Nos élus sont vraiment des merveilles!
- Auteur de la discussion alexandre Chary
- Date de début
- Statut
Purée Pandix, tu ne peux pas, pendant 1mn45s, laisser de côté ta haine viscérale de toute la classe politique française, et juste reconnaître que c'était un joli speech? c'est si dur que ça, 1mn45s? Il te restera ensuite encore une éternité pour dire tout le mal que tu penses des élites qui nous gouvernent et à quel point notre démocratie est pourrie etc...etc...
En plus pour Pellerin, elle a en plus eu la classe de ne jamais jouer la carte de "je-suis-une-enfant-des-bidonvilles-adoptée" avant ces quelques minutes finales. J'avais vu un reportage sur France2 (ou 3) ou le journaliste essayait désespérément de lui faire cracher une petite phrase bien émouvante sur son passé, mais où à chaque fois elle bottait élégamment en touche.
Y a pas de haine. bordel!!!!! C est chiant a force. On peut emettre un avis critique sans sombrer dans la haine (meme un avis tout court). Surtout quand tu vois comment fonctionne le monde politique.
Non je ne reconnais pas un joli speech (si ca se trouve, ce n est pas elle qui l a ecrit, va savoir). Oui, je suis plus que mefiant envers la classe politique. A eux de me redonner confiance et ce n est certainement pas avec un discours de depart d un ministere d une personne qui se retrouve sans mandat electoral qui va m emouvoir.
Non je ne reconnais pas un joli speech (si ca se trouve, ce n est pas elle qui l a ecrit, va savoir). Oui, je suis plus que mefiant envers la classe politique. A eux de me redonner confiance et ce n est certainement pas avec un discours de depart d un ministere d une personne qui se retrouve sans mandat electoral qui va m emouvoir.
laisse madeleine.
comme le dit guyong : Si je dois me prendre un doigt dans le derche je le ferai, certes pas avec le sourire
on a dit qu'il fallait pas se maquiller dans le rétro quand on conduit bourré
No pic, no proof (@mahu ® - bonjourchine.com 2015 - 2016)
Elle fait partie d'une generation dont les meilleurs elements de familles modestes pouvaient encore acceder a ces formations "supremes". Il y a plein d'exemples dans ce cas, et meme encore dans ma generation.
Mais c'est normal, la notion elementaire de travail est constamment bafouée, altérée, écrabouillée. Or le travail, et donc le merite qui en resulte, est (etait) a la base de ce que j'appellerai la "reussite republicaine". Et tout ce dénigrement du travail (35hr, vacances a rallonges, protection sociale over killing, ....) impacte directement la compétitivité du pays dont l'economie se meurt, lentement mais tres surement. Il y a par consequent moins d'opportunite profesionnelles, moins de debouches, moins de possibilite de faire carriere, etc, ...
Quelques citations en lien avec ce phenomene que tu denonces mais que le fond de ton discours nourrit pourtant:
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes " - Bossuet
"Qui veut faire l'ange, fait la bete" - Blaise Pascal
"Aide toi et le ciel t'aidera" - Auteur inconnu
"L'enfer est pave de bonnes intentions" - Auteur inconnu
"Qui veut faire l'ange, fait la bete" - Blaise Pascal
"Aide toi et le ciel t'aidera" - Auteur inconnu
"L'enfer est pave de bonnes intentions" - Auteur inconnu
Le fond de mon discours nourrit que dalle, hormis peut etre pour celles et ceux qui se contentent de citation sans action et actions quel que soit son niveau et sa portee, si minime qui soit.
Je te rejoins mais a condition que la famille soit un minimum equilibree, cultivee ou encore ouverte. Et ca malheureusement ce n est guere encourageant aujourd hui. Deja pas evident hier.
No pic, no proof (de mon inaction, a tout niveau, si minime soit il).
Je ne te vise pas. Reponds | reagis juste a ton quote.
Je suis vraiment fier que ma petite remarque a provoqué son effet... Sinon vous pensez que Fleur a dû laisser sa place à cause de l'arrivée de Jean-Vincent et que ça aurait été mal vu de cumuler des coréens dans le gouvernement ? (on a eu ce problème aussi avec les bretons : Lebranchu VS Urvoas sans compter Ayrault qui revient)
Sinon @phitheb, tu te bases sur l'allusion à ses origines pour qualifier sa sortie de digne ? Elle ne l'aurait pas fait, sa sortie l'aurait-elle été autant ?
Je passe sur la remarque sur les Coréens....
Pour ce qui de la sortie "digne" de F.Pellerin, l'allusion à ses origines était effectivement assez touchante et inhabituelle dans ce genre de situation (sachant en plus, comme je l'ai dit dans un autre post, que c'est une carte qu'elle n'a quasiment jamais jouée jusqu'à présent, et qu'elle n'évoque que maintenant que cela n'a plus d'importance pour quémander quoi que ce soit). Mais le reste de son speech était également très classe: pas de pique vacharde, pas de ton revanchard, pas de remarque ironique ou de sous-entendus désabusés. Ensuite on pense ce qu'on veut de sa politique et de ce qu'elle a fait, mais sur ces 1mn45s là, elle a vraiment été très bien.
Chacun sa classe phit 
(humour)
Quelle que soit "sa" classe sociale, issus de tout milieu, c est peut etre avec ce genre de personnages qui pourraient etre invites a participer a la politique de notre pays et les decisions qui en decoulent.
« La véritable histoire des ouvriers ne peut être mieux racontée que par les ouvriers eux-mêmes. Pour écrire sur l’usine, il faut la vivre de l’intérieur, la renifler avec ses tripes. Jean-Pierre Levaray trouve les mots justes pour raconter son quotidien. Il est l’un des maillons de cette usine d’engrais chimiques, située à Grand Quevilly, près de Rouen, filiale de Total jusqu’en 2014, classée Seveso 2, seuil haut. »
Extrait de la préface de Hubert Truxler (dit « Marcel Durand »), auteur de Grain de sable sous le capot (Agone, 2006).
Pendant dix ans (2005-2015), chaque mois, Jean-Pierre Levaray a animé la chronique « Je vous écris de l’usine » dans le mensuel CQFD. Il a raconté les heurs et malheurs de la classe ouvrière, sa classe. Les luttes et les espoirs, les joies et les peines, les travers et la résignation, parfois. Ce texte vient d’en bas. Il en a le goût et l’odeur. Ode à l’écriture prolétarienne.
L’auteur
Auteur de Putain d’usine (L’Insomniaque / Agone), de Tue ton patron (Libertalia), Jean-Pierre Levaray (né en 1955) a passé quarante-deux années à l’usine.
http://cqfd-journal.org/
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/hors-collection/je-vous-ecris-de-l-usine
http://www.lesmutins.org/Putain-d-usine-320
http://www.filmsdocumentaires.com/films/2984-entree-du-personnel http://rutube.ru/video/83a3098b13e9dc2419494c9ebce7df65/
Extrait de sa derniere interview avec Antoine Perraud
...
"Vous avez travaillé pour l’agriculture intensive, qui a précipité la fin des campagnes en France. Comme l’avez-vous vécu ?
Je suis entré dans la boîte pour fabriquer des nitrates d’ammonium. On nous disait que c’était pour donner un coup de fouet aux récoltes de blé. Ça favorisait les exportations et la réduction de la faim dans le monde. Je n’ai d’abord pas trop tilté sur la pollution. Mais au fur et à mesure que le temps passait, on a pu voir que cet engrais tuait la terre en ne profitant qu’aux exploitants les plus riches de la Beauce et de la Brie, comme le prince Albert de Monaco !
Mais après, une fois qu’on est là-dedans… C’est un peu comme ceux qui travaillent dans l’armement, ça doit être compliqué pour eux…
Quelle est la part d’attachement et de détachement, chez vous ?
C’est compliqué : je viens de là, je me sens ouvrier, c’est clair. Pourtant, j’ai toujours été très critique par rapport à mon travail, dès le premier jour. J’étais à peine arrivé que je distribuais un tract du genre «à bas le travail !». Mais je suis resté. Et j’ai vu la classe ouvrière disparaître petit à petit, comme le monde paysan. C’est peut-être pour ça que je me suis mis à écrire: pour fixer ce monde qui n’en finit pas de mourir."
...
(humour)Quelle que soit "sa" classe sociale, issus de tout milieu, c est peut etre avec ce genre de personnages qui pourraient etre invites a participer a la politique de notre pays et les decisions qui en decoulent.
« La véritable histoire des ouvriers ne peut être mieux racontée que par les ouvriers eux-mêmes. Pour écrire sur l’usine, il faut la vivre de l’intérieur, la renifler avec ses tripes. Jean-Pierre Levaray trouve les mots justes pour raconter son quotidien. Il est l’un des maillons de cette usine d’engrais chimiques, située à Grand Quevilly, près de Rouen, filiale de Total jusqu’en 2014, classée Seveso 2, seuil haut. »
Extrait de la préface de Hubert Truxler (dit « Marcel Durand »), auteur de Grain de sable sous le capot (Agone, 2006).
Pendant dix ans (2005-2015), chaque mois, Jean-Pierre Levaray a animé la chronique « Je vous écris de l’usine » dans le mensuel CQFD. Il a raconté les heurs et malheurs de la classe ouvrière, sa classe. Les luttes et les espoirs, les joies et les peines, les travers et la résignation, parfois. Ce texte vient d’en bas. Il en a le goût et l’odeur. Ode à l’écriture prolétarienne.
L’auteur
Auteur de Putain d’usine (L’Insomniaque / Agone), de Tue ton patron (Libertalia), Jean-Pierre Levaray (né en 1955) a passé quarante-deux années à l’usine.
http://cqfd-journal.org/
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/hors-collection/je-vous-ecris-de-l-usine
http://www.lesmutins.org/Putain-d-usine-320
http://www.filmsdocumentaires.com/films/2984-entree-du-personnel http://rutube.ru/video/83a3098b13e9dc2419494c9ebce7df65/
Extrait de sa derniere interview avec Antoine Perraud
...
"Vous avez travaillé pour l’agriculture intensive, qui a précipité la fin des campagnes en France. Comme l’avez-vous vécu ?
Je suis entré dans la boîte pour fabriquer des nitrates d’ammonium. On nous disait que c’était pour donner un coup de fouet aux récoltes de blé. Ça favorisait les exportations et la réduction de la faim dans le monde. Je n’ai d’abord pas trop tilté sur la pollution. Mais au fur et à mesure que le temps passait, on a pu voir que cet engrais tuait la terre en ne profitant qu’aux exploitants les plus riches de la Beauce et de la Brie, comme le prince Albert de Monaco !
Mais après, une fois qu’on est là-dedans… C’est un peu comme ceux qui travaillent dans l’armement, ça doit être compliqué pour eux…
Quelle est la part d’attachement et de détachement, chez vous ?
C’est compliqué : je viens de là, je me sens ouvrier, c’est clair. Pourtant, j’ai toujours été très critique par rapport à mon travail, dès le premier jour. J’étais à peine arrivé que je distribuais un tract du genre «à bas le travail !». Mais je suis resté. Et j’ai vu la classe ouvrière disparaître petit à petit, comme le monde paysan. C’est peut-être pour ça que je me suis mis à écrire: pour fixer ce monde qui n’en finit pas de mourir."
...
- Statut