Pas sûr qu'elle obtienne le statut de réfugiée politique.
La procédure n'a pas pour but de soustraire des citoyens à la justice de l'Etat souverain dont ils sont ressortissants (et la bonne femme n'est a priori pas visée par l'enquête en cours).
Dans son cas, les juges constateront d'un côté qu'elle est membre du Parti, que son mari présente un pédigrée ++ ; et de l'autre côté que deux compatriotes ont voulu la trimballer à Prague... Bref, c'est pas bien lourd, tout ça.
J'imagine qu'aucun copain ne veut plus prendre ses appels, encore moins lui filer des sous. Dans sa vie de communiste modèle elle a dû en voir une sacrée pelletée, de familles de cadres en disgrâce (y en a toujours eu, à commencer par le grand patron du moment). A ton tour, ma cocotte !