Comment " l'Amérique d'abord " est devenue l'Amérique seule By Tom McTague and Peter Nicholas
October 29, 2020
Extrait : Il n'a fallu que trois ans et demi à Donald Trump pour solidifier et formaliser l'isolement international complet des États-Unis. En août, l'administration Trump a exigé la prolongation des restrictions contre l'Iran pour avoir rompu les termes d'un accord nucléaire dont Trump s'était lui-même retiré. Tous les autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies sauf un ont voté contre ou se sont abstenus, y compris tous les autres membres permanents de l'organisme. L'"Amérique d'abord" était, en fait, devenue l'Amérique seule.
Les retombées à l'ONU n'étaient que le dernier épisode du feuilleton de longue durée sur la décision de Trump de se retirer de l'accord nucléaire iranien. Rejetant l'accord comme l'un des pires de l'histoire, Trump a plutôt opté pour une politique de pression maximale pour forcer la capitulation de l'Iran. Ses efforts s'inscrivaient dans le cadre d'un changement plus large au cours de sa présidence vers l'unilatéralisme diplomatique, retirant les États-Unis des principaux accords internationaux en faveur d'un retour à la politique de puissance brute qui, selon lui, convenait mieux à la force américaine.
Ce mouvement a permis d'obtenir ce que l'administration Trump considérerait comme des victoires importantes. Après le retrait des États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne - qui, avec la Chine et la Russie, étaient signataires de l'accord - ont découvert qu'elles étaient impuissantes à contourner la puissance des sanctions américaines. D'autres cas d'action en solo semblent également avoir fonctionné pour les États-Unis : Le président a ordonné l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, réaffirmant ainsi la domination américaine au Moyen-Orient ; il a intimidé la Grande-Bretagne pour qu'elle ferme la porte à Huawei ; il a fait pression sur les alliés de l'OTAN pour qu'ils contribuent davantage à la défense collective de l'Occident ; et il a forcé le Canada et le Mexique à offrir de meilleures conditions commerciales.
Bien sûr, même ces succès apparents ont eu des conséquences. Bien que l'Europe ait été incapable de répondre à la puissance financière américaine, par exemple, elle n'a pas accepté la demande de Trump d'abandonner l'accord avec l'Iran, qui reste à peu près en vigueur. La pression américaine, aussi grande soit-elle, n'a pas non plus réussi à forcer Téhéran à la table des négociations aux conditions américaines. Bien que Soleimani soit mort, la poursuite de l'agression iranienne a poussé Washington à envisager de se retirer de son ambassade géante à Bagdad, et les pays de l'OTAN paient peut-être davantage pour leur défense, mais la France et l'Allemagne plaident maintenant pour que l'Europe augmente sa capacité de défense indépendante.
Suite de l'analyse en langue anglaise >>>
In his desperation to restore and showcase American strength, Donald Trump has made the country weaker.
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October 30, 2020
The president lacks the experience, character, credibility, and confidence to navigate our country through a Cuban Missile Crisis. We need Joe Biden.
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