Taxation francais etranger : on en est ou ?

il me semble bien que l’école chinoise est payante?
l'école publique primaire et secondaire (collège), soit les 9 années d'enseignement obligatoire est "gratuite" (au sens chinois du terme).
De manière générale, je disais que je pense que mes impots servent la génération suivante (et il se trouve que ma descendance est en Chine).
 
Le problème est que je ne suis pas certain que la classe politique française fait un moins bon usage de nos impôts que le Parti Unique.
Nos cotisations chinoises sont peut-être bien dans les poches de fonctionnaires corrompus (par exemple ceux qui envoient leur famille au Canada ou en Australie).

Mais je m’égare...
 
[...] je suis né en Allemagne et j'y ai vécu mes 5 premières années. Si on suit ta logique je devrais payer des impôts en France et en Allemagne??
C'était un raisonnement par l'absurde., ce n'est pas "ma" logique qui veut ça, ce que je décris est la conséquence logique et directe de ton idée originale qui était de comparer ce que tu payes comme impôt avec ce que tu reçois comme services.
Mon point est que tu ne peux pas faire cette comparaison de manière exacte sans considérer l'impôt comme une balance purement individuelle et en tuant l'idée de solidarité nationale ou familiale. Et comme ladite solidarité fait partie des principes fondateurs de la société française, ta comparaison n'a pas lieu d'être.

On ne paye pas des impôts en France pour recevoir tel ou tel service, mais pour faire partie d'un système qui rend des services indistinctement à tous ses contributeurs, et parce qu'on est d'accord sur l'idée qu'on préfère être du mauvais côté de la balance un jour pour pouvoir être du bon côté un autre jour. Nous, ou nos enfants. Ou nos parents qui ont bénéficié du système avant nous. La seule façon d'en sortir est de renoncer à la nationalité.

Que les immigrés et émigrés soient en marge de ce système est somme toute normal. Que ça en fasse des cibles de choix pour certains politiciens en manque de popularité, perso ça ne me dérange pas outre mesure et ne fait que confirmer mon choix de ne pas voter pour eux.
 
C'était un raisonnement par l'absurde., ce n'est pas "ma" logique qui veut ça, ce que je décris est la conséquence logique et directe de ton idée originale qui était de comparer ce que tu payes comme impôt avec ce que tu reçois comme services.
Mon point est que tu ne peux pas faire cette comparaison de manière exacte sans considérer l'impôt comme une balance purement individuelle et en tuant l'idée de solidarité nationale ou familiale. Et comme ladite solidarité fait partie des principes fondateurs de la société française, ta comparaison n'a pas lieu d'être.

On ne paye pas des impôts en France pour recevoir tel ou tel service, mais pour faire partie d'un système qui rend des services indistinctement à tous ses contributeurs, et parce qu'on est d'accord sur l'idée qu'on préfère être du mauvais côté de la balance un jour pour pouvoir être du bon côté un autre jour. Nous, ou nos enfants. Ou nos parents qui ont bénéficié du système avant nous. La seule façon d'en sortir est de renoncer à la nationalité.

Que les immigrés et émigrés soient en marge de ce système est somme toute normal. Que ça en fasse des cibles de choix pour certains politiciens en manque de popularité, perso ça ne me dérange pas outre mesure et ne fait que confirmer mon choix de ne pas voter pour eux.
D'accord avec vous pour dire qu'impôts et cotisation sociales font partie d'un système qui permet à la fois de financer des services dont on bénéficie au moins partiellement, une assurance (maladie, chômage) et à une redistribution.
Je trouve par contre dommage que la proportion allouée à l'un ou à l'autre ne soit pas explicitement débattue lors de l'établissement du budget de l'Etat, de la sécu, etc...
 
Si elle n'est pas débattue ce n'est pas parce qu'elle est décidée en chambre mais parce qu'elle n'existe pas.
Il n'y a pas d'allocation, pas de proportion, juste de l'argent qui tombe dans le pot d'un côté et des ministères qui piochent dans le pot de l'autre.
Et comme tous les ans depuis 1972 on a plus besoin de piocher qu'il n'y a d'argent dans le pot, on emprunte.
 
Tout a fait, j'irai même plus loin: un Etat se doit d'avoir une stratégie, une mission, des valeurs, comme préalable a l’élaboration d'un budget pluri-annuel.
Un peu comme un business plan pour une entreprise.
Je partage ton idée, mais dans une entreprise, le CEO est nommé par le conseil d'administration qui a un intérêt direct sur les performances de la boite et donc son mot à dire sur le boulot du dit CEO. Ce n'est pas du tout le cas dans un pays avec ses électeurs (ou pas du reste). L'interêt premier des dirigeants étant le leur et il n'est en rien lié à la performance du pays. Enfin si, en Chine peut-être, grâce à la corruption : meilleure est l'économie, plus épais sont les hongbaos...
 
Du nouveau pour les proprietaires d un bien immobilier en France.

Email recu par F Nizet ce jour:

Ce message s'adresse aux Français de l'étranger possédant un patrimoine immobilier en France dont ils ont retiré des revenus fonciers ou d'éventuelles plus values lors d'une cession et qui ont été ainsi assujettis aux prélèvements sociaux (CSG/CRDS) sur leurs impôts des années 2012, 2013, 2014.

Je tenais à vous faire part sans tarder de l'importante décision que vient de rendre le Conseil d'Etat en ce lundi 27 juillet 2015 en ce qui concerne les prélèvements sociaux (CSG/CRDS) sur les revenus fonciers ou les plus values attachés à un patrimoine immobilier en France. Il s'agissait d'une décision très attendue après celle qu'avait rendue la Cour de Justice de l'Union Européenne dont je vous avais également fait part "en direct" le 26 janvier 2015.

Attention ! Il faut noter que des incertitudes majeures subsistent encore sur les modalités qui seront retenues par le gouvernement pour ce remboursement :
1 - Il n'y a aucun doute que les Français de l'Etranger résidant dans les pays de l'Union Européenne seront remboursés du trop perçu par l'Administration fiscale mais le gouvernement ne semble pas disposé pour l'instant à étendre ce remboursement aux Français de l'étranger résidant hors Union Européenne (et en particulier à ceux résidant en Asie-Océanie). Cette incertitude sera levée en septembre prochain. Cependant s'il agissait ainsi, celui-ci s'exposerait aux mêmes contentieux qui l'avaient contraint à plier et à harmoniser la taxation des plus values immobilières (à ne pas confondre avec le prélèvement social) hors Espace Economique Européen à 19 % comme dans l'EEE. On peut donc espérer le même souci d'harmonisation sur ce dossier.

2 - Du fait de la prescription fiscale, le gouvernement devra rembourser les sommes indûment perçues aux contribuables pour les années 2013 et 2014 mais rien ne l'oblige à prendre en compte l'année 2012. Sauf peut-être pour ceux qui ont suivi mes conseils que j'avais formulés dans une note que je vous avais transmise en avril 2014 qui vous invitait à formuler par précaution un recours contentieux pour l'année 2012.
Il faudra donc attendre les premiers jours de septembre pour en savoir plus sur la zone géographique (hors UE ou pas ?) et les années (2012 ou pas ?) concernées par ce remboursement.

En tout état de cause, il est par contre certain :
1 - Que les remboursements se feront aux contribuables qui en auront fait la demande (il est fort peu probable que l'administration procède à un remboursement systématique à tous les contribuables y compris ceux qui n'auront pas fait la demande). On ne sait d'ailleurs pas encore si l'administration enverra ou non un courrier ou un courriel à ces contribuables pour annoncer cette possibilité de remboursement.

2 - Que ces remboursements seront majorés des intérêts légaux.

3 - Qu'il ne faut pas faire, car c'est illégal,"la grève des impôts"en prévision de ces remboursements et qu'il faut bien payer son dernier tiers provisionnel 2014 comme si de rien n'était.

COMMENT PRATIQUEMENT FORMULER LA DEMANDE ? :

1 - Cette demande de remboursement peut être faite jusqu'au 31 décembre 2015 mais il vaut mieux prendre un peu de marge. La meilleure fenêtre me semble être novembre 2015 car en effet à ce moment les modalités de remboursement seront parfaitement connues ainsi que le montant de l'impôt 2014 avec l'appel au paiement du dernier tiers provisionnel qui arrive en septembre-octobre.

2 - La demande doit être faite par courrier recommandé avec accusé de réception. Si votre pays de résidence n'est pas doté d'un service postal fiable prévoyant ce mode de correspondance, il vous est possible d'envoyer ce courrier grâce au service de courrier RAR en ligne de la Poste française.

3 - Votre courrier doit être accompagné des copies de vos avis d'imposition 2012, 2013, 2014 dans le cas d'un recours pour revenus fonciers et des actes notariés et du calcul notarial de la plus value dans le cas d'une cession. Par précaution, il n'est pas inutile de joindre également, pour ceux qui sont affiliés à un régime de protection sociale local, le certificat d'affiliation à ce régime dans votre pays de résidence, et ce, pour les années correspondantes. Ce dernier document n'est pas indispensable.

4 - Les recours en ce qui concerne les revenus fonciers et d'éventuelles plus values lors d'une cession sont à faire séparément. Vous trouverez en pièces jointes un modèle de lettre pour chacun de ces deux cas. Ils ont été rédigés sous le format pdf pour la réception sur vos smartphones, je tiens à votre disposition sur demande les versions openoffice qui vous permettront de les compléter facilement en les personnalisant.

5 - Pour ceux qui auraient, selon mes conseils de 2014, déjà fait un recours (qui n'était peut-être pas inutile puisqu'il permettra peut-être de rattraper l'année 2012 comme expliqué ci-dessus), je ne saurais trop conseiller de recommencer ce recours tel qu'indiqué maintenant car la rédaction de ces courriers présents est désormais plus pertinente du fait des informations dont nous disposons depuis la décision du Conseil d'Etat et ils permettent de réclamer pour les années 2012, 2013, 2014 en une seule fois. Il faut par contre bien conserver les traces de votre premier recours.
La plus haute juridiction de France vient de suivre point par point le raisonnement de la CJUE qui, en substance, arrivait à la conclusion que ces prélèvements sociaux n'ont pas lieu d'être en vertu des réglements communautaires. C'est une excellente nouvelle puisqu'il s’agissait du dernier obstacle invoqué par le gouvernement avant de mettre en place le mécanisme de remboursement de ces prélèvements sociaux à tous les contribuables non-résidents concernés soit70 000 Français de l'étranger pour qui l'Etat avait, il y a quelques mois, déjà provisionné 500 millions d'euros en prévision de l'issue des procédures.

Le gouvernement devrait préciser les modalités du mécanisme de remboursement dans les toutes prochaines semaines.

Francis NIZET, Conseiller Consulaire.
Blog : http://nizet-afe.typepad.fr
fnizet@yahoo.fr
 
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