaire les maillots plusieurs fois. «Une fois, il a pris quatre centimètres de tour de cuisse en un mois», ajoute un membre d'Aqua Lung.

Quelque part, la France aura donc participé au succès du champion, Lien retiré pour décrocher la médaille d'or.

Source : LE FIGARO :francais:
 
Qu'est-ce qu'un entrepreneur ?

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Au côté d'entrepreneurs débutants, parfois entraînés vers des changements de cap imposés par la conjoncture ou les opportunités, le « business angel » a un grand rôle à jouer. Bien au-delà du seul apport en capital. Par Mike M. Hessabi, business angel(*).

Extrait : L'avènement de l'ère numérique et l'apparition d'un nouveau canal de vente - Internet -ont favorisé la création d'entreprises sur des nouveaux métiers. Beaucoup d'anciens cadres d'entreprise, saturés d'un travail routinier, ont fait le choix d'échanger leur casquette de salarié pour celle d'entrepreneur. Aujourd'hui, in fine, la création d'entreprise est devenue un acte très simplifié, permettant à toute personne possédant un capital de un euro de créer une société et de se nommer entrepreneur et chef d'entreprise.

Quelle stratégie de développement ? Avec quel financement ?
Une fois l'euphorie de brandir la carte de visite Président/Dirigeant révolue, vient le temps d'affronter les vrais challenges que doit relever tout entrepreneur. Parmi ces défis, deux points restent cruciaux : la stratégie de développement envisagée, et le financement correspondant.

Sauf à ce que l'entreprise possède un algorithme conçu par l'entrepreneur ou qu'elle bénéficie d'un brevet bien particulier, l'entrepreneur remplira rarement les critères de confiance permettant à des institutions financières de se positionner rapidement dans l'accompagnement de son projet. Car tout financier expérimenté saura que la stratégie définie - s'il y en a une - n'a généralement pas été conçue sur la base d'une expérience longue et réussie d'entrepreneur et/ou de chef d'entreprise. Et même si la stratégie est bien définie, l'absence d'expérience du jeune entrepreneur n'est pas de nature à rassurer sur l'utilisation des fonds qu'on pourra lui accorder. Ces entrepreneurs devenus chefs d'entreprise sont alors à l'image d'un pilote d'aéronef sans plan de vol et sans une connaissance certaine de son niveau de carburant.

Dans ce cas, inconscient de l'importance de la stratégie et incertain sur le niveau des ressources financières, l'entrepreneur pilotera son entreprise à vue, changeant de politique et de direction au gré des opportunités et des petites aides qu'il pourrait éventuellement obtenir. Ces changements de cap forcés par un niveau de fonds propres faible et une trésorerie incertaine, mettent alors en péril la stabilité et la pérennité de l'entreprise.

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Source : LA TRIBUNE
 
Dassault Aviation vend quatre Falcon 7X à l'Egypte

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Selon nos informations, l'avionneur tricolore a signé un contrat portant sur la vente de quatre Falcon 7X pour environ 300 millions d'euros au Caire.

Extrait : C'est une bonne nouvelle pour Dassault Aviation. Selon nos informations, l'avionneur tricolore, qui a déjà vendu 24 Rafale à l'Égypte en février 2015, a signé un contrat portant sur la vente de quatre Falcon 7X (autour de 300 millions d'euros) au Caire en vue de remplacer l'actuelle flotte à usages gouvernementaux composée actuellement d'avions américains.

Le contrat est signé, l'acompte est attendu. Cette prise de commande va faire du bien à Dassault Aviation dans le contexte du marché des jets d'affaires haut de gamme en nette perte de vitesse ces derniers mois.

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Source : LA TRIBUNE
 
Renault Kwid : pourquoi ce succès indien n’est pas prêt d’arriver en Europe

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L'arrivée du Kwid, cette petite voiture à 3.500 euros, a permis à Renault de percer sur le marché indien, compensant l'essoufflement des ventes du Duster. La marque au losange a annoncé son arrivée sur le marché sud-américain, mais n'a pas encore tranché sur l'opportunité d'un lancement commercial en Europe dont l'équation économique est autrement plus compliquée...


Extrait : Encore un nouveau succès pour Renault ! Dans le concert de lancements de la marque au losange, il y en a un qui fait naître de grands espoirs... Le Kwid, lancé en Inde en septembre 2015, a permis à Renault de gagner au premier semestre 2,3 points de parts de marché sur ce marché très difficile, pour caresser le seuil des 4% de parts de marché.

Depuis son lancement, cette petite voiture à la garde au sol remontée - histoire de lui donner une allure de SUV - a déjà été commandée à près de 150.000 exemplaires. Si le départ a été "canon", le rythme de ventes reste satisfaisant (plus de 56.000 commandes entre janvier et juillet), tant et si bien que la production peine à suivre la demande. Renault signale qu'il faut compter plusieurs mois d'attente pour être livré.

En 2007, Renault avait raté son entrée sur le marché indien
C'est un immense succès pour Renault, lui qui a toujours peiné sur le marché indien. La marque au losange avait totalement raté son arrivée dans cet immense pays de près de 1,2 milliard d'habitants, mais au marché minuscule de moins de 2 millions d'immatriculations par an. En 2007, la Logan badgée Renault était un échec cuisant alors même qu'elle était configurée pour conquérir les marchés émergents.

"Les ingénieurs de l'époque n'avaient même pas pris la peine de changer le sens des balais d'essuie-glaces alors que les indiens roulent à gauche", lance, ironique, un cadre du groupe sous couvert d'anonymat.

La marque au losange refuse toutefois d'abandonner et décide de frapper un grand coup en se relançant avec le Duster, son SUV conçu initialement pour sa marque Dacia mais décliné sur les marchés émergents sous le badge Renault.

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Source : LA TRIBUNE
 
Comment la "French Tech" s'exporte (1/3) : la stratégie des accélérateurs

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[ Série d'été ] Programmes de financement, accompagnement sur de nouveaux marchés, construction de réseaux internationaux d'entrepreneurs, l'écosystème entrepreneurial des startups françaises s'étend peu à peu au monde entier. Pour ce premier épisode : comment les accélérateurs français s'attaquent aux marchés mondiaux.

Extrait : Depuis maintenant quelques années, la France est devenue un écosystème d'entrepreneurs reconnu pour sa dynamique. Incubateurs, espaces de co-working, accélérateurs, conférences et festivals, on ne compte plus les initiatives qui modèlent peu à peu l'Hexagone en un nouvel Eldorado pour les startups. Ici, Xavier Niel qui lance à la Halle Freyssinet ce qui sera "le plus grand incubateur du monde"; ailleurs, Emmanuel Macron qui labellise "French Tech" des villes françaises à tour de bras...

Mais cela ne semble toujours pas suffisant car, si les mérites de la France en termes d'entrepreneuriat sont désormais bel et bien reconnus, l'Hexagone peine encore à attirer sur ses terres des startups étrangères, signe définitif que la France serait devenue une "Startup Nation".

Pourtant, les initiatives qui vont dans ce sens ne manquent pas. De plus en plus d'accélérateurs et d'"incubateurs" (des structures visant à accompagner la création et la croissance de startups) français se lancent au niveau international. A travers les réseaux et les synergies qu'ils bâtissent, c'est aussi une méthode française et européenne qu'ils mettent en valeur. Retour sur cette "French Touch" de l'entrepreneuriat qui s'exporte à l'étranger.

La construction progressive d'un réseau mondial
"Pour exister dans ce milieu, il faut avoir une dimension internationale." Cela sonne comme une condition sine qua non dans la bouche de Raouti Chehih, CEO d'EuraTechnologies, le plus grand incubateur et accélérateur de startups françaises, installé à Lille depuis 2009. La structure lilloise, qui se positionne parmi les 10 premières européennes, s'est lancée depuis une dizaine d'années dans la constitution d'un réseau international. New York, San Francisco, Shanghai, Dubaï et, plus récemment, Belo Horizonte (Brésil), la liste des villes où s'est implanté EuraTechnologies ne cesse de s'allonger.

L'accélérateur lillois n'est pourtant qu'un exemple parmi tant d'autres de structures entrepreneuriales françaises (Numa, The Family, Business France, etc.) qui tissent petit à petit leur réseau à l'international. Toutes mettent une méthodologie similaire. D'abord un long travail de fond pour déterminer quels sont les territoires les plus intéressants en termes d'implation. Puis une première mission exploratrice à la rencontre des acteurs de l'écosystème entrepreneurial local. Et enfin le lancement d'un programme d'accélération sur place.

Numa, un des pionniers français dans le domaine de l'incubation et de l'accélération, a ainsi étudié 80 pays, interrogé plus de 200 personnes, analysé des milliers de données et voyagé 760.000 kilomètres pour déterminer ses Lien retiré. Pour le lancement en avril dernier de ses bureaux au Mexique, Numa s'est basé sur un panel d'indicateurs (attractivité économique du pays, état d'esprit entrepreneurial, niveau d'innovation, niveau d'investissement) et a travaillé avec des partenaires locaux pour faciliter l'intégration.

Lancée en 2008 à Paris sous le nom de Silicon Sentier, Numa a depuis huit ans accéléré considérablement sa croissance. C'est devenu une structure d'accompagnement de référence au sein de l'écosystème des startups françaises, un lieu de rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de l'innovation et un espace de coworking florissant. C'est ce modèle synergique que l'accélérateur parisien a souhaité exporter dans tous les écosystèmes étrangers qui comme la France il y a six ans manquent encore de maturité. Une extension à l'international qui s'explique par des objectifs nombreux et très concrets.

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Source : LA TRIBUNE