Anelka au Shanghai Shenhua ?

Anelka et La Marseillaise (30 novembre 2010, Les Inrockuptibles): "En équipe de France, je n’ai jamais voulu chanter La Marseillaise, ça ne m’est jamais venu à l’idée. Et si on m’avait demandé de le faire, j’aurais refusé, j’aurais quitté l’équipe

Il oublie que si il etait ne dans le pays de ses parents il aurait pas eu l eau courante ou l electricite, rien que pour ca j espere qu il se blessera lors de son premier match!!!

pour info, le pays de ses parents c'est les Antilles donc je sais pas comment tu vois ça, mais pour moi c'est un peu la France.
d'ailleurs en Gwada, il y a encore quelques quartiers sans eau courante, ce qui me semblerait être une assez bonne raison de ne pas chanter la marseillaise pour un gars des Antilles...

c'est une très bonne chose qu'il vienne en chine, je suis persuadé qu'il aurait encore pu en scorer pas mal en Angleterre, mais la situation est ce qu'elle est à Chelsea... on parle quand même du meilleur buteur de premier league encore en activité... chacun sa vie, pour une fois qu'on a footballeur pas périmé qui cherche un projet un peu original on le taille. même si shenhua lui fait un pont d'or, tottenham ou milan AC ne l'aurait pas payé avec des olives. En plus, il prend risque car le retour en Europe sera difficile aprés un passage en Chine. alors que s'il était resté en Europe, il aurait pu faire encore pas mal de saisons à haut salaire (donc financièrement c'es peut être kifkif ou pas loin). De toute manière il gagne en un mois ce que la majorité d'entre mettrons des années à gagner. Je pense qu'il a pas besoin de shenhua pour se mettre à l'abris.

donc bienvenue à shanghai !
 
On parle de 7 millions d'euros par saison sur 3 ans. M. Anelka si vous nous lisez je suis pret a etre votre traducteur officiel durant votre sejour en Chine pour la modique somme de 4000 euros par mois. A bon entendeur...
 
A priori, Drogba viendra a Shanghai en Juin.
Mais pour être sur qu'il viendra jouer a Shanghai, le club paye déjà son salaire a partir de fin janvier.
Donc Drogba touchera son salaire de Chelsea et celui de Shanghai!!!!

Le recrutement n'est pas encore termine a priori!!
 
Un article de slate.fr :

Si la Chine compte un milliard et demi d’entraîneurs, on comprend mieux le désarroi du football chinois. Une seule qualification en phase finale de Coupe du Monde en 2002, mais aucun match gagné.
Même chose aux jeux Olympiques où l’équipe nationale n’a jamais remporté une seule médaille, ni même apporté une seule victoire à ce pays pourtant si fier de ses succès sportifs. En novembre dernier, les Rouges de la «Grande Muraille» ont même été battus 1 but à zéro par l’Irak et ne participeront donc pas à la Coupe du Monde 2014.
Le football chinois est malade. Mais peut-être plus pour longtemps.
Le club de Shenhua vient en effet de s’offrir pour plus de 800.000 euros par mois l’attaquant français Nicolas Anelka. Exit le championnat britannique pour l’international tricolore et direction la modeste Super league chinoise. Anelka devient du coup le joueur le plus cher de Chine avec un salaire dix fois supérieur au meilleur joueur chinois, Zheng Zhi, qui évolue lui à Hengda.
Et comme en Chine c’est toujours le gouvernement qui décide de tout, et même des questions footballistiques, on retrouve bien sûr la patte du Parti communiste dans ce virage politico sportif. Ce serait ainsi Xi Jinping, grand fan de ballon rond et actuel vice-président, qui aurait donné le coup d’envoi de cette diplomatie du foot: en 2026, la Chine doit selon lui impérativement organiser, se qualifier et remporter la Coupe du monde. Un credo à ne pas prendre à la légère d’autant que Xi Jinping devrait devenir le prochain Président chinois et le secrétaire général du Parti en 2012.



[h=3]Des milliardaires rouges fans de foot[/h]Mais les véritables chevilles ouvrières de ce renouveau sont à chercher du côté des milliardaires rouges. Ces magnats de l’immobilier et des médias qui cherchent à s’attirer les bonnes grâces des politiques ont ainsi sorti le portefeuille pour s’offrir cette première brochette de stars. A Shanghai, c’est Zhu Jun qui a signé le chèque. A 45 ans seulement, ce milliardaire a fait fortune dans les jeux vidéo avant de s’offrir Shenhua. Un club encore modeste puisqu’il a terminé à 31 points du leader la saison dernière.
Le leader, justement, c’est Guangzhou Evergrande qui s’est offert le ballon d’or brésilien l’an dernier, l’Argentin Dario Conca, pour 10 millions et demi d’euros. Enfin à Dalian c’est un autre tycoon, Wang Jialin, qui a promis d’investir de sa poche 5 millions d’euros dans la sélection nationale et pourrait reprendre les rênes de l’équipe locale, les Shide. Une équipe qu’il avait abandonné suite à de multiples affaires de corruption.
Car c’est là la face noire du football chinois: les pots de vin. Fin décembre, une soixantaine de joueurs, entraîneurs et arbitres ont ainsi défilé devant les tribunaux du pays à l’issue d’une spectaculaire opération mains propres.
Accusés de corruption et d’avoir truqué des matchs. L’enquête aura duré deux ans et ils risquent de longues peines de prison. Le cas le plus spectaculaire est sans doute celui de l’arbitre international Huang Junjie qui a admis lors de son procès avoir touché des pots de vin, près de 200.000 euros, pour arranger les résultats de deux matches internationaux amicaux et de six matches entre clubs chinois entre 2005 et 2009.




[h=3]Un championnat pourri par la corruption[/h]Certains joueurs auraient même payé pour être sélectionné en équipe nationale! L’affaire fait grand bruit. «La corruption dans le football a terni l’image de ce sport en Chine et il était plus que temps d’y mettre un terme», a commenté l’Association Chinoise de Football.
Cette opération shopping a donc tout d’une opération lifting. Un grand ménage dans le football chinois qui ne ferait que commencer puisque Didier Drogba a été approché cet hiver par trois clubs chinois avant de décliner… Pour le moment. La réputation du championnat reste sulfureuse et sportivement médiocre: à peine au niveau de la CFA, une 4e division, selon Philippe Troussier dans L’Equipe.
L’arrivée de ces stars dans le pays est donc une aubaine pour les clubs qui espèrent du coup doubler leurs retombées publicitaires et tourner ainsi la page des années noires. Shanghai et ses 20 millions d’habitants peine en effet toujours à attirer les foules dans son stade de 35.000 places.
Le couple Anelka - Tigana devrait changer la donne dans le deuxième plus gros marché publicitaire au monde. En attendant l’émergence de véritables stars made in China du ballon rond. Des sportifs qui ouvriraient alors toutes grandes les portes de l’Empire du Milieu. Un peu comme le géant Yao Ming avait popularisé le basket en Chine et médiatisé la NBA grâce à ses neuf saisons passées sur les parquets américains. Depuis, la NBA a créé une franchise en Chine et diffuse ses matchs sur 51 chaînes de télévision du pays.
Si Anelka transforme l’essai, le Championnat de France pourrait même être diffusé sur les chaînes chinoises, tout comme le sont déjà les Championnats anglais et espagnols. Le Quotidien du peuple veut même croire à une possible diffusion en France des premiers matchs d’Anelka en Chine. Mais pour cela, l’ancien Bleu devra faire briller l’étoile de Shenhua dans le championnat chinois. Avant peut-être d’amener dans son sillage une vague rouge à la Coupe du monde… 2026.
Sébastien Le Belzic
 
Ce serait ainsi Xi Jinping, grand fan de ballon rond et actuel vice-président, qui aurait donné le coup d’envoi de cette diplomatie du foot: en 2026, la Chine doit selon lui impérativement organiser, se qualifier et remporter la Coupe du monde.

Je suis certain que si la Chine organise une Coupe du monde cela créerait un engouement énorme et ça boosterait le foot local une bonne fois pour toutes. Je me demande même comment ça se fait que la Chine n'en a toujours pas organisé.
Il y a un tel vivier de joueurs potentiels (1,300,000,000 de personnes donc il doit bien y avoir 300 millions d'hommes entre 18 et 35 ans!). Pour moi c'est une anomalie que la Chine n'ait pas une grande équipe ni un championnat sérieux.
Bon nous savons tous que le principal problème est la corruption et les matches achetés.

Pour revenir à Anelka, quelqu'un l'a-t-il déjà vu à l'entraînement?
On peut voir quelques photos d'un match amical de Shenhua:
http://www.shenhuafc.com.cn/news_detail.php?newsId= 4653

Pauvre Nico, ça doit lui changer de Stamford Bridge et autres Santiago Bernabeu...

Apparemment le premier match de championnat est programmé le 10 mars, Shanghai Shenhua vs Jiangsu Shuntian, gros derby!!
 
Dernière édition:
Pour revenir à Anelka, quelqu'un l'a-t-il déjà vu à l'entraînement?
On peut voir quelques photos d'un match amical de Shenhua:
http://www.shenhuafc.com.cn/news_detail.php?newsId= 4653

Pauvre Nico, ça doit lui changer de Stamford Bridge et autres Santiago Bernabeu...

Apparemment le premier match de championnat est programmé le 10 mars, Shanghai Shenhua vs Jiangsu Shuntian, gros derby!!


Oh le pauvre stade sur les photos... Pauvre Nico... C'est le stade de Chailles-les-oies non?
 
Dernière édition:
Anelka contre le reste du monde: match nul

BLOG sur LEMONDE.FR - 9 février 2012

Aussi longtemps que le joueur occupera l'espace public d'une manière ou d'une autre, il est peu probable que l'on épuise le dossier Nicolas Anelka. Reste à savoir si la fin de sa carrière sportive mettra ou non un terme à cette présence presque toujours polémique: on peut en effet imaginer qu'il rebondisse ailleurs dans quelque mission ou profession exposée aux médias...

MIEUX TRAHI PAR SOI-MÊME

En attendant, cette fin de carrière approche, puisque à presque trente-trois ans (il les aura le mois prochain), le joueur a choisi de quitter Chelsea pour rejoindre le Shanghai Shenhua et un salaire annuel net estimé à neuf millions d'euros. La Chine communiste: un semi-paradoxe de plus pour cet ultralibéral naturel qui, bien qu'enfant de fonctionnaires de l'Éducation nationale, avait confié son incompréhension du principe même de l'impôt et renvoyé la France à sa mentalité – un peu comme celle-ci le renvoie à la sienne dans une partie de ping-pong un peu répétitive, mais acharnée [1].

anelka-vs-monde.jpg


Cette fois, un esclandre mineur a fait quelques vagues, après la diffusion d'un reportage du Canal Football Club sur ses premiers entraînements avec sa nouvelle équipe. Le journaliste a rapporté des propos tenus hors-caméras que le joueur a démentis sur Twitter. Anodines, ces paroles méritaient moins d'attention qu'une autre séquence de la même émission: un extrait de L'entrée des Trappistes, documentaire de la chaîne sur Omar Sy, Jamel Debbouze et Nicolas Anelka dans lequel ce dernier explique que sa démission date en réalité du match aller des fameux barrages contre l'Irlande. On avait déjà compris qu'après avoir raté trois phases finales de Coupe du monde sur choix du sélectionneur (Jacquet 1998, Lemerre 2002, Domenech 2006), Anelka avait décidé de rater lui-même son unique et ultime participation. Mais on ignorait à quel point ce sabordage avait commencé tôt.

"RIEN À FOUTRE"

Ce 14 novembre 2009, la France avait pris l'avantage sur une frappe détournée de l'attaquant, au terme d'un match moyen (lire "Passer la ligne verte"). Au retour, loin de s'offrir un "match référence", les Bleus rateront le test et montreront de terribles lacunes mentales en emportant une qualification aussi peu glorieuse que possible sur la célèbre main de Thierry Henry. Anelka raconte le dépit provoqué, entre les deux rencontres, par l'absence de reconnaissance (médiatique) envers sa contribution.

"J'avais le sentiment – pour une fois, on va dire – d'avoir fait quelque chose de bien pour représenter mon pays. Un truc positif. J'étais satisfait de moi... Et non! C'était pas assez. Parce la presse n'avait pas envie que ce soit moi. Et ça m'a touché. Ça m'a touché grave. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit: 'Mais rien à foutre. Coupe du monde ou pas Coupe du monde, rien à foutre'. Ça restera à vie dans ma tête. Pour une fois que tu as accompli ton devoir, et que derrière on te plante le couteau dans le dos, franchement ça fait super mal."

D'où il ressort qu'une reconnaissance perçue comme insuffisante par l'intéressé se traduit comme un coup de couteau dans le dos [2] et justifie un sabotage en bonne et due forme: ainsi fonctionnent, à ciel ouvert, l'hypersensibilité narcissique et l'irresponsabilité ontologique du garçon. Déjà erratique à Croke Park, le placement d'Anelka n'allait plus ressembler à rien par la suite, jusqu'à un ultime dézonage dans les vestiaires du Peter Mokaba Stadium. Le témoignage d'Anelka conforte la thèse selon laquelle l'anéantissement des dernières chances de ne pas être ridicule en Afrique du Sud datait bien de ces barrages complètement ratés: l'équipe de France n'avait plus de sélectionneur, elle n'était pas une équipe et en elle comportait un gréviste clandestin.

"CE N'ÉTAIT PAS MOI"

Bien sûr, il ne faut pas négliger l'hypothèse que le joueur justifie rétrospectivement son fiasco personnel pour le rhabiller en geste de rébellion prémédité. Mais cette déclaration se conforme à la rhétorique anelkienne. Quelques semaines après la Coupe du monde 2010, il avait dégagé sa responsabilité avec des arguments plus parlants qu'il ne le croyait: "Je n'ai aucun bilan à dresser vu que je n'ai pas participé au Mondial! Celui qui était sur le terrain avait mon nom sur le maillot mais ce n'était pas moi." (France Soir) Non sans candeur dans sa mauvaise foi, il avait expliqué en substance que sa mauvaise volonté (et sa complète médiocrité) sur le terrain, ainsi que ses injures de la mi-temps de France-Mexique, procédaient de son refus des consignes du coach et d'une position sur le terrain qu'il a pourtant occupée sans broncher à de nombreuses reprises à Chelsea avant et après le Mondial. En résumé, le chaos de Knysna avait été déclenché par son remplacement et non par ses insultes préalables, Domenech et L'Équipe étaient seuls coupables, lui la victime expiatoire. (lire "Anelka d'espèce")

Anelka est fascinant: il admet des comportements qui hérissent jusqu'aux moins moralistes des amateurs de football, mais il est souvent décrit comme un camarade agréable. Son éviction du Mondial a conduit ses coéquipiers à lancer un mouvement collectif scabreux pour la cause du plus individualiste d'entre eux, qui les trompait en n'ayant "rien à foutre" d'être sur le terrain, et trahissait la confiance exorbitante que lui avait accordée son sélectionneur [3].

DANS UN RAYON DE VINGT MÈTRES

Nicolas Anelka s'est construit dans le sentiment qu'il était la victime de toutes sortes d'ennemis, ce qui lui a permis de décliner systématiquement toute responsabilité envers ses propres actes. En cela, il n'est finalement qu'une forme très aboutie du genre de footballeur professionnel chez lequel le mercenariat a fait le lit d'un égocentrisme radical. Dans un registre distinct, Thierry Henry a su remarquablement préserver son image personnelle, non sans ambigüité quant au bénéfice de telles stratégies pour son équipe (lire "Lien retiré"). Aucune habileté de ce genre dans la démarche d'Anelka qui a, à l'inverse, consciencieusement mis les pieds dans tous les plats et tendu le bâton pour se faire battre – au point de devenir une sorte de figure emblématique prête-à-détester.

Anelka ne comprend le monde que dans un rayon de vingt mètres autour de lui, ce qui est utile pour faire un bon footballeur: c'en est un superbe, qui a brillé à chaque fois que ses objectifs personnels s'accordaient avec ceux de son équipe. S'il incarne, avec des qualités romanesques, l'individualisme forcené des stars du football actuel, il en a aussi été la principale victime. En tant que sportif, il est passé à côté d'une meilleure carrière, la sienne ayant été compromise par une série de départs prématurés. En tant que personne publique, il a manqué l'occasion de comprendre les contraintes de son métier, préférant se réfugier dans un constant victimisme. Anelka contre le reste du monde. "Il n'y a pas d'amitié dans le foot. C'est triste à dire, mais c'est la vérité. C'est un sport collectif, mais également très individuel": même quand il fait un constat juste, il fait moins preuve de lucidité que du refus de se voir comme une partie du problème.

[1] "En France, tu ne peux pas faire ce que tu as envie. J’aimerais bien habiter en France, mais ce n’est pas possible. On sait pourquoi, niveau fiscalité... (...) Je ne veux pas jouer au foot et payer [ndlr, aux impôts] 50% de ce que je gagne. L’argent que j’ai, il est pour mes enfants. Si je peux leur offrir quelque chose, je le ferais là où il n’y a pas de fiscalité. C’est comme ça que je le vois. Si certains sont choqués tant pis. Mais la France, c’est un pays hypocrite". (Lien retiré, décembre 2009). Lire "Anelka, footballeur offshore".
[2] Anelka n'avait pas été critiqué, mais il avait été interrogé, dès la conférence d'après-match, sur… son positionnement très flottant, qui suscitait déjà la perplexité. (lire Lien retiré)
[3] Pas la moindre des erreurs de Raymond Domenech, avec celle d'avoir voulu rester en poste à l'été 2008. La totale perte d'autorité du sélectionneur – à laquelle tous ont contribué: lui-même, les joueurs, la fédération et les médias – a été une condition de l'explosion.





 
Est-ce que quelqu'un sait quand sera le prochain match de son équipe à Shanghai?

+1 ... Avec toute la communauté française de Shanghai, il y aurait de quoi prendre un virage complet ...
 
Pauvre Nico? c'est lui qu'a choisi de venir, non?
pour quelles raisons on s'en doute... donc je dirais pas que le mot pauvre soit approprié...

Oui ça le changera d'être en Chine. Au moins ici il y a un peu d'ambiance.