La révolte des patrons : une triple bonne nouvelle !

lafoy-china

Modo en rolls
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08 Mar 2009
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Hong-Kong - Dongguan - Beijing -
DÉCRYPTAGE - Le mouvement des Pigeons a réussi à médiatiser la fronde des patrons contre les projets fiscaux de François Hollande.

Pendant l'été, Laurence Parisot n'a eu de cesse de répéter, en petit comité, que la plus dangereuse des mesures du budget 2013 était l'alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, déjà entamé sous l'ère Sarkozy. Las, la patronne des patrons a beau avoir confié ce bon diagnostic à tous les éditorialistes de Paris, ce n'est pas au Medef ni à la CGPME que revient aujourd'hui le crédit médiatique de la fronde des patrons contre les projets fiscaux de François Hollande.

Ce mouvement des Pigeons est une triple bonne nouvelle pour l'économie française. D'abord, elle redonne enfin des visages aux entrepreneurs «de base» qui ont, comme aux plus belles heures du syndicalisme traditionnel, débordé leur direction. Pendant que le Medef et la CGPME, empêtrés dans leur costume d'organisations patronales représentatives, sont contraints à la stratégie du donnant donnant dans les négociations avec le gouvernement, que les patrons des grandes entreprises représentés par l'Afep se font cajoler par l'Élysée qui leur assure préparer un grand choc de compétitivité pour mieux faire passer la pilule de la taxe à 75 % sur les hauts salaires, on trouve - loin de ce cercle du pouvoir - des entrepreneurs prêts à prendre publiquement la parole et à défendre leur place et leur rôle dans la société.

Deuxième bonne nouvelle, ces patrons-là sont encore prêts à se battre pour leur pays. On les accuse de ne penser qu'à s'enrichir? C'est méconnaître la flamme qui les habite. Quand un patron de start-up revend son affaire, il ne songe qu'à une seule chose: en ouvrir une autre, voire dix! Geoffroy Roux de Bézieux, qui a fait fortune en revendant The Phone House, en a réinvesti une grande partie dans Virgin Mobile et, loin de prendre du bon temps aux Seychelles, il se bat aujourd'hui pour assurer la survie de ses 1400 salariés face à l'offensive de Free.

Charles Beigbeder, qui avait, au début des années 2000, revendu Selftrade pour 900 millions d'euros a, depuis, recréé deux entreprises, tour à tour dans l'énergie - Poweo - puis l'agriculture - AgroGénération. «Que voulez-vous que je fasse? demandait-il après avoir vendu son courtier en ligne. Vingt fois le tour du monde? Et après?» Ces capitalistes-là ne dédaignent pas l'argent, c'est vrai: mais ils s'en servent principalement pour recréer, innover. Et pour tout dire, c'est parce qu'ils sont déjà riches qu'ils peuvent tenter des aventures périlleuses.

Des revenus imprévisibles

C'est la troisième bonne nouvelle de la révolte des Pigeons: il existe encore des hommes prêts à prendre des risques. Et au-delà de la querelle sur le montant précis de la taxe qu'on leur réserve, leur argument est économiquement justifié. L'alignement de la taxation du capital sur celle du travail revient à mettre au même niveau un salaire - fixe et a priori sûr de tomber chaque mois - avec un revenu totalement imprévisible et par définition risqué. Cela équivaut pour l'État à dire à un agriculteur: «si votre récolte échoue vous perdez tout, si elle réussit j'en récupère 60 %». Bercy répond que grâce au lissage des plus-values dans le temps on favorisera la détention longue, donc le développement de PME pérennes.

Ce faisant, les énarques ignorent l'un des enseignements de base des écoles de commerce: un créateur, celui qui innove et prend des risques, n'est pas forcément un bon manager. Et au bout d'un certain temps, lorsque ce créateur doit se transformer en manager il peut devenir, paradoxalement, une menace pour la croissance de son entreprise.

Mais cela, aucun des 38 membres du gouvernement Ayrault ne pouvait le savoir, puisque 37 d'entre eux n'ont jamais mis les pieds dans une société privée…

Source:http://www.lefigaro.fr/entrepreneur...lte-des-patrons-une-triple-bonne-nouvelle.php
 
Imposer le capital dormant placé dans de l'immobilier, des oeuvres d'art ou autres placement long terme qui contribuent peu à l'économie et à la croissance du pays, chacun sa vision sur le sujet mais après tout ca peut faire du sens dès lors que c'est fait dans la mesure (cf théorie keynésienne)...

Assommer les entrepreneurs qui investissent leur argent et leur temps sans compter, sont à l'origine de dizaines ou centaines de créations d'emploi quand ils réussissent, en leur prenant 60% de ce qu'ils ont mis 5, 10 ou 20 ans à construire c'est purement du racket et c'est juste un non face au défit de l'emploi auquel on fait fasse et au fait que ce sont justement ces PME qui créent les emplois.

Ça va forcément être retoqué au parlement, c'est juste pas possible sinon... La France est déjà un pays ou il n'est pas facile d'entreprendre (déficit de compétitivité + fort taux d'échec des PME) mais si au final ceux qui arrivent à surmonter tous les obstacles se voient dépossédés du fruit de leur travail à 60%, on se tire juste une balle dans le pied.
 
Ce faisant, les énarques ignorent l'un des enseignements de base des écoles de commerce: un créateur, celui qui innove et prend des risques, n'est pas forcément un bon manager. Et au bout d'un certain temps, lorsque ce créateur doit se transformer en manager il peut devenir, paradoxalement, une menace pour la croissance de son entreprise....
Wow... voilà qu'on fait maintenant des études sur l'adéquation comportementale et psychologique du patron avec la maturité de son entreprise, dans les ESC ?... c'est vraiment de la br** intellectuelle.
Mais cela, aucun des 38 membres du gouvernement Ayrault ne pouvait le savoir, puisque 37 d'entre eux n'ont jamais mis les pieds dans une société privée…
- le lectorat du Fig' adore ce genre d'arguments... tous des incapables, ces gouvernants qui n'ont jamais stressé et passé une semaine de 50 heures dans une entreprise !
- quitte à ne pas relever la bêtise mathématique dans la phrase, c'est pas important -
:)
 
Racket : "Extorsion d'argent par intimidation ou usage de la force".

Le fisc c'est plutôt intimidant... et si tu n'es pas intimidé, tu seras contraint par la force (prélèvement direct sur tes comptes en banque et autre) :)

Plus sérieusement, tout est question de mesure et supprimer un taux d'imposition de 19% pour le faire passer à 45% + les 15.5% CSG/RDS soit 60,5% (voire même 63 à 65% si la mesure sur la CSG est votée) c'est quand meme un drôle de message envoyé aux artisans, entrepreneurs et autres commerçants.
 
Le gouvernement fait marche arrière sur la fiscalité des entreprises

Flash Des représentants des entrepreneurs doivent être reçus à 16 heures à Bercy.

Le gouvernement va faire marche arrière sur la fiscalité des créateurs d’entreprise, après trois jours de fronde de jeunes entrepreneurs «pigeons» rejoints par le patronat contre les mesures fiscales. Matignon a confirmé jeudi que des amendements au projet de budget 2013 pourraient, «si nécessaire», être déposés au sujet de l’imposition des plus-values de cessions d’entreprises, décriée par les créateurs d’entreprises.

Nombre d’entrepreneurs, notamment des dirigeants de start-up, protestent depuis plusieurs jours contre la modification de l’imposition de ces plus-values, découlant de l’alignement de la taxation des revenus du capital sur ceux du travail. «Le Premier ministre a demandé à Pierre Moscovici de s’adresser et de recevoir les associations d’entrepreneurs le plus vite possible, afin que toutes les dispositions soient prises pour que les entreprises qui innovent ne soient pas pénalisées», a indiqué Matignon à l’AFP.

«Si nécessaires, des amendements seront présentés», a-t-on ajouté de même source. «Puisque nous voulons accroître la compétitivité, nous n’allons pas pénaliser ceux qui prennent des risques», a assuré Matignon. Selon les services du Premier ministre, «le gouvernement soutient les PME et la Banque publique d’investissement a pour mission de les aider à se développer».

«Le Premier ministre veille personnellement à ce que toutes les mesures qui peuvent favoriser l’esprit d’entreprises soient prises», a-t-on conclu à Matignon. Le ministre de l'Economie avait déjà, peu avant, annoncé de possibles ajustements.

«S’il y a des mesures qui choquent ou sont de nature à dissuader l’investissement de ces jeunes entreprises innovantes, il faudra y revenir», a déclaré jeudi Pierre Moscovici, alors que des représentants des jeunes entrepreneurs doivent être reçus par les ministres de Bercy à 16 heures.
Il estime possible des «amendements» au projet de budget 2013, d’une rigueur historique, qui prévoit d’aligner l’imposition des revenus du capital sur le barème de l’impôt sur le revenu. Le projet a déclenché l’ire des jeunes entrepreneurs qui redoutent de devoir verser 60% de leur plus-value à l’Etat lorsqu’ils revendront leur affaire.

Le gouvernement a dans un premier temps tenté de désamorcer leur colère en expliquant qu’il s’agissait d’un taux maximum n’affectant que les plus grosses plus values. Mais cela n’a pas suffi à apaiser le courroux des frondeurs, qui se sont baptisés «Pigeons» sur les réseaux sociaux pour protester contre la mesure.
Ils ont reçu le soutien des organisations patronales, dont la principale, le Medef. Sa présidente, Laurence Parisot, a même parlé de Lien retiré
anti-entrepreneurs, une sortie critiquée dans le camp syndical par François Chérèque (CFDT). «Les mots ont du sens, le racisme c’est autre chose, le racisme, c’est ceux qui rejettent l’autre pour des raisons de haine», a-t-il déclaré jeudi.

D’une manière générale, le projet de budget est mal perçu par les Français. Si le gouvernement entendait cibler avant tout les grandes entreprises et les plus riches, les 37 milliards d’effort budgétaire ne sont pas «équitables» pour 54% des Français, selon un sondage BVA jeudi.

Manifestation annulée


«Quand des mesures sont mal calibrées, il faut (...) avoir un dialogue et éventuellement une correction», a reconnu Pierre Moscovici, sur France Inter.
Le gouvernement ne veut pas «étrangler» les start-up et «des solutions» sont à l'étude pour éviter que les mesures sur la taxation des cessions d’entreprises ne les pénalisent, avait indiqué mercredi soir l’Elysée. Les «pigeons» y avaient vu une «victoire», via un message sur Facebook. Ils ont décidé Lien retiré dimanche devant l’Assemblée nationale.

De son côté, le ministre des Finances, Jérôme Cahuzac, s’est employé jeudi à rassurer rappelant qu’un «jeune qui monte une entreprise» ne serait pas mis à contribution. Selon lui, la question concerne les créateurs de start-up qui ne bénéficient pas de ce régime et estiment que des dispositifs préférentiels «les concernant mériteraient d'être étudiés et mis en œuvre». «On va les écouter et s’ils nous proposent des choses intelligentes, on s’efforcera de les mettre en œuvre», a-t-il promis sur Radio Classique.

Pour autant, Jérôme Cahuzac exclut de revenir sur «l’essentiel» : «le revenu du capital doit participer à l’effort comme le revenu du travail», promesse de campagne du président François Hollande.

Dans le détail, la ministre déléguée aux PME et à l’Innovation, Fleur Pellerin, a avancé de son côté deux «pistes». Le gouvernement pourrait «moduler un peu» le taux à partir duquel les détenteurs de titres qui réinvestissent leur plus-value dans une autre entreprises bénéficient d’un abattement.
Dans l'état actuel du projet de loi de finances, quiconque cède des parts d’une société dont il détient plus de 10% et qui réinvestit 80% de sa plus-value dans une nouvelle entreprise est exonéré, à condition d’avoir détenu plus de huit ans ce qu’il cède et de garder plus de cinq ans ce qu’il achète.

Bercy réfléchit en outre à «accélérer dans le temps» l’abattement encourageant la détention longue de titres, a dit Fleur Pellerin.


(AFP)

Source:Lien retiré
 
Dernière édition:
Emmanuel Lechypre à très bien résumé la situation sur BFM.

[video=youtube_share;LNFgRFSWjsQ]http://youtu.be/LNFgRFSWjsQ[/video]​
 
A propos de la vidéo de BFM....

- voilà quelqu'un (ce journaliste) qui profite d'un sujet d'actualité (sérieux) pour vous servir un beau monde imaginaire :
"L'ISF a fait fuir au cours des dix dernières années à peu près 20.000 entrepreneurs, ça a coûté 500.000 emplois.
Résultat : l'ISF a rapporté 3,5 milliards d'euros, mais si ces gens-là n'étaient pas partis créer leur business à l'étranger, ça aurait rapporté 7 milliards d'euros. Et les calculs qu'on a faits à BFM business..."

- comment avaler de telles couleuvres ?
N'importe quel benêt s'intéressant au sujet de l'ISF sait que le capital professionnel n'est pas soumis à l'ISF.
J'aimerais bien voir la tête des 20.000 entrepreneurs qui ont fui et qui auraient créé ces 500.00 emplois en France..

Pour asséner sans nuances de telles contrevérités, c'est à se demander si ce monsieur connaît son métier, l'économie, la fiscalité, ou s'il a bien pris la peine de s'informer avant de délivrer son message catastrophiste. Lisez plutôt Le Monde vous serez informés de la réalité du dispositif.
Article du 02.10.2012 :
« Entrepreneurs "pigeons" : des craintes, beaucoup d'approximations »


En cadeau : le lien de l'article du Monde

http://www.lemonde.fr/economie/arti...s-beaucoup-d-approximations_1768734_3234.html

et aussi un article de Libé :

http://www.liberation.fr/economie/2012/10/02/entrepreneurs-des-pigeons-pas-si-plumes_850287
 
Lisez plutôt Le Monde vous serez informés de la réalité du dispositif

Verre à moitié vide ou a moitié plein, reste que la réforme qui était annoncée partait bien du principe d'assommer ceux qui participent à la creation d'entreprise sur la plus value faite à la cession avec un taux de 60,5% d'imposition, voire 63 ou 65% avec les mesures qui viendront sur la CSG. Ca inclue les entrepreneurs, les cofondateurs / salariés actionnaires qui ont généralement une part minoritaire, les capitaux risqueur (car un entrepreneur seul a rarement le cash pour tout financer lui meme).

Qu'il y ait ensuite des exceptions au principe qui ont été prévues, ok mais c'est justement bien là le problème du système fiscal francais, des principes généraux idiots, amendés par des exceptions qui t'obligent a rentrer exactement dans le cadre donné pour ne pas te faire couper les ailes et encore au final on t'expliquera plus tard que ce "traitement de faveur" est une niche fiscale et qu'on va la supprimer par équité avec les autres.

D'ailleurs les articles que tu cites font les memes raccourcis que ceux que tu dénonces sur la video plus haut.
Ex : article du monde : Les start-ups bénéficient d'un régime particulier

=>>> toutes les startup ne sont pas sous ce régime.

La plupart qui y sont, sont obligées d'inventer de faux projets R&D (de travestir des vrais projets interne qui ne correspondent pas au CDC des projets retenus par l'administration), de payer des boites de conseil pour monter les dossiers, et d'utiliser du temps (et donc de l'argent) de leurs salariés pour générer des timesheet justifiant le nombre d'heures passées par x employés sur ces projets.
Que de gachi... alors que quand tu cherches la croissance tu as assez à faire à te concentrer sur ton business.

Et quid des boites qui n'ont pas ce statut ? Entrepreneurs, salariés actionnaires et investisseurs doivent dire amen à ces 60%+ ? (et oui si tu as réussi, a créé des 100aines d'emploi, ta plus value est nettement supérieure à 200k euro au bout de 3, 5 ou 10 ans. Que t'en donnes 1/3 why not, mais jusqu'à 2/3 il faut pas déconner...

Il faut juste admettre que c'est une réforme bâclée et qu'elle s'est faite sans tenir compte du fait que tout cet éco système est vital à notre économie. Voyons ce que les amendements donneront...
 
je ne partage pas l'avis de Mathieu... les principes généraux sont loin d'être "idiots"... ce sont justement leurs applications (comme tu l'expliques) qui sont mal ajustées... (sinon totalement d'accord sur les exceptions du CGI qui se transforment en niches fiscales)

sinon, concernant la R&D, la croissance et la valeur ajouté sont bel et bien dans l'innovation, la recherche et la compétitivité... si tu as une longueur d'avance sur ton concurrent au niveau technologique/scientifique ou même au niveau des méthodes managériales, ou encore au niveau RSE (désolé, fallait que je le place), ça fait de toi un mec ultra compétitif sur le long terme... tu me répondra oui, c'est bien joli mais si l'entreprise n'a pas le cash flow pour s'en sortir à court terme, à quoi bon regarder le long terme? je te dirais que si une entreprise n'est pas compétitive à court terme, c'est que son business n'est pas rentable, soit par une lacune du gérant dans la gestion (ce qui devient difficile avec toute cette fiscalité, je l'admets) soit tout simplement parce que beaucoup de gens se lancent en ayant pas les pieds sur terre (aucun business plan, aucune compétence de gestion alors même qu'ils sont ultra compétent dans le coeur de métier de l'entreprise, manque de motivation, manque de courage, manque d'audace, etc... )

dans tous les cas, le principe est loin d'être idiot car c'est bien du long terme qu'il faut aux entreprises françaises qui se font écrasées par la concurrence internationales !

quant à ses fake dossiers sur la R&D, les auditeurs tiers sont payer pour aider l'entreprise à monter des dossiers pour pouvoir toucher ces subventions... si l'entreprise ne joue pas le jeu, en essayant de combler les heures de recherches, elle est 100% perdantes ! donc les dirigeants, 100% débiles ! car non seulement l'Etat l'aide (et l'oblige) à faire des recherches et à être plus compétitive, non seulement elle paye un organisme pour l'aider à mettre en place ces axes de développement dans l'entreprise... donc faut vraiment vouloir faire faillite pour pas jouer le jeu !
 
Dernière édition:
je ne partage pas l'avis de Mathieu... les principes généraux sont loin d'être "idiots"... ce sont justement leurs applications (comme tu l'expliques) qui sont mal ajustées... (sinon totalement d'accord sur les exceptions du CGI qui se transforment en niches fiscales)

Le problème de l'imposition en France est qu'on crée des impots avec des taux toujours plus délirants et qu'on crée ensuite des exceptions (aussi appelées niches en fonction de qui les regarde) pour des taux plus réalistes, voire des exonération.

Il serait bien plus efficace pour faire rentrer de l'argent dans les caisse et simplifier l'impot de créer des taux plus bas avec une assiette plus large en limitant les cas d'exoneration à quelques points qu'on souhaite vraiment aider + en ciblant par des majorations quelques comportements qu'on souhaite dissuader. Ca réduirait de surcroit le cout de la perception de l'impot.

sinon, concernant la R&D, la croissance et la valeur ajouté est bel et bien dans l'innovation, la recherche et la compétitivité... si tu as une longueur d'avance sur ton concurrent au niveau technologique/scientifique ou même au niveau des méthodes managériales

Je ne te dirai pas le contraire c'est ce sur quoi je bosse au quotidien afin de chercher des leviers de croissance et d'adapter les process de l'entreprise et toute la structure à cette croissance (passé de 15 a 100 employés en 3 ans et 150 d'ici la fin de l'année). Ce que je critique c'est le système administratif qui te permet d'etre dans une case ou dans une autre. Que l'administration vienne t'imposer de concevoir ton projet de R&D différemment de ce qui est le mieux pour ton entreprise au motif que sinon tu n'auras pas le droit au statut que ces technocrates qui n'ont jamais mis les pieds en entreprise ont pondu.

Alors quand de ce statut dépend des aides, à la limite tu t'assois dessus, mais quand ensuite on t'explique que retroactivement, tu es susceptible d'etre ponctionné à plus de 60% en cas de cession, tu avoueras que c'est difficile d'avaler la pillule.

On a déjà suffisamment de problèmes sur les abus du système social par les particuliers. N'allons pas en plus creer une génération d'entrepreneurs assistés qui doivent devenir des chasseurs d'aide à droite à gauche, notamment en falsifiant la réalité de leurs projets R&D (ou pire en les réorientant selon les vues de l'administration plutot que selon le besoin de la société), en remplissant des timesheet pour les beaux yeux de l'administration... etc... Le pire comme tu dis c'est que des boites parasites n'existent que pour cela, pour t'aider à monter tes dossiers, etc... Quel gachi d'argent publique, avant de chercher à nous ponctionner toujours plus, arrêtons tout ce gachi...
 
Eh ben c'est, pour moi, la première fois que je te vois remonté à ce point.
Non, pas vraiment remonté ni revendicateur, car je crois que Mathieu a raison aussi...
C'est sans doute un projet maladroitement mené, et qui nécessitait peut-être des ajustements avant d'être posé sur la place publique.
Mais "imposer le capital au même taux que le travail" fait partie du programme de campagne de M. Président.
Alors d'une part, crier au loup maintenant.. d'autre part, avec de faux arguments, ça nécessitait bien quelques articles de "vrais journaux" en échange.

Quant à la vidéo de BFM, Pier7 l'a posée ici en prétendant que c'était une vérité à gober, je n'ai fait que donner mon avis dessus.
 
Quel gouvernement d'incompétents!
L'objectif d'une entreprise c'est de faire de l'argent, et si après l'entrepreneur vent sa boite pour s'en mettre plein les poches ou est le problème???
Biensûr comme l'entreprise utilise les infrastructures françaises, et autres subventions, il est normal qu'elle paie des impôts, mais je ne vois pas pourquoi faire payer des impôts à la revente de la boite?!
On comprend mieux comment des micro boites telles que Apple, HP, Xerox, etc... qui sont ensuite devenues des géants mondiaux ne sont pas françaises!!!
 
Quel gouvernement d'incompétents!
L'objectif d'une entreprise c'est de faire de l'argent, et si après l'entrepreneur vent sa boite pour s'en mettre plein les poches ou est le problème???
Biensûr comme l'entreprise utilise les infrastructures françaises, et autres subventions, il est normal qu'elle paie des impôts, mais je ne vois pas pourquoi faire payer des impôts à la revente de la boite?!
On comprend mieux comment des micro boites telles que Apple, HP, Xerox, etc... qui sont ensuite devenues des géants mondiaux ne sont pas françaises!!!

oui, les geants mondiaux francais sont nes geants...

cette soit disante fronde n'est qu'un coup de pub, ce n'est qu'un projet de loi qui sera tellement amende qu'il n'aura plus rien a voir avec ce qui etait decrit (d'ailleurs, fort mal), comme d'hab'
 
Les non-résidents pourraient contrôler le CAC 40 dès 2013

La pression fiscale que le gouvernement exerce sur les épargnants va finir par totalement décourager les particuliers d’investir en Bourse. Le capital des sociétés du CAC 40 va passer sous contrôle étranger.

Les «Pigeons», ces créateurs de start-up qui se sont élevés contre le projet de taxation des plus-values de cessions au taux progressif de l’impôt sur le revenu, ont eu gain de cause. Il n’a en effet pas été difficile de convaincre le gouvernement que pour sauver ce qui reste d’esprit d’entreprise dans le pays, il valait mieux ne pas décourager les forces économiques les plus créatrices de richesse.

L’imposition des plus-values au taux marginal ne s’appliquera donc pas aux créateurs d’entreprise au moment de la cession de leur affaire, mais elle devrait être maintenue pour les particuliers. D’après les calculs des fiscalistes de la banque Neuflize OBC, ceci signifie que les investisseurs individuels les plus imposés -capables de mobiliser une épargne conséquente- seront taxés à plus de 62 % sur les plus-values mobilières réalisées et à 44 % sur les dividendes perçus.
Autant dire que, à ce niveau, il ne restera plus en France aucun investisseur sain d’esprit prêt à risquer son capital pour financer notre industrie et notre effort de recherche. Le coup de balai que prépare le gouvernement sur les derniers «capitalistes» français aura pour conséquence immédiate de porter au-delà de 50 % le contrôle du capital des sociétés du CAC 40 par les non-résidents.

Un taux qui ne cesse de progresser, puisqu’il est passé de 35 % en 1999 à 43,3 % en 2011, selon la dernière enquête de la Banque de France. En 2013, c’est donc aux fonds anglo-saxons ou des pays émergents que le gouvernement aura affaire pour discuter restructuration industrielle et plans de licenciement…

Source :http://bourse.lefigaro.fr/indices-a...ourraient-controler-le-cac-40-des-2013-292035
 
C'est bien là le problème, si le gouvernement se contente de retirer le projet pour les seuls entrepreneurs, ça ne règle pas le problème des investisseurs dont l'entrepreneur a besoin au début de l'affaire et par la suite pour l'aider à investir pour faire croitre l'entreprise.

Et qu'est ce qu'un entrepreneur ? si c'est uniquement quelqu'un qui détient plus de 20 ou 30 pourcent du captial, quid des autres actionnaires minoritaires qui participent à l'aventure entrepreneuriale et sont fortement impliqués dans la direction et le management de l'entreprise ?

Bref... l'entreprise c'est tout un écosystème déjà très fragile, attention de ne pas casser nos relais de croissance...
 
Un taux qui ne cesse de progresser, puisqu’il est passé de 35 % en 1999 à 43,3 % en 2011, selon la dernière enquête de la Banque de France.
Le Fig' a au moins l'honnêteté journalistique d'avouer que ça fait déjà 15 ans que ce taux augmente..
Quand bien même : si ce taux d'investisseurs étrangers dans le CAC40 passe la barre terrible des 50%... et après ?
- y'aura un tremblement de terre ?
En 2013, c’est donc aux fonds anglo-saxons ou des pays émergents que le gouvernement aura affaire pour discuter restructuration industrielle et plans de licenciement…
Et ça changera quoi ? les industriels français sont plus gentils que les étrangers ? ils délocalisent moins ? ils licencient moins ?
 
C'est bien là le problème, si le gouvernement se contente de retirer le projet pour les seuls entrepreneurs, ça ne règle pas le problème des investisseurs dont l'entrepreneur a besoin au début de l'affaire et par la suite pour l'aider à investir pour faire croitre l'entreprise.

Et qu'est ce qu'un entrepreneur ? si c'est uniquement quelqu'un qui détient plus de 20 ou 30 pourcent du captial, quid des autres actionnaires minoritaires qui participent à l'aventure entrepreneuriale et sont fortement impliqués dans la direction et le management de l'entreprise ?

Bref... l'entreprise c'est tout un écosystème déjà très fragile, attention de ne pas casser nos relais de croissance...

Pour repondre a tes interrogations...

Lien retiré

Car le figaro est un vrai torchon, ca induit bp en erreur, prenez le temps de vous informer au lieu de juger aussi precipitamment...
 
Pour repondre a tes interrogations...

En réalité, elle vise à sanctionner les comportements spéculatifs, sans pénaliser pour autant les vrais créateurs, ceux qui, après avoir pris le risque de se lancer dans l’aventure, cherchent avant tout à faire grandir leur « bébé », tant ils y sont attachés. Ceux-ci, certes, seront plus imposés que précédemment dès lors qu’ils engrangent des plus-values de cession importantes, mais seuls les spéculateurs seront sanctionnés par des prélèvements dissuasifs. Où est le mal ?

Cet article se contre dit, il dit que les "vrais créateurs" ne seront pas pénalisés... puis qu'en fait si en cas de cessions importante ils seront en effet plus imposés qu'avant.

Ensuite l'article stigmatise les créateurs d'entreprise qui selon lui seraient des spéculateurs... c'est complètement faire abstraction du capital risque et de l'aptitude de certains chefs d'entreprise à creer des projet et d'autres à les faire croitre. Si quelqu'un créé une entreprise en moins de deux ans et contribue a l'activité économique du pays, créant des dizaines d'emploi et passe le flambeau à une société de moyenne taille pour développer plus en avant ce projet ce n'est pas un "spéculateur" et il n'a pas à être "sanctionné" a la revente de l'entreprise.

Cette séparation entre bons et mauvais entrepreneurs ne repose sur rien et on a au contraire tout à gagner à ce que se développent les serial entrepreneur.