J'ai decouvert hier soir cet article d'Andre VLTCHEK que je ne connaissais pas sur le site "Le grand soir" que je ne connaissais pas non plus et que j'ai decouvert grace a un sujet ouvert par ABK6 sur un livre intitule "Les Chinois sont des hommes comme les autres" ou il y avait un lien vers ce site ou se trouvait une lettre de Victor Hugo sur le pillage du jardin d'ete de Pekin.
J'ai trouve cet article ainsi que bon nombre de commentaires se trouvant a la suite de celui ci tres interressants car ils donnent des points de vue tres differents sur la Chine de ceux qui nous sont donnes en France.
Je vous met donc ici un copie colle de cet article de facon a ce que vous aussi puissiez le decouvrir et donner votre avis sur les differents themes et sujets abordes par Andre Vltchek.
L'article en question:
L’Irak, l’Afghanistan, la Palestine et la Libye sont en ruines, écrasés par les lourdes bottes de l’impérialisme occidental. Mais on nous dit, nous avons peur de la Chine.
Toutes les nations de l’Indochine ont été bombardées jusqu’à les renvoyer à l’âge de pierre, parce que les demi-dieux occidentaux n’étaient pas disposés à tolérer, et pensaient qu’ils ne devaient pas tolérer, ce que quelques-non-gens en Asie désiraient réellement ardemment. Viêt-Nam, Cambodge, Laos – des millions de tonnes de bombes lancées depuis les fameux B-52 , bombardements en piqué, et depuis des chasseur-bombardiers. Les bombes pleuvaient dans les champs assassinant des enfants, des femmes, et des buffles d’eau, des millions sont morts. Il n’y a pas eu d’excuses, la faute n’a pas été acceptée et il n’y a pas eu de compensation de la part des nations coupables.
L’Indonésie, leader du monde Non-aligné, avec un immense Parti Communiste constitutionnel, a été détruite par le coup d’ Etat de 1965, par l’alliance de gouvernements occidentaux, de militaires fascistes indonésiens et les élites du pays, ainsi que par des fanatiques religieux de la plus grande organisation musulmane, UN. Entre 2 et 3 millions de personnes sont mortes, y compris celles appartenant à la minorité chinoise. Professeurs, artistes, penseurs, tous assassinés ou étouffés. Dans ce cas, l’impérialisme a créé une nation soumise, presque dépourvue de base intellectuelle ; incapable même d’analyser sa propre chute.
Mais maintenant, on nous ordonne d’être conscients de l’ascension de la Chine.
L’ Amérique Latine : violée à plusieurs reprises, du Mexique à la République Dominicaine, de Cuba jusqu’à la Grenade, Panama, Haïti, Brésil, Argentine, Colombie et le Chili. Pendant des années, des décennies et des siècles. Presque tous les pays de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud, ainsi que des Caraïbes, ont été dévastés à un moment de leur histoire, par l’installation raciste et révoltante de la « Doctrine Monroe ».
Les récents putschs contre les gouvernements progressistes du Honduras et du Paraguay ont été mis en application sous le « doux leadership » du leader suprême libéral de l’Occident et « défenseur de la démocratie globale », le président Barack Obama.
Mais ils nous disent qu’il faut contenir la Chine ! Pas nous – pas l’Occident – mais la Chine.
Au Moyen-Orient, des royaumes et des émirats entiers jouent des coudes entre eux pour qui sera le collaborateur le plus servile des intérêts occidentaux, qui acceptera le plus de bases militaires des Etats-Unis d’Amérique (USA) sur son territoire, qui tuera, arrêtera ou torturera le plus de gens, opposants à la dictature globale de l’Occident.
Mais c’est la Chine, naturellement, qui met en danger de manière inacceptable le droit ancestral européen et usaméricain de régner sur le monde. Ou, pour être plus précis, le « danger » est partagé par la Chine, la Russie et l’Amérique Latine, trois lieux qui ont réussi à se libérer des chaînes occidentales et à avancer sur leurs propres chemins politiques, sociaux, culturels et de développement. Quels qu’ils soient, mais les leurs !
Mais la Chine c’est « pire », parce que ces popofs et latinos encore, ils ressemblent, au moins dans leur majorité, à des blancs. Mais imaginer que le pays le plus important du monde est fermement situé en Asie serait inimaginable, inacceptable et vraiment un sacrilège.
En Afrique, qui certes n’a pas beaucoup d’importance, dans l’état où elle est, aux yeux des multinationales et des gouvernements occidentaux, habitée par l’espèce la plus humble des « non-gens » (pour utiliser le lexique d’Orwell), d’immenses zones géographiques et culturelles ont été pillées, divisées, affaiblies, pratiquement annihilées. Des frontières ridicules ont été érigées, de grands leaders populaires comme Patrice Lumumba au Congo, ont été assassinés. Des assassins maniaques comme Paul Kagame y Museveni ont été entraînés dans et par l’Occident, armés et mis au pouvoir, ensuite ont été envoyés sur diverses missions ; pour piller et maintenir l’ordre pour le compte des intérêts occidentaux.
Le Congo a perdu environ 10 millions de personnes pendant le règne génocide du roi belge Léopold II (actuellement héros national de la Belgique, célébré par d’innombrables statues dans tout Bruxelles). Actuellement, il en perd un nombre similaire, tandis que les militaires protégés de Washington et de Londres au Rwanda et en Ouganda envahissent librement, renversent des gouvernements et pillent cette vaste nation voisine maltraitée.
La Somalie n’existe pratiquement plus, divisée par la force, et envahie régulièrement par des alliés de l’Occident, le Kenya et l’Éthiopie. Les Européens versent des déchets toxiques près de sa côte et ensuite se montrent indignés par la piraterie, une justification supplémentaire pour la militarisation continue de toute la région. L’« orgueilleuse Cuba africaine » – l’Érythrée – est torturée par des sanctions ; tandis que le pays/base militaire de Djibouti a été glorifié et gâté, transformé en symbole frustré et grotesque du militarisme français et US, de l’impérialisme occidental, dans la région où est né le genre humain.
En Afrique de l’Ouest, en Algérie, en Angola et en Namibie, au Congo et en Somalie, et dans des douzaines d’autres pays en Afrique, des dizaines de millions de personnes ont été massacrées par les impérialistes occidentaux aux XXe et XXIe Siècles. Et le compte horrible ne fut pas meilleur dans les temps précédents, avec un holocauste direct contre les populations natives, avec des génocides comme celui réalisé par les Allemands dans ce qui est maintenant la Namibie, avec l’esclavage, la torture, les viols et le mépris total pour les vies humaines non blanches.
Mais cela a-t-il permis que les nations occidentales soient plus humbles, réfléchies et apologétiques ? Existe-t-il au moins, un certain pathos de faute profonde qui cause un espoir de réconciliation globale ? Non, loin de cela ! Il n’y a pas de remords à Londres, à Paris, à Berlin, à Bruxelles et Washington, sur le territoire français, au Middle West ou au Sud des USA. Ou s’il existe, il est rassemblé dans de petites zones, surtout urbaines, coupées du courant dominant.
Mais ils accusent la Chine maintenant de « faire des affaires » avec des dictateurs africains ! Et l’appareil de propagande occidental, les médias d’information locaux, propriété et « formés » par l’Occident, fabriquent, gonflent et implantent la responsabilité de la Chine dans les cerveaux des gens dans le monde entier.
Par exemple, un accident minier en Zambie. Chaque fois qu’une compagnie chinoise est impliquée, la situation est exagérée jusqu’à prendre des proportions terribles. Le résultat est que des douzaines de personnes mortes à cause d’une négligence sont mises au même niveau que des douzaines de millions morts à cause de l’impérialisme sauvage occidental, la traite des esclaves, le colonialisme et le néo-colonialisme.
Les mêmes tactiques de propagande sont utilisées partout dans le monde. Par exemple, l’Institut Goethe de Jakarta, en Indonésie a, il n’y a pas longtemps, organisé une exposition de photos de travailleurs polonais à Gdansk dans des heurts avec la police, au temps de Solidarnosc. Où quelques personnes sont mortes. Mais l’Institut Goethe n’organise pas d’expositions commémorant les millions de communistes, d’athées, d’intellectuels et de chinois qui sont morts en 1965 et après en Indonésie ! C’est presque comme dire : « Voyez, ces 3 millions d’indonésiens ont eu à être sacrifiés, pour empêcher le scénario dans lequel 30 personnes sont mortes plus tard en Pologne ». Une logique intéressante. Mais, appuyée par des montagnes d’argent : cela fonctionne !
En Océanie – en Polynésie, Mélanésie et Micronésie – les britanniques, les usaméricains, les français, les espagnols, les allemands et d’autres maîtres coloniaux [hollandais, portugais, etc], ont écrasé et ensuite remodelé l’univers complexe qui jusque là appartenait aux personnes de haute lignée qui habitaient des dizaines de milliers d’îles, d’îlots et atolls du Pacifique Sud.
Les habitants locaux effectivement ont été mis en esclavage ; leurs royaumes, leurs entités géopolitiques ont été premièrement divisées en colonies et ensuite en Nations-États. Leurs leaders ont été assassinés, ignorés, menacés et finalement corrompus et achetés.
Les nations occidentales ont livré batailles pour les îles, ont réalisé des expériences nucléaires aux dépens des locaux, et ensuite ont inventé une soi-disant « doctrine de dissuasion stratégique », pour s’assurer qu’aucun bateau « ennemi », qu’aucune idée inadéquate ou idéologie anti-impérialiste n’entrerait dans cet univers terrible, qui s’étend sur une interminable aire d’eau.
Enfin ils ont construit des bases militaires immenses ; étasuniennes, britanniques et françaises ; ils ont déchargé toutes sortes de déchets toxiques et des atolls protégés comme Kwajalein, ont été transformés en terrains d’essais de missiles.
Déchets, radiation, mal-bouffe ; tout a conduit à d’innombrables urgences médicales qui ont pris une telle dimension que seuls le changement climatique et l’inévitable conséquence de l’augmentation du niveau de la mer ont pu être considérés de manière réaliste comme une menace majeure pour la survie des habitants et des États d’Océanie.
J’ai vécu dans le Pacifique Sud pendant plus de 4 ans, j’ai voyagé et j’ai travaillé dans tous les pays de la région, excepté à Nioué et Nauru. J’ai écrit au sujet de la lutte des insulaires qui habitent le Pacifique Sud dans mon essai « Lien retiré » .
Plusieurs pays – le Kiribati, les Îles Marshall, les États Fédérés de la Micronésie, ainsi que différents îles et atolls qui appartiennent maintenant à d’autres États – deviennent rapidement inhabitables. L’eau de mer passe à travers leurs zones de basse altitude et la végétation meurt.
L’ Occident, responsable de la plupart de la contamination, de l’émission de dioxyde de carbone et du réchauffement climatique, n’a presque rien fait pour sauver ces pays de la disparition.
L’aide extérieure que donnent les Etats-Unis, l’U.E., l’Australie et la Nouvelle-Zélande, est souvent aussi nuisible que les gaz toxiques eux mêmes. On l’utilise d’habitude pour corrompre les fonctionnaires des administrations locales ; pour les promener en avion dans le monde, en enracinant la soi-disant « mentalité per-diem ». Soumis et corrompus, les gouvernants locaux ne demandent pas de vraie compensation ni de réelles solutions pour leurs pays qui souffrent. L’ « aide extérieure » est aussi utilisée pour payer des experts étrangers afin qu’ils visitent, « analysent » et écrivent d’innombrables et presque toujours inutiles rapports. Tout cela, seulement pour créer le sentiment que quelque chose est fait ; et pour s’assurer de ce qui ne sera jamais fait !
Les gens de l’Océanie ne veulent pas qu’on les déplace ; la majorité veut lutter pour la survie de leurs îles. J’ai parlé avec eux : à Kiribati, au Tuvalu, FSM, RMI et dans d’autres endroits. Mais l’Occident et les administrations locales insistent sur des projets stupides d’évacuation, pour de nombreuses mauvaises raisons.
A un certain moment, la Chine a commencé à aider, avec l’esprit d’internationalisme ; comme un pays socialiste doit le faire. Elle s’est mise à l’œuvre et a commencé à construire des écoles, des hôpitaux, des édifices gouvernementaux, des routes et des stades ; ainsi que des murs de protection et d’autres infrastructures lourdes pour défendre les zones peuplées en danger.
L’ Occident a attaqué tout de suite tous ces efforts, en injectant du nihilisme et rendant vil tout ce qui était pur et décent. La première étape de la propagande occidentale, la même qui a été utilisée en Afrique et dans d’autres endroits, fut une bordée de messages négatifs comme quoi la Chine « ne fait jamais quelque chose par altruisme » ; elle poursuit simplement ses propres intérêts ténébreux et ses intentions égoïstes.
Les constructions « philosophiques » et de propagande sont prévisibles et simples :
« Si nous sommes des ordures, si notre culture nous envoie piller et réduire le monde en esclavage, il faut convaincre l’humanité de ce que les autres ont la même essence que nous. De cette façon, ce que nous faisons ne sera pas considéré extraordinaire. Nous sommes tous humains, de toute façon ! »
Ce sont des ordures, bien sûr, et même des personnes comme Gustav Jung ont considéré la culture occidentale comme exceptionnellement agressive, une sorte de pathologie. Mais, comme des propagandistes occidentaux comme Joseph Goebbels et Rupert Murdoch l’ont souvent prouvé, si la propagande se répète mille fois et que nous corrompons et payons assez de sujets dans le monde entier pour qu’ils répètent ce que nous leur disons, les ordures deviennent des diamants reluisants de véracité, et éventuellement une indubitable sagesse commune.
Mais retournons à la Chine et à l’Océanie :
Quand la guerre éclair pour discréditer la Chine n’a pas donné de résultat, ou tout du moins a échoué dans les pays qui bénéficiaient de l’aide chinoise, l’Occident a inventé une stratégie singulière : il est allé à Taipei et a commencé à « encourager » Taiwan pour qu’ « il s’implique ». Les taïwanais étaient disposés et disponibles et ont commencé à offrir des pots-de-vin aux dirigeants de l’Océanie, en échange de la reconnaissance de Taiwan comme pays indépendant. Dès que Taiwan fut « reconnu », quelque chose que même les USA ou l’UE se refusent à faire, dans la plupart des cas la Chine fait des représailles en rompant les relations diplomatiques.
Et tel était, indubitablement, le plan des rusées et anciennes puissances coloniales.
Tandis que les pays qui n’ont pas abandonné la Chine, comme Samoa, ont obtenu leurs digues marines protectrices, stades et édifices du Parlement construits en solidarité et avec l’optimisme socialiste, des pays comme le Kiribati, un endroit que l’on pourrait facilement décrire comme l’un des vrais cas perdus de l’Océanie, ont été inondés du nihilisme infligé par Taiwan. L’argent est arrivé, mais pas jusqu’aux gens ; mais dans les poches profondes du gouvernement.
Tandis que de petits pays entiers de l’Océanie sont près de l’extinction, leurs dirigeants, en majorité éduqués et formés en Australie et aux USA, sont occupés en vendant leurs votes aux Nations Unies : en votant l’appui à l’occupation de la Palestine par Israël, l’appui aux invasions des USA dans le monde ou contre les résolutions écologiques qui pourraient avoir un effet positif direct sur la situation de leur propre pays.
« Un jour une équipe de la télévision israélienne m’a coincé », m’a raconté un prêtre dans la capitale des États Fédérés de la Micronésie (FSM). « Le public israélien voulait savoir : qui sont ces créatures qui votent constamment en appui à Israël, aux côtés des USA et contre tout le monde ? »
Eh bien : ce sont les mêmes qui reçoivent les cuirassés taïwanais et leurs équipages qui jouent les hymnes nationaux sur les plages, et défilent partout comme des maniaques, en levant des drapeaux !
***
J'ai trouve cet article ainsi que bon nombre de commentaires se trouvant a la suite de celui ci tres interressants car ils donnent des points de vue tres differents sur la Chine de ceux qui nous sont donnes en France.
Je vous met donc ici un copie colle de cet article de facon a ce que vous aussi puissiez le decouvrir et donner votre avis sur les differents themes et sujets abordes par Andre Vltchek.
L'article en question:
L’Irak, l’Afghanistan, la Palestine et la Libye sont en ruines, écrasés par les lourdes bottes de l’impérialisme occidental. Mais on nous dit, nous avons peur de la Chine.
Toutes les nations de l’Indochine ont été bombardées jusqu’à les renvoyer à l’âge de pierre, parce que les demi-dieux occidentaux n’étaient pas disposés à tolérer, et pensaient qu’ils ne devaient pas tolérer, ce que quelques-non-gens en Asie désiraient réellement ardemment. Viêt-Nam, Cambodge, Laos – des millions de tonnes de bombes lancées depuis les fameux B-52 , bombardements en piqué, et depuis des chasseur-bombardiers. Les bombes pleuvaient dans les champs assassinant des enfants, des femmes, et des buffles d’eau, des millions sont morts. Il n’y a pas eu d’excuses, la faute n’a pas été acceptée et il n’y a pas eu de compensation de la part des nations coupables.
L’Indonésie, leader du monde Non-aligné, avec un immense Parti Communiste constitutionnel, a été détruite par le coup d’ Etat de 1965, par l’alliance de gouvernements occidentaux, de militaires fascistes indonésiens et les élites du pays, ainsi que par des fanatiques religieux de la plus grande organisation musulmane, UN. Entre 2 et 3 millions de personnes sont mortes, y compris celles appartenant à la minorité chinoise. Professeurs, artistes, penseurs, tous assassinés ou étouffés. Dans ce cas, l’impérialisme a créé une nation soumise, presque dépourvue de base intellectuelle ; incapable même d’analyser sa propre chute.
Mais maintenant, on nous ordonne d’être conscients de l’ascension de la Chine.
L’ Amérique Latine : violée à plusieurs reprises, du Mexique à la République Dominicaine, de Cuba jusqu’à la Grenade, Panama, Haïti, Brésil, Argentine, Colombie et le Chili. Pendant des années, des décennies et des siècles. Presque tous les pays de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud, ainsi que des Caraïbes, ont été dévastés à un moment de leur histoire, par l’installation raciste et révoltante de la « Doctrine Monroe ».
Les récents putschs contre les gouvernements progressistes du Honduras et du Paraguay ont été mis en application sous le « doux leadership » du leader suprême libéral de l’Occident et « défenseur de la démocratie globale », le président Barack Obama.
Mais ils nous disent qu’il faut contenir la Chine ! Pas nous – pas l’Occident – mais la Chine.
Au Moyen-Orient, des royaumes et des émirats entiers jouent des coudes entre eux pour qui sera le collaborateur le plus servile des intérêts occidentaux, qui acceptera le plus de bases militaires des Etats-Unis d’Amérique (USA) sur son territoire, qui tuera, arrêtera ou torturera le plus de gens, opposants à la dictature globale de l’Occident.
Mais c’est la Chine, naturellement, qui met en danger de manière inacceptable le droit ancestral européen et usaméricain de régner sur le monde. Ou, pour être plus précis, le « danger » est partagé par la Chine, la Russie et l’Amérique Latine, trois lieux qui ont réussi à se libérer des chaînes occidentales et à avancer sur leurs propres chemins politiques, sociaux, culturels et de développement. Quels qu’ils soient, mais les leurs !
Mais la Chine c’est « pire », parce que ces popofs et latinos encore, ils ressemblent, au moins dans leur majorité, à des blancs. Mais imaginer que le pays le plus important du monde est fermement situé en Asie serait inimaginable, inacceptable et vraiment un sacrilège.
En Afrique, qui certes n’a pas beaucoup d’importance, dans l’état où elle est, aux yeux des multinationales et des gouvernements occidentaux, habitée par l’espèce la plus humble des « non-gens » (pour utiliser le lexique d’Orwell), d’immenses zones géographiques et culturelles ont été pillées, divisées, affaiblies, pratiquement annihilées. Des frontières ridicules ont été érigées, de grands leaders populaires comme Patrice Lumumba au Congo, ont été assassinés. Des assassins maniaques comme Paul Kagame y Museveni ont été entraînés dans et par l’Occident, armés et mis au pouvoir, ensuite ont été envoyés sur diverses missions ; pour piller et maintenir l’ordre pour le compte des intérêts occidentaux.
Le Congo a perdu environ 10 millions de personnes pendant le règne génocide du roi belge Léopold II (actuellement héros national de la Belgique, célébré par d’innombrables statues dans tout Bruxelles). Actuellement, il en perd un nombre similaire, tandis que les militaires protégés de Washington et de Londres au Rwanda et en Ouganda envahissent librement, renversent des gouvernements et pillent cette vaste nation voisine maltraitée.
La Somalie n’existe pratiquement plus, divisée par la force, et envahie régulièrement par des alliés de l’Occident, le Kenya et l’Éthiopie. Les Européens versent des déchets toxiques près de sa côte et ensuite se montrent indignés par la piraterie, une justification supplémentaire pour la militarisation continue de toute la région. L’« orgueilleuse Cuba africaine » – l’Érythrée – est torturée par des sanctions ; tandis que le pays/base militaire de Djibouti a été glorifié et gâté, transformé en symbole frustré et grotesque du militarisme français et US, de l’impérialisme occidental, dans la région où est né le genre humain.
En Afrique de l’Ouest, en Algérie, en Angola et en Namibie, au Congo et en Somalie, et dans des douzaines d’autres pays en Afrique, des dizaines de millions de personnes ont été massacrées par les impérialistes occidentaux aux XXe et XXIe Siècles. Et le compte horrible ne fut pas meilleur dans les temps précédents, avec un holocauste direct contre les populations natives, avec des génocides comme celui réalisé par les Allemands dans ce qui est maintenant la Namibie, avec l’esclavage, la torture, les viols et le mépris total pour les vies humaines non blanches.
Mais cela a-t-il permis que les nations occidentales soient plus humbles, réfléchies et apologétiques ? Existe-t-il au moins, un certain pathos de faute profonde qui cause un espoir de réconciliation globale ? Non, loin de cela ! Il n’y a pas de remords à Londres, à Paris, à Berlin, à Bruxelles et Washington, sur le territoire français, au Middle West ou au Sud des USA. Ou s’il existe, il est rassemblé dans de petites zones, surtout urbaines, coupées du courant dominant.
Mais ils accusent la Chine maintenant de « faire des affaires » avec des dictateurs africains ! Et l’appareil de propagande occidental, les médias d’information locaux, propriété et « formés » par l’Occident, fabriquent, gonflent et implantent la responsabilité de la Chine dans les cerveaux des gens dans le monde entier.
Par exemple, un accident minier en Zambie. Chaque fois qu’une compagnie chinoise est impliquée, la situation est exagérée jusqu’à prendre des proportions terribles. Le résultat est que des douzaines de personnes mortes à cause d’une négligence sont mises au même niveau que des douzaines de millions morts à cause de l’impérialisme sauvage occidental, la traite des esclaves, le colonialisme et le néo-colonialisme.
Les mêmes tactiques de propagande sont utilisées partout dans le monde. Par exemple, l’Institut Goethe de Jakarta, en Indonésie a, il n’y a pas longtemps, organisé une exposition de photos de travailleurs polonais à Gdansk dans des heurts avec la police, au temps de Solidarnosc. Où quelques personnes sont mortes. Mais l’Institut Goethe n’organise pas d’expositions commémorant les millions de communistes, d’athées, d’intellectuels et de chinois qui sont morts en 1965 et après en Indonésie ! C’est presque comme dire : « Voyez, ces 3 millions d’indonésiens ont eu à être sacrifiés, pour empêcher le scénario dans lequel 30 personnes sont mortes plus tard en Pologne ». Une logique intéressante. Mais, appuyée par des montagnes d’argent : cela fonctionne !
En Océanie – en Polynésie, Mélanésie et Micronésie – les britanniques, les usaméricains, les français, les espagnols, les allemands et d’autres maîtres coloniaux [hollandais, portugais, etc], ont écrasé et ensuite remodelé l’univers complexe qui jusque là appartenait aux personnes de haute lignée qui habitaient des dizaines de milliers d’îles, d’îlots et atolls du Pacifique Sud.
Les habitants locaux effectivement ont été mis en esclavage ; leurs royaumes, leurs entités géopolitiques ont été premièrement divisées en colonies et ensuite en Nations-États. Leurs leaders ont été assassinés, ignorés, menacés et finalement corrompus et achetés.
Les nations occidentales ont livré batailles pour les îles, ont réalisé des expériences nucléaires aux dépens des locaux, et ensuite ont inventé une soi-disant « doctrine de dissuasion stratégique », pour s’assurer qu’aucun bateau « ennemi », qu’aucune idée inadéquate ou idéologie anti-impérialiste n’entrerait dans cet univers terrible, qui s’étend sur une interminable aire d’eau.
Enfin ils ont construit des bases militaires immenses ; étasuniennes, britanniques et françaises ; ils ont déchargé toutes sortes de déchets toxiques et des atolls protégés comme Kwajalein, ont été transformés en terrains d’essais de missiles.
Déchets, radiation, mal-bouffe ; tout a conduit à d’innombrables urgences médicales qui ont pris une telle dimension que seuls le changement climatique et l’inévitable conséquence de l’augmentation du niveau de la mer ont pu être considérés de manière réaliste comme une menace majeure pour la survie des habitants et des États d’Océanie.
J’ai vécu dans le Pacifique Sud pendant plus de 4 ans, j’ai voyagé et j’ai travaillé dans tous les pays de la région, excepté à Nioué et Nauru. J’ai écrit au sujet de la lutte des insulaires qui habitent le Pacifique Sud dans mon essai « Lien retiré » .
Plusieurs pays – le Kiribati, les Îles Marshall, les États Fédérés de la Micronésie, ainsi que différents îles et atolls qui appartiennent maintenant à d’autres États – deviennent rapidement inhabitables. L’eau de mer passe à travers leurs zones de basse altitude et la végétation meurt.
L’ Occident, responsable de la plupart de la contamination, de l’émission de dioxyde de carbone et du réchauffement climatique, n’a presque rien fait pour sauver ces pays de la disparition.
L’aide extérieure que donnent les Etats-Unis, l’U.E., l’Australie et la Nouvelle-Zélande, est souvent aussi nuisible que les gaz toxiques eux mêmes. On l’utilise d’habitude pour corrompre les fonctionnaires des administrations locales ; pour les promener en avion dans le monde, en enracinant la soi-disant « mentalité per-diem ». Soumis et corrompus, les gouvernants locaux ne demandent pas de vraie compensation ni de réelles solutions pour leurs pays qui souffrent. L’ « aide extérieure » est aussi utilisée pour payer des experts étrangers afin qu’ils visitent, « analysent » et écrivent d’innombrables et presque toujours inutiles rapports. Tout cela, seulement pour créer le sentiment que quelque chose est fait ; et pour s’assurer de ce qui ne sera jamais fait !
Les gens de l’Océanie ne veulent pas qu’on les déplace ; la majorité veut lutter pour la survie de leurs îles. J’ai parlé avec eux : à Kiribati, au Tuvalu, FSM, RMI et dans d’autres endroits. Mais l’Occident et les administrations locales insistent sur des projets stupides d’évacuation, pour de nombreuses mauvaises raisons.
A un certain moment, la Chine a commencé à aider, avec l’esprit d’internationalisme ; comme un pays socialiste doit le faire. Elle s’est mise à l’œuvre et a commencé à construire des écoles, des hôpitaux, des édifices gouvernementaux, des routes et des stades ; ainsi que des murs de protection et d’autres infrastructures lourdes pour défendre les zones peuplées en danger.
L’ Occident a attaqué tout de suite tous ces efforts, en injectant du nihilisme et rendant vil tout ce qui était pur et décent. La première étape de la propagande occidentale, la même qui a été utilisée en Afrique et dans d’autres endroits, fut une bordée de messages négatifs comme quoi la Chine « ne fait jamais quelque chose par altruisme » ; elle poursuit simplement ses propres intérêts ténébreux et ses intentions égoïstes.
Les constructions « philosophiques » et de propagande sont prévisibles et simples :
« Si nous sommes des ordures, si notre culture nous envoie piller et réduire le monde en esclavage, il faut convaincre l’humanité de ce que les autres ont la même essence que nous. De cette façon, ce que nous faisons ne sera pas considéré extraordinaire. Nous sommes tous humains, de toute façon ! »
Ce sont des ordures, bien sûr, et même des personnes comme Gustav Jung ont considéré la culture occidentale comme exceptionnellement agressive, une sorte de pathologie. Mais, comme des propagandistes occidentaux comme Joseph Goebbels et Rupert Murdoch l’ont souvent prouvé, si la propagande se répète mille fois et que nous corrompons et payons assez de sujets dans le monde entier pour qu’ils répètent ce que nous leur disons, les ordures deviennent des diamants reluisants de véracité, et éventuellement une indubitable sagesse commune.
Mais retournons à la Chine et à l’Océanie :
Quand la guerre éclair pour discréditer la Chine n’a pas donné de résultat, ou tout du moins a échoué dans les pays qui bénéficiaient de l’aide chinoise, l’Occident a inventé une stratégie singulière : il est allé à Taipei et a commencé à « encourager » Taiwan pour qu’ « il s’implique ». Les taïwanais étaient disposés et disponibles et ont commencé à offrir des pots-de-vin aux dirigeants de l’Océanie, en échange de la reconnaissance de Taiwan comme pays indépendant. Dès que Taiwan fut « reconnu », quelque chose que même les USA ou l’UE se refusent à faire, dans la plupart des cas la Chine fait des représailles en rompant les relations diplomatiques.
Et tel était, indubitablement, le plan des rusées et anciennes puissances coloniales.
Tandis que les pays qui n’ont pas abandonné la Chine, comme Samoa, ont obtenu leurs digues marines protectrices, stades et édifices du Parlement construits en solidarité et avec l’optimisme socialiste, des pays comme le Kiribati, un endroit que l’on pourrait facilement décrire comme l’un des vrais cas perdus de l’Océanie, ont été inondés du nihilisme infligé par Taiwan. L’argent est arrivé, mais pas jusqu’aux gens ; mais dans les poches profondes du gouvernement.
Tandis que de petits pays entiers de l’Océanie sont près de l’extinction, leurs dirigeants, en majorité éduqués et formés en Australie et aux USA, sont occupés en vendant leurs votes aux Nations Unies : en votant l’appui à l’occupation de la Palestine par Israël, l’appui aux invasions des USA dans le monde ou contre les résolutions écologiques qui pourraient avoir un effet positif direct sur la situation de leur propre pays.
« Un jour une équipe de la télévision israélienne m’a coincé », m’a raconté un prêtre dans la capitale des États Fédérés de la Micronésie (FSM). « Le public israélien voulait savoir : qui sont ces créatures qui votent constamment en appui à Israël, aux côtés des USA et contre tout le monde ? »
Eh bien : ce sont les mêmes qui reçoivent les cuirassés taïwanais et leurs équipages qui jouent les hymnes nationaux sur les plages, et défilent partout comme des maniaques, en levant des drapeaux !
***
Dernière édition: