LE MONDE du 17 juin 2016
Pendant les trente dernières années, la Chine a été l’atelier du monde. Cette croissance manufacturière l’a transformée en deuxième économie du monde, rappelle la BBC. Mais ce modèle de croissance stagne, et la Chine sait qu’elle doit changer pour maintenir la croissance de son économie. La Chine a toujours été un pays qui copie, pas un endroit où la créativité prospère. Ainsi les objectifs de la Chine de se transformer en une superpuissance de l’innovation sont-ils vraiment réalistes ? La réponse peut se trouver dans la capitale technologique de la Chine, Shenzen. TCL, présent dans cette zone économique spéciale, est maintenant le troisième fabricant de télévisions dans le monde. Mais TCL sait qu’il ne peut pas se reposer sur ses lauriers et essaie maintenant d’innover en remplaçant les travailleurs par des machines – il pourra ainsi produire de nouveaux produits plus efficaces. Le président de TCL, Li Dongsheng, affirme que les entreprises chinoises prennent le chemin des entreprises coréennes et japonaises suivi il y a quelques décennies. En 2006, Beijing a annoncé une nouvelle vision pour l’avenir – celle que d’ici à 2020, la Chine se transformera en une société innovatrice, et qu’en 2050 elle sera le chef de file mondial en sciences et technologies. Cela semble certainement très ambitieux, mais la Chine a la volonté politique et les moyens financiers pour le faire. Mais l’innovation du haut vers le bas peut-elle fonctionner ? Alors que les entreprises chinoises sont plus ambitieuses que jamais, elles ne sont pas encore assez sophistiquées pour développer des idées radicales. « Est-ce que le nouveau Facebook ou Google viendra d’ici ? Cela reste à voir », souligne l’investisseur en capital-risques Lee Kaifu. Ancien patron de Google en Chine, il investit maintenant dans les start-up chinoises. « Je pense que l’innovation de rupture sera difficile. Le système éducatif chinois n’est pas bon pour briser le moule. »
http://pan.baidu.com/s/1boW54BH
Pendant les trente dernières années, la Chine a été l’atelier du monde. Cette croissance manufacturière l’a transformée en deuxième économie du monde, rappelle la BBC. Mais ce modèle de croissance stagne, et la Chine sait qu’elle doit changer pour maintenir la croissance de son économie. La Chine a toujours été un pays qui copie, pas un endroit où la créativité prospère. Ainsi les objectifs de la Chine de se transformer en une superpuissance de l’innovation sont-ils vraiment réalistes ? La réponse peut se trouver dans la capitale technologique de la Chine, Shenzen. TCL, présent dans cette zone économique spéciale, est maintenant le troisième fabricant de télévisions dans le monde. Mais TCL sait qu’il ne peut pas se reposer sur ses lauriers et essaie maintenant d’innover en remplaçant les travailleurs par des machines – il pourra ainsi produire de nouveaux produits plus efficaces. Le président de TCL, Li Dongsheng, affirme que les entreprises chinoises prennent le chemin des entreprises coréennes et japonaises suivi il y a quelques décennies. En 2006, Beijing a annoncé une nouvelle vision pour l’avenir – celle que d’ici à 2020, la Chine se transformera en une société innovatrice, et qu’en 2050 elle sera le chef de file mondial en sciences et technologies. Cela semble certainement très ambitieux, mais la Chine a la volonté politique et les moyens financiers pour le faire. Mais l’innovation du haut vers le bas peut-elle fonctionner ? Alors que les entreprises chinoises sont plus ambitieuses que jamais, elles ne sont pas encore assez sophistiquées pour développer des idées radicales. « Est-ce que le nouveau Facebook ou Google viendra d’ici ? Cela reste à voir », souligne l’investisseur en capital-risques Lee Kaifu. Ancien patron de Google en Chine, il investit maintenant dans les start-up chinoises. « Je pense que l’innovation de rupture sera difficile. Le système éducatif chinois n’est pas bon pour briser le moule. »
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