Paris avait finalement fait marche arrière il y a deux ans, mais Rome a donné son accord. Quatre policiers chinois vont commencer à patrouiller ce mardi 3 mai aux côtés de leurs collègues italiens. Objectif : tenter de rassurer les 3 millions de touristes chinois qui se rendent chaque année en Italie. C’est la première fois qu’une telle coopération se met en place entre un Etat membre et un Etat extra-européen.
Le directeur chinois pour la coopération internationale en matière policière ne précise pas si les quatre agents sélectionnés sont amateurs de pizzas, ou s’ils ont un faible pour les toiles de Michel-Ange, mais assure que les quatre « jingcha », policiers en mandarin, parlent parfaitement l’italien.
Mission test de quinze jours
Car c’est bien une mission de terrain qui leur est confiée à compter de ce mardi 2 avril et pour une durée test de quinze jours, le mois de mai étant l’une des périodes privilégiées par les touristes chinois pour se rendre en Italie.
Les agents chinois participeront à des actions judiciaires, mais seront surtout là pour offrir conseils et assistance à leurs compatriotes en détresse. À Milan, les commerçants du quartier chinois ont accueilli l’initiative avec enthousiasme, rapporte l’agence Chine Nouvelle qui a mené l’enquête auprès des fleuristes et des magasins de fruits et légumes de la rue Paolo Sarpi. Même chose à Rome où des patrouilles communes tenteront de dissuader les voleurs d’approcher les groupes de Chinois venus prendre en photo la Basilique Sainte-Marie, la piazza Vittorio ou encore prendre un train à la gare Termini, note le correspondant des Échos en Italie.
Carabiniers à Pékin et Shanghai
Si l’expérience est concluante, elle sera étendue et des carabiniers italiens pourraient même se rendre à Pékin et Shanghai promet le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano qui a soutenu le projet depuis ses débuts il y a deux ans.
« Il y a 700 ans, un voyageur italien, Marco Polo, affrontait mille dangers pour arriver en Chine. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire que les touristes chinois vivent la même chose en Italie », conclut le directeur de la coopération internationale en Chine, M. Liao Jinrong cité par l’AFP.
À l’été 2014, le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazneuve avait finalement renoncé à des patrouilles de policiers chinois et français devant le Musée du Louvre et le Sacré-Cœur. Officiellement des raisons « techniques et administratives » avaient été évoquées, après que des parlementaires français ont rappelé la répression du mouvement étudiant place Tiananmen en 1989 pour s’opposer à l’initiative.
http://www.rfi.fr/europe/20160503-italie-policiers-chinois-vont-patrouiller-rome
Le directeur chinois pour la coopération internationale en matière policière ne précise pas si les quatre agents sélectionnés sont amateurs de pizzas, ou s’ils ont un faible pour les toiles de Michel-Ange, mais assure que les quatre « jingcha », policiers en mandarin, parlent parfaitement l’italien.
Mission test de quinze jours
Car c’est bien une mission de terrain qui leur est confiée à compter de ce mardi 2 avril et pour une durée test de quinze jours, le mois de mai étant l’une des périodes privilégiées par les touristes chinois pour se rendre en Italie.
Les agents chinois participeront à des actions judiciaires, mais seront surtout là pour offrir conseils et assistance à leurs compatriotes en détresse. À Milan, les commerçants du quartier chinois ont accueilli l’initiative avec enthousiasme, rapporte l’agence Chine Nouvelle qui a mené l’enquête auprès des fleuristes et des magasins de fruits et légumes de la rue Paolo Sarpi. Même chose à Rome où des patrouilles communes tenteront de dissuader les voleurs d’approcher les groupes de Chinois venus prendre en photo la Basilique Sainte-Marie, la piazza Vittorio ou encore prendre un train à la gare Termini, note le correspondant des Échos en Italie.
Carabiniers à Pékin et Shanghai
Si l’expérience est concluante, elle sera étendue et des carabiniers italiens pourraient même se rendre à Pékin et Shanghai promet le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano qui a soutenu le projet depuis ses débuts il y a deux ans.
« Il y a 700 ans, un voyageur italien, Marco Polo, affrontait mille dangers pour arriver en Chine. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire que les touristes chinois vivent la même chose en Italie », conclut le directeur de la coopération internationale en Chine, M. Liao Jinrong cité par l’AFP.
À l’été 2014, le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazneuve avait finalement renoncé à des patrouilles de policiers chinois et français devant le Musée du Louvre et le Sacré-Cœur. Officiellement des raisons « techniques et administratives » avaient été évoquées, après que des parlementaires français ont rappelé la répression du mouvement étudiant place Tiananmen en 1989 pour s’opposer à l’initiative.
http://www.rfi.fr/europe/20160503-italie-policiers-chinois-vont-patrouiller-rome
