Le Monde.fr | 24.08.2012
[video=youtube;jkxKW7TKgfk]http://www.youtube.com/watch?v=jkxKW7TKgfk&feature=player_embedded#![/video]
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Pour les joueurs attendant fiévreusement la sortie de GTA V, Sleeping Dogs, déambulation asiatique de type "monde ouvert", arrive à point nommé. Le titre, édité par Square Enix et sorti sur XBox, Playstation 3 et PC, trouve d'abord le bon équilibre entre l'atmosphère unique des bas-fonds de Hongkong et des triades, et sa trame scénaristique. Les protagonistes, mais aussi les personnages secondaires, contribuent grandement à la vraisemblance des situations, tantôt violentes, tantôt cocasses.
S'il reprend les codes du gangster qui ont fait le succès de la série de Rockstar,Sleeping Dogs place subtilement le joueur dans la peau de Wei Shen, héros oscillant entre loyauté et trahison. Les diverses missions sonnent souvent plus juste que certaines aberrations du récit de GTA IV, sorti en 2008.
La performance est d'autant plus notable que les places sont chères, dans le secteur des jeux "bac à sable". Face à l'indéboulonnable GTA, les concepteurs ont dû rivaliser d'ingéniosité. Créé par Volition, et sorti en fin d'année dernière,Lien retiré a abandonné toute tentative de concurrence directe, préférant déployer un univers baroque et des situations de jeux aussi spectaculaires qu'invraisemblables. Activision propose aussi, avec Lien retiré, sorte de GTA sous stéroïdes, une relecture intéressante du jeu "ouvert".
SCÈNES DE COMBAT RÉUSSIES
Outre son choix "réaliste", Sleeping Dogs dispose aussi d'une mécanique de jeu soignée. L'alternative, entre le bon flic et le méchant infiltré, ressort cinématographique inspiré du film hongkongais Infernal Affairs (adapté ensuite sous le titre Les Infiltrés), est plutôt bien menée.
Les courses poursuites (voitures, motos, etc.) et autres activités secondaires (karaoké, mah-jong, courses illégales, collectes d'objets, combats de coqs, etc.) sont suffisamment accessibles et intuitifs. Simples à exécuter, les combinaisons de combats sont particulièrement réussies, rendant hommage aux films d'art martiaux.
Trop court si l'on s'en tient à l'aventure principale, le jeu gagne en intérêt, et en durée de vie, si l'on prend le temps de se perdre dans les ruelles de l'île-ville, véritable héros du jeu.
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Pour les joueurs attendant fiévreusement la sortie de GTA V, Sleeping Dogs, déambulation asiatique de type "monde ouvert", arrive à point nommé. Le titre, édité par Square Enix et sorti sur XBox, Playstation 3 et PC, trouve d'abord le bon équilibre entre l'atmosphère unique des bas-fonds de Hongkong et des triades, et sa trame scénaristique. Les protagonistes, mais aussi les personnages secondaires, contribuent grandement à la vraisemblance des situations, tantôt violentes, tantôt cocasses.
S'il reprend les codes du gangster qui ont fait le succès de la série de Rockstar,Sleeping Dogs place subtilement le joueur dans la peau de Wei Shen, héros oscillant entre loyauté et trahison. Les diverses missions sonnent souvent plus juste que certaines aberrations du récit de GTA IV, sorti en 2008.
La performance est d'autant plus notable que les places sont chères, dans le secteur des jeux "bac à sable". Face à l'indéboulonnable GTA, les concepteurs ont dû rivaliser d'ingéniosité. Créé par Volition, et sorti en fin d'année dernière,Lien retiré a abandonné toute tentative de concurrence directe, préférant déployer un univers baroque et des situations de jeux aussi spectaculaires qu'invraisemblables. Activision propose aussi, avec Lien retiré, sorte de GTA sous stéroïdes, une relecture intéressante du jeu "ouvert".
SCÈNES DE COMBAT RÉUSSIES
Outre son choix "réaliste", Sleeping Dogs dispose aussi d'une mécanique de jeu soignée. L'alternative, entre le bon flic et le méchant infiltré, ressort cinématographique inspiré du film hongkongais Infernal Affairs (adapté ensuite sous le titre Les Infiltrés), est plutôt bien menée.
Les courses poursuites (voitures, motos, etc.) et autres activités secondaires (karaoké, mah-jong, courses illégales, collectes d'objets, combats de coqs, etc.) sont suffisamment accessibles et intuitifs. Simples à exécuter, les combinaisons de combats sont particulièrement réussies, rendant hommage aux films d'art martiaux.
Trop court si l'on s'en tient à l'aventure principale, le jeu gagne en intérêt, et en durée de vie, si l'on prend le temps de se perdre dans les ruelles de l'île-ville, véritable héros du jeu.