Bah les USA font plus de croissance que nous mais leur balance commerciale est dans le rouge vif depuis des decenies. Comme quoi tout est relatif.
UE & Brexit
- Auteur de la discussion lafoy-china
- Date de début
Bah les USA font plus de croissance que nous mais leur balance commerciale est dans le rouge vif depuis des decenies. Comme quoi tout est relatif.
Ça c'est différent, c'est ce qu'on appelle "Le privilège exorbitant du dollar".
ce que tu dis ne fonctionne qu'avec des pays strictement identiques au niveau économique et donc de compétitivité, ce qui n'est pas le cas du tout, je ne t'apprends rien.
Donc comme le dit Aplob, soit tu dévalues ta monnaie pour être compétitif soit tu fais de la dévaluation interne, ce qui veut dire baisser les salaires, les retraites, bref le pouvoir d'achat des gens. Mais au bout du compte si personne n'a les moyens d'acheter, les boites se casseront la gueule mais comme il faut voir le bon côté des choses; ce serra bon pour la planète.
L'Euro est comme une chaussure de taille fixe 43. Le problème est quand tu fais soit du 41 soit du 45, soit tu flottes dedans soit tu as mal au pied. Et pas un pays de la zone Euro a la bonne pointure, c'est con.
Si on quitte l'Euro et donc l'UE le franc va se dévaluer de 10-15% mais le Mark va lui prendre 30%. Es-tu prêt à mettre 30% de plus dans le prix d'une BMW? ou vas-tu acheter une zoé électrique 10% moins que maintenant?
Ou on arrêt de faire de la merde au prix du moyen gamme.
Ou on arrête de faire des produits sans âme.
Et surtout on arrête de vouloir vendre “un prix de vente” et qu’on commence à vendre de la valeur.
là il faut que tu t'en prennes à la politique économique de l'UE: agriculture intensive, liberté de circulation des capitaux, concurrence à tout prix. Forcement la plupart font de la merde en barre à des prix délirants mais comme il n'y a que ça parce que sinon ils ne font pas de bénéfices, ben tu achètes.
C'est comme dans Union Soviétique d'avant qui a fini par s’effondrer comme chacun le sait.
Grande Bretagne : Total candidat à la reprise d'éoliennes en mer
Communique : PARIS (Reuters) - Le groupe pétrolier français Total SA figure parmi les candidats sélectionnés pour prendre une participation dans un champ d'éoliennes en mer au Royaume-Uni, pour un prix estimé à plus de sept milliards de dollars (6,3 milliards d'euros), écrit vendredi l'agence Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier.
NOTE: Ces informations n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.
www.latribune.fr
Infos a verifier certes , mais si verifiee le Brexit n'a pas l'air de trop traumatiser les investisseurs au Royaume Uni ...
Communique : PARIS (Reuters) - Le groupe pétrolier français Total SA figure parmi les candidats sélectionnés pour prendre une participation dans un champ d'éoliennes en mer au Royaume-Uni, pour un prix estimé à plus de sept milliards de dollars (6,3 milliards d'euros), écrit vendredi l'agence Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier.
NOTE: Ces informations n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.
Grande Bretagne: Total candidat à la reprise d'éoliennes en mer
PARIS - Le groupe pétrolier français Total SA figure parmi les candidats sélectionnés pour prendre une participation dans un champ d'éoliennes en mer au Royaume-Uni, pour un prix estimé à plus de sept milliards de dollars (6,3 milliards d'euros), écrit vendredi l'agence Bloomberg, qui cite des...
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Infos a verifier certes , mais si verifiee le Brexit n'a pas l'air de trop traumatiser les investisseurs au Royaume Uni ...
????
L’Union Soviétique était pareil que l’UE? Concurrence à tout prix, libre circulation des capitaux?
Mince, ce n’est la vision de l’URSS que j’avais. Il me semblait qu’il y avait monopole d’Etat, prix fixe et magasin vide.
Salut Guillaume,
Premièrement j'aimerais que tu me définisses clairement ce que tu entends par "compétitivité".
C'est un mot qu'on entend partout, mais il semble que tout le monde n'a pas la même définition, et surtout n’anticipe pas toujours toutes les conséquences de cette "compétitivité".
Deuxièmement, dans l'exemple du magasin et de sa monnaie X ou Y, dévaluer sa monnaie, ce n'est pas une "astuce comptable", c'est un "levier économique". C'est à dire que c'est un des outils qui permettent à une nation de redresser son économie (ou de la faire s'effondrer). Cet outil est à utiliser avec une extrême précaution, comme toujours en économie, mais il ne faut pas le dénigrer pour autant. L’économie mondiale est une guerre permanente.
Je vais me répéter (c'est l'âge), mais je fais partie des gens qui pensent que : "L'argent doit être au service des gens", et non pas l'inverse...
Il faut des règles "équitables" (= les chiffres passent après le facteur humain, animal, végétal, environnemental, etc.), donc des limites.
Pour prendre un exemple, pas besoin d'aller bien loin : l'Union Européenne
(eh oui, encore, j'y peux rien, tout est à jeter aux chiottes dans cette ODF (organisation dictatoriale mafieuse))
Au sein de l'UE, comment la France peut-elle être compétitive ? Voyons :
- Restriction des mouvements de marchandises interdite, entre les pays membres de l'UE, et entre les pays membres de l'UE et les pays tiers (bon, bah la Terre entière donc).
Entre les pays membres de l'UE, pas de douane.
Entre les pays membres de l'UE et les pays tiers, c'est le tarif douanier commun qui s'applique.
https://ec.europa.eu/taxation_custo...stoms-duties/what-is-common-customs-tariff_fr
Ce tarif pour être efficace et protéger l’économie française (entreprises, salariés) devrait être suffisamment élevé (pas trop non plus, faut laisser la concurrence assainir l'offre et que chacun puisse participer) pour contrer la déferlante de produits fabriqués à bas coût dans les autres pays, mais ......notre ministre de l'Économie et des Finances ne peut pas définir le taux douanier de son propre chef. C'est l'UE (organisation SUPRANATIONALE) qui a dorénavant le pouvoir de décider du TDC.
(soit dit en passant, on pourrait faire des économies en supprimant le poste de ministre de l'Économie et des Finances, puisque sont pouvoir est réduit comme peau de chagrin)
Dans sa grande bonté, et impartialité (je suis caustique)
C'est normal, nous sommes 27.
Alors voilà, ça commence à merder à partir du moment où tous les pays n'ont pas la même situation économique.
Prenons l'Estonie, elle a envie de se lancer dans la production d'électricité verte. Il lui faut des panneaux solaires. Elle a le choix entre un fournisseur français, et un chinois. Le français est bon, mais cher, le chinois est bon et pas cher.
C'est très tentant d'acheter chinois, les français commencent à brandir les petits tracts PRO-UE avec dessus marqué "entraide entre les peuples, créons les géants économiques de demain, bla bla bla".
Bon, l'Estonie elle voudrait bien, mais avec le même budget, elle pourrait acheter le triple de panneaux chinois. Donc, dans l’intérêt des estoniens, le choix est vite fait.
Alors la France elle pourrait dire "ben on-na-ka augmenter le TDC sur les panneaux solaires".
Lien retiré
Alors l'Estonie elle dirait "ben c'est bien beau, mais en attendant pour tout ce pognon moi j'aurais 2 tiers de panneaux solaires en moins, donc je ne veux pas qu'on augmente le TDC sur ce type de produits".
Donc le TDC ne change pas, parce que comme pour tout le reste, ce n'est qu'un compromis de merde qui n'arrange jamais personne.
En même temps, croire que 27 pays peuvent être d'accord sur tout, tout le temps, faut être un fan des Bisounours. Mais manifestement, il y en a. Paradoxalement c'est celui en bleu qui fait la gueule...
Dernière solution pour la France : Bon, on va demander une subvention de l'UE (donc des français, voir le sujet des pays contributeurs nets au budget de l'UE) pour que nos panneaux solaires restent compétitifs (Oui parce que là encore, la France n'a plus le droit de subventionner un secteur de son économie, c'est l'UE qui a hérité de ce droit).
Et généralement la Commission Européenne prônant la "concurrence libre et non faussée", dit : Nein (c'est Ursula Von Der Leyen qui parle).
Alors on peut toujours tenter de corrompre Ursula et tous ses copains de travail, avec nos lobbies, mais les estoniens feront pareil.
Chine 1 | 0 France (l'UE nous protégera contre la Chine.....oh ben merde alors)
- Dévaluation monétaire impossible : 1 Euro français = 1 Euro allemand = 1 Euro estonien.
Les USA peuvent dévaluer le Dollar, la Chine peut dévaluer le Yuan, la Suisse peut dévaluer le Franc CHF, la Suède peut dévaluer la couronne, la France ne peut pas dévaluer son Euro. Sujet suivant.
- SMIC à 1 521,22 Euros brut. Avec un tel salaire, beaucoup de français ont des difficultés financières. (Spéciale Dédicace aux citoyens français qui défilent avec un gilet jaune). Pourtant, en Estonie, il est à 540,00 Euros brut seulement.
Moi, si j’étais un capitaliste philanthrope, ce qui représente d'ailleurs l'immense majorité dans ce bas monde, et si en plus j’étais "européiste" (personne qui voue un culte à l'UE, comme si c’était une divinité = on n'a jamais vu aucun miracle (promesse) se réaliser, mais on garde la foi malgré tout), et bien j'irai transférer mon usine de voitures là-bas, comme ça je fais des économies grâce à la main d’œuvre estonienne, et je peux revendre mes voitures moins chères aux français.....ah ban non, au même prix.
Ouai mais j'y peux rien, faut que je reste compétitif, les autres y font pareil t'façon, la mondialisation, tout ça.
La "mondialisation" c'est un peu le coronavirus des économies nationales, sauf que tout le monde (les banques, les politichiens) s'en battent les testiboules.
Estonie 1 | 0 France (ensemble on sera plus forts....ah ben, euh vive l'UE)
- La directive des travailleurs détachés :
Un slovaque peut tout à fait venir travailler en France, il touchera son SMIC français, et le patron paiera les cotisations sociales dans le pays d'origine du travailleur, donc en Slovaquie. C'est cool nan?
Comme ça, un demandeur d'emploi français se voit passer sous le nez un boulot, parce que le patron philanthrope préfère payer des cotisations sociales moins élevées pour un slovaque.
Au passage, ça ne fait pas baisser le nombre de chômeurs en France, mais en plus ça ne finance pas la sécu, ni les services publics. C’est VRAIMENT cool, ouai.
Alors, il ne reste plus aux demandeurs d'emploi français que d'aller bosser en Slovaquie pour 520 Euros....ah oui mais non. Le patron slovaque, ça ne l'arrange pas de payer des cotisations sociales exorbitantes en France.....il ne veut pas de français, en plus ils se plaignent tout le temps ces feignasses.
Slovaquie 1 | 0 France (grâce aux travailleurs détachés, on "importe" en France la délocalisation)
Bref : Moi, dans un contexte dictatorial aussi merdique, si je veux vraiment poursuivre dans mon aveuglement, il ne me reste plus qu'a m'attaquer à ce qui fait qu'un français est plus cher que tous les autres miséreux du monde :
- "Assouplir" le code du travail
- Réduire / détruire les prestations sociales (chômage, sécu, retraites)
- Privatiser tout ce qui peut l’être (comme ça, ce n'est plus à la charge de l’état, et comme il ne rentre plus d'argent....c'est pas évident)
- Geler les salaires, notamment le SMIC qui sert d'index...................Et pourquoi pas un SMIC européen????? OUuuuaiiiii !
Tiens! Ça ressemble un peu à la politique qu'on nous applique depuis des années. C'est marrant des fois le hasard...
Mais bon, je suis sûrement un sale complotiste, comment peut-on nier les bienfaits de l'UE? Par exemple : ..............(néant intersidéral)..............
Faudra me citer des exemples de "fair Play" au sein de l'UE.
De toute façon, l'UE c'est génial, si ça ne va pas en France, c'est à cause de la DETTE, qui augmente tous les ans, malgré tous les efforts, les restrictions consenties, elle augmente toujours, mais ça n'a rien avoir avec l'UE. Bref...ne sortez pas de la pensée unique.
Voila.
Compétitivité illimitée = esclavagisme.
Alors de grâce, qu'on ne me sorte pas le mot "compétitivité" à toutes les sauces.
Merci!
j'aurais du dire URSS au lieu d'Union soviètique, certe molle mais l'analogie n'est pas mauvaise.
Et oui dans l'UE les prix ne sont pas libres comme dans un marché libre. La BCE impose les taux directeurs qui sont d'ailleurs négatifs ce qui détruits l'épargne des gens et donc l'investissement futur.
Le monopole c'est celui de la commission européenne qui impose ses décisions à tous comme en URSS à l'époque. Alors certe les magasins ne sont pas vides (quoi que avec le corona ça pourrait arriver, du moins des pénuries de certains produits)
La montée de la colère "populiste" en Allemagne
Partout en Europe, la base électorale des partis de gouvernement ne cesse de rétrécir, poussant à des alliages politiques de plus en plus hétéroclites. Le jeu démocratique organisé autour de deux visions antagonistes et alternatives disparaît.
Extrait : Cédant le pas à un magma qui se dit progressiste, apolitique, verdâtre, et qui se cramponne au pouvoir pour maintenir le business as usual... et autour le camp antisystème gonfle, tout aussi incohérent, fait de l'agglomération de la contestation. Cette maladie généralisée de la démocratie progresse partout en Europe, sous le vocable impropre et accusatoire de « montée des populismes ». Pourquoi ce phénomène de décomposition est-il présent dans tous les pays et notamment en Allemagne, pays le mieux loti économiquement en Europe ? Le taux de chômage diminue de manière continue depuis 2009 pour atteindre actuellement un niveau historiquement bas.
La crise des migrants, un détonateur seulement
Le cas de l'Allemagne est très révélateur. Les élections fédérales de septembre 2017 ont été marquées par une forte poussée de l'AfD qui a obtenu 12,6% des voix, contre 4,7% en 2013. Les dernières élections régionales en Bavière, en Hesse, à Brême, côté ouest, et surtout en Saxe, dans le Brandebourg ou à Thuringe, côté est, confirment un mouvement de fond. Les grands partis de la coalition d'Angela Merkel ne cessent de perdre des suffrages, la fragmentation du paysage politique profitant principalement à l'AfD, notamment dans l'ancienne Allemagne de l'Est.
Derrière cette montée de l'extrême droite, il y a bien-sûr le détonateur de la crise des migrants. C'est l'explication la plus immédiate. L'ouverture des frontières aux réfugiés en 2015 a produit un choc démographique d'une ampleur exceptionnelle. L'Afd a surfé sur le thème de la montée de l'insécurité et du coût annuel pour les finances publiques des politiques d'intégration (20 à 23 milliards selon une acception large). Il faut néanmoins s'interroger sur le terrain de propagation qui permet à l'AFD de prospérer et de faire catalyse. Comme souvent, ce sont les régions les moins directement exposées aux migrations, celles de l'ex-RDA, qui expriment les plus fortes pulsions xénophobes, celles où les problèmes sociaux sont les plus aigus, autrement dit celles qui considèrent que le financement de l'urgence sociale migratoire, la déflation salariale induite et que le siphonage et des petits jobs va se faire à leur détriment.
www.latribune.fr
Partout en Europe, la base électorale des partis de gouvernement ne cesse de rétrécir, poussant à des alliages politiques de plus en plus hétéroclites. Le jeu démocratique organisé autour de deux visions antagonistes et alternatives disparaît.
Extrait : Cédant le pas à un magma qui se dit progressiste, apolitique, verdâtre, et qui se cramponne au pouvoir pour maintenir le business as usual... et autour le camp antisystème gonfle, tout aussi incohérent, fait de l'agglomération de la contestation. Cette maladie généralisée de la démocratie progresse partout en Europe, sous le vocable impropre et accusatoire de « montée des populismes ». Pourquoi ce phénomène de décomposition est-il présent dans tous les pays et notamment en Allemagne, pays le mieux loti économiquement en Europe ? Le taux de chômage diminue de manière continue depuis 2009 pour atteindre actuellement un niveau historiquement bas.
La crise des migrants, un détonateur seulement
Le cas de l'Allemagne est très révélateur. Les élections fédérales de septembre 2017 ont été marquées par une forte poussée de l'AfD qui a obtenu 12,6% des voix, contre 4,7% en 2013. Les dernières élections régionales en Bavière, en Hesse, à Brême, côté ouest, et surtout en Saxe, dans le Brandebourg ou à Thuringe, côté est, confirment un mouvement de fond. Les grands partis de la coalition d'Angela Merkel ne cessent de perdre des suffrages, la fragmentation du paysage politique profitant principalement à l'AfD, notamment dans l'ancienne Allemagne de l'Est.
Derrière cette montée de l'extrême droite, il y a bien-sûr le détonateur de la crise des migrants. C'est l'explication la plus immédiate. L'ouverture des frontières aux réfugiés en 2015 a produit un choc démographique d'une ampleur exceptionnelle. L'Afd a surfé sur le thème de la montée de l'insécurité et du coût annuel pour les finances publiques des politiques d'intégration (20 à 23 milliards selon une acception large). Il faut néanmoins s'interroger sur le terrain de propagation qui permet à l'AFD de prospérer et de faire catalyse. Comme souvent, ce sont les régions les moins directement exposées aux migrations, celles de l'ex-RDA, qui expriment les plus fortes pulsions xénophobes, celles où les problèmes sociaux sont les plus aigus, autrement dit celles qui considèrent que le financement de l'urgence sociale migratoire, la déflation salariale induite et que le siphonage et des petits jobs va se faire à leur détriment.
La montée de la colère "populiste" en Allemagne
La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, la montée de la colère "populiste" en Allemagne
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moi je pense que les gens ont en marre de l'UE, le RU a montré le chemin: reprise de la souveraineté nationale et fin de la "dictature" de la commission.
qui est au bord de la récession.
c'est sûr, les gens ont des contrats de travail à zéro heure donc ils sortent des chiffres du chômage mais ils ne gagnent pas de fric. On applaudit bien fort ce maquillage des chiffres du chômage.
Bonjour Maitre,La montée de la colère "populiste" en Allemagne
Partout en Europe, la base électorale des partis de gouvernement ne cesse de rétrécir, poussant à des alliages politiques de plus en plus hétéroclites. Le jeu démocratique organisé autour de deux visions antagonistes et alternatives disparaît.
Extrait : Cédant le pas à un magma qui se dit progressiste, apolitique, verdâtre, et qui se cramponne au pouvoir pour maintenir le business as usual... et autour le camp antisystème gonfle, tout aussi incohérent, fait de l'agglomération de la contestation. Cette maladie généralisée de la démocratie progresse partout en Europe, sous le vocable impropre et accusatoire de « montée des populismes ». Pourquoi ce phénomène de décomposition est-il présent dans tous les pays et notamment en Allemagne, pays le mieux loti économiquement en Europe ? Le taux de chômage diminue de manière continue depuis 2009 pour atteindre actuellement un niveau historiquement bas.
La crise des migrants, un détonateur seulement
Le cas de l'Allemagne est très révélateur. Les élections fédérales de septembre 2017 ont été marquées par une forte poussée de l'AfD qui a obtenu 12,6% des voix, contre 4,7% en 2013. Les dernières élections régionales en Bavière, en Hesse, à Brême, côté ouest, et surtout en Saxe, dans le Brandebourg ou à Thuringe, côté est, confirment un mouvement de fond. Les grands partis de la coalition d'Angela Merkel ne cessent de perdre des suffrages, la fragmentation du paysage politique profitant principalement à l'AfD, notamment dans l'ancienne Allemagne de l'Est.
Derrière cette montée de l'extrême droite, il y a bien-sûr le détonateur de la crise des migrants. C'est l'explication la plus immédiate. L'ouverture des frontières aux réfugiés en 2015 a produit un choc démographique d'une ampleur exceptionnelle. L'Afd a surfé sur le thème de la montée de l'insécurité et du coût annuel pour les finances publiques des politiques d'intégration (20 à 23 milliards selon une acception large). Il faut néanmoins s'interroger sur le terrain de propagation qui permet à l'AFD de prospérer et de faire catalyse. Comme souvent, ce sont les régions les moins directement exposées aux migrations, celles de l'ex-RDA, qui expriment les plus fortes pulsions xénophobes, celles où les problèmes sociaux sont les plus aigus, autrement dit celles qui considèrent que le financement de l'urgence sociale migratoire, la déflation salariale induite et que le siphonage et des petits jobs va se faire à leur détriment.
La montée de la colère "populiste" en Allemagne
La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, la montée de la colère "populiste" en Allemagne
C'est bizarre il y a quelques jours on nous disait sur Bonjourchine que les Allemands ne se plaignent pas tant que ça de leur situation économique.
L'analogie est bonne, voir les analyses de Vladimir Boukovsky.
Et une fois qu'on fera tous des Audi/BMW/Mercedes, il y aura plus d'acheteurs ayant le niveau de pouvoir d'achat nécessaire?
....
Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on voit là que la construction européenne n'est finalement qu'une sorte de "Battle Royal" grandeur nature, soit tu fabriques des bons produits, soit tu crèves.. Belle réussite, et magnifique choix de vie.
1. Le siphonnage des rentrées fiscales de autres pays par l'Irlande/Luxembourg/Pays-bas?
2. Demander des augmentations de fonds européens et acheter des avions de chasse aux USA tout en envoyant bouler Airbus?
3. La mise en avant de ses intérêts commerciaux nationaux au détriment des autres dès qu'un pays tiers souhaite mettre des taxes sur les importations automobiles?
4. ...
bonjour AlplobBonjour Maitre,
C'est bizarre il y a quelques jours on nous disait sur Bonjourchine que les Allemands ne se plaignent pas tant que ça de leur situation économique.
L'analogie est bonne, voir les analyses de Vladimir Boukovsky.
Et une fois qu'on fera tous des Audi/BMW/Mercedes, il y aura plus d'acheteurs ayant le niveau de pouvoir d'achat nécessaire?
....
Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on voit là que la construction européenne n'est finalement qu'une sorte de "Battle Royal" grandeur nature, soit tu fabriques des bons produits, soit tu crèves.. Belle réussite, et magnifique choix de vie.
1. Le siphonnage des rentrées fiscales de autres pays par l'Irlande/Luxembourg/Pays-bas?
2. Demander des augmentations de fonds européens et acheter des avions de chasse aux USA tout en envoyant bouler Airbus?
3. La mise en avant de ses intérêts commerciaux nationaux au détriment des autres dès qu'un pays tiers souhaite mettre des taxes sur les importations automobiles?
4. ...
Au niveau Allemand
Il va falloir prendre en compte les effets du Brexit si non accord commerciaux , l'effet coronavirus et au niveau export vehicules et machines outils et fabrication locale en Chine de ces memes autos dont les ventes se sont ecroulees momentanement , les ventes en europe et ailleurs dans le monde qui ne vont pas etre pas au mieux vu ce qui se passe niveau virus et relief de crise economique similaire avec des pib atones dans de nombreux pays , les eventuelles taxes sup que Monsieur Trump veut ajouter sur les autos importees (25%)* , un pib allemand au bord de la recession , la bourse qui flanche en ce moment ( ca remontera ) le probleme migratoire souleve ces jours par mr Erdogan et ceux existants en rapports avec les extremes qui grimpent , ca fait beaucoup sans oublier l'augmentation de la contribution a la CE ... Bonne Annee ... Bon point ils ont de la tresorerie en avance ...
* Je ne sais pas ou ca en est niveaux negociations ?
Dernière édition:
tout va bien
Le Japon menacé de récession après la pire chute du PIB en 5 ans
En 2019, la croissance nippone s'est établie à 0,7%, principalement en raison de la dégringolade de la consommation des ménages. L'économie est sous la menace du coronavirus.
Comparé à celui des trois mois précédents, le PIB de l'archipel a lâché 1,6% entre octobre et décembre dernier, le passage en octobre de 8% à 10% de la TVA sur la plupart des biens et services ayant dissuadé la consommation. Ce déclin, le premier constaté en cinq trimestres, était attendu par les analystes. Il est néanmoins plus sévère que prévu, et le pire depuis celui de 1,9% qui avait suivi une précédente augmentation de la TVA en avril 2014. Transcrit en rythme annuel, le recul du 4e trimestre 2019 correspond à une chute de 6,3%, a précisé le gouvernement.
www.lefigaro.fr
Le Japon menacé de récession après la pire chute du PIB en 5 ans
En 2019, la croissance nippone s'est établie à 0,7%, principalement en raison de la dégringolade de la consommation des ménages. L'économie est sous la menace du coronavirus.
Comparé à celui des trois mois précédents, le PIB de l'archipel a lâché 1,6% entre octobre et décembre dernier, le passage en octobre de 8% à 10% de la TVA sur la plupart des biens et services ayant dissuadé la consommation. Ce déclin, le premier constaté en cinq trimestres, était attendu par les analystes. Il est néanmoins plus sévère que prévu, et le pire depuis celui de 1,9% qui avait suivi une précédente augmentation de la TVA en avril 2014. Transcrit en rythme annuel, le recul du 4e trimestre 2019 correspond à une chute de 6,3%, a précisé le gouvernement.
Le Japon menacé de récession après la pire chute du PIB en 5 ans
En 2019, la croissance nippone s'est établie à 0,7%, principalement en raison de la dégringolade de la consommation des ménages. L'économie est sous la menace du coronavirus.
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C’est sûr que le traité UK-Japon a pris un peu de plomb dans l’aile.tout va bien
Le Japon menacé de récession après la pire chute du PIB en 5 ans
En 2019, la croissance nippone s'est établie à 0,7%, principalement en raison de la dégringolade de la consommation des ménages. L'économie est sous la menace du coronavirus.
Comparé à celui des trois mois précédents, le PIB de l'archipel a lâché 1,6% entre octobre et décembre dernier, le passage en octobre de 8% à 10% de la TVA sur la plupart des biens et services ayant dissuadé la consommation. Ce déclin, le premier constaté en cinq trimestres, était attendu par les analystes. Il est néanmoins plus sévère que prévu, et le pire depuis celui de 1,9% qui avait suivi une précédente augmentation de la TVA en avril 2014. Transcrit en rythme annuel, le recul du 4e trimestre 2019 correspond à une chute de 6,3%, a précisé le gouvernement.
Le Japon menacé de récession après la pire chute du PIB en 5 ans
En 2019, la croissance nippone s'est établie à 0,7%, principalement en raison de la dégringolade de la consommation des ménages. L'économie est sous la menace du coronavirus.
la faute au brexit, c'est sûr!!
"Oh oui ça c’est sur ton slip tu l’as mis sur la route."
Rain man, Raymond Babbitt.
Tu mets cet article sur le Japon dans le topic du Brexit...
ben oui parce que c'est la faute au brexit si le Japon est dans la merde
