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Edito : 50 ans après la tenue du premier sommet du G7, le Canada est fier d’occuper la présidence du G7 en 2025. Pour le Canada, cette année représentera une occasion de démontrer son leadership et d’encourager un dialogue constructif, une action concertée et des solutions novatrices qui profitent à la population entière. Le Sommet des dirigeants du G7 2025 aura lieu à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin 2025. Les enjeux mondiaux actuels, tels que la paix et la sécurité, la stabilité et la croissance économiques, ainsi que la transition numérique, nous obligent à travailler de concert pour trouver des solutions communes.
L'Exposition Chine-Asie du Sud s'ouvre en mettant l'accent sur le commerce et les industries émergentes
KUNMING, 19 juin (Xinhua) -- La 9e Exposition Chine-Asie du Sud s'est ouverte jeudi à Kunming, capitale de la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine), attirant des représentants de 73 pays, régions et organisations internationales, ainsi que plus de 2 500 entreprises.
Cet événement de six jours a réuni toutes les nations d'Asie du Sud et du Sud-Est, avec 16 halls d'exposition, dont près de 70 % sont consacrés à des secteurs professionnels tels que l'industrie manufacturière, les énergies vertes, l'industrie du café et la médecine traditionnelle chinoise.
Deux pavillons thématiques sur l'Asie du Sud, comptant près de 800 stands, ont été installés, l'Inde et le Pakistan en accueillant chacun 140.
Près de 40 événements économiques et commerciaux sont prévus pendant l'exposition, notamment des forums et des réunions de mise en relation pour les marchés publics visant à approfondir la coopération régionale.
L'exposition s'est tenue pour la première fois à Kunming en 2013, l'année même où la Chine a lancé l'initiative « la Ceinture et la Route ». Depuis, elle a facilité plus de 110 milliards de dollars américains de transactions commerciales extérieures et a servi plus de 20 000 entreprises.
Organisée conjointement par le ministère du Commerce et le gouvernement provincial du Yunnan, l'exposition constitue une plateforme essentielle pour renforcer les liens économiques et commerciaux entre la Chine et les nations d'Asie du Sud.
En 2024, les échanges commerciaux entre la Chine et les pays d'Asie du Sud atteindront 200 milliards de dollars américains, soit un doublement par rapport à la dernière décennie, avec un taux de croissance annuel moyen de 6,3 %, selon les données du ministère du Commerce.
La Chine reste attachée à une ouverture de haut niveau et poursuit sa modernisation grâce à un développement de haute qualité, un processus qui créera de précieuses opportunités de coopération avec les pays du monde entier, notamment ceux d'Asie du Sud, a déclaré le vice-ministre du Commerce, Yan Dong, lors de la cérémonie d'ouverture.
M. Yan a également exprimé la volonté de la Chine d'approfondir ses liens commerciaux et d'investissement, d'élargir sa coopération dans des secteurs émergents tels que l'économie numérique, le développement à faibles émissions de carbone, l'intelligence artificielle et la biomédecine, et de promouvoir conjointement une économie mondiale ouverte.
The 9th China-South Asia Expo opened on Thursday in Kunming, capital of southwest China's Yunnan Province, drawing representatives from 73 countries, regions and international organizations, as well as more than 2,500 enterprises.
The railway linking Ganqmod Port in north China's Inner Mongolia Autonomous Region and Mongolia's Gashuun Sukhait started construction in mid-June, marking the second cross-border railway between the two countries since the first one opened nearly 70 years ago.
China's recent decision to expand its preferential trade policy, granting zero-tariff access to a total of 53 African countries, has huge positive significance for both global trade and China-Africa trade, said a Ghanaian analyst.
8:00 PM — Official reception offered by the President of the Republic and Ms. Janja Lula da Silva for the Heads of State and Government and leaders of International Organizations
Monday, July 7, 2025
08:45 AM — Family photo of Heads of State and Government of member, partner, and external engagement countries
09:00 AM — Plenary session “Environment, COP30, and Global Health”
Media Center Hours of Operation
Saturday (July 5): from 2:00 p.m. to 8:00 p.m.
Sunday (July 6): from 7:00 a.m. to 11:00 p.m.
Monday (July 7): from 7:00 a.m. to 8:00 p.m.
Un sommet des BRICS se déroule au Brésil. Y sont présents les 5 membres originels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud ainsi que les 5 pays qui les ont rejoint l'année dernière et d'autres pays car le groupe a vocation à s'élargir, ce qui n'est pas du goût de tous les membres fondateurs. Quelle est devenue leur force d'action ? La Chine serait-elle le seul bénéficiaire de ce regroupement ? Pascal Boniface est notre invité
Le sommet des BRICS signe un engagement historique à Rio pour une gouvernance plus inclusive et durable
Lors de la 17e réunion des dirigeants de haut niveau, les BRICS ont adopté 126 engagements couvrant la gouvernance mondiale, la finance, la santé, l'intelligence artificielle, le changement climatique et d'autres domaines stratégiques.
Chinese Premier Li Qiang said here on Wednesday that China supports Arab countries in strengthening strategic autonomy, enhancing unity and self-reliance, and pursuing development paths suited to their own national conditions.
Pourquoi la Chine rachète tous les ports de la planète ? | ATLAS
11 juillet 2025
Duree 17:05
Edito : Depuis 20 ans, la Chine étend sa présence dans les ports du monde entier, avec un objectif : relier l’Asie au reste du monde. Ce plan, c’est la Belt and Road Initiative, ou en français, les Nouvelles routes de la soie. Une stratégie avant tout commerciale, mais à en croire un certain Donald Trump, elle poserait aussi un certain nombre de questions sur le plan militaire. Alors faut-il s’inquiéter de cette océanisation de la puissance chinoise ? Pérou, Djibouti, Sri Lanka : dans ce nouvel épisode d’Atlas, on vous propose un tour d’horizon de ces nouveaux ports chinois, au cœur de la stratégie de Pékin.
Un évènement important mais très peu médiatisé a eu lieu à HK le 30 mai 2025 : la création de l'IOMED "The International Organization for Mediation 国际调解院.
Je ne maitrise pas la mise en page comme @Mathieu ou @lafoy-china , je vous mets ci dessous les différents liens ainsi qu'une note d'analyse / informative intéressante réalisée par un membre de l'IRIS. (Libre à vous de modifier ou mieux mettre en valeur ce post.)
Welcome to the International Organization for Mediation Initiated jointly by 19 countries, the International Organization for Mediation (IOMed) will be […]
La Chine lance l'IOMED à Hong Kong : nouvelle organisation mondiale de médiation qui bouscule l'ordre établi
Le 30 mai 2025, Hong Kong a accueilli un événement qui pourrait redessiner la carte de la diplomatie internationale. La signature de la Convention créant l'Organisation Internationale pour la Médiation (IOMED) marque l'émergence d'une alternative chinoise aux mécanismes occidentaux de résolution des conflits. Avec 33 pays fondateurs et le soutien de 85 nations, principalement du Sud global, cette initiative révèle les ambitions géopolitiques croissantes de Pékin.
Une organisation née d'un conflit africain
L'histoire de l'IOMED commence étonnamment avec un barrage en Éthiopie. Le Grand Barrage de la Renaissance, source de tensions entre l'Éthiopie, l'Égypte et le Soudan depuis 2011, a servi de catalyseur. La Chine, ayant partiellement financé ce projet dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie, s'est retrouvée en position de médiateur. Cette expérience a révélé un vide institutionnel : aucune organisation internationale n'était spécifiquement dédiée à la médiation.
Le processus s'est accéléré en 2022. Février voit le lancement officiel de l'initiative par la Chine et une vingtaine de pays. En octobre, le Soudan devient l'un des premiers signataires officiels. Hong Kong prépare le terrain juridique en décembre avec des amendements législatifs sur les privilèges des organisations internationales.
Wang Yi a dit:
L'IOMED vise à surmonter la mentalité du 'gagner ou perdre' à somme nulle, promouvoir la résolution à l'amiable des conflits internationaux et construire des relations plus harmonieuses entre les États.
Le choix de Hong Kong comme siège n'est pas anodin. L'organisation s'installera dans l'ancien commissariat de police de Wan Chai, un bâtiment historique de 1932 actuellement en rénovation. Cette localisation offre plusieurs avantages stratégiques :
Système juridique bilingue anglais-chinois héritée de la common law
Position géographique au carrefour de l'Asie
Statut particulier sous le principe "Un pays, deux systèmes"
Ambition gouvernementale de faire de HK un hub juridique régional
Pour les entreprises internationales opérant en Asie, cela pourrait signifier l'émergence d'un nouveau centre de résolution des litiges commerciaux, potentiellement plus accessible et moins coûteux que les tribunaux d'arbitrage traditionnels de Singapour ou Londres.
Trois types de médiation proposés
L'IOMED ne se limite pas aux conflits entre États. La Convention prévoit trois domaines d'intervention :
1. Différends entre États
La médiation classique entre pays, mais avec une approche privilégiant le consensus plutôt que les décisions juridiques contraignantes.
2. Conflits État-investisseurs étrangers
Particulièrement pertinent pour les entreprises impliquées dans les projets Belt and Road, où les différends avec les gouvernements locaux sont fréquents.
3. Litiges commerciaux internationaux
Entre entreprises privées de différents pays, offrant une alternative aux procédures d'arbitrage traditionnelles.
L'article 33 de la Convention garantit la confidentialité totale des procédures et décisions. Les parties peuvent négocier librement sans que leurs arguments soient rendus publics - un avantage pour les négociations sensibles, mais qui soulève des questions sur la transparence.
Une géographie révélatrice : le Sud global aux commandes
La composition des membres fondateurs parle d'elle-même :
Région
Nombre de pays
Pourcentage
Afrique
14
42,4%
Asie-Pacifique
13
39,4%
Amérique latine
4
12,1%
Europe
2 (Serbie, Biélorussie)
6,1%
L'absence notable des États-Unis et de l'Union européenne (à l'exception de la Suisse qui a montré un intérêt) dessine une nouvelle carte de la diplomatie mondiale. Tous les membres fondateurs sont également signataires de l'Initiative Belt and Road, créant une synergie évidente entre infrastructure économique et infrastructure juridique chinoises.
Les critiques et les enjeux
Les analystes occidentaux soulèvent plusieurs préoccupations :
L'affaiblissement potentiel du droit international
La médiation, par sa flexibilité, permet de s'écarter des obligations juridiques existantes. Les États puissants pourraient utiliser leur influence économique pour obtenir des accords favorables sans respecter leurs engagements internationaux.
Questions d'indépendance
Le fait que la Chine soit à la fois initiatrice et hôte (via Hong Kong) de l'organisation crée un potentiel conflit d'intérêts, surtout quand la plupart des membres dépendent économiquement de Pékin.
L'évolution de Hong Kong
Dans le contexte post-2020 et la Loi sur la sécurité nationale, l'autonomie réelle de Hong Kong et donc l'indépendance de l'IOMED sont questionnées.
Quel impact pour le business international ?
Pour les entreprises opérant sur les corridors commerciaux Asie-Afrique-Europe, l'IOMED pourrait devenir un acteur incontournable. Les implications pratiques incluent :
Des procédures de médiation potentiellement plus rapides et moins coûteuses
Un mécanisme adapté aux réalités du commerce Sud-Sud
Une alternative aux tribunaux occidentaux pour les litiges en Asie-Afrique
La possibilité de négociations confidentielles avec des États
Les entreprises françaises présentes en Chine et dans les pays Belt and Road devront probablement intégrer cette nouvelle donne dans leurs stratégies de gestion des risques juridiques.
Perspectives : vers un ordre juridique multipolaire ?
L'IOMED représente bien plus qu'une simple organisation de médiation. C'est le symbole d'un monde en transition où les pays du Sud global cherchent à créer leurs propres institutions plutôt que de s'adapter aux mécanismes occidentaux existants.
Le succès de l'organisation dépendra de plusieurs facteurs :• Sa capacité à démontrer une réelle indépendance vis-à-vis de Pékin• L'efficacité de ses premières médiations• L'attitude des puissances moyennes comme l'Inde ou le Brésil• L'évolution des tensions géopolitiques globales
Institut IRIS a dit:
Le mécanisme médiationnel, bien qu'utile pour sa rapidité et sa souplesse, entraîne par nature une dépréciation du système juridique en tant que système normatif.
L'émergence de l'IOMED témoigne d'une réalité incontournable : le système international créé après 1945 est de plus en plus contesté. Que cette organisation devienne un acteur majeur ou reste cantonnée à la sphère d'influence chinoise, elle marque déjà un tournant dans la gouvernance mondiale.
Pour suivre l'évolution de cette nouvelle institution, le site officiel est désormais en ligne : www.international-mediation.org
Qu'en pensez-vous ? Cette nouvelle organisation pourrait-elle changer la donne pour les litiges commerciaux en Asie ? Les entreprises occidentales devraient-elles s'y intéresser ou rester prudentes ?