Je ne sais pas si ce thread existe déjà, mais parfois on commente sur certains produits, que je pensais etre “bien Français” (ou autres) et qui ont été en fait inventés par les Chinois.
On pourrait peut-être grouper tous ces sujets sous un même thread
D’abord, il y a les « fameuses 4 »
La Boussole :
la première référence littéraire chinoise citant le « magnétisme » se trouve dans un ouvrage du IVe siècle av. J.-C. intitulé Livre du maître de la vallée du diable (鬼谷子) : « la magnétite fait venir le fer à lui, ou l'attire ». Pierre Germa indique dans le dictionnaire des inventions : La boussole vient de Chine ; au premier siècle avant notre ère, les chinois utilisaient un instrument capable d'indiquer la direction du Sud : c'est la cuiller-montre-sud»
Le Papier :
Le papier porteur d'un message le plus ancien connu à ce jour, découvert en Chine, serait daté de -8, sous la dynastie des Han de l'Ouest (-206, 25). Il s'agit d'un fragment de lettre dont le papier est fait à partir de fibres de lin, sur laquelle une vingtaine de sinogrammes anciens ont été déchiffrés. D'après une tradition chinoise, on pensait que le papier était apparu au IIIe siècle av. J.-C. en Chine, sous le règne de Qin Shi Huang (fondateur de la dynastie Qin).
L’imprimerie
Avant d'être une invention de Johannes Gutenberg, la Chine avait déjà connu l'imprimerie à caractères mobiles (au IXe siècle) bien longtemps avant que la Corée et l'Occident ne découvrent cette dernière (au XVe siècle). Cependant cette technique a été abandonnée par les Chinois à l'époque car ce système n'était pas adapté à l'écriture chinoise (les idéogrammes) alors qu'en Occident, l'alphabet, par le nombre très réduit de signes auxquels il fait appel, se prête admirablement à l'imprimerie.
La poudre à canon :
La poudre à canon est généralement reconnue comme ayant été inventée en Chine vers le IXe siècle, durant la Dynastie Tang (618-907). La découverte semble avoir pour origine des recherches faites dans les milieux taoïstes de l'époque des Táng, mais fut bientôt suivie par une application militaire dans les années 904-906. Il s'agissait alors de projectiles incendiaires nommés "feux volants" (fēihuǒ飛火).
La première mention de la formule de la poudre à canon (charbon, salpêtre et soufre) apparaît dans le Wǔjīng zǒngyào武經總要 de 1044, près de 250 ans avant qu'un texte européen y fasse allusion, en 1285.
Et ensuite, il y a les autres, comme par exemple La Choucroute :
Tout commence avec la construction de la Grande Muraille de Chine, au IIIe siècle avant Jésus Christ. Éloignés des villes et isolés, les ouvriers se nourrissent alors d’un chou fermenté et conservé dans la saumure. Aliment central, ils confèrent aux ouvriers force et robustesse, ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on connait la teneur en vitamine C du légume.
Le long de la muraille, conservé dans ses barriques en bois, ce chou devenu aigre concourt ainsi à la construction de l’édifice. On lui prête ainsi de multiples vertus comme celle de combattre des maladies.
L’arrivée et la transmission de la recette en Europe sont ensuite dues aux envahisseurs Huns, Tartares et Mongols. Après avoir mené des batailles jusqu’aux pieds de la Muraille, ils partent à la conquête de l’Europe. La plante et l’aliment les accompagnent. Passant par l’Autriche, la Bavière, ils arrivent en Alsace et l’on retient l’an 451 comme marquant l’acclimatation du légume en Alsace. De la saumure, à la conservation au sel, il n’y a qu’un pas, avant d’adopter, comme pour le navet, les principes de la lacto-fermentation
Il faudra alors attendre le XVe siècle et des textes du XVIe siècle pour que la présence de choucroute à la table des monastères et congrégations soit attestée. Au XVIIe siècle, la choucroute apparaît aussi sous le nom de « Kompostkrut » (chou compost). Littéralement, « chou acide » en alsacien (Sauerkraut en allemand), le légume devient « chou et croute » en Français puis choucroute.
Accompagnée de viandes et pommes de terre, la choucroute prend ainsi le nom du plat ainsi composé au XIXe siècle.
Récemment, nous avons aussi parlé de raviolis, mais je vous laisse la plume
On pourrait peut-être grouper tous ces sujets sous un même thread
D’abord, il y a les « fameuses 4 »
La Boussole :
la première référence littéraire chinoise citant le « magnétisme » se trouve dans un ouvrage du IVe siècle av. J.-C. intitulé Livre du maître de la vallée du diable (鬼谷子) : « la magnétite fait venir le fer à lui, ou l'attire ». Pierre Germa indique dans le dictionnaire des inventions : La boussole vient de Chine ; au premier siècle avant notre ère, les chinois utilisaient un instrument capable d'indiquer la direction du Sud : c'est la cuiller-montre-sud»
Le Papier :
Le papier porteur d'un message le plus ancien connu à ce jour, découvert en Chine, serait daté de -8, sous la dynastie des Han de l'Ouest (-206, 25). Il s'agit d'un fragment de lettre dont le papier est fait à partir de fibres de lin, sur laquelle une vingtaine de sinogrammes anciens ont été déchiffrés. D'après une tradition chinoise, on pensait que le papier était apparu au IIIe siècle av. J.-C. en Chine, sous le règne de Qin Shi Huang (fondateur de la dynastie Qin).
L’imprimerie
Avant d'être une invention de Johannes Gutenberg, la Chine avait déjà connu l'imprimerie à caractères mobiles (au IXe siècle) bien longtemps avant que la Corée et l'Occident ne découvrent cette dernière (au XVe siècle). Cependant cette technique a été abandonnée par les Chinois à l'époque car ce système n'était pas adapté à l'écriture chinoise (les idéogrammes) alors qu'en Occident, l'alphabet, par le nombre très réduit de signes auxquels il fait appel, se prête admirablement à l'imprimerie.
La poudre à canon :
La poudre à canon est généralement reconnue comme ayant été inventée en Chine vers le IXe siècle, durant la Dynastie Tang (618-907). La découverte semble avoir pour origine des recherches faites dans les milieux taoïstes de l'époque des Táng, mais fut bientôt suivie par une application militaire dans les années 904-906. Il s'agissait alors de projectiles incendiaires nommés "feux volants" (fēihuǒ飛火).
La première mention de la formule de la poudre à canon (charbon, salpêtre et soufre) apparaît dans le Wǔjīng zǒngyào武經總要 de 1044, près de 250 ans avant qu'un texte européen y fasse allusion, en 1285.
Et ensuite, il y a les autres, comme par exemple La Choucroute :
Tout commence avec la construction de la Grande Muraille de Chine, au IIIe siècle avant Jésus Christ. Éloignés des villes et isolés, les ouvriers se nourrissent alors d’un chou fermenté et conservé dans la saumure. Aliment central, ils confèrent aux ouvriers force et robustesse, ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on connait la teneur en vitamine C du légume.
Le long de la muraille, conservé dans ses barriques en bois, ce chou devenu aigre concourt ainsi à la construction de l’édifice. On lui prête ainsi de multiples vertus comme celle de combattre des maladies.
L’arrivée et la transmission de la recette en Europe sont ensuite dues aux envahisseurs Huns, Tartares et Mongols. Après avoir mené des batailles jusqu’aux pieds de la Muraille, ils partent à la conquête de l’Europe. La plante et l’aliment les accompagnent. Passant par l’Autriche, la Bavière, ils arrivent en Alsace et l’on retient l’an 451 comme marquant l’acclimatation du légume en Alsace. De la saumure, à la conservation au sel, il n’y a qu’un pas, avant d’adopter, comme pour le navet, les principes de la lacto-fermentation
Il faudra alors attendre le XVe siècle et des textes du XVIe siècle pour que la présence de choucroute à la table des monastères et congrégations soit attestée. Au XVIIe siècle, la choucroute apparaît aussi sous le nom de « Kompostkrut » (chou compost). Littéralement, « chou acide » en alsacien (Sauerkraut en allemand), le légume devient « chou et croute » en Français puis choucroute.
Accompagnée de viandes et pommes de terre, la choucroute prend ainsi le nom du plat ainsi composé au XIXe siècle.
Récemment, nous avons aussi parlé de raviolis, mais je vous laisse la plume