J’ai enfin achevé mon doctorat de Lettres modernes avec mention « très honorable » à l’Université de Pau et des pays de l’Adour (j’adore ce nom). Je tiens à remercier tout le monde sur ce forum. Vous avez renforcé mon esprit spéculatif qui m’a été bien utile lors de ma soutenance. Quant à la manière de s’exprimer, les divers styles que je peux trouver dans vos discussions m’ont aidé à saisir le juste sens des consignes que mon directeur de recherches m’avait données : savoir riposter clairement, dignement et courtoisement.
Voici un court résumé de ma thèse. Ce serait avec un grand plaisir si vous vouliez en discuter.
La richesse de la pensée de Coubertin est restée longtemps ignorée, il n’est présent en réalité que dans les discours officiels des Jeux olympiques, alors qu’il a proposé une réforme de l’enseignement dont l’actualité demeure. La Chine a fourni des efforts considérables pour l’organisation des Jeux de 2008, malheureusement Coubertin lui-même y reste tout à fait méconnu, aucune monographie sur lui n’y ayant été effectuée. L’olympisme est la base philosophique sur laquelle Coubertin cherche à faire reposer son œuvre, il est aussi le concentré de ses idées maîtresses. La Chine, malgré ses dissemblances culturelles avec le monde occidental, est prédisposée à la diffusion de la pensée de Coubertin. La quintessence de l’olympisme, à savoir l’esprit chevaleresque, le culte du beau, s’inscrit dans le courant de la tradition chinoise. Ils sont loués, nourris depuis plus de deux mille ans par toutes les écoles philosophiques et les religions chinoises. Faire s’épanouir en Chine l’esprit sportif de Coubertin, c’est en réalité honorer l’esprit chevaleresque chinois. Le peuple chinois, paisible et imprégné de culture paysanne, se montre souvent veule et confiné malgré son histoire chevaleresque rayonnante. En 1889, Coubertin a lancé son slogan : « un rebronzage pédagogique » visant à développer la totalité de l’homme, c'est-à-dire son physique, son intellect et sa morale, par le biais du sport. Plus de cent vingt ans se sont écoulés, l’heure est venue pour les Chinois de répondre à cet appel. Soyons sportifs, soyons chevaleresques !
Voici un court résumé de ma thèse. Ce serait avec un grand plaisir si vous vouliez en discuter.
La diffusion de la pensée de Pierre de Coubertin en Chine
La richesse de la pensée de Coubertin est restée longtemps ignorée, il n’est présent en réalité que dans les discours officiels des Jeux olympiques, alors qu’il a proposé une réforme de l’enseignement dont l’actualité demeure. La Chine a fourni des efforts considérables pour l’organisation des Jeux de 2008, malheureusement Coubertin lui-même y reste tout à fait méconnu, aucune monographie sur lui n’y ayant été effectuée. L’olympisme est la base philosophique sur laquelle Coubertin cherche à faire reposer son œuvre, il est aussi le concentré de ses idées maîtresses. La Chine, malgré ses dissemblances culturelles avec le monde occidental, est prédisposée à la diffusion de la pensée de Coubertin. La quintessence de l’olympisme, à savoir l’esprit chevaleresque, le culte du beau, s’inscrit dans le courant de la tradition chinoise. Ils sont loués, nourris depuis plus de deux mille ans par toutes les écoles philosophiques et les religions chinoises. Faire s’épanouir en Chine l’esprit sportif de Coubertin, c’est en réalité honorer l’esprit chevaleresque chinois. Le peuple chinois, paisible et imprégné de culture paysanne, se montre souvent veule et confiné malgré son histoire chevaleresque rayonnante. En 1889, Coubertin a lancé son slogan : « un rebronzage pédagogique » visant à développer la totalité de l’homme, c'est-à-dire son physique, son intellect et sa morale, par le biais du sport. Plus de cent vingt ans se sont écoulés, l’heure est venue pour les Chinois de répondre à cet appel. Soyons sportifs, soyons chevaleresques !