L'activité manufacturière en hausse en novembre, une première en treize mois.
Les marchés émergents tirent les exportations.
L'activité manufacturière chinoise reprend des couleurs. A en juger par l'indice PMI provisoire publié hier par HSBC, l'industrie a repassé la barre des 50 pour s'établir à 50,4 en novembre après 49,5 en octobre. Le changement est important car il s'agit, pour l'activité manufacturière, de la première hausse depuis le début du ralentissement durant l'été 2011. « Plusieurs facteurs sont réunis pour constater l'amorce d'une reprise », estime Bei Xu, économiste de Natixis.
En octobre, la production et la consommation d'électricité ont progressé respectivement de 7 % et 5,2 % après seulement +1,2 % et + 1,5 % en septembre. L'évolution est la même pour le ciment, dont la production a crû pendant deux mois consécutifs de 10 % en glissement annuel. Enfin, la consommation de pétrole a rebondi, elle aussi, à 4 % en octobre après + 1 % en septembre. Même si elle touche les indicateurs de base, la reprise n'est, pour autant, pas totale. Ainsi, le frêt ferroviaire demeure fortement négatif (- 5,8 % en octobre). Cela, alors que la demande intérieure reste stimulée par les projets d'investissement, dans les infrastructures ou la construction (publique et parapublique). Ce sont surtout les logements sociaux qui alimentent ce mouvement. Leurs mises en chantier sont en hausse depuis juin. La consommation des ménages montre également des signes de redressement depuis deux mois, selon le ministère du Commerce. Les exportations vers les marchés émergents constituent un moteur important, mais qui a encore besoin d'être confirmé dans la durée.
Réorientation géographique
Depuis deux mois, les ventes de produits chinois vers les zones en développement affichent une progression de 20 % quand, dans le même temps, celles destinées aux marchés développés plafonnent à +1 %. En tendance plus longue, depuis janvier, les taux de progression sont respectivement de + 13 % et de +3 %.
Même si ce rythme de 20 % vers les marchés en développement paraît très élevé, la demande émanant des zones émergentes évolue vers des produits de plus en plus sophistiqués, dans les biens d'équipement et manufacturés. En outre, la Chine semble réorienter son commerce vers ces pays, relève Natixis, qui absorbent à présent plus de 55 % du made in China.
Ces lueurs de reprise viennent confirmer les bons chiffres publiés en début de mois qui révélaient une accélération de la croissance de la production industrielle, des ventes de détail et de l'investissement.
Dans un contexte de reprise mondiale fragile, le « rebond ne fait que commencer », estime de son côté Qu Hongbin, l'économiste pour la Chine de HSBC, qui appelle de ses voeux « une poursuite de la politique d'assouplissement monétaire pour consolider la reprise ». Pour d'autres analystes, il importe que Pékin continue à mettre en oeuvre des conditions monétaires plus favorables dans la période à venir.
À noter
Les importations chinoises de brut iranien ont atteint en octobre leur plus haut niveau (1,94 million de tonnes en octobre) depuis la mise en place de sanctions en juillet selon les Douanes.
Source:Lien retiré
..
Les marchés émergents tirent les exportations.
L'activité manufacturière chinoise reprend des couleurs. A en juger par l'indice PMI provisoire publié hier par HSBC, l'industrie a repassé la barre des 50 pour s'établir à 50,4 en novembre après 49,5 en octobre. Le changement est important car il s'agit, pour l'activité manufacturière, de la première hausse depuis le début du ralentissement durant l'été 2011. « Plusieurs facteurs sont réunis pour constater l'amorce d'une reprise », estime Bei Xu, économiste de Natixis.
En octobre, la production et la consommation d'électricité ont progressé respectivement de 7 % et 5,2 % après seulement +1,2 % et + 1,5 % en septembre. L'évolution est la même pour le ciment, dont la production a crû pendant deux mois consécutifs de 10 % en glissement annuel. Enfin, la consommation de pétrole a rebondi, elle aussi, à 4 % en octobre après + 1 % en septembre. Même si elle touche les indicateurs de base, la reprise n'est, pour autant, pas totale. Ainsi, le frêt ferroviaire demeure fortement négatif (- 5,8 % en octobre). Cela, alors que la demande intérieure reste stimulée par les projets d'investissement, dans les infrastructures ou la construction (publique et parapublique). Ce sont surtout les logements sociaux qui alimentent ce mouvement. Leurs mises en chantier sont en hausse depuis juin. La consommation des ménages montre également des signes de redressement depuis deux mois, selon le ministère du Commerce. Les exportations vers les marchés émergents constituent un moteur important, mais qui a encore besoin d'être confirmé dans la durée.
Réorientation géographique
Depuis deux mois, les ventes de produits chinois vers les zones en développement affichent une progression de 20 % quand, dans le même temps, celles destinées aux marchés développés plafonnent à +1 %. En tendance plus longue, depuis janvier, les taux de progression sont respectivement de + 13 % et de +3 %.
Même si ce rythme de 20 % vers les marchés en développement paraît très élevé, la demande émanant des zones émergentes évolue vers des produits de plus en plus sophistiqués, dans les biens d'équipement et manufacturés. En outre, la Chine semble réorienter son commerce vers ces pays, relève Natixis, qui absorbent à présent plus de 55 % du made in China.
Ces lueurs de reprise viennent confirmer les bons chiffres publiés en début de mois qui révélaient une accélération de la croissance de la production industrielle, des ventes de détail et de l'investissement.
Dans un contexte de reprise mondiale fragile, le « rebond ne fait que commencer », estime de son côté Qu Hongbin, l'économiste pour la Chine de HSBC, qui appelle de ses voeux « une poursuite de la politique d'assouplissement monétaire pour consolider la reprise ». Pour d'autres analystes, il importe que Pékin continue à mettre en oeuvre des conditions monétaires plus favorables dans la période à venir.
À noter
Les importations chinoises de brut iranien ont atteint en octobre leur plus haut niveau (1,94 million de tonnes en octobre) depuis la mise en place de sanctions en juillet selon les Douanes.
Source:Lien retiré
..
Dernière édition: