Par Par Rémy BELLON | AFP
Deux Chinois ont avoué avoir tué et dépecé un autre couple, sans doute à la suite d'un différend lié au décès de l'enfant des victimes, apportant un début de réponse au mystère des restes humains, une jambe et deux parties de tronc, récemment découverts dans le bois de Vincennes.
"L'énigme de (ces parties) de tronc humain, qui aurait pu le rester longtemps sans ces aveux, est peut-être en train de se dénouer sous réserve de confirmations", a-t-on indiqué lundi matin de sources proches de l'enquête, tout en incitant "à la prudence".
"Nous sommes dans le sordide", ont dit aussi ces sources, tandis que le couple de suspects était en garde à vue lundi avant d'être déféré devant la justice lundi en début de soirée.
L'affaire a débuté le 7 juin vers 20H00, quand deux joggeuses ont découvert dans le bois une jambe "sans vêtement et coupée à la cheville", en état de décomposition.
Des enquêteurs perplexes
Une première partie de torse humain coupé au niveau des jambes et de la tête a ensuite été retrouvée vendredi par un chien d'aveugle non loin de là, également en état de décomposition, laissant les enquêteurs de la brigade criminelle "perplexes" et "sans le début de début d'une piste", selon la même source.
L'identification s'est révélée quasi impossible, comme souvent dans ce genre d'affaires "qui peut prendre des mois ou des années avant de trouver une solution".
La Crim' a cependant établi que les restes humains découverts étaient ceux d'une femme et d'un homme, "ajoutant à la confusion", ont précisé les sources.
Mais le "facteur chance" a précipité les choses, selon une des sources. Samedi soir, un couple de Chinois se présente au 36, Quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire parisienne et de la criminelle. Le couple avoue un double meurtre "de manière très décousue", celui d'un autre couple de Chinois dont, selon lui, il gardait l'enfant.
L'homme et la femme affirment qu'un différend sur la disparition de cet enfant "a dégénéré" en dispute et déclarent aux policiers avoir tué ce couple et découpé les corps.
"Remords"
Les deux suspects avait dissimulé aux parents le décès de leur bébé pendant qu'ils le gardaient, le faisant vraisemblablement disparaître dans un sac poubelle. Un événement initial dont le déroulé "reste à affiner", ont dit les sources.
Selon les déclarations de la femme aux policiers, le nourrisson venait de décéder de "mort subite".
Dimanche soir, sur leurs indications, une seconde partie de tronc humain a été découverte au bois de Vincennes, a-t-on appris lundi matin de source policière.
Selon les toutes premières constatations, la jambe pourrait être celle de la femme et les deux parties de tronc appartiendraient à l'homme.
"Il reste à vérifier les affirmations" du couple en garde à vue "ainsi que les circonstances exactes de cette affaire", ont informé des sources proches de l'enquête.
La garde à vue "s'est poursuivie lundi en même temps qu'étaient menées des analyses génétiques" sur les corps pour vérifier les déclarations des suspects.
Selon des sources proches de l'enquête, le couple de suspects a avoué après avoir consulté un avocat qui lui aurait fortement conseillé de se rendre.
Les suspects s'étaient auparavant enfuis en Chine peu après les faits avant de revenir en France, "pris de remords", selon les même sources.
Les recherches se sont poursuivies lundi après-midi, dans le Bois de Vincennes, la police scientifique, aidée d'une brigade cynophile, joignant ses efforts à ceux de la police judiciaire, à quelques 150 mètres de la route reliant le château au zoo de Vincennes, a constaté un photographe de l'AFP.
Non loin d'un chemin pédestre, un tractopelle manoeuvrait, retournant la terre sur l'ensemble de la scène de crime délimitée par des rubans signalétiques rouges.
La découverte des restes humains au bois de Vincennes avait provoqué une stupeur d'autant plus grande qu'elle survenait au moment du passage en France du "dépeceur" canadien Luka Rocco Magnotta.
Deux Chinois ont avoué avoir tué et dépecé un autre couple, sans doute à la suite d'un différend lié au décès de l'enfant des victimes, apportant un début de réponse au mystère des restes humains, une jambe et deux parties de tronc, récemment découverts dans le bois de Vincennes.
"L'énigme de (ces parties) de tronc humain, qui aurait pu le rester longtemps sans ces aveux, est peut-être en train de se dénouer sous réserve de confirmations", a-t-on indiqué lundi matin de sources proches de l'enquête, tout en incitant "à la prudence".
"Nous sommes dans le sordide", ont dit aussi ces sources, tandis que le couple de suspects était en garde à vue lundi avant d'être déféré devant la justice lundi en début de soirée.
L'affaire a débuté le 7 juin vers 20H00, quand deux joggeuses ont découvert dans le bois une jambe "sans vêtement et coupée à la cheville", en état de décomposition.
Des enquêteurs perplexes
Une première partie de torse humain coupé au niveau des jambes et de la tête a ensuite été retrouvée vendredi par un chien d'aveugle non loin de là, également en état de décomposition, laissant les enquêteurs de la brigade criminelle "perplexes" et "sans le début de début d'une piste", selon la même source.
L'identification s'est révélée quasi impossible, comme souvent dans ce genre d'affaires "qui peut prendre des mois ou des années avant de trouver une solution".
La Crim' a cependant établi que les restes humains découverts étaient ceux d'une femme et d'un homme, "ajoutant à la confusion", ont précisé les sources.
Mais le "facteur chance" a précipité les choses, selon une des sources. Samedi soir, un couple de Chinois se présente au 36, Quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire parisienne et de la criminelle. Le couple avoue un double meurtre "de manière très décousue", celui d'un autre couple de Chinois dont, selon lui, il gardait l'enfant.
L'homme et la femme affirment qu'un différend sur la disparition de cet enfant "a dégénéré" en dispute et déclarent aux policiers avoir tué ce couple et découpé les corps.
"Remords"
Les deux suspects avait dissimulé aux parents le décès de leur bébé pendant qu'ils le gardaient, le faisant vraisemblablement disparaître dans un sac poubelle. Un événement initial dont le déroulé "reste à affiner", ont dit les sources.
Selon les déclarations de la femme aux policiers, le nourrisson venait de décéder de "mort subite".
Dimanche soir, sur leurs indications, une seconde partie de tronc humain a été découverte au bois de Vincennes, a-t-on appris lundi matin de source policière.
Selon les toutes premières constatations, la jambe pourrait être celle de la femme et les deux parties de tronc appartiendraient à l'homme.
"Il reste à vérifier les affirmations" du couple en garde à vue "ainsi que les circonstances exactes de cette affaire", ont informé des sources proches de l'enquête.
La garde à vue "s'est poursuivie lundi en même temps qu'étaient menées des analyses génétiques" sur les corps pour vérifier les déclarations des suspects.
Selon des sources proches de l'enquête, le couple de suspects a avoué après avoir consulté un avocat qui lui aurait fortement conseillé de se rendre.
Les suspects s'étaient auparavant enfuis en Chine peu après les faits avant de revenir en France, "pris de remords", selon les même sources.
Les recherches se sont poursuivies lundi après-midi, dans le Bois de Vincennes, la police scientifique, aidée d'une brigade cynophile, joignant ses efforts à ceux de la police judiciaire, à quelques 150 mètres de la route reliant le château au zoo de Vincennes, a constaté un photographe de l'AFP.
Non loin d'un chemin pédestre, un tractopelle manoeuvrait, retournant la terre sur l'ensemble de la scène de crime délimitée par des rubans signalétiques rouges.
La découverte des restes humains au bois de Vincennes avait provoqué une stupeur d'autant plus grande qu'elle survenait au moment du passage en France du "dépeceur" canadien Luka Rocco Magnotta.