Pris sur Yahoo :
Réforme du code pénal chinois durcissant la détention d'opposants
Une révision du code de procédure pénale chinois, prévoyant notamment la détention de personnes sans obligation d'informer leur famille, a été présentée au Congrès national du peuple pour approbation.
"Les familles des détenus doivent être averties dans les 24 heures sauf en cas d'impossibilité ou si ils sont impliqués dans des crimes concernant la sécurité de l'Etat et le terrorisme et que la notification entrave l'enquête", précise un amendement au code présenté aux élus et à la presse.
La police chinoise dispose déjà de pouvoirs étendus pour détenir des personnes sans fournir d'explication détaillée et le système judiciaire contrôlé par le parti communiste ne remet que rarement en cause les pratiques policières.
Les adversaires de l'amendement font valoir que celui-ci est de nature à renforcer les détentions arbitraires et à conduire à plus d'abus de pouvoir.
La révision du code de procédure pénale prévoit également que des suspects ou des prévenus "impliqués dans des crimes contre la sécurité de l'Etat, le terrorisme et des cas particulièrement graves de corruption" peuvent être placés en résidence surveillée hors de chez eux ou dans des centres de détention si la révélation de leur lieu de résidence est nature à entraver l'enquête.
Inquiets de voir les développements du "printemps arabes" gagner la Chine, les dirigeants chinois ont placé depuis plusieurs semaines et mois des dizaines d'opposants en détention secrète.
Certains ont fait état de violences physiques graves et de traitements traumatisants.
Réforme du code pénal chinois durcissant la détention d'opposants
Une révision du code de procédure pénale chinois, prévoyant notamment la détention de personnes sans obligation d'informer leur famille, a été présentée au Congrès national du peuple pour approbation.
"Les familles des détenus doivent être averties dans les 24 heures sauf en cas d'impossibilité ou si ils sont impliqués dans des crimes concernant la sécurité de l'Etat et le terrorisme et que la notification entrave l'enquête", précise un amendement au code présenté aux élus et à la presse.
La police chinoise dispose déjà de pouvoirs étendus pour détenir des personnes sans fournir d'explication détaillée et le système judiciaire contrôlé par le parti communiste ne remet que rarement en cause les pratiques policières.
Les adversaires de l'amendement font valoir que celui-ci est de nature à renforcer les détentions arbitraires et à conduire à plus d'abus de pouvoir.
La révision du code de procédure pénale prévoit également que des suspects ou des prévenus "impliqués dans des crimes contre la sécurité de l'Etat, le terrorisme et des cas particulièrement graves de corruption" peuvent être placés en résidence surveillée hors de chez eux ou dans des centres de détention si la révélation de leur lieu de résidence est nature à entraver l'enquête.
Inquiets de voir les développements du "printemps arabes" gagner la Chine, les dirigeants chinois ont placé depuis plusieurs semaines et mois des dizaines d'opposants en détention secrète.
Certains ont fait état de violences physiques graves et de traitements traumatisants.