La nouvelle route de la soie - China Belt & Road Initiative - BRICS - OCS - RCEP - ASEAN - EAEU - WTO -AIIB - NDB - INSTC - G20 - APEC - ...

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22 aout 2023
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22 aout 2023
22 aout 2023
 
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La monnaie commune des BRICS n'est pas pour demain, mais nous connaissons son nom Par Chris
Devonshire-Ellis

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23 aout 2023

Une monnaie des BRICS est à l'ordre du jour à plus long terme, mais pas avant que certains points de développement n'aient été franchis. Cet article explique le chemin à suivre.

Analyse : Les discussions concernant une monnaie commune des BRICS ne sont pas à l'ordre du jour du sommet BRICS 2023 qui se tient actuellement à Johannesburg, mais un nom pour cette monnaie a apparemment déjà été "inventé" : le R5.

Il s'agit d'une référence aux cinq monnaies utilisées par les membres actuels des BRICS : le Renminbi, le Rouble, la Roupie, le Real et le Rand.

L'ancien représentant du Brésil au Fonds monétaire international (FMI), Paulo Nogueira Batista Jr, a déclaré qu'à terme, les cinq pays - dont le nombre pourrait avoir augmenté entre-temps - devront établir une alternative au dollar américain dans les échanges commerciaux, en raison de son utilisation par les États-Unis pour imposer ou menacer de sanctions. Mais comment les BRICS parviendront-ils à atteindre cet objectif, si tant est qu'ils y parviennent ?

Première étape

Plutôt que de créer une monnaie commune, la première étape, qui est déjà en cours, consiste à accroître l'utilisation commerciale de leurs monnaies respectives, une position soulignée par le ministre indien des affaires étrangères, Vinay Mohan Kwatra, qui a déclaré juste avant le sommet des BRICS en cours que les délibérations entre le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud se sont concentrées sur la stimulation du commerce dans les monnaies nationales plutôt que sur le développement d'une monnaie commune.

"La partie substantielle des échanges commerciaux et économiques et des discussions qui ont fait partie des discussions des BRICS s'est jusqu'à présent, de manière majeure, concentrée sur la manière d'augmenter les échanges dans les monnaies nationales respectives, ce qui... est considérablement différent d'un concept de monnaie commune", a déclaré M. Kwatra.

"Vous n'êtes pas sans savoir que les discussions sur les monnaies communes nécessitent plusieurs conditions préalables avant de pouvoir parler d'un cadre de monnaie commune. Le cadre de discussion des BRICS et la substance de ce cadre de discussion des BRICS se sont principalement concentrés sur le commerce au sein des monnaies nationales", a-t-il ajouté.

Le président brésilien Lula da Silva et le ministre russe des affaires étrangères Sergey Lavrov ont exprimé leur soutien à l'idée d'une monnaie commune entre les nations des BRICS. "Je suis favorable à la création, au sein des BRICS, d'une monnaie d'échange entre nos pays, tout comme les Européens ont créé l'euro", a déclaré Lula lors d'un discours en avril.

Les pays sérieux et qui se respectent sont conscients des enjeux, voient l'incompétence des "maîtres" du système monétaire et financier international actuel et veulent créer leurs propres mécanismes pour assurer un développement durable, qui sera protégé des diktats extérieurs", a déclaré M. Lavrov en janvier, cité par de nombreux organes de presse. Il a ensuite évoqué la création d'une monnaie dans le cadre des BRICS.

Toutefois, l'Inde s'est montrée prudente en public sur cette question. Le ministre indien des affaires étrangères, S. Jaishankar, a déclaré qu'il n'y avait pas eu de discussion sur une monnaie des BRICS. Les commentaires de M. Kwatra semblent indiquer que le groupe continuera à se concentrer sur l'approfondissement des échanges dans les monnaies nationales.

* Jusqu'à présent, l'ampleur du commerce intra-BRICS utilisant leurs monnaies respectives est estimée à environ 30-35% de toutes les transactions entre les nations BRICS, l'essentiel se faisant toujours en utilisant le dollar américain et l'euro. Toutefois, cette situation devrait bientôt changer.


Deuxième étape

La deuxième étape de la libéralisation du commerce des BRICS par rapport à l'utilisation du dollar américain et de l'euro est l'introduction de monnaies numériques souveraines. Cette étape est en cours : La Chine, l'Inde et la Russie procèdent actuellement à des essais d'utilisation de leurs monnaies nationales respectives, qui seront soutenues et gérées par leurs banques centrales respectives, tout comme le sont les monnaies souveraines ordinaires. La différence est qu'il s'agira d'une version numérique. Le Brésil et l'Afrique du Sud ne sont pas loin derrière dans leurs développements, sauf qu'ils n'en sont pas encore au stade des essais nationaux. Tous ont environ trois ans d'avance sur le dollar américain et l'euro, qui viennent à peine de passer le cap de la "preuve de concept". Étant plus complexes et imbriqués dans les systèmes financiers mondiaux, il est plus difficile pour les États-Unis et l'Union européenne d'introduire leurs monnaies numériques, même si la même technologie est bien comprise.

L'introduction de monnaies souveraines numériques permettra aux nations BRICS d'échanger des données et des transactions financières sans devoir passer par le système transactionnel mondial SWIFT. Cela leur permettra de contourner les sanctions financières et économiques, actuellement imposées à la Russie et menacées par des pays tiers, et d'accroître considérablement leur capacité à commercer dans leurs propres monnaies et à éviter l'utilisation du dollar américain et de l'euro. La Chine, la Russie et l'Inde se préparent à mettre leurs services de monnaie numérique à la disposition des clients des banques d'ici le début de 2025. Le Brésil et l'Afrique du Sud pourraient le faire un an ou 18 mois plus tard.


Il y aura des retombées. D'autres pays, comme le Kazakhstan et le Kirghizstan, développent également des monnaies numériques et font partie des chaînes d'approvisionnement entre la Russie et la Chine. L'Iran et de nombreux autres pays développent également des versions numériques de leurs monnaies souveraines, ce qui signifie que le réseau bancaire mondial SWIFT est sur le point de perdre son influence.

L'expansion de l'utilisation des monnaies numériques par les BRICS

Un aspect peu compris des BRICS en Occident est que, bien que l'on ait beaucoup parlé de la nature disparate des cinq nations, elles sont toutes les principales membres de leurs groupes de libre-échange respectifs. Il s'agit de la Chine avec le RCEP, de l'Inde avec l'ASACR, de la Russie avec l'UEE et la CEI, du Brésil avec le Mercosur et de l'Afrique du Sud avec l'UEA.

Il y a ensuite l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dont la Chine, l'Inde et la Russie sont membres à part entière.

Collectivement, ces organisations commerciales comprennent, outre les BRICS, 64 autres pays. Les technologies numériques des BRICS ne manqueront pas de s'infiltrer dans cet immense réseau mondial de pays, qui peuvent tous contourner le réseau SWIFT. On peut s'attendre à ce que cette transformation soit achevée d'ici 2030 et qu'elle représente un énorme changement dans la dynamique financière mondiale au cours des cinq à sept prochaines années. Elle rendra effectivement obsolètes les plateformes du G7 et du G20, ou du moins les réduira à une banque de puissances orientées vers l'Occident. Cela aura également un impact considérable sur les Nations unies et sur la manière dont elles sont actuellement gérées.

Une monnaie commune aux BRICS

Par conséquent, le concept d'une monnaie commune des BRICS n'est pas vraiment une nécessité à ce stade. En tout état de cause, il ne se manifestera probablement qu'après l'achèvement d'une transformation financière numérique mondiale, tandis que d'autres questions se posent quant à savoir qui dirigerait la banque centrale et en serait responsable.

Cette question implique le développement, peut-être comme l'Union européenne, d'un bloc inclusif avec des idéologies communes, des capacités techniques et un désir de rester libre des exigences de politique étrangère des États-Unis telles qu'elles sont actuellement mises en œuvre à l'échelle mondiale. Cette question fait également l'objet de discussions, même si elles n'en sont qu'à leurs débuts.

La Chine, l'Inde et la Russie - tous membres de l'OCS - ont contribué à poser la question de savoir si cette entité pourrait fusionner sous une forme ou une autre avec l'EAEU. Des discussions initiales ont également eu lieu concernant l'ajout des nations qui ont signé l'initiative "la Ceinture et la Route". Étant donné que 148 pays ont actuellement conclu de tels accords, il s'agit d'un chiffre important qui placerait le commerce mondial dans un format complètement différent de la structure organisationnelle actuelle.


Il s'agit de points de vue à plus long terme, mais l'un des avantages dont disposent des pays comme la Chine est l'absence de distractions opérationnelles créées par des politiques en constante évolution résultant d'une surabondance de gouvernance démocratique, qui est elle-même en train de dérailler.

Je ne m'attends pas à voir de sitôt un débat significatif sur la création d'une version orientale de l'UE - en partie parce qu'il en existe déjà une sous la forme de l'ASEAN . Mais lorsque l'ASEAN créera une banque centrale et une monnaie commune, on peut être sûr que les BRICS et leurs nombreux alliés ne seront pas loin derrière.


23 aout 2023

Deja un panier de monnaies des pays membres et invites dans une banque centralisee numerique basee sur les stocks d'or en compensation dans les pays respectifs , ainsi que sur les reserves de changes en usd & euro , est une avancee significative , * ( le dollar restant la monnaie de reference dans les echanges commerciaux ) ...

Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs concernant une monnaie commune , l'analyse est claire c'est illusoire a moyen terme , voir + , inutile de tirer des plans sur la comete ... Quand a l'Inde mefiance , elle devra cesser de louvoyer comme a son habitude , ou .... :hum:
 
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Il s'agit d'une référence aux cinq monnaies utilisées par les membres actuels des BRICS : le Renminbi, le Rouble, la Roupie, le Real et le Rand.
Cela laisse la place aux Riyals saoudien et qatari, aux Ringgit malaisien et de Brunei, au Riel cambodgien, au Rupiah indonésien, aux Rial iranien, yéménite et celui d'Oman, au Rufiyaa des Maldives, aux Roupies népalaise, pakistanaise, des Seychelles et du Sri Lanka, sans oublier le Rouble biélorusse ...;)
 
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23 aout 2023
23 aout 2023
23 aout 2023



23 aout 2023
22 aout 2023
 
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Cela laisse la place aux Riyals saoudien et qatari, aux Ringgit malaisien et de Brunei, au Riel cambodgien, au Rupiah indonésien, aux Rial iranien, yéménite et celui d'Oman, au Rufiyaa des Maldives, aux Roupies népalaise, pakistanaise, des Seychelles et du Sri Lanka, sans oublier le Rouble biélorusse ...;)
Bonsoir Chris

Comme precedemment cite par mes soins concernant la monnaie commune nous n'en sommes pas la , l'utopie a ses limites ! :)
 
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23 aout 2023

23 aout 2023

Le groupe des BRICS va s'ouvrir à de nouveaux Etats pour peser sur l'ordre mondial

Extrait 1 : Ce mercredi 23 août, les dirigeants des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunis jusqu’à jeudi pour un sommet à Johannesburg, se sont tous déclarés favorables à un élargissement du groupe. Alors que l’Inde avait émis certaines réserves, le projet fait désormais l’unanimité. Le mystère plane toujours sur le nom des pays favoris et les conditions d’adhésion. Les équilibres géopolitiques mondiaux pourraient être redéfinis avec l’arrivée de nouveaux membres.

Extrait 2 : Une quarantaine de pays répartis à travers le globe ont évoqué un projet d'adhésion au bloc. Certains ont demandé de manière directe à rejoindre le groupe des BRICS, comme l'Algérie, l'Arabie saoudite, l'Argentine, le Bangladesh, Cuba, l'Égypte, ou encore l'Éthiopie, l'Iran et le Vietnam. D'autres, à l'instar du Mexique, du Pakistan et de la Turquie, ont manifesté leur intérêt.

 
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Brics : une coalition élargie dominera les marchés des hydrocarbures et des métaux


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Le président brésilien Lula da Silva Brazil's, le président chinois Xi Jinping, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le Premier ministre indien Narendra Modi
et le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov pris en photo au sommet des Brics à Johannesburg (Afrique du Sud), le 23 août. (Crédits : Reuters)
24 aout 2023

Le sommet des Brics se termine ce jeudi à Johannesburg (Afrique du Sud). Il a entériné l'élargissement à une quarantaine de nouveaux membres dont la liste sera dévoilée aujourd'hui, et qui comptera des poids lourds comme l'Arabie saoudite, l'Indonésie, le Nigéria, l'Iran ou encore l'Algérie. Il va constituer un bloc face au bloc occidental, mais surtout redessiner les configurations du financement du développement des émergents et dominer les marchés des hydrocarbures et des métaux cruciaux dans la transition énergétique.

Article : En trouvant mercredi soir un accord pour élargir, comme le voulaient Pékin et Moscou, le club des cinq grands pays émergents à une quarantaine de nouveaux membres dont la liste officielle sera connue ce jeudi à la fin du Sommet en Afrique du sud, les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) ambitionnent de constituer un bloc émergent face au bloc occidental dominé par les Etats-Unis.

Mardi, la Maison-Blanche, par la voix de Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, avait pris les devants en annonçant que le président des Etats-Unis plaiderait lors du prochain sommet du G20 en Inde les 9 et 10 septembre en faveur de « la modernisation des banques de développement multilatérales, y compris la Banque mondiale et le FMI » pour rivaliser avec les prêts « contraignants et non durables que fait la Chine au travers des "Nouvelles routes de la soie"».

Fragmentation de la mondialisation

Cette prise de position, pour le moins claire, montre à nouveau la rivalité entre la Chine et les Etats-Unis. La fragmentation de la mondialisation, déjà initiée lors de la présidence de Donald Trump, s'est accentuée avec la pandémie du Covid-19 et, surtout, la guerre menée par la Russie en Ukraine. Les sanctions imposées par les pays du G7 à la Russie ont montré à nombre d'émergents la nécessité d'avoir une protection géopolitique dans un monde qui aujourd'hui se reconstitue en deux blocs. « Les Brics doivent œuvrer en faveur du multilatéralisme et ne pas créer de petits blocs. Nous devons intégrer davantage de pays dans la famille des Brics », a expliqué d'ailleurs le président Xi Jinping, présent à Johannesburg.

Outre l'accord sur l'élargissement à de nouveaux membres, le Sommet a également mis en discussion la création d'une monnaie commune. Le but d'une telle monnaie vise avant tout à faciliter les échanges commerciaux et les financements des infrastructures entre futurs pays membres qu'à détrôner le dollar qui domine largement les échanges commerciaux mondiaux. « Des considérations politiques peuvent également entrer en ligne de compte. Par exemple, en contrôlant le dollar, les Etats-Unis peuvent plus facilement imposer des sanctions économiques en bloquant l'utilisation de leur monnaie (par exemple à l'égard de Cuba, de l'Iran ou de la Russie), une menace potentielle à laquelle la Chine pourrait vouloir se soustraire », note Sylvain Bersinger, économiste chez Asterès. En raison de l'extraterritorialité du droit des Etats-Unis, un juge américain peut en effet tirer prétexte de son utilisation pour engager des poursuites judiciaires contre un pays, une entreprise ou un individu hors du sol des Etats-Unis.

Un rôle accru pour la New Development Bank, la banque des Brics

Pour la Chine, l'élargissement permet d'accélérer son projet des nouvelles routes de la soie (Belt and Road Initiative) (BRI) officiellement lancé en 2013 dont l'ambition est de relier l'Empire du Milieu à l'Europe, via un réseau routier et ferroviaires qui intègre l'ensemble des pays traversés. Il a aussi sa version par mer, via les pays africains situés sur les rives de l'Océan indien. Il concerne près de 70 pays peuplés de 4,4 milliards d'habitants, pesant 40% du PIB mondial. Or les financements ne sont pas fournis par les institutions internationales comme la Banque mondiale ou le FMI, mais par la Chine à travers sa Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII). Demain, les Brics pourront mobiliser leur banque multilatérale de développement, créée en 2014, la New Development Bank (NDB), dirigée par l'ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff, permettant aux pays émergents de financer des projets sans passer par les conditions du FMI et de la Banque mondiale. La NDB a déjà approuvé plus de 30 milliards de dollars de prêts.

Avant la tenue du sommet, la Maison-Blanche a d'ailleurs tenté de dissuader certains pays de rejoindre les Brics, en s'engageant à débloquer « environ 50 milliards de dollars de prêts pour des pays à revenu intermédiaire et des pays pauvres de la part des seuls Etats-Unis », et en invitant leurs alliés et partenaires à contribuer pour porter le montant total des sommes disponibles « à 200 milliards de dollars ».

La majorité des pays membres de l'Opep+ bientôt intégrée aux Brics

En effet, un bloc Brics élargi à une quarantaine de nouveaux membres pourrait lui donner une place prépondérante sur les marchés des hydrocarbures et des métaux, devenus nécessaires pour assurer la transition énergétique. En effet, parmi les nouveaux entrants, on compte des membres majeurs du partenariat Opep+, comme l'Arabie saoudite, qui depuis l'été 2022 avait clairement exprimé le désir d'intégrer le club des cinq, le Nigeria, l'Algérie, ou encore les Emirats arabes unis (EAU), déjà actionnaire de la NDB.

De facto, une Opep+ — dont la plupart des membres de ce partenariat, 13 pays de l'Opep et 10 pays exportateurs de pétrole dont la Russie et le Kazakhstan sont candidats — intégrée dans les Brics et d'autres producteurs comme l'Egypte pourrait représenter plus de 60% de la production mondiale d'or noir et 40% des capacités de raffinage. « La Chine et l'Inde, membres des Brics, sont déjà les principaux importateurs de brut des pays du Golfe, et également les principaux partenaires commerciaux de l'Arabie saoudite et des pays du Golfe. Rejoindre les Brics renforcera la coopération économique entre le Royaume et les pays membres, et contribuera à la croissance de l'économie saoudienne dans l'avenir », indiquait en juillet les Brics dans un communiqué. Sur les autres hydrocarbures, la coalition va représenter plus de 50% de la production de gaz naturel, avec notamment le Qatar et l'Iran, et quelque 80% de celle de charbon, dominée par la Chine et l'Indonésie. L'approvisionnement en pétrole et gaz est notamment vital pour la Chine, qui importe une majeure partie de ses besoins.

L'enjeu des chaînes de valeurs crées avec la transition énergétique

Pour les métaux, la concentration est encore plus importante et devient plus stratégique avec nombre de pays émergents qui veulent profiter de la transition énergétique pour pouvoir eux aussi développer leurs chaînes industrielles mondiales et bénéficier de chaînes de valeur comme le font les Etats-Unis avec le plan Biden, l'IRA, ou l'Europe avec les 750 milliards d'euros de NextGenerationUE.

Ainsi, l'Indonésie est le premier producteur de nickel, la Russie en est le troisième. L'Indonésie est également le deuxième producteur de cobalt dont la majeure partie est extraite par un autre candidat aux Brics, la République démocratique du Congo (RDC). Les terres rares sont pratiquement le fait de la Chine qui domine également les capacités de raffinage pour transformer les minéraux en métaux. Le platine et le palladium sont produits majoritairement en Russie et Afrique du sud.

Ce poids dans le secteur des hydrocarbures et des métaux, et de leurs réserves, est de nature à favoriser demain la convergence des intérêts entre producteurs et consommateurs au sein des Brics et modifier la configuration actuelle des marchés internationaux et des chaînes d'approvisionnement — comme l'a déjà fait pour le pétrole et le gaz la guerre russe en Ukraine —, notamment en développant le secteur minier sur le continent africain.

L'Europe trop dépendante des Brics ?

Or si les Etats-Unis peuvent compter sur leurs productions de pétrole et de gaz, et dans une certaine mesure de métaux, avec l'aide du Canada, ce n'est pas le cas de l'Europe qui pourrait être fragilisée par de telles perspectives, dépendante largement pour ses hydrocarbures de futurs pays membres des Brics, notamment du Proche Orient et de l'Afrique. Le président français Emmanuel Macron, qui avait manifesté le désir de participer à ce sommet des Brics s'est d'ailleurs fait éconduire, au prétexte que c'était « trop tôt ».

 
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Les BRICS invitent six nouveaux pays à les rejoindre dont l'Iran et l'Arabie Saoudite

24 aout 2023

JOHANNESBURG (Reuters) - Six pays - l'Argentine, l'Egypte, l'Iran, l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis - ont été invités à rejoindre les BRICS (Brésil, Russie, Chine, Inde et Afrique du Sud), a déclaré jeudi Cyril Ramaphosa, le président de l'Afrique du Sud, où les Etats membres sont réunis cette semaine à l'occasion d'un sommet.

Communique : Une telle ouverture pourrait permettre au groupe de peser davantage sur une scène internationale de plus en plus polarisée, Pékin et Moscou cherchant à former un contrepoids face à l'Occident.

À eux cinq, les pays des BRICS représentent environ 40% de la population mondiale et un quart du produit intérieur brut (PIB) mondial. Leur ambition de devenir une force politique et économique internationale est cependant minée de longue date par des divisions internes et l'absence d'une vision cohérente.

Cyril Ramaphosa, le président sud-africain qui accueillait le sommet des BRICS à Johannesburg, a indiqué que les six nouveaux candidats pourraient être intégrés le 1er janvier 2024.

Le sommet des BRICS a été dominé par la question de l'élargissement du bloc et les débats se sont portés sur l'étendue et le calendrier de cet élargissement.

Plus de quarante pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre les BRICS, selon des dirigeants sud-africains, et 22 pays ont formellement candidaté.


24 aout 2023

 
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Les BRICS invitent six nouveaux pays à les rejoindre dont l'Iran et l'Arabie Saoudite

24 aout 2023

JOHANNESBURG (Reuters) - Six pays - l'Argentine, l'Egypte, l'Iran, l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis - ont été invités à rejoindre les BRICS (Brésil, Russie, Chine, Inde et Afrique du Sud), a déclaré jeudi Cyril Ramaphosa, le président de l'Afrique du Sud, où les Etats membres sont réunis cette semaine à l'occasion d'un sommet.

Communique : Une telle ouverture pourrait permettre au groupe de peser davantage sur une scène internationale de plus en plus polarisée, Pékin et Moscou cherchant à former un contrepoids face à l'Occident.

À eux cinq, les pays des BRICS représentent environ 40% de la population mondiale et un quart du produit intérieur brut (PIB) mondial. Leur ambition de devenir une force politique et économique internationale est cependant minée de longue date par des divisions internes et l'absence d'une vision cohérente.

Cyril Ramaphosa, le président sud-africain qui accueillait le sommet des BRICS à Johannesburg, a indiqué que les six nouveaux candidats pourraient être intégrés le 1er janvier 2024.

Le sommet des BRICS a été dominé par la question de l'élargissement du bloc et les débats se sont portés sur l'étendue et le calendrier de cet élargissement.

Plus de quarante pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre les BRICS, selon des dirigeants sud-africains, et 22 pays ont formellement candidaté.


Je ne sais pas s'ils ont déjà choisi un nouvel acronyme, mais je propose

Brazil
India
Argentina
Iran
South Africa
Egypt
Russia
United Arab Emirates
Saudi Arabia
China
Ethiopia

ce qui donne BIAISER US & CE ... :siffle:
 
Les BRICS viennent d'annoncer une expansion. Il s'agit d'une affaire importante. by Sarang Shidore / Sarang Shidore is Director of Studies and Senior Research Fellow at the Quincy Institute, and a senior non-resident fellow at the Council on Strategic Risks. He is also adjunct faculty at George Washington University, where he teaches a class on the geopolitics of climate change. His areas of research and analysis are geopolitical risk, grand strategy, and energy/climate security, with a special emphasis on Asia.

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24 aout 2023

Le message de Johannesburg était clair et net. Mais Washington est-il à l'écoute ?

Analyse : À l'issue de leur sommet de Johannesburg, en Afrique du Sud, les BRICS ont annoncé leur élargissement à six nouveaux États membres : l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran et les Émirats arabes unis. Il s'agit d'un événement majeur. Il s'agit de la première expansion du groupe depuis 2010, année de l'adhésion de l'Afrique du Sud, et de la plus grande étape depuis la création, en 2015, de la Nouvelle banque de développement.

L'élargissement permettra d'intégrer les États du Golfe, riches en ressources financières et énergétiques, d'améliorer la représentation de l'Afrique et de l'Amérique latine et de mettre en évidence la grande diversité des systèmes politiques nationaux des États membres. Il intègre également les rivaux régionaux que sont l'Arabie saoudite et l'Iran dans ce qui commence à ressembler à une institution multilatérale plus large, ce qui pourrait contribuer à consolider le dégel croissant entre les deux pays.

Il était probable que le sommet aboutisse à la définition de certains critères concrets pour l'admission de nouveaux membres. Mais l'annonce de l'admission effective de nouveaux membres spécifiques a été une surprise.

L'expansion - et la liste d'attente encore longue de près de 20 États - est un signal de demande de structures alternatives pour résoudre les défis communs et promouvoir les intérêts des États du Sud, qui ne sont pas satisfaits dans l'ordre mondial actuel.

Presque tous les États du Sud qui font partie des BRICS - anciens et nouveaux - ne sont certainement pas antiaméricains (nombre d'entre eux sont des partenaires étroits des États-Unis et deux ont des troupes américaines stationnées sur leur sol), mais ils veulent développer des structures géoéconomiques alternatives qui peuvent combler les profondes lacunes et déficiences de l'ordre actuel dirigé par les États-Unis.

* La clé pour les BRICS est maintenant de traduire l'augmentation du nombre de leurs membres en une plus grande efficacité de leurs institutions. Généralement, lorsqu'un club s'agrandit, les défis à relever en matière de decisions augmentent. Il ne fait aucun doute que les BRICS ont encore beaucoup de travail à faire pour créer une organisation solide sur le terrain. Mais il s'agit d'un groupement en mouvement.

Lors d'une récente conférence de presse, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a semblé ignorer l'importance des BRICS en soulignant la diversité des intérêts de leurs membres. Si c'est le cas, c'est une erreur. Comme l'a fait remarquer Trita Parsi, du Quincy Institute, l'admission de l'Iran, par exemple, est le signe que les États-Unis ne sont plus en mesure d'agir comme un gardien contrôlant l'entrée d'États qu'ils n'apprécient pas dans les principaux groupements mondiaux - un autre signe que l'ère de l'unipolarité touche, ou a déjà touché, à sa fin.

Washington devrait répondre au message de Johannesburg en réparant son approche politique du Sud, actuellement déficiente et parfois contre-productive. Ce faisant, il récupérera sa crédibilité et son influence, qui s'érodent, et contribuera à une résolution plus rapide des grands défis mondiaux auxquels la planète est confrontée.



* La premiere des decisions a envisager de mon opinion serait d'etablir un siege permanent des BRICS et entites associees , siege regroupant les representants des etats membres et autres representants des BRICS + et accueils des candidats potentiels , un veritable espace de discussions et de decisions , a ce niveau d'ambition l'itinerance et les teleconferences ponctuelles ne suffisent plus ...
 
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* La premiere des decisions a envisager de mon opinion serait d'etablir un siege permanent des BRICS et entites associees , siege regroupant les representants des etats membres et autres representants des BRICS + et accueils des candidats potentiels , un veritable espace de discussions et de decisions , a ce niveau d'ambition l'itinerance et les teleconferences ponctuelles ne suffisent plus ...


Ca tombe bien c'est exactement ce que la propagande locale a commencer a supporter en preparation du terrain.

Meme si on en profite pour balancer des enormites comme: "No headquarters of any significant UN institution is located in East and South Asia where half of humanity lives. Even their staff members are overwhelmingly Western."

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L'organisation des BRICS offre un espace de développement plus large aux pays du monde entier, en particulier aux pays en développement.
Ils peuvent développer leurs économies dans un ordre plus rationnel et plus équitable, sans avoir à accepter les exigences déraisonnables des institutions financières internationales et des organisations politiques, qui ne sont pas égales et ne correspondent pas aux réalités de leurs propres pays.

Dans le cadre de l'organisation des BRICS, ces pays peuvent recevoir le soutien financier, l'aide scientifique et technologique et le développement des infrastructures dont ils ont besoin, et la Chine peut fournir tout cela.
 

Ca tombe bien c'est exactement ce que la propagande locale a commencer a supporter en preparation du terrain.

Meme si on en profite pour balancer des enormites comme: "No headquarters of any significant UN institution is located in East and South Asia where half of humanity lives. Even their staff members are overwhelmingly Western."
Bonjour Guyong

Pas eu connaissance de ton article ...

De mon cote je pense que le siege des BRICS serait dans un parfait contexte dans un * pays neutre , par exemple en Suisse a Geneve , ville idoine qui regroupe deja quantites d'organisations internationales de tout premier plan , afin d'assurer une coordination efficace avec celles-ci , apres chaque pays membre aurait reciproquement un staff BRICS dans leurs ambassades respectives , et un ministere dedie concernant le pays hote ...
;)

* Les BRICS sont une coordination d'interets pour les nations membres et non la propriete d'une seule nation , cela aurait l'avantage d'eviter tout antagonisme entre membres , et de clouer le bec aux opposants des BRICS ...
 
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Bonjour Guyong

Pas eu connaissance de ton article ...

De mon cote je pense que le siege des BRICS serait dans un parfait contexte dans un * pays neutre , par exemple en Suisse a Geneve , ville idoine qui regroupe deja quantites d'organisations internationales de tout premier plan , afin d'assurer une coordination efficace avec celles-ci , apres chaque pays membre aurait reciproquement un staff BRICS dans leurs ambassades respectives , et un ministere dedie concernant le pays hote ...
;)

* Les BRICS sont une coordination d'interets pour les nations membres et non la propriete d'une seule nation , cela aurait l'avantage d'eviter tout antagonisme entre membres , et de clouer le bec aux opposants des BRICS ...
Bonjour Lafoy,

Tu as raison, Genève serait un choix logique (mais tu sais que ce n’est pas la logique ou la rationalité qui préside ce genre de choix).
Je crains fort que Genève ne soit jugée trop occidentale pour accueillir le siège des BRICS.

Hong Kong pourrait être une bonne candidate, mais beaucoup y verrait (à juste titre) une mainmise de la Chine sur l’organisation.
Dubaï me semble pouvoir assumer le rôle : pas occidentale, suffisamment internationale, indépendante des “gros” acteurs des BRICS. …
 
Bonjour Lafoy,

Tu as raison, Genève serait un choix logique (mais tu sais que ce n’est pas la logique ou la rationalité qui préside ce genre de choix).
Je crains fort que Genève ne soit jugée trop occidentale pour accueillir le siège des BRICS.

Hong Kong pourrait être une bonne candidate, mais beaucoup y verrait (à juste titre) une mainmise de la Chine sur l’organisation.
Dubaï me semble pouvoir assumer le rôle : pas occidentale, suffisamment internationale, indépendante des “gros” acteurs des BRICS. …
Moi je dis Shanghai ou Singapore (oui je sais mais ca se negocie :)).
Geneve c'est deja l'ONU apres tout...

L'article explique bien que BRICS est voulu, par Pekin du moins, comme une alternative a l'ONU, marionette de l'Ouest, ie: les USA. Outil inadequate est fruit d'une blanchitude d'un autre temps (Sic... Bonjour le ressentiment... Au moins les masques continuent de tomber...). Dans ce contexte BBRICS, et ce qui est vendu aux interresses, c'est donc un contre poids a un systeme base a New York. Donc leur HQ sera dans le miroir Est de New York, Shanghai ou Singapore. HK n'existe plus vraiment, a mon sens, dans ce contre poids symbolique a New York...

Je trouve surtout catastrophique qu'au lieu de tenter de reformer l'ONU, avec tout le monde et en jouant de son poids (combines) financier et diplomatique, cette cohalition prefere fonder un systeme parallele, avec les memes mandats, et heritier de la "ligue des nons alignes", en excluant une partie majeure de la planete (ie: l'occident, parcequ'ils sont vraiment trop mechants...). Recreant ainsi les conditions pour l'apparition de niveaux de conflit, de tensions, de blocages... que l'on avait pas vu depuis 30 ans et la chute de l'URSS...
Et je trouve cela comique que le projet soit celui de la Chine avec comme argument marketing de "redonner une voie a tous pour que tous les courants puissent s'exprimer".... C'est Lagerfeld chez Tati... On nous basinne ici sans cesse, que la paix sociale est le fruit d'un leadership unique, fort, et indiscutable... Aller comprendre...
 
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Une introduction aux nouveaux membres des BRICS et à l'analyse du sommet des BRICS 2023 Par Chris Devonshire-Ellis


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25 août 2023

Les BRICS élargis possèdent désormais 37 % du PIB mondial. Je discute de la démographie des nouveaux membres, des implications pour le commerce mondial et du potentiel de réforme des Nations Unies qui en découlerait.

Analyse : Le sommet des BRICS de 2023 en Afrique du Sud est désormais terminé, le point culminant étant l’invitation lancée par les membres actuels des BRICS – le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – à inviter six autres pays à les rejoindre. Des invitations ont été envoyées à l'Argentine, à l'Égypte, à l'Éthiopie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Tous avaient auparavant exprimé le souhait de rejoindre le bloc et avaient envoyé des candidatures officielles pour le faire. Ces pays deviendront probablement membres des BRICS et commenceront à y participer activement dans les six prochains mois.

Les médias occidentaux ont critiqué les BRICS comme étant un groupe disparate, dépourvu de tout point commun. Cependant, la plupart sont des membres importants de leurs propres blocs commerciaux régionaux ; et il est probablement préférable de les considérer comme des pieds individuels soutenant une chaise de plus en plus stable.

Points communs commerciaux et intégration des BRICS

Chacun des BRICS d’origine et les nouveaux venus sont la nation leader dans leur domaine respectif et une force économique majeure au sein de leurs zones de libre-échange régionales. Ceci se manifeste comme suit :

Brésil :
Mercosur / Russie : EAEU et CIS / Inde : SAARC et BIMSTEC / Chine : RCEP / Afrique du Sud : SAEU et AfTCA

A ceux-ci, nous pouvons désormais ajouter :

Arabie saoudite et Émirats arabes unis :
Conseil de Coopération du Golfe et GAFTA / Égypte : GAFTA et AfTCA / Iran : L'EAEU, l'Iran étant également un élément clé du réseau de transport INSTC reliant le Moyen-Orient à l'Asie centrale et du Sud. / Argentine : le Mercosur devient la 2ème économie du bloc après le Brésil / Éthiopie : COMESA et AfTCA

Ce que signifie un BRICS élargi

Ce que ces développements signifient essentiellement, c’est que les BRICS ont désormais ajouté une influence commerciale majoritaire en Amérique du Sud et au Moyen-Orient, et ont encore renforcé leurs échanges avec l’Afrique continentale, en plus de ce qu’ils avaient déjà. Il s’agit d’un groupe commercial tout à fait logique, englobant le monde entier, et qui rend le G20 au moins partiellement obsolète.


Réactions originales des dirigeants des BRICS

* L'hôte du sommet BRICS 2023, le président sud-africain Cyrill Ramaphosa, a déclaré à la fin du sommet à Johannesburg : "Nous apprécions l'intérêt des autres pays pour la construction d'un partenariat avec les BRICS. D'autres élargissements suivront à l'avenir, une fois que les pays du noyau dur se seront mis d'accord sur les critères d'adhésion.

* Le Premier ministre indien Modi a déclaré que "l'ajout de nouveaux membres renforcera encore les BRICS et leur donnera un nouvel élan", tandis que le président russe Vladimir Poutine a déclaré que "nous continuerons ce que nous avons commencé - étendre l'influence des BRICS à travers le monde".

* Le président brésilien Lula a déclaré qu'il était favorable à l'adhésion d'autres pays à l'alliance, mentionnant l'Indonésie comme nouveau membre potentiel. Il a ensuite ajouté dans un discours que de nouveaux partenaires aideraient les BRICS à accroître leur importance à l'échelle internationale.

* Le président chinois Xi Jinping a déclaré que "l'expansion des BRICS insufflera une nouvelle vitalité au mécanisme de coopération du groupe", tout en annonçant le lancement prochain d'un fonds spécial de 10 milliards de dollars destiné à soutenir le développement mondial du groupe.

La nouvelle démographie des BRICS

Au total, ces BRICS élargis voient leur part du PIB mondial passer de 32 % à 37 % sur la base des PPA. La différence entre le PIB nominal et le PIB à PPA est que le PIB nominal est mesuré en unités absolues (généralement le dollar américain). Il indique la valeur, dans une monnaie donnée, produite par une économie au cours d'une année.

Mais comme les choses coûtent différemment selon les endroits et que les taux de change de l'USD varient constamment, les données du PIB nominal ne révèlent pas la richesse réelle des personnes basées dans d'autres économies. La mesure de la PPA utilise un panier de biens et indique aux économistes combien les habitants du monde entier doivent dépenser pour acheter le même panier. En ce qui concerne les BRICS, leur part du PIB mondial basée sur un panier commun de biens (pouvoir d'achat réel) représente 37 % de l'ensemble de la production mondiale. La part du G7 dans le commerce mondial est actuellement de 30 % sur la base des valeurs PPA.

Dans le même temps, comme on peut le voir, les BRICS élargis, y compris les nouveaux venus, constituent un bloc commercial mondial important. À cela s'ajoute l'importance de l'
Organisation de coopération de Shanghai qui, dans une certaine mesure, reflétera également le nouveau groupe des BRICS en termes d'influence - la différence étant que les BRICS sont un bloc commercial tandis que l'OCS se concentre davantage sur la sécurité régionale. Il est certain que les politiques des deux organisations s'entremêleront à l'avenir.

Il convient à nouveau de noter que cette plateforme élargie des BRICS rassemble effectivement 69 pays supplémentaires dans la nouvelle orbite immédiate des BRICS en raison de leurs relations de premier plan au sein du Mercosur, du CCG, du COMESA, etc. Si l'on ajoute les membres de l'OCS qui ne sont pas déjà impliqués dans les BRICS ou les blocs commerciaux apparentés, trois pays supplémentaires sont concernés : La Mongolie, le Népal et le Turkménistan.

Problèmes commerciaux liés aux devises des BRICS et au dollar américain

Ce sujet a suscité beaucoup d'intérêt avant le sommet, mais il ne faisait pas partie de l'ordre du jour général. Cela dit, les dirigeants des BRICS ont demandé à leurs ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales respectifs d'identifier des mesures visant à réduire leur dépendance à l'égard du dollar américain dans leurs échanges commerciaux, et de faire rapport l'année prochaine, selon Ramaphosa. « Il existe une dynamique mondiale en faveur de l’utilisation des monnaies locales, d’arrangements financiers alternatifs et de systèmes de paiement alternatifs », a-t-il déclaré.

Le Brésilien Lula avait lancé le concept d’une monnaie commune des BRICS comme unité commerciale. J'ai exploré les questions concernant le développement des monnaies numériques des BRICS et les voies à suivre pour développer une monnaie alternative
ici.

Poursuite de l'expansion des BRICS

Le président brésilien Lula a déjà déclaré qu'il estimait que l'Indonésie serait l'un des principaux candidats à l'adhésion aux BRICS. Si tel est le cas, ce serait le premier membre du bloc ASEAN à être officiellement accepté.

La Thaïlande est un autre pays de l’ASEAN qui souhaite adhérer, même si la situation politique actuelle y est quelque peu changeante. Parmi les autres membres potentiels figurent le Nigeria – les BRICS n’ont actuellement aucune présence sur la côte ouest africaine ; Le Bangladesh et l'Uruguay, qui ont tous deux déjà rejoint la nouvelle banque de développement des BRICS, et peut-être le Kazakhstan, les BRICS n'ayant pas encore non plus de membre à part entière en Asie centrale.

Résumé

Les implications de l’expansion des BRICS ont des conséquences très spécifiques et de grande envergure sur les futurs flux commerciaux mondiaux et les investissements transfrontaliers. Les détracteurs feront remarquer que les BRICS ne sont pas un bloc commercial « officiel » – c’est-à-dire institutionnalisé –, mais qu’à ce stade de développement, leur flexibilité signifie que les BRICS peuvent conclure des accords sur une base consensuelle plus rapide et régler les structures institutionnelles plus tard. En effet, cette structure lâche pourrait bien être tout à fait délibérée, dans la mesure où elle signifie que les BRICS en tant que groupe sont plus difficiles à cerner. En ce qui concerne les relations avec l’Occident, il s’agit essentiellement d’une stratégie de « diviser pour mieux régner » puisqu’il n’existe pas de secrétariat spécifique aux BRICS. Cela signifie que les BRICS en tant que groupe ne peuvent pas être sanctionnés.

Cela ne veut pas dire que les BRICS ne mettent pas en place de structures institutionnelles, car ils le font. La nouvelle banque de développement des BRICS en est un exemple évident, mais il en existe bien d’autres, dont les rôles sont spécifiquement énoncés dans la d
éclaration officielle du sommet des BRICS 2023.

Ce qui ressort également de ce tout nouveau document politique des BRICS, c’est l’accent mis sur la réforme des institutions mondiales existantes – notamment les Nations Unies, la Banque mondiale, le FMI, l’OMC, l’OMS et d’autres. Les BRICS vont gérer cette situation via une plateforme démocratique au sein de l’ONU. Comme je l’ai souligné, avec la nouvelle expansion des BRICS, les membres exercent une influence commerciale assez spécifique sur 69 autres pays. La Chine a inscrit 147 pays à son initiative « la Ceinture et la Route ». Ces votes seront de plus en plus utilisés pour influencer une restructuration de l’ONU et de ses institutions associées.

Cela signifie également que l’époque du G7 – un club économique réservé aux riches – sera de plus en plus considérée comme anachronique . Le sommet des BRICS de 2023 semble avoir produit ce qu’il avait annoncé : le début d’un changement mondial irréversible vers une société structurée en commerce mondial multipolaire, par opposition à unipolaire.



25 aout 2023

25 aout 2023
 
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L'article explique bien que BRICS est voulu, par Pekin du moins, comme une alternative a l'ONU, marionette de l'Ouest, ie: les USA. Outil inadequate est fruit d'une blanchitude d'un autre temps (Sic... Bonjour le ressentiment... Au moins les masques continuent de tomber...). Dans ce contexte BBRICS, et ce qui est vendu aux interresses, c'est donc un contre poids a un systeme base a New York. Donc leur HQ sera dans le miroir Est de New York, Shanghai ou Singapore. HK n'existe plus vraiment, a mon sens, dans ce contre poids symbolique a New York... Je trouve surtout catastrophique qu'au lieu de tenter de reformer l'ONU, avec tout le monde et en jouant de son poids (combines) financier et diplomatique, cette cohalition prefere fonder un systeme parallele, avec les memes mandats, et heritier de la "ligue des nons alignes", en excluant une partie majeure de la planete (ie: l'occident, parcequ'ils sont vraiment trop mechants...). Recreant ainsi les conditions pour l'apparition de niveaux de conflit, de tensions, de blocages... que l'on avait pas vu depuis 30 ans et la chute de l'URSS...
Et je trouve cela comique que le projet soit celui de la Chine avec comme argument marketing de "redonner une voie a tous pour que tous les courants puissent s'exprimer".... C'est Lagerfeld chez Tati... On nous basinne ici sans cesse, que la paix sociale est le fruit d'un leadership unique, fort, et indiscutable... Aller comprendre...
Bonjour Guyong

Comme precise dans ma derniere analyse publiee , et comme cite par tes soins dans ton premier et deuxieme paragraphe , le but n' est pas ne creer une alternative a l'ONU , mais de tenter d'apporter des reformes a cette institution et egalement aux autres institutions occidentales , mais dans le cas de ces dernieres institutions des moyens techniques de substitutions sont mis en place , c'est un fait qui me parait indeniable ...

Extrait post 296 : “ Ce qui ressort également de ce tout nouveau document politique des BRICS, c’est l’accent mis sur la réforme des institutions mondiales existantes – notamment les Nations Unies, la Banque mondiale, le FMI, l’OMC, l’OMS et d’autres. Les BRICS vont gérer cette situation via une plateforme démocratique au sein de l’ONU. Comme je l’ai souligné, avec la nouvelle expansion des BRICS, les membres exercent une influence commerciale assez spécifique sur 69 autres pays. La Chine a inscrit 147 pays à son initiative « la Ceinture et la Route ». Ces votes seront de plus en plus utilisés pour influencer une restructuration de l’ONU et de ses institutions associées.” ...


XV BRICS Summit Johannesburg II - Declaration / Pdf 26 pages 45-451954_uk-round-flag-png.png
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Carte. Les BRICS : une plateforme de coopération entre pays émergents qui s’élargit en 2024


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26 aout 2023

Une carte inédite copubliée sur le Diploweb.com et AB Pictoris, conçue et réalisée par Blanche Lambert.

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28 aout 2023
 
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Carte. Les BRICS : une plateforme de coopération entre pays émergents qui s’élargit en 2024


26 aout 2023

Une carte inédite copubliée sur le Diploweb.com et AB Pictoris, conçue et réalisée par Blanche Lambert.

En regardant cette carte, on remarque à quel point l'Europe et les États-Unis ont été comprimés dans un espace restreint.
 
Les BRICS affronteront-ils l’Occident au G20 ? by Chris Devonshire-Ellis is the Chairman of Dezan Shira & Associates.

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29 août 2023

Des changements structurels du commerce mondial semblent probables lors du sommet du G20 en septembre à New Delhi

Analyse : Le sommet annuel du G20 approche à grands pas puisque New Delhi s'apprête à accueillir l'événement à partir du 8 septembre. Il est intéressant de noter que le sommet nous donne pour la première fois un aperçu de la manière dont le bloc émergent des BRICS affrontera – ou non – l’Occident.

Les BRICS comprennent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, l’Argentine et l’Arabie saoudite, nouveaux membres, participant également au G20. À ce mélange s’ajoutent l’Indonésie et la Turquie, qui ont toutes deux déclaré leur intention de les rejoindre.

Ils sont prêts à côtoyer l’Occident collectif – les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud. Le Mexique a également semblé se joindre à ce groupe, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador ayant déclaré la semaine dernière que le pays ne chercherait pas à devenir membre des BRICS.


Comme le montre notre carte, ces deux groupes sont quelque peu disparates.
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L'Inde, pays hôte, tient à minimiser tout potentiel de compétitivité, en étant à la fois pragmatique et en adoptant une position stratégique qui englobe les deux camps. En matière commerciale, l’Inde considère les BRICS comme un partenaire émergent qui peut lui donner un rôle visible et influent à l’échelle mondiale, une position qu’elle ne sera probablement pas en mesure d’atteindre au sein du G7 postcolonial et hautement compétitif. D’un autre côté, l’Inde est membre de l’alliance de sécurité Quad, en partie pour garder un œil sur son plus grand concurrent régional et, dans certains cas, sur sa menace : la Chine. New Delhi cherchera alors à coopérer au sein du G20, et à se présenter comme un pont entre l'Ancien Monde et le Nouveau Monde.

Les BRICS eux-mêmes ont également été réticents à prendre parti, plusieurs ministres présents lors de leur récent sommet en Afrique du Sud ayant nié que les BRICS aient été créés pour concurrencer l’Occident. Li Kexin, directeur général du Département des affaires économiques internationales du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré catégoriquement lors de l'événement que « les BRICS ne sont pas anti-occidentaux ».

Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que l’Occident lui-même ressent cela. La couverture médiatique trop négative de l’expansion des BRICS la semaine dernière semble indiquer que l’Occident lui-même se sent sous pression par l’émergence du bloc BRICS.

Un objet immobile rencontrant une force irrésistible ?

Si tel est le cas, nous semblons avoir une structure intensément capitaliste et hautement organisée, avec un état d’esprit de victoire à tout prix, rencontrant une structure plus zen basée sur un collectif plus lâche et plus organique.

De toute évidence, le prochain sommet du G20 sera quelque peu différent dans la mesure où, malgré la rhétorique de l’Inde, une division entre l’Occident et les BRICS est désormais apparue – le point fondamental de l’élargissement des BRICS la semaine dernière. Est-ce important ?

Cela dépend du point de vue de chacun. D’une part, l’opinion publique occidentale semble avoir déclaré que les BRICS constituent un groupe diversifié avec une compatibilité limitée, voire inexistante, et ne constituent donc pas vraiment un problème. Beaucoup ont suggéré que ce projet échouerait probablement en raison de divisions internes telles que la Chine contre l’Inde, l’Arabie Saoudite contre l’Iran et la Russie contre l’Occident tout entier. Nombreux sont ceux qui considèrent que le bloc n’est pas viable à venir qui prédit un futur effondrement des BRICS.

Pourtant, il existe un ciment qui unit les BRICS. Les membres individuels font tous partie de leurs zones de libre-échange respectives et, dans la plupart des cas, constituent le partenaire commercial dominant. De ce point de vue, les BRICS ont une influence sur 84 pays et un PIB collectif (PPA) le double de celui de l’Occident.

Ici, l’approche occidentale très agressive actuelle en matière de commerce – où les sanctions et les barrières tarifaires, et non les accords bilatéraux, dictent actuellement ce qui est vendu où, rencontre un bloc apparemment engagé en faveur du libre-échange. Ce sont des opposés polaires.

Le vent du changement

Cela remet en question la viabilité du G20 en tant que bloc collectif. En fait, les BRICS l’ont déjà reconnu. La Chine, l’Inde et la Russie, individuellement et au sein des BRICS, ont expressément déclaré dans leurs déclarations respectives en matière de développement de la politique étrangère que l’Afrique aurait une voix au sein du G20. C’est un avis qui sera expressément porté au G20 de New Delhi, où aucune nation africaine n’a actuellement voix au chapitre dans ces discussions multilatérales.

Il existe un précédent – l’Union européenne fait partie du « G20 » – ce qui signifie que l’Union africaine – la voix collective des 55 pays africains – pourrait également être invitée en tant qu’invité permanent ou même membre à part entière. Collectivement, l’Union africaine a un PIB (PPA) de 1 515 milliards de dollars américains, ce qui en fait la onzième économie mondiale. Pourtant, aucun Africain n’a de contribution au G20.

Il en va de même pour l’Asie centrale. Les pays d'Asie centrale que sont le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Mongolie, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan possèdent un PIB (PPA) combiné de 525 milliards de dollars américains. Il s’agit d’un petit nombre par rapport aux normes du G20, mais le fait est que cette vaste région n’a aucune représentation.

On peut s’attendre à ce que ces points – et en particulier les arguments de l’Afrique en faveur de l’inclusion – soient mis en avant à New Delhi. La question intéressante est de savoir quelle sera la réaction de l’Occident. Considérera-t-elle l’inclusion de l’Afrique comme une diminution de son influence ? Ou accepter que collectivement, le continent devrait avoir une voix dans la communauté mondiale ?

Sanctions et tarifs douaniers contre libre-échange et OMC

En matière commerciale, le G20 – et notamment les États-Unis et l’Union européenne – se heurtera également à la Russie, dont le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sera présent en personne. En marge, mais dans la mesure où les sanctions auront un impact sur les pays tiers, se trouveront la Chine, l’Inde, l’Arabie Saoudite et la Turquie, dont toutes les chaînes commerciales et d’approvisionnement ont été entravées par les sanctions occidentales. Alors que l’Occident utilise pleinement les sanctions et les tarifs douaniers comme moyen d’imposer sa volonté, le bloc des BRICS pourrait apporter une certaine résistance. En effet, une fois de plus, la Chine, la Russie et les BRICS eux-mêmes ont clairement indiqué qu'ils considéraient l'OMC comme ayant été mise à l'écart par l'Occident en termes de règles d'engagement et souhaitaient voir sa réintégration comme un organe arbitraire plutôt qu'un organisme unique. action.

La Déclaration des BRICS de 2023, publiée la semaine dernière, appelle à un « système commercial multilatéral ouvert, transparent, juste, prévisible, inclusif, équitable, non discriminatoire et fondé sur des règles, avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en son centre ».

Ce qui se passera à New Delhi dépend en partie de la mesure dans laquelle les membres des BRICS seront prêts à pousser les États-Unis et l’Union européenne à reconnaître leurs engagements dans le cadre de l’OMC et à mettre fin à la mentalité d’imposition arbitraire de droits de douane et de sanctions tout en contournant toute consultation de l’OMC.

C’est sans compter le feu d’artifice auquel on peut s’attendre entre les États-Unis et l’Union européenne, et notamment lorsqu’il s’agit de la Russie. Le président américain Joe Biden a déclaré que « la Russie devrait être expulsée du G20 », tandis que lors d’autres réunions récentes du G20, des responsables américains, canadiens et britanniques se sont retirés alors que les délégués russes se préparaient à prendre la parole.

Un tel comportement embarrasserait l’Inde, en tant qu’hôte aimable. Cela tendrait également à souligner que l’Occident ne se sent pas en sécurité non seulement dans ses relations avec la Russie, mais aussi sur une base plus large en termes de critiques concernant le contournement de l’OMC et le rejet de toute expansion visant à inclure l’Afrique dans la participation du G20.

Développement vs. Retranchement

Ici, le G20 nous permet d'examiner, en termes de progrès ou non, le G20 dans le cadre du mécanisme mondial de commerce et de développement. L’Inde et les BRICS semblent vouloir maintenir le cap. La manière dont l’Occident réagira à ces propositions déterminera si le format du G20 continuera à avoir une réelle valeur en matière de développement ou s’il sombrera dans une polémique de querelles commerciales déguisées en costumes diplomatiques.

Les BRICS ont déjà une alternative : les BRICS élargis et leur continuation. L’Occident pourrait toutefois se retrouver pris au piège du G7. Ce qui se passe au G20 à New Delhi semble certainement, d’une manière ou d’une autre, inaugurer une nouvelle ère de participation au commerce mondial.


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