En Chine où, selon Hans Christian Andersen, «tout est chinois, même l'empereur», les proverbes sont rois. L'un d'eux rappelle que «Le chemin qui mène au Sichuan est plus difficile que de monter au ciel» et l'autre qu'«Au pays de Shu, le chien aboie [de peur] quand paraît le soleil».
Cette précision météorologique peu engageante est heureusement battue en brèche par la réflexion amusée que l'on prête à Hemingway, venu, en tant que journaliste, couvrir le conflit sino-japonais et qui séjourna à Chengdu: «L'idée de voir la Chine envahit la femme d'une étrange pâleur», insinuant qu'en dépit d'un temps ombrageux, l'intérêt pour l'endroit était vif. L'écrivain américain ne se trompait pas: les raisons d'oublier qu'on a passé de longues heures au consulat de Chine pour y obtenir un visa et d'autres, à survoler les continents pour arriver en une contrée ennuagée, sont nombreuses.
http://www.lefigaro.fr/voyages/2016...00235-sichuan-le-pays-des-beaux-proverbes.php
Cette précision météorologique peu engageante est heureusement battue en brèche par la réflexion amusée que l'on prête à Hemingway, venu, en tant que journaliste, couvrir le conflit sino-japonais et qui séjourna à Chengdu: «L'idée de voir la Chine envahit la femme d'une étrange pâleur», insinuant qu'en dépit d'un temps ombrageux, l'intérêt pour l'endroit était vif. L'écrivain américain ne se trompait pas: les raisons d'oublier qu'on a passé de longues heures au consulat de Chine pour y obtenir un visa et d'autres, à survoler les continents pour arriver en une contrée ennuagée, sont nombreuses.
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