Le niveau trop primaire des petits Français

bison ravi;340367 Lafoy Et blabla a dit:
Bonjour Bison

A force de pratiquer la politique de l'autruche , vous allez vous reveiller avec le posterieur endolori .

C'est un peu l'histoire du type qui chute d'un immeuble de 50 etages ,et qui a chaque etage , se persuade en se disant " pour le moment tout va bien" " pour le moment tout va bien", !!!

Je n'ai pas la pretention d'etre intelligent , mais il se trouve, que je suis du bon cote du bureau dans la vie professionnelle .

Si tu penses que 40/50 % de chomage chez les jeunes des cites par exemple ,est un signe d'amelioration de la pedagogie en France ,ce n'est plus des lunettes qu'il te faut ,mais un chien et une canne blanche .

Bon Dimanche a toutes et a tous
 
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en meme temps, avant la 1ere guerre mondiale, la place donnee a l'education etait peut-etre plus grande car la societe avait un reel besoin d'amelioration du niveau intellectuel pour soutenir son developpement, aujourd'hui il est peut-etre plus strategique d'avoir des gens moins instruits pour limiter les places dans "l'ascenseur social". apres la deuxieme guerre mondiale le bac a ete popularise et c'est a ce moment la qu'il a perdu progressivement de sa valeur, aujourd'hui dans certaines disciplines, meme une licence n'a pas une enorme valeur. les ideaux republicains avaient peut-etre plus de valeur qu'aujourd'hui car ils etaient plus recents. aujourd'hui ils sont delaves voire meme remis en cause. ainsi d'ailleurs que la plupart des ideologies du XXe. Pour avancer notre modele societal aurait besoin d'un nouveau souffle, car aujourd'hui on a un peu l'impression que tout le monde est blase, les riches aussi bien que les pauvres. on a du mal a regarder vers l'avenir, donc pourquoi faire des efforts pour progresser vers lui?

Autre detail de taille qui a mon avis explique la baisse du niveau de langue francaise : la television et les nouvelles technologies. au debut du siecle dernier nous vivions dans un monde d'idees pleines et de creation, au debut de ce siecle nous vivons dans un monde d'images vides et de consommation. Autrefois le seul moyen de s'echapper de la realite etait de pouvoir lire un livre. maintenant nous avons des bibliotheques entieres sur notre tablette electronique, mais preferons regarder les dernieres productions hollywoodiennes.

la technologie qui nous entoure nous donne une impression de facilite, et quelque part nous fait perdre le gout de l'effort. quand je regarde l'evolution de l'humain, je me dit qu'il lui a fallu des millions d'annees pour passer du stade animal au stade humain, mais qu'il ne lui faudra peut-etre pas autant pour se transformer en robot. plus qu'une baisse de l'orthographe, c'est une baisse des valeurs a laquelle nous assistons, l'humanite commence a peine a prendre conscience d'elle meme, que deja la lethargie la guette.

je dirais que le systeme educatif a besoin de temps, comme le reste de la societe, pour s'adapter aux mutations technologiques
 
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何 He, patronyme tres repandu dans l'empire du milieu et corrrespondant au passage aux deux premieres lettre de mon nom deux famille

昂 Ang, primairement un verbe (lever, elever), mais associee a d'autres caracters pouvant devenir un nom ou surtout des adjectifs tous relatifs a la hauteur et la noblesse d'esprit

湍 tuan, torrent, torrentueux.

la combinaison des deux derniers caracteres correspondant a la prononciation phonetique de mon prenom francais et exprimant sans faille mon caractere (torrent de bravoure), le prenom est donc tres bien choisi. si l'on ajoute a cela que le patronyme 何 est tres proche scripturalement et phonetiquement du nom commun 河 He (Fleuve), un rapport semantique peut egalement etre etabli avec mon patronyme francais : Herblot dans lequel, comme vous pouvez le constater la derniere syllabe est homophone de l'element "eau" duquel nous venons tous.

en bref, ce nom chinois est ideal pour instaurer petit a petit un culte de ma personnalite dans l'empire du milieu (nul n'etant prophete en son pays, autant choisir un pays anthologique pour exercer sa prophetie), ajoutez a cela un numero de telephone avec quatre 8 (dont deux a la fin), symbole de croissance et deux 6, symbole de fluidite, j'envisage pour ma personne un avenir radieux dans ces contrees.

pour finir question de vocabulaire qui me taraude depuis quelques jours :

dans la phrase :"trouvez-vous mon narcissisme abusif?", l'adjectif "abusif" est-il correct? recemment j'ai entendu une personne le prononcer a maintes reprises, et son interlocuteur lui affirmer qu'il ne s'agissait pas d'un mot apparaissant dans le dictionnaire, savez-vous si l'Academie Francaise reconnait une telle adjectivisation du verbe "abuser"?

merci d'avance pour vos reponses, et desole pour l'absence d'accents dans mon texte (mais vous noterez que je met bien des points sur tous les i, donc a la question [langage_SMS] , je choisi la première option: clavier americain)
 
Si je peux me permettre de donner un conseil aux profs de français pour que le niveau de l'orthographe de leurs élèves s'améliore, c'est en donnant les exercices à faire que ça puisse progresser.
Quand j'étais éleve en France, j'avais aussi eu des zeros et je ne parlais pas un mot francais au debut, les profs me disaient de lire, mon niveau d'orthographe ne s'etait pas améliore grâce à la lecture, mais plutot en faisant les exercices d'un livre acheté par moi même que j'avais progressé, pour arriver à avoir des bonnes notes à la fin.

Ca paraît bizarre, mais on apprend une langue comme en math, en memorisant et en faisant les exercices aussi..

(La, je ne tape pas sur un clavier français, c'est sur qu'il manque certains accents.)
 
Le chomage dans les cités, c'est de la faute des profs ?!
Arrêtez d'écrire sous acide, sans déc'...

Bonsoir Manda

Les profs se font pipi dessus de peur de se faire tabasser , ou bruler leurs voitures , des qu'un eleve les regardent de travers . C'est le chaos dans les classes , alors que font les profs , ils laissent l'eleve faire son cirque , et amuser la galerie . Le proviseur pareil ,et les pions rasent les murs !!

Les familles s'en foutent , menacent les enseignants , ou les tabassent egalement .

Resultat des classes de loosers ,qui seront a la charge de la societe pour le reste de leurs existences ..

La discipline et le respect , c'est le ciment d'une reussite scolaire , et les bases d'un parcours professionnel .

Mais bon les profs ce sont les copains maintenant , aucune autorite .

Et le pompon ,le gouvernement va filer 450 euros par mois des 18 ans ,a ces jeunes pour ne rien faire de leurs dix doigts , en attendant de toucher le Rsa par la suite.

Alors oui , l'education nationale est responsable de cette chianlit !!
 
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voici de quoi résumer le débat :
[video=youtube;gXW9MVWiRlE]http://www.youtube.com/watch?v=gXW9MVWiRlE[/video]
 
comme vous pouvez le constater la derniere syllabe est homophone de l'element "eau" duquel nous venons tous.
Arrête avec l'homophonie, il y a déjà eut un sujet de fermé hier...

dans la phrase :"trouvez-vous mon narcissisme abusif?", l'adjectif "abusif" est-il correct? recemment j'ai entendu une personne le prononcer a maintes reprises, et son interlocuteur lui affirmer qu'il ne s'agissait pas d'un mot apparaissant dans le dictionnaire, savez-vous si l'Academie Francaise reconnait une telle adjectivisation du verbe "abuser"?
Le mot existe mais la phrase est très étrange.
 
ANtoine
en meme temps, avant la 1ere guerre mondiale, la place donnee a l'education etait peut-etre plus grande car la societe avait un reel besoin d'amelioration du niveau intellectuel pour soutenir son developpement, aujourd'hui il est peut-etre plus strategique d'avoir des gens moins instruits pour limiter les places dans "l'ascenseur social".
Je pense que c'est plutôt le contraire, on était dans l'ère industrielle où il fallait beaucoup de chair à canon pour travailler dans des pénitenciers (voir justement le côté paternaliste des patrons), du mouton qu'il fallait et surtout peu instruit pour qu'il ne puisse pas s'affranchir le bougre.

apres la deuxieme guerre mondiale le bac a ete popularise et c'est a ce moment la qu'il a perdu progressivement de sa valeur, aujourd'hui dans certaines disciplines, meme une licence n'a pas une enorme valeur.
Il faudrait être plus précis parce que jusque dans les années 80, le bac était encore très valorisé, les métiers manuels étant très mal vu.

Pour avancer notre modele societal aurait besoin d'un nouveau souffle, car aujourd'hui on a un peu l'impression que tout le monde est blase, les riches aussi bien que les pauvres. on a du mal a regarder vers l'avenir, donc pourquoi faire des efforts pour progresser vers lui?
Chaque génération a dû avoir cette impression voir les "révolutions", les modes "peace n love" et tout.

Autre detail de taille qui a mon avis explique la baisse du niveau de langue francaise : la television et les nouvelles technologies. au debut du siecle dernier nous vivions dans un monde d'idees pleines et de creation, au debut de ce siecle nous vivons dans un monde d'images vides et de consommation. Autrefois le seul moyen de s'echapper de la realite etait de pouvoir lire un livre. maintenant nous avons des bibliotheques entieres sur notre tablette electronique, mais preferons regarder les dernieres productions hollywoodiennes.
Dire que nous ne vivons pas dans un monde d'idées pleines c'est un peu fort de café, en terme de créations il est difficile de faire mieux, la voiture reste la même depuis sa création, 4 roues moteur à explosion freins , idem pour l'ordi , l'avion, on ne peut qu'améliorer.

Pour la lecture , tout dépend de ta classe sociale, le paysan (majoritaire à une époque) et l'ouvrier après, ne lisez que très peu , peut être le journal à la rigueur, on a crée le cinéma pour eux. En Bourgogne , nous sommes réputés pour nos conteurs, bien plus sympa de partager une histoire en publique , dans un bar avec un petit groupe de musicos, que d'être dans son pieu en train de lire la dernière bouse de...

la technologie qui nous entoure nous donne une impression de facilite, et quelque part nous fait perdre le gout de l'effort.
Ce qui est marrant avec l'homme , c'est qu'il a tjs une excuse, mais ce n'est jamais de sa faute...(taquinerie qd tu nous tiens)

c'est une baisse des valeurs a laquelle nous assistons, l'humanite commence a peine a prendre conscience d'elle meme, que deja la lethargie la guette.
C'est rigolo ce truc des valeurs, j'ai (j'écris cô je parle alors la négation je m'en carre) jamais rien compris...

je dirais que le systeme educatif a besoin de temps, comme le reste de la societe, pour s'adapter aux mutations technologiques
Difficile à dire, vu que la technologie évolue différemment de l'âge des individus, le problème c'est qu'une personne de 50 balais qui tablent sur les changements éducatifs aura tjs qq mal à comprendre les besoins d'un ado voir d'un jeune enfant, un peu pour ça que le système d'éducation français patine, mais s'il y avait que ça.

Lafoy :
Si tu penses que 40/50 % de chomage chez les jeunes des cites par exemple ,est un signe d'amelioration de la pedagogie en France ,ce n'est plus des lunettes qu'il te faut ,mais un chien et une canne blanche .
Simplifié ce problème à de la pédagogie reste un peu lège... C'est un peu comme d'envoyer des flics à tous les coins de rue pour régler le problème de l'insécurité, ou d'une tolérance zéro pour l'alcool etc
 
[h=2]Un chat avec Fostinos.

Tuvalu : Est-ce qu'autrefois (il y a 10 ans, 20 ans, 50 ans) il y avait moins de cas de violences scolaires? Ou alors ces faits sont-ils juste davantage médiatisés aujourd'hui?
[/h]Lien retiré : Non, il n'y avait pas moins de violences il y a 10-20 ans. La preuve : j'ai retrouvé un rapport d'un inspecteur général de 1979 où, ayant inspecté une cinquantaine de collèges dits "sensibles" en France, dans la moitié de ces collèges – et nous sommes en 1979 – la police est intervenue.
Vincent R. : N'y a-t-il pas dans ce cas une "radicalisation" de cette violence?
Ce n'est pas une radicalisation. Ce sont surtout des faits de violences physiques graves et qui sont assez rares et montés en épingle par une certaine presse, alors que le problème, dans les établissements scolaires, ce sont les microviolences.
C'est-à-dire toutes les agressions verbales, les harcèlements aux multiples formes et les comportements agressifs sans passage à l'acte.
Delphine : Bonjour, depuis le début de l'année scolaire, j'ai assisté à de nombreux conseils de discipline dans le collège du 15e arrondissement (Paris) où est scolarisée ma fille. Les élèves exclus à la rentrée ont été remplacés par d'autres, "pires", qui ont été exclus à leur tour, puis remplacés par d'autres "encore pires"... que penser de ce système des vases communiquant entre établissements, simplement pour "maintenir scolarisés" des élèves de moins de 16 ans? Pourquoi n'y a-t-il pas d'autre solution que de les ballader d'un établissement à l'autre?
Il existe d'autres solutions. Un certain nombre d'établissements ont mis en place des dispositifs que l'on appelle "sas", ou "ateliers relais", dans lesquels les enfants exclus bénéficient d'une remise à niveau tant sur le plan du comportement que sur celui des connaissances. Le résultat : en règle générale, plus de 70%, après quinze jours-trois semaines de ce petit parcours en parallèle, qui se situe normalement dans l'établissement, retournent dans leur classe ou une classe parallèle.
Urkel : Enseignante en école primaire, nous sommes confrontés cette année à plusieurs cas d'enfants violents et irrespectueux (enfants de CP et de CE2), n'ayant aucun respect des règles et de l'adulte.
Vous avez entièrement raison de soulever le problème de la violence à l'école maternelle et à l'école élémentaire, qui est en grande partie occultée tant par les parents d'élèves que par l'institution.
La meilleure façon de répondre à ce type de comportements est de développer, depuis la petite section maternelle jusqu'à la fin de la scolarité élémentaire – CM2 –, les "habiletés sociales". Pour être plus clair – et ça, je l'ai rencontré plus particulièrement au Québec mais aussi dans l'Lien retiré York –, c'est de mettre en place un programme qui permet, d'une part, à l'enfant de savoir reconnaître l'émotion chez l'autre et l'émotion chez lui-même, afin tout simplement de la maîtriser ; et, d'autre part, de mettre en place des exercices réguliers et quotidiens d'apprentissage de la vie en commun.
Il existe un certain nombre de programmes portant exactement sur ce sujet, notamment en France. Celui élaboré par Lien retiré, médecin pédiatre et ancien conseiller technique de recteurs, s'appelle "Vivre ensemble". Ce programme est composé de fiches pédagogiques fondées, d'une part, sur des exercices en classe et, d'autre part, sur le travail ordinaire et disciplinaire de la classe.
Usage : Je constate chaque jour que l'école brutalise les enfants: des horaires démentiels, des programmes énormes, des classes surchargées, des évaluations sanctions, des cours qui ne font pas sens. La brutalité des enfants n'est-elle pas leur réponse à un système qui les broie alors même qu'ils sont de plus en plus demandeurs d'une humanité qu'ils ne rencontrent plus dans la société?
Vous avez entièrement raison. Je commence par le temps scolaire, que vous dénoncez. Actuellement, il est tout à fait exact que nos enfants, qu'ils soient à l'école primaire ou au collège ou au lycée, sont surchargés de travail et, ce qui est ridicule, sur un nombre très restreint de jours de classe.
Il faut vraiment agir. Plusieurs fédérations de parents d'élèves ainsi que des associations de médecins pédiatres, comme l'Académie de médecine, ont dénoncé récemment ce "scandale". Le ministre vient de décider d'organiser des Etats généraux des rythmes scolaires. Pour ma part, ayant été responsable de ce dossier au ministère il y a longtemps, je persiste à penser, preuves à l'appui, qu'un bon aménagement du temps scolaire, c'est-à-dire un allègement de la journée, une répartition dans la semaine et un allongement de l'année scolaire jusqu'à la mi-juillet, est le meilleur des cadres que l'on puisse trouver pour prévenir la violence à l'école.
Le CNRS (Conseil national de la recherche scientifique), l'INRP (Institut national de recherche pédagogique) et différents instituts universitaires avaient évalué il y a maintenant une dizaine d'années ces expériences d'aménagement du temps scolaire, et tous avaient conclu aux bienfaits de cette politique.
ProfHGBobigny : Professeur d'histoire géographie dans un collège de Bobigny, je ne parviens pas à comprendre comment on peut prétendre au ministère que le taux d'encadrement n'a rien à voir avec les violences dans les établissements (qui sont, très majoritairement, des violences entre élèves, reprécisons-le), et que 80 000 suppressions de postes sur 3 ans ainsi que la nomination d'enseignants non formés (de plus en plus fréquent avant même la réforme de l'année de stage, pour combler les manques de remplaçants) n'ont aucune incidence sur le taux d'encadrement des élèves.
Vous n'avez pas tort. Simplement, il faut considérer que l'accroissement des moyens est nécessaire mais non suffisant. Je parle en connaissance de cause, puisque pendant une dizaine d'années, j'ai inspecté les lycées et collèges de l'Lien retiré ainsi que ceux du Nord-Pas-de-Calais. Cela veut dire que sans projet, sans une dynamique commune, non seulement des adultes mais aussi une adhésion des élèves, vous pourriez avoir tous les "moyens" du monde que la situation évoluerait peut-être peu.
J'ai un exemple précis à vous donner : en 1998, l'année des grandes violences scolaires en banlieue, plus particulièrement en Seine-Saint-Denis, la plupart des moyens annuels supplémentaires du ministère avaient été attribués à cette académie. Au bout de deux ans, la situation était revenue à l'identique.
GreenZone : Bonjour M. Fotinos, pensez-vous que le personnel encadrant et enseignant est suffisamment formé pour gérer et surveiller des élèves de différents âges avec différentes préoccupations?
Non. C'est une grande lacune à l'éducation nationale. Par exemple, les chefs d'établissement, qui sont responsables en moyenne de 100 à 150 adultes, donc les gèrent, n'ont presque pas reçu de formation à la gestion des ressources humaines.
A titre de comparaison, tout responsable d'entreprise, petite ou grande, a bénéficié de ce type de formation. Ainsi, bien sûr, comme d'habitude, que les élèves de nos grandes écoles.
Joelle : Est-ce que le problème ne vient pas aussi du fait que ce sont parfois de très jeunes professeurs inexpérimentés qui sont envoyés dans les quartiers difficiles ?
C'est évident. Et malheureusement, c'est une vieille habitude de l'administration de l'éducation nationale. En 1960, mon premier poste d'instituteur a été d'être nommé directement dans une banlieue dite "sinistrée" avec pour élèves des "blousons noirs". Malgré certains efforts pour améliorer cette situation, cela continue.
Et la recherche internationale l'a démontré ainsi qu'Lien retiré : c'est un des facteurs qui jouent le plus sur le déclenchement des faits de violences en milieu scolaire.
Vincent R. : La violence n'est-elle pas le fruit de la perte d'autorité de l'enseignant? Les pressions permanentes des parents d'élèves ne sont-elle pas la cause du comportement massivement irrespectueux que l'on observe à son égard?
Il est exact que l'enseignant a perdu de son autorité au niveau de la classe. Une des raisons, au-delà de la psychologie et du comportement de l'enseignant lui-même, est que le système s'est "administratisé". En effet, lorsqu'un événement surgit dans une classe, l'enseignant a à sa disposition tout un dispositif qui prend en charge l'élève "violent", c'est-à-dire qu'il commence une chaîne administrative qui part du délégué d'élève, en passant par le médiateur, l'assistant d'éducation, le CPE, le chef d'établissement adjoint et, in fine, si nécessaire, le chef d'établissement.
Ce qui veut dire que face à l'élève, l'enseignant est en complète déresponsabilisation pour répondre à cet événement.
Guy : La violence institutionnelle n'est-elle pas la principale responsable du phénomène global?
Non. Le principe même de l'éducation est un principe "violent". Apprendre ne se fait pas spontanément. Il faut de l'effort et une participation à des normes, des règles. Les disciplines scolaires (histoire-géographie, mathématiques, français, etc.), comme leur nom l'indique, sont par certains côtés imposées.
Franck : La violence scolaire n'est-elle pas la traduction de l'hyper-compétitivité économique dans le domaine scolaire pour obtenir la meilleur formation puis le meilleur emploi?
Ma connaissance des établissements scolaires (lycées et collèges) depuis une vingtaine d'années m'incite à vous répondre non, pour l'instant. En effet, plus le temps passera, plus la concurrence sera forte entre les établissements, et j'irai même jusqu'à vous dire pour les écoles primaires.
Martine75 : Est ce que la violence à l'école vient des jeux vidéo?
Je n'ai pas fait d'étude sur ce sujet précis, mais il me semble, notamment pour les enfants ayant des problèmes psychologiques, que cela doit influer.
Ju : Pensez-vous que l'installation de portiques (comme dans les aéroports) et de caméras de vidéo surveillance est efficace ?
Les études américaines ont démontré que les portiques ne servaient pas à grand-chose, puisque des incidents graves dans les établissements qui en étaient dotés se produisaient. Cela ne veut pas dire que, dans certaines circonstances, à titre dissuasif, leur installation n'est pas bénéfique. Pour ma part, l'installation de caméras vidéo, notamment dans les lycées ou collèges ayant une architecture labyrinthique, est vraiment nécessaire.
Joelle : Quelle est selon vous la responsabilité des parents dans la violence scolaire? Est-ce que certains ne donnent pas le mauvais exemple, en contestant les punitions par exemple ?

Le problème de la violence à l'école ne peut être pleinement résolu qu'avec le consentement et la participation des parents. Pour ce faire, il faut que les parents soient associés de façon plus proche au fonctionnement de l'école et que les enseignants acceptent de les considérer comme des partenaires. Quand cela fonctionne réellement, c'est-à-dire quand les parents sont associés à des projets éducatifs, et non seulement "convoqués" par le directeur, le chef d'établissement ou l'enseignant pour toujours un fait à reprocher à leur enfant, la violence diminue considérablement.
Je vous cite en exemple un collège de 900 élèves de Champigny, quartier des Mordacs (Val-de-Marne), situé en ZEP et en zone violence, où au cours de l'année scolaire il n'y avait aucun conseil de discipline. Toute l'organisation était centrée sur le partenariat avec les parents.
Chat modéré par Maryline Baumard et Caroline Monnot


Juste pour montrer que tout n'est pas si simple, un peu comme le drame aux E-U, si les profs ou le gardien avaient été armé on aurait pu prévenir le massacre disent certains.
 
Tu parles de la population en général, Antoine parle plutôt de la population qui poursuit ses études après le certificat (ou la limite quelle qu'elle soit).
Ce qui est marrant c'est que l'on a en commun la même langue mais que l'on lit différemment , je lis :
la place donnee a l'education etait peut-etre plus grande car la societe avait un reel besoin d'amelioration du niveau intellectuel pour soutenir son developpement,
donc cela concerne la population en général et du début de la scolarisation jusqu'à la fin.

Pareil pour Lafoy qui va de raccourcis en raccourcis , il y a écrit "Un inspecteur d'académie" ce qui fait un peu juste pour la France.

Juste pour info, je trouve les commentaires de Lafoy intéressant mais de ne se focaliser que dessus semble réducteur.
 
Ce qui est marrant c'est que l'on a en commun la même langue mais que l'on lit différemment , je lis :
donc cela concerne la population en général et du début de la scolarisation jusqu'à la fin.
C'est peut-être que tu te concentres sur les mots plus que sur l'idée, ou bien d'autres pas assez sur les mots. Ca signifie que le texte n'est pas parfaitement écrit mais quand on joue de la musique on fait parfois de fausses notes même sur ses propres compositions.

Bref je comprend ce passage : "la place donnee a l'education etait peut-etre plus grande", comme la place qualitative. (je parie que tu vas me dire, mais ça ne veut rien dire la place qualitative, bref :p Antoine s'expliquera).
 
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Alors si maintenant tu lis dans mes pensées...mouarf! mouarf!

M'enfin tout ça pour dire, écrire que l'on est passé (après une bonne tarte aux pommes de maman qui ne l'a pas apprise à faire en lisant un manuel de cuisine et un épineuil) d'une langue de clics bien plus sympa à entendre qu'à une langue française hyper complexe pour montrer une soi-disante supériorité culturelle, qui n'a fait que de creuser les fossés entre les classes sociales, qui rappelons le parlaient pour certaines couches sociales que le patois, avec toute la richesse qui le caractérisait, m'enfin la vie est cruelle c'est pour qu'il Noel ...
 
http://www.lemonde.fr/societe/artic...e-7-des-18-65-ans-en-france_1807675_3224.html

En France, 7 % des adultes de 18 à 65 ans sont illettrés, soit 2,5 millions de personnes, selon une étude de l'Insee rendue publique mardi 18 décembre, qui montre une amélioration de deux points par rapport à la dernière enquête.
(...)
Lors de la précédente enquête menée sur le même thème en 2004, 12 % des personnes interrogées étaient dans une situation préoccupante par rapport à l'écrit et 9 % étaient illettrées, soit quelque 3 millions de personnes.
L'Insee explique cette amélioration notamment par l'exclusion du champ de l'enquête 2011 de la génération née avant 1946 présentant un taux élevé de personnes en difficulté (un tiers) et par la prise en compte de jeunes nés après 1986, pour lesquels ce taux est relativement plus faible (soit 10%)".

(...)
 
Moi je disais juste qu'entre la loi Ferry du 16-06-1881 et la premiere guerre mondiale, il ne s'etait ecoule qu'une trentaine d'annee, l'ideal de l'education pour tous etait encore frais, et les "hussards de la republique" bien clinquants dans leur costumes noirs. les methodes d'education etait peut-etre plus scolastiques, mais l'espoir qu'on portait a l'education publique etait encore tres grand.
a l'epoque le monde etait ideologique, les gens pensaient.
aujourd'hui le monde est technologique, les gens calculent.

Ce dont a besoin notre generation, c'est d'un systeme de pensee qui leur permette d'aborder la realite au dela de l'illusion materialiste technocratique, mais je ne doute point que cela arrivera d'ici samedi, lorsque nous entrerons officiellement dans l'ere du verseau.
 
Il n'a pas fallu attendre ce sacre Jules Ferry (Franc-macon et initiateur de la colonisation française) pour avoir une éducation pour tous. La seule différence est seulement dans qui la donnait, l'église avant et l'état laïque après. En lisant les livres d'Emmanuel Todd on peut constater avec les chiffres qui l'apporte a l'appui que même largement avant la révolution le taux d'alphabétisation était déjà élevé (surement plus qu'on veut nous le faire croire).

Voici une petite citation de ce dernier sur la colonisation:

"Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures..."
(Discours devant la chambres des
députes le 29 juillet 1885.)



 
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Merci pour cette précision, qui nous rappelle qu'enseignement et ideologie sont intimement lies.

le declin educatif que nous constatons serait donc, comme je le suggerais, lie au declin ideologique dont nous souffrons.