Tensions Internationales en Mer de Chine

Un cas de situation similaire a celle du golfe du Tonkin ou cela a degenere ?

  • Oui !

    Votes: 13 38,2%
  • Non !

    Votes: 21 61,8%

  • Nombre total d'électeurs
    34
LOL, ok j'avais cru lire quelque part que c'était une épave échouée et non coulée.
Et si elle est échouée (sur la plage, sur le sable), tu fais comment pour la couler ? Tu creuses le sable tout autour pour que l'eau puisse s'y engouffrer et que l'épave puisse enfin couler dans le trou que tu as creusé ? :hum:
 
Et si elle est échouée (sur la plage, sur le sable), tu fais comment pour la couler ? Tu creuses le sable tout autour pour que l'eau puisse s'y engouffrer et que l'épave puisse enfin couler dans le trou que tu as creusé ? :hum:
Je pense que tu n'as pas compris le sens de ma question ou que je me suis mal exprimé. Le but n'est pas de couler le navire mais je me demandais ce qu'il se passerait s'il n'y pas plus "d'épave". Les limites des discutions par écrit :grin:
 

Mer de Chine du Sud : les interprétations du droit international, un outil d’influence politique ? par Frédéric Lasserre est professeur au département de Géographie de l’Université Laval à Québec (Canada). Il dirige le Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) ainsi que la Chaire de recherches en Études indo-pacifiques (CREIP). Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. et Olga V. Alexeeva est professeure au département d’Histoire de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) et Senior Fellow au sein de China Institute, University of Alberta (Canada).


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17 janvier 2024

Le droit peut-il être conçu comme outil d’influence et de promotion des intérêts nationaux ? Le conflit en mer de Chine du Sud portant sur les archipels des Paracels et des Spratleys a glissé d’enjeux de souveraineté sur les îles, à des enjeux de contrôle des espaces maritimes. Une évolution renforcée par l’avènement de la Convention sur le droit de la mer qui offre la possibilité aux États côtiers de régir de vastes espaces maritimes, ZEE et plateaux continentaux étendus. Frédéric Lasserre et Olga V. Alexeeva démontrent brillamment que la Chine comme les États d’Asie du Sud-Est ont fait évoluer leur discours juridique pour promouvoir leurs intérêts nationaux. Illustré de deux cartes.

Extrait analyse : DES TENSIONS territoriales importantes sont récurrentes en mer de Chine du Sud. Elles se sont à nouveau intensifiées à l’été 2023 entre la Chine et les Philippines, autour du récif Scarborough, longtemps occupé par Manille et ravi par les forces chinoises en 2012 ; et autour du récif Second Thomas, où est basée une petite garnison philippine que tentent de ravitailler des bâtiments philippins. L’enjeu immédiat réside dans la prise de contrôle des récifs et îlots de l’archipel des Spratleys. Au-delà, c’est aussi le contrôle des espaces maritimes qui motive les protagonistes.

Ces querelles de souveraineté ne sont pas nouvelles. Les conflits en mer de Chine du Sud (MCS) se sont accentués à partir des années 1950 et se sont principalement traduits en une course pour l’occupation des îles et des îlots des Paracels et des Spratleys. Le but était d’occuper les îles, bases de garnisons militaires égrenées comme autant de marqueurs de souveraineté. Puis avec l’avènement de la CNUDM (Convention des Nations Unies sur le droit de la mer), la rivalité s’est déplacée vers l’affirmation des droits des États sur les espaces maritimes. Avec le temps, la Chine a peu à peu affirmé sa prééminence militaire, tant du point de vue naval que du développement progressif de ses positions : expulsion de la garnison sud-vietnamienne des Paracels (1974), prise de contrôle d’îlots dans le secteur vietnamien des Spratleys (1988) et ensuite dans le secteur philippin (1995), prise de contrôle du récif Scarborough (2012) puis remblaiement de récifs occupés pour la construction d’îles artificielles capables d’accueillir de bases militaires (depuis 2014). A ce titre, la Chine n’est pas la seule à procéder à ces remblaiements, mais l’ampleur des moyens mis en œuvre et des surfaces ainsi gagnées sur la mer dépasse largement les résultats accomplis par le Vietnam, la Malaisie et les Philippines.

Le discours des protagonistes a évolué à la suite de ces développements, non pas tant en ce qui concerne la légitimité de leurs revendications sur ces îles, mais plutôt sur la légitimité et la nature juridique des espaces maritimes revendiqués. La Malaisie (1983), le Vietnam (1994), les Philippines (2009) ont développé des discours selon lesquels les îles des Spratleys n’ouvrent pas droit à une zone économique exclusive (ZEE), avec comme conséquence indirecte de nier cette possibilité à la Chine. Cette lutte juridique a également poussé Pékin à modifier sa rhétorique officielle.
Cette évolution des discours juridiques constitue-t-elle une réinterprétation du droit de la mer visant à contrer les arguments des adversaires, donc à mobiliser le discours juridique comme outil politique dans une lutte d’influence ?


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Fig. 1. La mer de Chine du Sud : un écheveau de revendications /
Fig. 2. Les limites probables des « quatre sha » en mer de Chine du Sud selon la terminologie chinoise, d’après le département d’État américain


Suite de l'analyse >>>


Bon cette longue analyse a l'air extremement interessante et documentee , mais c'est hyper complique a assimiler , je regarderai cette analyse plus en profondeur ce week end et tenterai de la comprendre , en gros c'est pas gagne car tres technique ... :hum:

Dossiers

Les revendications de la Chine sur les mers de Chine méridionale et les eaux adjacentes sont étayées à la fois par des faits historiques et par les règles du droit international relatives à l'acquisition de territoires.
(20 septembre 2021 )
Archives : Faits et opinions sur les différends concernés entre la Chine et les Philippines en Mer de Chine méridionale ( 28 novembre 2021 )
 
Dernière édition: