Anelka et Santini (14 août 2003, Paris Match): "Qu'il s'agenouille devant moi, s'excuse d'abord, et après je réfléchirai". Nicolas Anelka a refusé d'honorer une sélection en équipe de France car le sélectionneur national de l'époque, Jacques Santini, l'a appelé pour remplacer Sidney Govou, blessé de dernière minute. Nico ne veut pas jouer les "bouche-trous". "Je fais mon chemin sans l'équipe de France. Au fond, je remercie aussi son prédécesseur (Roger Lemerre, ndlr) de ne pas m'avoir sélectionné pour le Mondial en Asie, vu la catastrophe qui s'est produite. J'ai au moins évité ça".
Anelka et La Marseillaise (30 novembre 2010, Les Inrockuptibles): "En équipe de France, je n’ai jamais voulu chanter La Marseillaise, ça ne m’est jamais venu à l’idée. Et si on m’avait demandé de le faire, j’aurais refusé, j’aurais quitté l’équipe"
- Anelka et son ego (14 août 2003, Paris Match): "Je me considère comme l'un des meilleurs attaquant au monde, le plus fort restant à mes yeux, et depuis longtemps, Ronaldo".
- Anelka et la "leçon" espagnole (11 avril 2010, Orange Sport): "On ne peut pas continuer à prendre des leçons de football comme on en a pris contre l'Espagne. C'était vraiment ridicule, on s'est fait tuer sur le terrain. C'était une D1 contre une D4, on aurait dit des pros contre des amateurs. Au niveau du positionnement, de la tactique, de la confiance, les Espagnols n'ont rien à voir avec nous. Ils ont du jeu, ils savent où ils vont aller, par où ils vont passer. Ils connaissent le football".
- Anelka et le néant (20 novembre 2008, Les Dessous Du Sport): "Pendant le match France-Uruguay, si les supporters se sont ennuyés, il faut savoir que les joueurs aussi. Il faut comprendre les joueurs. Nous sommes fatigués, il y a de nombreuses échéances en club. Et France-Uruguay, c'était un vrai match amical. On doit le faire, on le fait, c'est le business".
- Anelka et le Fisc (16 décembre 2009, 20 Minutes): "J'aimerais bien habiter en France, mais ce n'est pas possible. On sait pourquoi, niveau fiscalité... Je ne veux pas jouer au foot et payer (aux impôts, ndlr) 50 % de ce que je gagne. L'argent que j'ai, il est pour mes enfants. Si je peux leur offrir quelque chose, je le ferai là où il n'y a pas de fiscalité. C'est comme ça que je le vois. Si certains sont choqués, tant pis. Mais la France, c'est un pays hypocrite."
Tiens je suis curieux de ce qu'il va dire sur la fiscalité chinoise icon_clown
- Anelka et Domenech
(16 décembre 2009, 20 Minutes): "Malgré ce qu'on a pu dire, c'est avec Domenech que j'ai les meilleurs rapports", a confié Nicolas Anelka dans un entretien paru dans le quotidien gratuit 20 minutes, mercredi. "Je n'ai jamais eu de dialogue comme ça avant avec un sélectionneur, explique l'attaquant de Chelsea. Avant, il y avait Santini, c'était impossible de parler avec lui. Lemerre, pareil. Jacquet, c'est ça, hein ? Impossible aussi.""Aujourd'hui, [Domenech] est le mal-aimé, poursuit-il. Comme Aimé Jacquet à l'époque. Il faut juste être patient, être fort dans la tête. Et lui, il patiente. Peut-être que, dans six mois, il sera le boss, et plus personne ne pourra l'insulter.
(17 juin 2010, vestiaire de l'équipe de France): Version L'Équipe: "Va te faire enculer sale fils de pute". Version Le Parisien: "Va te faire enculer avec ton équipe. Fais l'équipe que tu veux".
- Anelka et Lizarazu (15 juillet 2010, France-Soir): Nicolas Anelka s'agace des multiples critiques des anciens et rappelle par voie de presse qu'ils ne sont pas exempts de tout reproche: "Lizarazu, c'est qui ? Lorsqu'il parle et qu'on l'écoute, on a l'impression d'entendre une légende vivante. C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance, frustré de la reconversion réussie de ses potes girondins Zidane et Dugarry. Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage. Mais ça, la terre entière sait le faire. A-t-il oublié qu'il était à la Coupe du monde 2002 ? Je n'avais pas été retenu dans la liste mais je m'étais abstenu de tout commentaire. Jamais je ne me serais permis de tailler ainsi. Qu'il arrête de parler de respect : on a tous en mémoire la gifle adressée à son capitaine au Bayern Munich".
- Anelka et la FFF (18 août 2010, France-Soir): "Ce sont de vrais clowns ces gens... Je suis mort de rire!". Le buteur des Bleus s'amuse des 18 matches de suspension dont il vient d'écoper. Il avait annoncé quelques jours plus tôt avoir déjà pris sa retraite internationale.
-Anelka et les francais: "Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait "Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman". C'est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs", juge l'attaquant de Chelsea.