Fièvre germanophobique

A vrai dire, c'est assez simple. Avoir une monnaie forte (et stable) c'est s'affranchir (ou reduire tout au moins) des assurances sur les variations monetaires. C'est pour cela que tous les chefs de grandes entreprises allemandes, francaises, voire italiennes pronent la stabilite de l'euro. L'inflation est positive a court terme mais pas a moyen terme pour elles, car si leur marge augmente momentannement, leurs couts vont rapidement augmenter.
C'est en gros la theorie de l'OFCE (Fitoussi, Solow, Blanchard).
Prenons un pays au hasard : la Suisse. Politiquement, économiquement, c'est d'une stabilité exemplaire. Les produits exportés sont de qualité, c'est même l'argument principale. Les gens sont prêts à payer beaucoup plus pour avoir du made in Suisse. Le franc suisse est une valeur refuge.
Et pourtant, la Suisse licencie. A cause du franc fort.
 
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J'suis très atteint , normal après une victoire de l'OM mais là Lafoy respect...


Pour la politique inflationniste , je voulais pas trop m'emmêler mais même Keynes ça date un peu et remis bp en cause voir Barro, Allais, Cagan , Jacobs tout ça c'est très intéressant et surtout très matheux.
Bonne soirée et vive l'OM!!!!
 
Pourquoi tout ces emules pour 3 declarations potentiellement germanophobes (pour des journalistes hygieniques ayant le recul d'une huitre) et peu, quotidienement, quand notre ministre de l'interieur ouvre son claque m..... a l'encontre des "etrangers d'en bas"?

Oui, on peu et doit relativiser l'actuelle influence de l'allemagne et les raisons de cette domination en s'en tenant au fait:
http://www.atlantico.fr/decryptage/...tte-eclatement-zone-euro-jacques-sapir-233890.
Pour insulter des allemands et entretenir des fantomes de haine bonne a vendre du papier, attendons donc un moment et un public qui s'y prete comme.... l'Euro de foot 2012.
 
Prenons un pays au hasard : la Suisse. Politiquement, économiquement, c'est d'une stabilité exemplaire. Les produits exportés sont de qualité, c'est même l'argument principale. Les gens sont prêts à payer beaucoup plus pour avoir du made in Suisse. Le franc suisse est une valeur refuse.
Et pourtant, la Suisse licencie. A cause du franc fort.
Et donc ? Je ne disais pas qu'avoir une monnaie forte garantissait le plein emploi, mais que cela etait favorable aux entreprises exportatrices, ayant des produits a forte valeur ajoutee. Une monnaie stable permet en effet de connaitre ses couts plusieurs annees a l'avance et donc de gerer au mieux ces depenses et ses revenus.

http://www.savoirs.essonne.fr/dossiers/les-hommes/economie/monnaie-forte-ou-faible-quel-interet/
J'avais écrit un long pavé ET PUIS PROUT .
oui une monnaie forte permet une meilleur stabilité et meilleur économie taux directeur (keynes itoo . IL A aussi parler d'équilibre de sous emploi mais je vois pas ce qui a avoir avec ce que tu me dis je rappele
-model inflationniste
- monnaie forte aide a l'exportation . )
Vous me demandiez d'ou venait le terme "modele inflationiste", je vous disais juste que ce terme a ete utilise par Keynes et Phillips un peu plus tard, en en decrivant ses bienfaits et mefaits.
 
Et donc ? Je ne disais pas qu'avoir une monnaie forte garantissait le plein emploi, mais que cela etait favorable aux entreprises exportatrices, ayant des produits a forte valeur ajoutee. Une monnaie stable permet en effet de connaitre ses couts plusieurs annees a l'avance et donc de gerer au mieux ces depenses et ses revenus.
Les entreprises ne licencient pas pour le plaisir de licencier... Mais pour survivre.
Les entreprises suisses sont exportatrices, avec des produits à forte valeur ajoutée.
Mais le franc fort les pénalise.
Et çà c'est une réalité.

Après tu mélanges monnaie forte et monnaie stable. 2 choses différentes.
 
Une chose en démocratie, pas de pointage de doigts, les peuples sont responsable a 100% de leurs dirigeants, et les erreurs de ces derniers sont celles des peuples qui les ont élus.
Les dirigeants n'obéissent pas au peuple, mais au parti, au programme. Ils ne nous rendent pas de compte et font à peu près ce qu'ils veulent. Les français ont dit "NON" au traité européen, les dirigeants n'obéissant qu'à eux-mêmes et à leurs partis n'ont eu que faire de l'avis du peuple. Aujourd'hui ils obéissent au marché avant d'obéir au parti.

Comment parler de démocratie quand seul deux partis se partagent le pouvoir à l'assemblée ? Ce n'est pas parce que tu mets un bulletin dans l'urne une fois tous les 5 ans que le pouvoir est démocratique.

De plus, les traités internationaux priment sur le droit nationale.

une monnaie forte garantissait le plein emploi, mais que cela etait favorable aux entreprises exportatrices
Pas vraiment, sinon pourquoi la Chine ne veut pas réévaluer le Yuan ?
 
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Les dirigeants n'obéissent pas au peuple, mais au parti, au programme. Ils ne nous rendent pas de compte et font à peu près ce qu'ils veulent. Les français ont dit "NON" au traité européen, les dirigeants n'obéissant qu'à eux-mêmes et à leurs partis n'ont eu que faire de l'avis du peuple.
Comment parler de démocratie quand seul deux partis se partagent le pouvoir à l'assemblée ? Ce n'est pas parce que tu mets un bulletin dans l'urne une fois tous les 5 ans que le pouvoir est démocratique.
Ca fait plaisir de lire un avis sensé de ta part sur ce sujet, et effectivement l'analyse "ceux qui vote sont responsables" est une manière bien pratique d'ignorer le sujet.

Aujourd'hui ils obéissent au marché avant d'obéir au parti.
Le marché contemporain est un euphémisme. Un marché n'est libre que quand il n'y a pas de regroupements d'acteurs suffisamment important pour pouvoir l'influencer de manière unilatérale.

Or influence médiatique, politique et financière, avec des intérêts concentrés dans un noyau de grands groupes propriétaires, cela tendrait plutôt à constituer une oligarchie : j'ai récemment eut sous les yeux une étude scientifique qui analysait les relations de prise d'intéressement au sein des grandes entreprises et qui démontrait de façon mathématique la constitution d'un noyau financier tangible.

Politiquement, les partis sont de fait subordonnés à la bénédiction oligarchique, sans celle-ci, pratiquement plus aucun représentant ne peut parvenir aujourd'hui au statut de présidentiable. Les parlementaires européens, les journalistes qui baignent dans le même monde, sont en réalité une sous-classe, subordonnée à une élite dont on sent la main invisible (pas celle d'Adam Smith) en Italie, en Grèce, comme partout en Europe quand on accepte de voir plus loin qu'au seul premier degré.
 
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Les entreprises ne licencient pas pour le plaisir de licencier... Mais pour survivre.
On peut ergoter sur les termes, mais ce n'est pas vraiment toujours le cas. A la base les entreprises licencient pour optimiser leurs couts. Dans certains cas, cela est effectivement une question de survie, mais dans d'autres non. Un exemple en est le cas de Hyundai, tres beneficiaire aux etats-unis qui a neanmoins annonce un plan social la-bas. C'est en l'occurence un exemple d'optimisation plus que de survie.

Les entreprises suisses sont exportatrices, avec des produits à forte valeur ajoutée.
Mais le franc fort les pénalise.
Et çà c'est une réalité.
Quelles entreprises ? Comment ? Pourquoi ?

Il faut par ailleurs bien comprendre qu'il y a le discours de facade et la realite. Un excellent exemple c'est celui d'Airbus et de Louis Gallois qui en fevrier 2007 se plaignait de l'euro fort, expliquant que 10 centimes de plus pour le taux de change euro/dollar representait une perte nette de 1 milliards d'euros pour Airbus... et qui 2 ans plus tard explique dans son discours au MEDEF que un euro a 1.30 dollars est un danger pour son entreprise car EADS s'etait basee sur une parite a 1.40...

Après tu mélanges monnaie forte et monnaie stable. 2 choses différentes.
Effectivement. Mais en finance ces deux termes sont utilises de maniere interchangeable, meme s'il s'agit d'un abus de language.
 
J'avais posté il y a qq temps un lien justement sur la politique économique allemande qui elle profite bp mieux que nous de l'euro fort.

Le point qui nous fait mal c'est ça :
Alors pourquoi l’euro traverse-t-il une crise ? Aux yeux du gouvernement allemand, la crise n’est pas celle de l’euro mais celle des finances publiques. Les pays touchés sont très endettés, ce qui les rend vulnérables aux attaques spéculatives. C’est pourquoi, explique Berlin, la solution passe par la réduction et par le contrôle de la dette publique, ainsi que par une meilleure coordination des politiques économiques. Les marchés financiers n’auront plus de prise sur des budgets sains.
 
Oui, c'est tout a fait vrai... Et c'est assez simple. Si les etats ne sont plus endettes, ils n'empruntent pas... et donc les AAA, les BB ou CC- n'ont plus aucune influence sur ces etats.
 
Pourquoi ? Je veux dire que cela fait partie des phenomenes economiques et qu'il est donc normal de les etudier, non ?

c'était sarcastique.

En lisant que pour toi euro fort euro stable sont deux notions équivalentes . Je comprend mieux ce que tu as voulu dire . mais c'est trés différent
 
En lisant que pour toi euro fort euro stable sont deux notions équivalentes . Je comprend mieux ce que tu as voulu dire . mais c'est trés différent
Je n'ai a vrai dire pas ecrit que c'etaient 2 choses equivalentes, mais que ces deux termes en finance etaient utilises de maniere interchangeable. Fondamentalement ce sont deux choses differentes mais en pratique - en finance - une monnaie forte est stable et une monnaie stable est forte.
 
alors oui d'aprés keynes une monnaie forte est une monnaie stable autant l'économie j'en ai bouffé autant la finance je suis un peu plus newbe donc je m'aventure pas sur ce terrain .

mais une monnaie forte ne ''facilite" pas l'exportation . (cf les politiques de sous évaluations des monnaies ) et tu peux me citer l'enfant caché de keynes et de phillips je n'y croirais tjs pas .
 
Bon mais alors,
1) on décrète que la France n'emprunte qu'à 1% d'intérêt et que cette action est rétroactive sur tous les prêts déjà engagés.
Les prêts quelque soient leur durée dont les remboursement auront excédé la valeur empruntée plus 1% étant considérés comme soldés.
2) on équilibre le dépenses des comptes courants par un impôt sur les ressources quelques soient leurs natures et affecté d'un barème coefficient de progressivité.
3) Si personne ne nous prête, on assume nos projets avec nos impôts.
4) Ceux qui s'en vont pour se soustraire à l'impôt sont déchus de la nationalité française (la trahison en temps de guerre ne peut être exempte de sanction).

En même temps, on fait une déclaration solennelle aux agences de notations pour leur demander de dégrader notre note puisque nous sommes des emprunteurs à risque puisque nous décidons unilatéralement de ce que nous remboursons et a postériori.

Hé bien je fais le paris que si la France avait les c*** de faire ça, non seulement on continuerait à lui prêter, mais en plus d'autre pays rapidement l'imiteraient et on obtiendrait naturellement ce qu'il est impossible d'obtenir règlementairement : une remise à leur place des "marchés".
 
Le Point

Zalut la Vranze ! Auchourt'hui est un krand chour : fous m'afez élue brézidente te la République vranzaise. Envin un acde intellichent te ce beuble qui a vait dant de pêdises tans son hisdoire, sans barler éfitemment te doudes les vois où il a bollué l'admosphère montiale afec tes essais nugléaires, mais auzi les lokomodives à fapeur, les hauts vournaux, les incenties de vorêt, les parbekues kanzérichênes tans les chartins te panlieue, chen basse et tes meilleures, che feux tire tes bires, tes peilleures c'édait te l'humour, parze qu'il ne vaut bas groire que l'humour z'est rézerfé aux Vranzais te souche. Donc, à la zuite te l'accitent d'afion où a béri le candidat UMB, te l'accitent te foidure où a béri le candidat BS, te l'accident d'audocar où ont béri les zept candidats zentristes, de l'accitent d'ascenzeur où a béri la candidate du FN en fizidant une zidé tifficile tu nord te Baris et te l'attaque cartiaque qui a mis un derme aux chours du candidat Vront de cauche lors d'une réunion gandradictoire afec Kristine Poudin, che me redrouve zeule en dête du bremier dour puisque la zeule touchour fifante. Che sais, zertains esbrits gomme ce beuble déchénéré n'en mangue bas, hélas - les Scandinaces, c'est audre chose, c'est moi gui fous le tis - medront en afant le garactère imbrombtu te mon arrifée au boufoir, n'embêche que zelle-ci est gonblaitement légale et gonstitutionnelle, chai vérifié tans le gode cifil. Che n'héziderai bas à vous mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui s'élèfera gontre la falitité du scrudin hisdorique te mai 2012. Gue cela zoit pien glair endre nous, Mestames et Messieurs les diskutailleurs xénophobes et bollueurs tont le bays ne feut plus, ainsi qu'il l'a mondré lors te cette élection.

Les bremières técisions que che prends ce chour sont les suifantes, che fous temante te bien m'écouder barce que chai horreur te me rébéder : tesdruction immétiate te doudes les dours te la Téfense et te la borde d'Italie avin de rédablir en fille une archidédure à focazion humaine, tes week-ends sans foitures avin que le beuble vranzais malate et intoxiqué redrouve une admosphère zaine et une acdivité phyzique tigne te ce nom, vermédure et dransvormation des zendrales nugléaires en lieux de gulte pour doutes les fictimes de malvormazions gonchénidales dues à la bollution de notre admosphère, l'Elysée zera dransvormé en zentre d'accueil pour zans-zabri et la brézidente, c'est- à-tire moi, ira locher dans une betite maison de pois t'un cambing bio te la vanlieue barisienne et ze rendra au pureau en félo ou, en cas d'urchenze, par exemble une guerre condre un bays bollueur ou un koup d'Edat hélas touchours brévisible d'une armée invéodée aux marchands d'armes nugléaires, en mobylède élecdrique. Envin che gréerai un minisdère du féchétarisme qui vait auchourt'hui dévaut et sans lequel un bays moterne ne zaurait bien ze nourrir.
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