La bourse chinoise, l'après coup

Parmis les gens que vous connaissez jouant en bourse, combien ont-ils perdu ?

  • Rien perdu, ils ont même spéculé à la baisse pour se faire du blé !

    Votes: 6 17,6%
  • Il a limité la casse en figeant leurs actifs, ne rien vendre, ne rien acheter.

    Votes: 3 8,8%
  • Il a perdu un petit peu, moins de 1 wan (1500€)

    Votes: 5 14,7%
  • C'est la piquette Jack ! (1 wan à 10 wan) 1500€ à 15000€

    Votes: 12 35,3%
  • Il refuse d'en parler tellement que ca fait mal (10 wan> 15000€>)

    Votes: 10 29,4%
  • Il a fait partie de ceux sautant des buildings

    Votes: 4 11,8%

  • Nombre total d'électeurs
    34
Je pense que la semaine derniere et meme cette semaine sans mauvaise nouvelle economique c'est le moment d'acheter, pas toute la treso dispo mais une partie comme 1/3 et sur des actions serieuses.
pas d'accord du tout. Comme Breizh, je pense que ca descendre vers les 2000 points. Au vu de la situation economique actuelle, au dessus, c'est surevalue
 
En Chine, la défiance des marchés sera durable

LE MONDE du 15 septembre 2015

La crise de l’été a accru la défiance des investisseurs internationaux, et probablement des Chinois eux-mêmes, à l’égard de l’économie chinoise. Cette défiance est en soi un facteur additionnel d’incertitude pour les perspectives macroéconomiques mondiales et pour les marchés, dans les mois et les années à venir. Elle découle de cinq raisons fondamentales.

Premièrement, la crise a créé le sentiment que les autorités chinoises pouvaient perdre le contrôle de la situation macroéconomique. Celles-ci n’ont pas, soudainement, manqué de clairvoyance mais, plus simplement, les évolutions récentes de l’économie du pays rendent leurs instruments moins efficients.

L’efficacité marginale des mesures monétaire ou budgétaire se heurte à des contraintes très fortes : poids de la dette, surcapacités, hausse des prêts non performants dans le bilan des banques, progression du shadow banking (« la finance de l’ombre »)… Les autorités perdent aussi la main parce que leur économie est devenue plus complexe et plus internationalisée qu’auparavant.

Deuxièmement, les objectifs du gouvernement sont contradictoires. Les mesures de relance de court terme accentuent en effet les déséquilibres internes : la baisse des taux et des réserves obligatoires ne peuvent que gonfler les bulles boursière et immobilière, avec les risques de nouveau krach que cela générera ultérieurement. La baisse du taux de change risque d’aboutir à repousser les efforts d’ajustements des entreprises et la transformation du modèle économique.

http://pan.baidu.com/s/1o6sycMA
 
Il y a un article assez intéressant ci-dessous qui explique pourquoi la plupart des gens ne se focalisent pas sur le vrai problème qui serait les banques chinoises et même pas la bourse.

"The hedge fund manager said that Chinese bank assets rose about 400 percent since 2007, and are now about $31 trillion against an economy with a gross domestic product of $10 trillion.

"When you run a bank expansion that aggressively, that quickly, you're going to have some losses," he said, adding that "the scary thing about that" is a "likely" 10 percent asset loss in that banking sector would amount to $3 trillion.

Such losses would force China to use much of its foreign exchange reserves (which stand at about $3.6 trillion) and sell bonds to recapitalize the banking system, he said."


Quand on regarde un peu du coté du shadow banking, on peut se poser la question de savoir si les prêts effectués permettront ou non le remboursement (compte tenu de la qualité du projet de l'emprunteur).
Quand on regarde du coté des prêts dans les grosses sociétés d'Etat, on peut se poser la question de savoir si la rentabilité des projets est là aussi assurée.
Sans oublier l'immobilier...

http://www.cnbc.com/2015/09/15/hayman-capitals-bass-chinas-real-problem-is-its-banking-sector.html
 
La déprime des boursicoteurs chinois

LE MONDE du 16 septembre 2015

Hong Xia aura passé l’essentiel de sa journée assise dans une de ces petites salles de marché implantées dans tous les quartiers de Shanghaï. On y entre librement. Aux murs, des écrans affichent la courbe de progression de l’indice Composite du premier marché boursier de Chine continentale et, sur le côté, le détail de l’évolution de chaque valeur. Il suffit de passer une carte magnétique dans un lecteur pour accéder à son propre portefeuille sur l’un des ordinateurs un peu vétustes alignés dans la pièce.

Mme Hong n’attend qu’une chose, que la Bourse se redresse un peu pour sortir définitivement son pécule de ces montagnes russes sans y laisser trop de plumes. Après une hausse ininterrompue de 152 % sur un an, le principal indice de la place de Shanghaï a brutalement basculé le 12 juin. Depuis, il a perdu plus de 40 %. Malheureusement pour cette femme de ménage de 53 ans, la glissade continue, quoique moins violente qu’au cœur de l’été. Le marché a encore perdu 6,5 % entre son ouverture lundi 14 septembre et à la mi-séance mercredi 16.

Hong Xia, dont le style modeste traduit ses origines de la province rurale de l’Anhui, confie d’emblée son regret de ne pas être « sortie » au bon moment, avant le 12 juin. Maintenant, il est trop tard, elle est « coincée », selon ses propres mots, même si elle n’a pas subi le même drame que d’autres : « Certains sont fous, ils y avaient mis toutes leurs économies. Moi, je voulais juste gagner un peu, à la marge », se console-t-elle.

Ce sont surtout des retraités qui viennent boursicoter dans cette salle mise à disposition par l’agence de courtage Zheshang Securities sur la rue Changle, dans l’ancienne concession française. Ils sont assis et scrutent la courbe lorsqu’elle descend, se lèvent pour aller pianoter l’ordre qui pourrait faire la différence quand elle remonte. Les travailleurs suivent les cours depuis leurs propres ordinateurs ou sur leurs smartphones.

La voisine de Mme Hong est franchement en colère. Selon elle, 90 % des gens qui fréquentent la salle ont perdu ces trois derniers mois. « Certaines actions qui valaient dix sont tombées à trois. Même si elles remontaient à cinq, ça ne suffirait pas », se lamente Mme Yue. Elle refuse de donner son prénom, et pour cause : elle est remontée contre le gouvernement, qui l’aurait trahie, elle autant que tous les petits porteurs du pays. « Ils nous ont encouragés à acheter, c’était écrit jusque dans LeQuotidien du peuple [l’organe du Parti] et ceux qui, comme moi, ont suivi le mouvement ont perdu », se plaint-elle.

http://pan.baidu.com/s/1sjCAIfz
 
Bourse: l’homme qui surfait sur la chute de Shanghai
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marc...e-de-shanghai-1195332.php?ST2vUwwoF6UHg6bH.99

Le hedge fund de Huang Weimin a gagné 6.200 % en 2015. Pour, 2016, il conseille de vendre sans attendre !
Dans un pays comptant 99 millions d’investisseurs individuels, Huang Weimin a tout d’un modèle. Ce gérant de Lien retiré a dégagé l’an dernier un retour sur investissement de 6.200 % ! Inconnu il y a encore un an, il est devenu une star grâce à des paris gagnants sur l’évolution des bourses de Shenzhen et Shanghai. Dernier exemple : un gain de 35 % le 22 janvier, en misant sur la baisse des actions chinoises.

Et alors que la Bourse de Shanghai est au plus bas depuis 13 mois après une nouvelle journée noire mardi (- 6,4%), le gérant vient de jeter un pavé dans la mare. Il conseille en effet de « vendre toutes les actions maintenant, avant qu’il ne soit trop tard » ! Il anticipe en effet une baisse supplémentaire de 15 % du marché au premier semestre, fruit du ralentissement économique, de la baisse du yuan dans un contexte de sorties de capitaux et en raison du risque d’arrivée de nombreuses IPO en Chine . «Je recommande de tout garder en liquide, d’attendre et de regarder ».

700 fonds ont fermé en Chine
Un avis qui n’est pas sans rappeler celui, il y a quelques jours, d’une grande institution britannique, RBS, à ses clients concernant l’ensemble de la classe actions. Même si les deux institutions n’ont pas grande chose en commun. Car le plus étonnant finalement est que Huang Weimin puisse autant faire entendre sa voix dans le marasme qui touche la Bourse locale. Son fonds, Yourong, n’a ouvert qu’en 2014 et il ne gère, pour l’instant que 15 millions de dollars d’actifs. Une paille sur un marché qui capitalise encore 5.600 milliards de dollars.

Mais le Yourong Fund a réussi là où de nombreux concurrents se sont cassés les dents à l’instar des 700 fonds qui, rapporte Bloomberg, ont dû fermer boutique l’an dernier. Huang Weimin affiche aussi, et de loin, la meilleure performance des 310 fonds privés chinois selon la société Shenzhen Rongzhi Investment consultant… Au premier semestre, il avait largement profité de la flambée historique des actions chinoises, avant de prendre ses bénéfices en mai, puis de commencer à spéculer sur une baisse du marché. S’il n’est sans doute pas en odeur de sainteté auprès de Pékin, son parcours a fait sensation auprès des millions de petits porteurs sortis rincés du krach. « C’est comme le surf, vous devez pouvoir danser au sommet de la vague », a-t-il expliqué dans un aphorisme digne de Warren Buffett.

Un marché chinois en manque de repère
Mais au-delà de son poids sur les marchés, son avertissement semble plus être le reflet d’un marché en manque total de repère, ballotté par les décisions parfois contradictoires des autorités locales. « Les marchés boursiers chinois sont déconnectés de la réalité », prévient ainsi la société de gestion d’actifs Aberdeen. « Lorsque les cours résultent de l’interaction entre les manipulations du marché opérées par l’Etat et les instincts spéculatifs de millions d’investisseurs particuliers, ils ne permettent plus de juger de la qualité d’une entreprise, pas plus qu’ils ne donnent un aperçu de la santé d’une économie ». Cela n’empêche pas les marchés mondiaux de rester très attentifs aux hauts et surtout aux bas de la Bourse de Shanghai. Car la vague n’est pas faite seulement de sommets, mais aussi de creux...
 
pour vendre, faut des acheteurs non ?
du coup, si ce genre d'énergumène conseille à tous de vendre, il conseille à qui d'acheter ?
 

non, pas possible. un boursicoteur qui appellerait des millions de têtes de cons à placer en position de vente leurs actions, massivement en même temps, pour spéculer une baisse générale ? ce serait vraiment un boursicoteur pas très gentil.
 
pour vendre, faut des acheteurs non ?
du coup, si ce genre d'énergumène conseille à tous de vendre, il conseille à qui d'acheter ?
Lui a déjà pris ses positions en spéculant à la baisse.
Mais pour que la baisse se produise, il faut qu'il y ait un maximum de vendeurs.
Donc en incitant les gens à vendre, il va provoquer une baisse des cours qui va lui rapporter gros.
CQFD
 
Dans un pays comptant 99 millions d’investisseurs individuels, Huang Weimin a tout d’un modèle. Ce gérant de Lien retiré a dégagé l’an dernier un retour sur investissement de 6.200 % ! Inconnu il y a encore un an, il est devenu une star grâce à des paris gagnants sur l’évolution des bourses de Shenzhen et Shanghai. Dernier exemple : un gain de 35 % le 22 janvier, en misant sur la baisse des actions chinoises.
Pour atteindre de telles performances, il doit utiliser à fond l'effet de levier du crédit. Peut-être pas à prendre comme modèle par tout le monde !
 
Hahaha!!! Nan mais vraiment, les gros boulets, ils en manquent pas une!
Bourse aux caractéristiques chinoises, cela va sans dire:

http://www.zerohedge.com/news/2015-...aunch-crackdown-stock-sellers-rumor-spreaders
Chinese police have begun a "nationwide action plan" to work with stock regulator CSRC to crack down on now 'illegal' stock and futures trading
Nan mais c'est vrai quoi, faut donner de la face au gouvernement, merde
As SCMP reports, police are checking who sold off Ping An and PetroChina stocks in last 30 minutes of trading July 8 while Government was buying to boost index...

China managed to stage an impressive equity rebound yesterday. One could call it a dead cat bounce, but we don’t even have an entire cat, so it was more parts of a dead cat bouncing, aided by news that anyone caught selling short would be arrested.