Brouillard sur Chongqing

Pour ce qui est de la préférence de goût, j'approuve aussi : ZhouXun, c'est... ah.... content2

je n'avais pas encore réalisé pourquoi inconsciemment j'aimais beaucoup ce film: " Balzac et la petite tailleuse Chinoise"... j'en comprends mieux aujourd'hui la raison! enfin, une des raisons!
 
La saga continue, la femme de Bo semble terminer son aventure...

L’épouse du politicien corrompu Bo Xilai poursuivie pour homicide
Lien retiré
(26/07)

L’étrange scandale politico-judiciaire qui tient la Chine en haleine depuis le début de l’année approche de son dénouement. Un tribunal chinois a inculpé Gu Kailai, l’épouse du haut responsable déchu Bo Xilai, d’homicide volontaire sur la personne de Neil Heywood. Ce Britannique était en affaire avec elle et fut peut-être son amant. Un employé de maison de la famille, Zhang Xiaojun, a également été inculpé. En novembre, il aurait aidé sa patronne à empoisonner Heywood, qui aurait recraché le cyanure contenu dans un verre qu’on lui offrait. L’employé l’aurait alors maintenu au sol tandis qu’on lui faisait boire de force le poison, à en croire une version des faits.

Heywood, qui aurait aidé depuis plus de dix ans la famille Bo à cacher à l’étranger son argent acquis par la corruption, aurait exigé une commission plus grosse, et menaçait dans le cas contraire de tout déballer. Les conditionnels sont toutefois nombreux dans cette affaire remplie de zones d’ombre. Certains y voient un complot contre l’ambitieux Bo Xilai - homme politique qui, l’an dernier, était promis au pinacle -, ourdi par les hommes au pouvoir à Pékin, qui le détestent. En mars, Bo Xilai a été suspendu de ses fonctions au sein du parti pour«erreurs de discipline». Ce désaveu public ébranla la façade d’unité que le pouvoir aime à donner. Mais cette purge - et le «meurtre» de Heywood - seraient restés confidentiels si Wang Lijun, le chef de la police de Chongqing, ville dont Bo était le dirigeant, n’avait pas couru en début d’année demander l’asile au consulat des Etats-Unis à Chengdu, par crainte que Bo ne le fasse assassiner. Wang, qui en savait beaucoup sur Bo, livra aux diplomates éberlués les «preuves»que Heywood avait été assassiné par Gu Kailai. Avant que le corps ne soit incinéré (sans autopsie), Wang aurait prélevé des échantillons de cheveux et de peau. Le policier n’est sorti du consulat (qui lui a refusé sa demande) qu’après que Pékin lui dépêcha une escorte. L’affaire devint alors publique.

Wang témoignera peut-être au procès, ainsi que le Français Patrick Devillers. Tout comme Heywood, celui-ci aurait «géré» les fonds secrets de la famille Bo. Arrêté à la demande de la Chine le mois dernier au Cambodge, où il vivait, il s’est envolé la semaine dernière pour Pékin le jour même de sa libération. De son «propre gré», a-t-il assuré au moment de son départ, dans une curieuse mise en scène vidéo tournée par la police cambodgienne.

Gu Kailai et son majordome seront jugés les 7 et 8 août, selon un proche, dans la province de l’Anhui. L’affaire restera sans doute enveloppée de mystère, mais le verdict de culpabilité, lui, ne fait pas de doute.
 
Chine : ouverture du procès de l'épouse de Bo Xilai

http://www.lepoint.fr/monde/chine-o...-epouse-de-bo-xilai-09-08-2012-1494317_24.php

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Le procès de l'épouse de l'ex-dirigeant chinois Lien retiré, accusée du meurtre d'un Britannique, s'est ouvert jeudi en Lien retiré, cette affaire qui mêle crime et politique ayant fortement ébranlé le Lien retiré au pouvoir. "Oui, le procès a commencé", a déclaré Zhang Mi, porte-parole du tribunal de la ville de Hefei. L'audience de jugement de Gu Kailai s'inscrit dans l'une des affaires de corruption les plus retentissantes depuis des décennies en Chine. Les débats sont prévus pour durer seulement une journée, a précisé Zhang Mi. Une conférence de presse sera aussi organisée pour les médias étrangers, non admis dans l'enceinte du tribunal.

Avocate internationale renommée, Gu Kailai est accusée d'homicide volontaire sur la personne de l'homme d'affaires Neil Heywood. Comme son mari Bo Xilai, elle avait tissé des liens étroits avec le Britannique, avant que ces rapports ne virent à l'aigre sur fond de désaccord financier. La victime aurait été empoisonnée au cyanure dans une chambre d'hôtel de Chongqing, la mégapole chinoise devenue fief de Bo Xilai. Selon l'agence officielle de presse Chine nouvelle, l'accusation dispose de preuves "irréfutables" à l'encontre de Gu Kailai.

"Des preuves irréfutables"

Des diplomates britanniques assistent au procès, un événement notable puisqu'il est fréquent que les autorités chinoises refusent la présence de représentants étrangers dans les tribunaux. Des dizaines de policiers en uniforme et en civil étaient déployés jeudi matin à l'extérieur du tribunal. Une militante qui a lancé un appel à une plus grande ouverture de la Chine a été interpellée. Les analystes estiment que Gu Kailai devrait être reconnue coupable de meurtre, tout en échappant à la peine capitale. Mais, ajoutent-ils, son sort et celui de son époux restent intimement dépendants de la lutte qui se déroule actuellement tout en haut de l'exécutif chinois, quelques mois avant le XVIIIe congrès du Parti communiste qui doit marquer l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle équipe dirigeante.

Selon l'agence officielle de presse Chine nouvelle, l'accusation dispose de preuves "irréfutables" à l'encontre de Gu Kailai. Pour les experts, la tenue de ce procès signifie que la direction communiste a atteint un consensus sur la manière de traiter le cas Bo Xilai. Cet ambitieux et flamboyant responsable politique, étoile montante promise aux plus hautes destinées, est tombé en disgrâce au printemps notamment pour des faits de corruption. Il se trouve en détention dans un endroit gardé secret. Le fils du couple, Bo Guagua, censé étudier aux Lien retiréa affirmé cette semaine à Lien retiré avoir transmis un communiqué en faveur de sa mère. "Les faits parleront d'eux-mêmes", a-t-il assuré.




 
Un étudiant chinois raconte sur le Web le procès de Gu Kailai

Le Monde.fr | 10.08.2012

Lien retiré

Zhao Xiangcha, un étudiant âgé 22 ans de Hefei — où avait lieu, le 9 août, le procès de Gu Kailai — a mis sur Renren, le Facebook chinois, les notes qu'il a rédigées à l'issue de l'audience, auquel il a assisté.

Gu Kailai, brillante avocate, a connu une disgrâce retentissante après une ascension politique fulgurante. Epouse de Bo Xilai, l'ancien dirigeant de la mégapole de Chongqing, elle était jugée pour le meurtre de l'homme d'affaires britannique Neil Heywood, qui a longtemps été un ami proche du couple.

Les notes de l'étudiant révèlent des détails qui n'ont pas été mentionnés dans le compte-rendu officiel du procès, et qui complètent ceux que Le Monde a recueillis hier auprès d'une autre source qui a assisté au procès. "Je suis allé à l'audience, et comme on ne pouvait pas amener de quoi enregistrer, et que je me suis fait confisquer un crayon, j'ai décidé d'écrire ce dont je me rappelais", explique-t-il en introduction. Le blog originel sur Renren a été purgé par la censure, mais un PDF circule sur l'Internet chinois.

Lire notre Lien retiré

Voici des extraits de ces notes :

"Neil Heywood [...] a connu Bo Guagua [le fils de Gu Kailai et Bo Xilai, âgé de 25 ans] en 2003 en Angleterre et l'a aidé dans diverses activités là-bas. Ils sont devenus très proches. [Heywood] voulait profiter de ses relations avec la famille Bo pour développer ses affaires commerciales en Chine."

"En 2005, Heywood, via Gu Kailai, a connu Xu Ming [un milliardaire de Dalian, patron du groupe Shide] et Zhang XX, chef d'une entreprise d'état et "rouge" de troisième génération. Ils ont coopéré sur un projet immobilier concernant la France et un autre concernant le district de Jiangbei, à Chongqing. [Le plan était que] si les projets arrivent à terme, Heywood obtiendrait 140 millions de livres. Mais ces projets n'ont pas pu se réaliser à cause de divers facteurs politiques."

"Heywood a envoyé un courriel à Bo Guagua pour demander un dédommagement d'un dixième de la somme promise, soit 14 millions de livres. Bo Guagua a déclaré qu'il était d'accord pour que sa famille endosse une partie de la responsabilité, mais il voulait discuter de la somme. Après plusieurs échanges qui n'ont rien donné, Heywood a menacé Bo Guagua et l'a séquestré chez lui, en Angleterre, afin de mettre Gu Kailai sous pression. Bo Guagua a appelé sa mère pour la prévenir de sa situation. Celle-ci a eu peur que son fils se fasse kidnapper et tuer, et est allé trouver la police de Chongqing. Wang Lijun [alors numéro un de la police de la mégapole] a accepté de prendre en main l'affaire. Mais comme celle-ci se déroulait en Angleterre et qu'il n'y avait pas de preuve concrète, il n'a pas pu recourir à la force. C'est alors que Gu Kailai a eu l'idée de tuer Neil Heywood, afin de protéger son fils ".

"Au départ, Gu Kailai a coopéré avec Wang Lijun autour d'un scénario qui conduisait à accuser Neil Heywood d'être un trafiquant de drogue [le Britannique était à ce moment rentré à Pékin]. Ils ont imaginé de le faire venir à Chongqing et de le tuer au moment où il aurait refusé de se rendre."

"Wang Lijun a participé à l'élaboration de ce plan, mais il a ensuite refusé d'en faire partie, peut-être par peur des risques encourus. Gu Kailai a décidé de mener le projet à bien elle-même. Elle s'est procurée du poison à travers la mafia de Chongqing, sous prétexte de faire des expérimentations. Les 7 personnes qui ont fourni le poison à Gu ont été arrêtées pour trafic de stupéfiants."

"Le 10 octobre 2011 (pas sûr), Zhang Xiaojun [un ancien militaire, né le 22 octobre 1979, qui faisait partie de la garde du général Gu Jingsheng, le père de Gu Kailai, mort en 2004. Depuis 2005, il sert la famille Bo et s'occupe principalement des contacts avec Bo Guagua et de sa sécurité, selon les informations divulguées à l'audience] est envoyé par Gu Kailai à Pékin pour inviter Neil Heywood à Chongqing. Zhang Xiaojun n'était pas au courant du projet de Gu Kailai de tuer Heywood. Celle-ci en a discuté avec lui le 13 novembre dans l'après-midi. On ignore les détails."

"Le soir même, Neil Heywood et Gu Kailai ont dîné ensemble. Ensuite, Gu Kailai a demandé à son chauffeur, Wang Hao, d'acheter du whisky et de préparer des fioles de poison qu'elle a données à Zhang Xiaojun, en lui disant que c'était du cyanure. Zhang Xiaojun n'a pas voulu prendre part au meurtre, mais en raison de sa position auprès de la famille Gu, il s'y est ensuite résigné. Vers 23 heures, Gu Kailai, son chauffeur Wang Hao, Zhang Xiaojun, ainsi qu'un autre personnel de la famille Bo se sont rendus à la villa de l'hôtel Nanshan Lijing, où logeait le Britannique."

"Le 14 novembre [le lendemain du meurtre], Gu Kailai a tout raconté à Wang Lijun. Celui-ci a enregistré la conversation. Wang fournira ensuite l'enregistrement aux autorités comme preuve."

"Le 15 novembre, le personnel de l'hôtel découvre le cadavre de Neil Heywood et appelle la police, qui vient enquêter."

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LES DOUTES DE LA DÉFENSE

Selon l'internaute, les avocats de la défense, commis d'office, ont exprimé les doutes suivants :

1) La source du poison n'est pas claire et il n'est pas permis de prouver qu'il s'agissait de cyanure.
2) Après le premier examen du cadavre, aucun symptôme d'empoisonnement au cyanure a été retrouvé. Quatre mois plus tard, lors du second examen, on a découvert du cyanure.
3) Des traces laissent à penser que, entre le soir du 13 et 15 novembre, quelqu'un a pénétré dans la chambre de Neil Heywood par le balcon, mais il n'y a pas assez de preuves.
4) Gu Kailai est atteinte de maladies psychiques, et n'est pas complètement responsable de ses actions. Selon les expertises réalisées, Gu Kailai souffre de dépression et d'une légère schizophrénie. Elle a été jugée capable de prendre des décisions et est légalement responsable.

LA PLAIDOIERIE DE GU KAILAI

Le jeune internaute-observateur de l'audience a ensuite livré à ses lecteurs les remarques suivantes : "Gu Kailai a tenté de paraître calme tout au long du procès. Mais elle ne pouvait dissimuler complètement son stress. Je voyais ses mains trembler. Elle ne s'est pas défendue elle-même et a demandé aux avocats de le faire [...]. Elle a tout avoué et ne s'est opposée à rien."

Dans sa plaidoirie, probablement écrite, Gu Kailai a fait valoir les arguments suivants :

1) Le motif de l'homicide tel qu'il a été présenté par l'accusation n'est pas complet.
2) Zhang Xiaojun doit être condamné à une peine réduite.
3) Wang Lijun ne doit pas être témoin dans cette affaire, car ses témoignages sont mensongers. Dans ses confessions, Gu Kailai a souligné plusieurs fois que Wang Lijun était "sournois".
 
La Chine n'en a pas fini avec l'affaire Bo Xilai

http://www.lepoint.fr/monde/la-chin...-l-affaire-bo-xilai-21-08-2012-1497742_24.php

La condamnation à la peine de mort avec sursis de Gu Kailai ne met pas fin au retentissant scandale qui agite depuis des mois la Lien retiré : les yeux se tournent désormais vers son mari, le dirigeant déchu Lien retiré, véritable épine dans le pied du Lien retiré. L'ancien chef absolu de Chongqing, la métropole géante (33 millions d'habitants) du centre du pays, est depuis mars 2012 détenu au secret pour avoir "violé la discipline du Parti". Mais la population chinoise attend de savoir ce qu'on lui reproche précisément.

Lundi, son épouse Gu Kailai a été reconnue coupable de l'assassinat de Neil Heywood, un Britannique resté longtemps proche du couple avant que des différends financiers ne fassent voler en éclats leur amitié. À quel point Bo Xilai est-il mêlé à ce crime ? S'est-il servi d'Heywood pour faire sortir illégalement de Chine de grosses sommes d'argent ? A-t-il mis en place à Chongqing un système basé sur la répression et la corruption ? Qu'en savait la direction centrale du Parti ?

Point crucial

Parce que toutes ces questions restent en suspens - et qu'elles passionnent les Chinois, comme le montrent les débats sur l'Internet -, il apparaît impossible aujourd'hui de tourner la page Bo Xilai. Au grand dam des dignitaires du régime. "On n'en a pas fini avec toute cette histoire, car on attend encore de connaître le sort de Bo Xilai, et c'est un point vraiment, vraiment crucial tandis que l'on se rapproche du congrès du parti", explique Cheng Li, un expert en politique chinoise de la Brookings Institution à Washington.

Le plus grand parti communiste du monde (80 millions de membres) tiendra son XVIIIe congrès en octobre, une grand-messe qui verra l'arrivée d'une nouvelle génération de dirigeants. En cette période forcément sensible, la direction chinoise entend afficher une image d'unité. Or, le limogeage de Bo, jusqu'ici "étoile montante" de la politique, a fait l'effet d'une bombe en illustrant l'intensité de la lutte pour les postes-clés.

Certains chercheurs ont vu dans sa chute la défaite de la faction des conservateurs néo-maoïstes au profit des "libéraux" et "réformateurs" de la Ligue de la jeunesse du président Lien retiré. "Les dommages causés (par le scandale Bo) sont d'ores et déjà très graves, donc, c'est réellement devenu un problème de gestion de crise", assure Cheng Li. Dans ces conditions, il est possible que Bo Xilai échappe à un procès pénal, vu l'image désastreuse que cela projetterait sur l'appareil communiste.

Épisode rocambolesque

D'ailleurs, dans un long compte rendu de l'audience de jugement de Gu Kailai, l'agence officielle Chine nouvelle n'a pas mentionné Bo Xilai. Certains l'ont interprété comme la volonté des autorités de tenir à l'écart l'ex-dirigeant. Si Bo Xilai devait comparaître devant un tribunal, les chefs d'accusation seraient probablement limités à une tentative d'étouffer le meurtre commis par sa femme, estime Joseph Fewsmith, de l'université de Boston. "Cela permettrait de restreindre l'intérêt de l'opinion, ce qui semble être un objectif capital du Parti", souligne-t-il. "Mais ils sont obligés de fournir une explication au public. C'est la seule façon pour eux de tirer un trait et de passer à autre chose."

Reste enfin Wang Lijun, l'homme par qui toutes les turpitudes de Chongqing ont été déballées au grand jour. Cet ancien chef de la police de Chongqing, ex-bras droit de Bo Xilai, avait en février tenté de trouver refuge dans un consulat américain, après être brutalement tombé en disgrâce. Depuis cet épisode rocambolesque, devenu "traître" à la nation, il est détenu dans un endroit inconnu. Que feront les autorités de cet homme qui en sait trop, notamment pour avoir été l'exécuteur des basses oeuvres de la croisade antimafia de Chongqing ? Son cas représente un casse-tête pour le parti unique, qui règne d'une main de fer depuis plus de 60 ans.




 
Wang a été condamné à mort finalement ou pas? j'ai beau cherché, je trouve rien sur lui... le fameux "super flic" au trafic d'organe !
 
[h=1]Bo Xilai officiellement inculpé pour corruption et abus de pouvoir[/h]
Lien retiré [h=2]Le dirigeant chinois déchu Bo Xilai, dont la chute spectaculaire avait ébranlé le pays l'an dernier, a été inculpé pour corruption, versement de pots-de-vins et abus de pouvoir, a annoncé jeudi 25 juillet l'agence officielle Chine nouvelle. Ancien responsable du Parti communiste dans la métropole de Chongqing (sud), Bo avait été exclu de ses fonctions l'an dernier et fait l'objet d'une enquête pour corruption, après la condamnation de son épouse pour meurtre, dans le plus vaste scandale au sommet du pouvoir en Chine depuis des décennies.[/h]L'exposé des chefs d'inculpations a été transmis à un tribunal de Jinan, dans la province du Shandong (est), a indiqué Chine nouvelle, citant des procureurs de la ville. Bo, en tant que cadre, a tiré avantage de sa position pour rechercher des profits pour ses proches et a accepté des sommes d'argent extrêmement importantes ainsi que des propriétés immobilières, a précisé l'agence.
L'ancienne étoile montante du PCC a également détourné de vastes montants d'argent public et abusé de son pouvoir, nuisant gravement aux intérêts de l'Etat et du peuple, a poursuivi le média d'Etat, en se référant au document délivré au tribunal. Selon la législation chinoise, les chefs d'accusations dans des affaires criminelles doivent être énoncés au moins dix jours avant le début d'un procès.
MEURTRE ET POTS-DE-VIN
La chute de Bo, alors l'un des 25 membres du puissant Bureau politique du Parti communiste chinois, avait exposé le pouvoir à des allégations de corruption à un niveau élevé de la hiérarchie et révélé de vives divisions internes au sein des autorités centrales. Intervenant peu de temps avant la transition qui avait vu Xi Jinping nommé à la tête du parti en novembre dernier, le scandale avait révélé l'emprise de l'ancien patron de Chongqing sur cette ville de 33 millions d'habitants, où il avait mis en place un ample mouvement de répression contre ses opposants.
Sa chute avait été précipitée par son puissant bras droit, l'ancien superpolicier Lien retiré. Brutalement tombé en disgrâce auprès de son patron, celui-ci avait essayé en février 2012 de demander l'asile politique au consulat américain de Chengdu, une métropole voisine du sud-ouest de la Chine, et y avait exposé les crimes et malversations ayant lieu à Chongqing – dont le meurtre d'un homme d'affaires britannique, Lien retiré, par la propre épouse de Bo, Gu Kailai. Bo Xilai avait été interpellé un mois plus tard et exclu du Parti.
Sa tentative de défection a valu à Wang Lijun, devenu traître à la Chine, une peine de 15 ans de prison. Gu Kailai a quant à elle été condamnée en août dernier à une peine de mort avec sursis – peine généralement commuée en prison à vie. Les médias officiels avaient alors indiqué que Bo portait une responsabilité majeure dans l'assassinat de Neil Heywood et qu'il avait par ailleurs reçu de fortes sommes en pots-de-vins et eu des relations sexuelles inappropriées avec de nombreux femmes.
L'ancien cadre n'est plus apparu en public depuis plus d'un an, et est détenu dans un lieu inconnu. Son sort avait alimenté depuis le début de l'année de fiévreuses spéculations sur le lieu où il serait jugé. L'ancien dirigeant de Chongqing a été informé de ses droits et interrogé par les procureurs. Ses avocats ont été également été entendus, a souligné l'agence Chine nouvelle, citant les procureurs de Jinan.


Je me demande si les autres qui sont au politburo ont chaud aux oreilles ou pas? Y'en a -t-il au moins un de clean?
 
Sa tentative de défection a valu à Wang Lijun, devenu traître à la Chine, une peine de 15 ans de prison.
Finalement, le p'tit père Wang Lijun a échappé au pire...
Si Bo Xilaï l'avait rattrapé avant qu'il n'atteigne le consulat américain à ChengDu, ça aurait sûrement nettement plus chauffé pour ses oreilles...
 
Chine : réduction de peine pour Gu Kailai, l’épouse de Bo Xilai

LE MONDE du 14 décembre 2015

Gu Kailai, l’épouse de l’ancien dirigeant chinois déchu Lien retiré a vu sa peine de mort avec sursis pour assassinat commuée en prison à vie, a annoncé le tribunal populaire supérieur de Pékin dans un communiqué du venredi 11 décembre. Elle avait été Lien retiré pour avoir tué l’homme d’affaires britannique Neil Heywood, un proche de la famille.

La prison où Mme Gu est détenue, qui avait déjà demandé l’an passé que sa condamnation soit réduite, a déclaré que Gu Kailai a « respecté la discipline », réussi des « études idéologiques, culturelles et technologiques » et « accompli le travail manuel en temps voulu ». Le tribunal pékinois a déclaré que Mme Gu était « qualifiée pour les conditions juridiques d’une commutation » car elle « n’a commis aucune infraction » depuis son incarcération.

o_O ils ont oublié d'indiquer l'épaisseur du hongbao, il me semble

http://pan.baidu.com/s/1mhojMuk