Vous ne croyez pas que tout ça revient à dire pourquoi ne pas embaucher une AM françaises, puisque la nounou Chinoise ne sert qu'à parler quotidiennement le Chinois avec l'enfant ?
Si je transpose le problème en Chine, on cherche une nounou française en Chine, elle doit faire le ménage, le repassage et il y a un deuxième enfant à garder, et sera payée avec 3 fois le Smic Chinois, là, je crois que personne ne voudra le faire.
non, je vois pas trop le pb.
Des français en Chine vont chercher une nounou française car ils veulent maintenir le contact avec la langue française et d'autres, au contraire, une nounou chinoise car ils trouvent bien de s'intégrer dans l'environnement local.
C'est la même logique inversée pour des gens ayant eu contact avec la Chine ou des familles biculturelles vivant en France.
Bon, alors dans quel cas ça devient des cours de langues ?
un cours de langue n'a rien à voir : le contexte, le contenu et l'objectif sont bien différents. Un cours de langue est structuré pour enseigner les basiques d'une langue et ne consiste pas pas à "parler" la langue.
C'est d'ailleurs le problème de nombre de familles bilingues (que ce soit le chinois ou d'autres langues comme l'anglais, l'espagnol, l'arabe, etc). Elles ont du mal à trouver des solutions pour que leurs enfants se retrovuent dans un environnement où ils peuvent parler, communiquer (et non pas apprendre) la langue minoritaire qu'ils connaissent.
Perso, on n'est pas intéressé par une nounou mais si jamais c'était le cas de mon fils, je ne vois pas en quoi il s'agirait de cours de lui parler pour les besoins quotidiens de nounou une langue qu'il parle couramment (en tout cas aussi bien que le français).
Il semble que les enfants de l'annonce parlent déjà chinois (au niveau de leur âge) donc je trouve ça assimilable à des enfants bilingues de familles mixtes. S'il s'agit d'initier à l'apprentissage d'une langue inconnue alors il s'agit de cours.
là c'est un autre sujet : à savoir la différence de niveau de vie et le potentiel de reconversion profesionnelle d'un français en Chine ou d'un chinois en France.Si je transpose le problème en Chine, on cherche une nounou française en Chine, elle doit faire le ménage, le repassage et il y a un deuxième enfant à garder, et sera payée avec 3 fois le Smic Chinois, là, je crois que personne ne voudra le faire.
Si non, je pense que le fait de rechercher des nounous de langue étrangère en environnement chinois est qqch qui existe aussi et prend de l'essor. Après, la fureur des 补习班, de plus en plus de gens (qui en les moyens certes) cherchent des nounous de langue étrangère pour éveiller leur petit prodige au monde. Bon, moi, j'ai vu des exemples poussés qui m'impressionnent (négativement) mais bon, c'est la vie. Chacun ses choix. Après on retombe dans le pb de rémunération entre pays de niveaux de vie différents. On peut discuter de la même manière sur les étrangers qui - poru certains, peut-être moisn maintenant - se font un fric énormé en enseignant leur langue maternelle (sans diplôme juste sur la foi de leur nationalité et figure).
Pour en revenir aux nounous, toutes ces problématiques n'ont rien de particulier ni d'extraordinaire - encore une fois les familles bilingues et les familles monolignues qui pour X raisons veulent que leur enfant soit multilingue en parlent très spontanément. Et, en France, c'est d'aillerus bien plus courant dans des langues comme l'anglais et l'espagnol.
Quant au fait de garder 2 enfants dans le système de garde partagée, c'est très courant avec des nounous françaises.
Je dirais que ces établissements sont onéreux principalement car ils fonctionnent avec plusieurs profs (un par langue utilisée) pour chaque classe. J'imagine que le prof n'est pas payé 2 fois plus cher (peut-être un peu plus cher en fonction de la rareté de la langue) mais au final, c'est surtout qu'il y a 2 profs pour l'enfant au lieu d'un.Donc pourquoi les crèches et écoles maternelles qui pratiquent le bilinguisme n'ont pas les mêmes tarifs que pour le français uniquement ?
Comme tu le dis, c'est la loi du marché, il y a plus-value donc cela se retrouve dans les tarifs.
Penses-tu que ces établissements sont limites en terme d'honnêteté de faire payer cette valeur ajoutée ?
Quant à l'honnêté, je pense aussi que l'élitisme entretenu par nombre d'écoles bilingues n'est pas uen bonne chose. d'ailleurs, la France n'est pas un ex en matière de bilinguisme. Je crois que ça commence à changer même si ça va très doucement. On voit qq initiatives ici ou là qui vont en ce sens. Et l'ex des structures pour l'enseignement en langues régionales permet d'avoir un autre éclairage : il n'y a pas que le fric qui permet d'avancer.
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