Euthanasie, pour ou contre?

Je ne vois pas en quoi c'est la porte ouverte aux meurtres et autres.... si on veut "finir" un mourrant, les oreillers merchent trés bien, et depuis longtemps...
Autre interogations; en quoi les médecins se permettent de s'exprimer autant sur le sujet vu que ca ne les concernent pas particulièrement.


Avec un process intelligent, pas de problème:
- Demande d'euthanasie: ne peut évidemment etre réalisé que par le concerné devant huissier (ca laisse les comateux en dehors du systeme, mais c'est normal, il n'y a que l'interressé qui peut faire le choix)
- Dépot du materiel auprés du demandeur par huissier + 1 policier (J'insite, mais je ne vois ou un médecin devrait intervenir, ils n'ont aucune compétence à apporter à ce moment là),
- pose du systeme d'injection par une infirmière sous controle de l'huissier.
- Le demandeur est laissé seul dans sa chambre avec garde policière à la porte pendant 1/2 heure.
- Si le demandeur n'est pas passé à l'acte, il pourra demander un nouveau passage , si il se retracte à nouveau, il n'a plus accés à cette solution (on élimine, ou en tout les cas atténuerait ainsi la problématique de "c'est la famille qui pousse").


Maintenant je dis ca, je ne dis rien, par contre, pour avoir vécu un départ trés difficile une fois (personne réclamant pendant des semaines qu'on la laisse partir, tordue de douleur, en larme, à vociférer contre ses proches qu'ils sont des monstres pour la torturer ainsi) et face au mur de la sois disante "moralité" médicale ( mais Mr, on ne peut plus augmenter la morphine, blablablabla..), je pense honnetement que pour etre contre l'euthanasie, il faut simplement ne pas avoir cotoyé ce genre de douleur et donc ne pas vraiment savoir de quoi on parle.

On achève bien les chevaux...

ya rien à rajouter... faut que la loi soit bien faite comme l'a dit harakirikou pour éviter les abus et les dérives...
 
Mouais. En gros, y'a qu'à qu'la loi soit bien faite...

Mais ne l'est-elle pas déjà, justement ?

Le protocole proposé par Guyong n'est applicable que pour une personne consciente et capable.
Or, de nos jours, dans le cadre juridique existant, sans huissier ni infirmière, en toute liberté, il est possible pratiquer cette forme d'euthanasie puisqu'il n'existe pas de délit de complicité de suicide. Le cas de figure en question ne pose donc aucun problème.
Gardons nous de pousser à créer un cadre législatif de l'eutanasie qui se traduise dans les faits à une réduction de cette terrible mais grande liberté dont nous disposons : le droit de se donner la mort et d'aider à se donner la mort.

Les cas de l'AVC ou autres accident plongeant l'homme dans un isolement total et dans l'incapacité de faire connaître sa volonté sont les seuls posant un vrai problème juridique. Pour l'individu concerné, nous ne savons pas ce qui est bien ou pas. Pour son entourage, il peut être préférable d'en finir plus tôt. Pour la société, il est évidement préférable au contraire de faire durer et d'étudier le plus longtemps possible cet état de mort-vie.
Je ne crois pas qu'une loi soit apte à répondre à une telle problématique ou le cas par cas semble de mise.
Il serait par contre bon de tenir à l'écart de toute pression les personnes confrontées à ce genre de situation, quoi qu'ils décident ou ne décident pas.

Attention enfin à un "détail". Par loi bien faite sur l'euthanasie, certains aimeraient, en poussant le bouchon, que le formulaire de demande soit disponible à l’accueil de l'hôpital afin que, si tout est en règle, le personnel hospitalier soit en demeure de faire ce qui est prévu par la loi.
Il faut y réfléchir, mais je ne suis pas certain que ce soit un progrès. A priori, je préfèrerait savoir les capsules au cyanure des romans d'espionnage en vente libre dans les pharmacie. En effet, s'il me semble bon qu'aider une personne à se donner la mort n'est pas un délit, je trouverait mauvais un dispositif qui oblige des personnes à le faire sous prétexte qu'elles sont employées dans un hôpital...
 
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Mouais. En gros, y'a qu'à qu'la loi soit bien faite...

Mais ne l'est-elle pas déjà, justement ?

Le protocole proposé par Guyong n'est applicable que pour une personne consciente et capable.
Or, de nos jours, dans le cadre juridique existant, sans huissier ni infirmière, en toute liberté, il est possible pratiquer cette forme d'euthanasie puisqu'il n'existe pas de délit de complicité de suicide. Le cas de figure en question ne pose donc aucun problème.
Il suffirait que des kits de suicide soient en vente. Combien ça couterait, les fameuses capsules de cyanure des romans d’espionnage ?
Gardons nous de pousser à créer un cadre législatif de l'eutanasie qui se traduise dans les faits à une réduction de cette terrible mais grande liberté dont nous disposons : le droit de se donner la mort et d'aider à se donner la mort.

Le problème de l'AVC ou autre accident plongeant l'homme dans un isolement total et dans l'incapacité de faire connaître sa volonté est le seul problème réel. Pour l'individu concerné, nous ne savons pas ce qui est bien ou pas. Pour son entourage, il peut être préférable d'en finir plus tôt. Pour la société, il est évidement préférable au contraire de faire durer et d'étudier le plus longtemps possible cet état de mort-vie.
Je ne crois pas qu'une loi soit apte à répondre à une telle problématique ou le cas par cas semble de mise.
Il serait par contre bon de tenir à l'écart de toute pression les personnes confrontées à ce genre de situation, quoi qu'ils décident ou ne décident pas.

tu crois pas si bien dire... la fameuse grand mère américaine vendait ces kits de sucide en californie..
je ne pense pas que la loi encadrera l'euthanasie dans le but de resteindre le droit dont tu fais part, si toutefois les socialistes la font sortir... mais bien au contraire à aider le proche dans une situation critique de savoir si il veut continuer de "vivre" ou pas...

même constat pour les personnes dans l'incapacité de communiquer... simplement de connaitre la décision du proche d'une manière plus "officielle", plutôt qu'officieuse...
le cadre législatif renforcerait le droit à la personne de savoir si elle veut vivre ou pas.. puisqu'il y aurait une paprasse administrative et donc des "preuves"...en cas de litige..
 
Mouais. En gros, y'a qu'à qu'la loi soit bien faite...

Mais ne l'est-elle pas déjà, justement ?

Le protocole proposé par Guyong n'est applicable que pour une personne consciente et capable.
Or, de nos jours, dans le cadre juridique existant, sans huissier ni infirmière, en toute liberté, il est possible pratiquer cette forme d'euthanasie puisqu'il n'existe pas de délit de complicité de suicide. Le cas de figure en question ne pose donc aucun problème.
Gardons nous de pousser à créer un cadre législatif de l'eutanasie qui se traduise dans les faits à une réduction de cette terrible mais grande liberté dont nous disposons : le droit de se donner la mort et d'aider à se donner la mort.

Les cas de l'AVC ou autres accident plongeant l'homme dans un isolement total et dans l'incapacité de faire connaître sa volonté sont les seuls posant un vrai problème juridique. Pour l'individu concerné, nous ne savons pas ce qui est bien ou pas. Pour son entourage, il peut être préférable d'en finir plus tôt. Pour la société, il est évidement préférable au contraire de faire durer et d'étudier le plus longtemps possible cet état de mort-vie.
Je ne crois pas qu'une loi soit apte à répondre à une telle problématique ou le cas par cas semble de mise.
Il serait par contre bon de tenir à l'écart de toute pression les personnes confrontées à ce genre de situation, quoi qu'ils décident ou ne décident pas.

Attention enfin à un "détail". Par loi bien faite sur l'euthanasie, certains aimeraient, en poussant le bouchon, que le formulaire de demande soit disponible à l’accueil de l'hôpital afin que, si tout est en règle, le personnel hospitalier soit en demeure de faire ce qui est prévu par la loi.
Il faut y réfléchir, mais je ne suis pas certain que ce soit un progrès. A priori, je préfèrerait savoir les capsules au cyanure des romans d'espionnage en vente libre dans les pharmacie. En effet, s'il me semble bon qu'aider une personne à se donner la mort n'est pas un délit, je trouverait mauvais un dispositif qui oblige des personnes à le faire sous prétexte qu'elles sont employées dans un hôpital...

Limité aux personnes conscientes oui, bien sur, on ne va pas débrancher un comateu qui ne s'est pas exprimé sur sa volonté. Mais pas aux personnes "capables" (au sens indépendant moteur).... meme dans le pire des cas, une partie la motricité oculaire est généralement préservée (d'accord il y aura toujours des extremes..), et bien des malades communique grace à cela. Donc --> capacité d'exprimer son souhait et d'activer une injection.
Mais bon pour aller dans ton sens, personnellement je me foue royalement du cadre légal en soit, mon seul interet en une loi est la possibilité de créer un process standard protégeant des abus tout en préservant la liberté de choix du malade.
Bref "toute personne est en droit de demander une assistance médicale si elle souhaite mettre fin à ses jours".

Dans un sens, meme le déprimé devrait avoir ce droit (aprés plusieurs scéances en psy), ca couterait moins cher en pompier... (ok j'abuse mais c'est quand une base de l'habeas corpus)

Finalement, il n'existe certes pas de délit de complicité de suicide, mais il y a a minima non assistance à personne en danger (meme si la personne est mourante) voire complicité d'homicide et meme homicide volontaire, si un membre de la famille attaque par la suite (oui, euh.. ils ont tué tata... moi elle m'avait dit qu'elle voulait continuer a se battre, blablabla..). La il y a un vrai probleme..
 
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Gardons nous de pousser à créer un cadre législatif de l'eutanasie qui se traduise dans les faits à une réduction de cette terrible mais grande liberté dont nous disposons : le droit de se donner la mort et d'aider à se donner la mort.

Bah le truc c'est qu'a l'heure actuelle, on dispose de rien du tout.
Euthanasie active? "Assassinat ou empoisonnement avec premditation"
Euthanasie passive? "Non assistance a personne en danger"
Dans les faits, ca depasse rarement la prison avec sursit, mais bon, c'est bien qu'on pas le droit...
Pour le suicide, il est egalement reprime: hospitalisation d'office par decision prefectorale.

Cette grande liberte, tu en disposes dans ton coin, mais personne ne te la reconnait legalement.
 
Un neurobiologiste souhaite se suicider pour ressusciter dans un robot

:hs: A moitie HS mais pas totalement, puisque l'article parle d'un souhait de se donner la mort par injection pour un projet scientifique, je viens de tomber sur cet article qui m'a de suite fait penser a cette conversation de bonjourechine, je vous laisse jugez par vous meme..

"Travaillant sur la cartographie du réseau neuronal du cerveau humain, Ken Hayworth est un neurobiologiste qui prend ses recherches très à coeur puisque celui-ci a récemment déclaré vouloir se suicider pour télécharger son esprit dans un robot et ainsi être le premier à percer le secret de l’immortalité."...

La suite de l'article ci-dessous:

http://www.journaldugeek.com/2012/07/20/neurobiologiste-suicider-ressusciter-robot/

un article plus detaille ici:
http://www.futura-sciences.com/fr/n...veut-se-suicider-pour-devenir-immortel_40150/
 
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... mais bien au contraire à aider le proche dans une situation critique de savoir si il veut continuer de "vivre" ou pas...
Je ne comprend pas ce que tu veux dire...

...le cadre législatif renforcerait le droit à la personne de savoir si elle veut vivre ou pas...
Et là je ne crois pas que tu ai voulu dire ce que je lis.
Comment une loi pourrait influer là-dessus ?
 
Bref "toute personne est en droit de demander une assistance médicale si elle souhaite mettre fin à ses jours".
Oui, mais là on entre dans ce que je redoute : on ne parle plus du droit à mourir et à se faire aider pour ça si on le veux (ce droit, on l'a), mais de créer un devoir pour le corps médical d’exécuter les souhaits du patient... Ça, je ne suis pas pour.

Finalement, il n'existe certes pas de délit de complicité de suicide, mais il y a a minima non assistance à personne en danger (meme si la personne est mourante) voire complicité d'homicide et meme homicide volontaire, si un membre de la famille attaque par la suite (oui, euh.. ils ont tué tata... moi elle m'avait dit qu'elle voulait continuer a se battre, blablabla..). La il y a un vrai probleme..
Donc, ce qu'il faudrait plutôt, c'est une méthode pour attester de la volonté à mourir afin de protéger celui qui l'aiderait, quelque soit son statut...
 
Bah le truc c'est qu'a l'heure actuelle, on dispose de rien du tout.

Je ne crois pas. Si la volonté de la personne est prouvée, celui qui l'aide ne peut être poursuivi.
Il y a sans doute enquête, car il y a mort d'homme, mais il ne peut pas y avoir de suite.

On pourrait arriver à remplacer une enquête de police sans suite par quelques paperasses, mais serait-ce prudent ?
La mort d'une personne peut-elle être à ce point banalisée ?
 
Si la volonté de la personne est prouvée, celui qui l'aide ne peut être poursuivi.
Il y a sans doute enquête, car il y a mort d'homme, mais il ne peut pas y avoir de suite.

C'est pas le cas de la France, si c'est bien ce dont on parle.
http://www.lexpress.fr/actualite/so...sis-pour-la-mere-d-une-handicapee_726859.html
Lien retiré

Sinon, je vois meme pas l'interet de faire un debat, si c'etait deja autorise... Je sais bien que les politiques ont du temps a perdre mais qd meme...
(sinon, quel texte de loi l'autorise deja en realite???)
 
On parle bien de la France.

Je ne sais pas dans les deux cas cités s'il y a eu aide au suicide ou non.
Ou tout simplement si les prévenus on été en mesure de convaincre qu'ils ont agit dans ce contexte.
En lisant rapidement ces deux cas, il semble que non.

Qui voudrait aller jusqu'à l'autorisation de provoquer le décès d'une personne simplement parce qu'elle vous le demande ?
Ou simplement parce qu'on estime qu'il vaut mieux lui ôter la vie ?

Je ne joue pas sur les mots, je sens une différence considérable entre "s'il vous plaît tuez moi" et "j'ai l'intention de mettre fin à mes jours, apportez-moi un revolver s'il vous plaît".

Voilà, je crois qu'on est dans le débat :
Euthanasie ? Qu'entendez-vous par là ?

Je l'ai tué parce que ça vie n'en était pas une,
Je l'ai tué parce qu'il me l'a demandé,
je l'ai tué parce qu'il fallait le faire,
je l'ai tué parce que c'est la loi...
Pour moi, je trouve bien que tout ça soit interdit.

Et aussi qu'on ne puisse pas poursuivre quelqu'un parce qu'il a aidé un autre a mourir.
Et aussi que faire la distinction entre ces choses différentes nécessitent l'intervention d'un juge.

Oui, je reconnais, j'ai été élevé chez "tu ne tueras pas".
Mais j'ai aussi grandit sur cette terre et ce qui me préoccupera si une telle question venait à m'interpeller, ce n'est pas la peur de l'enfer ou la crainte de Dieu mais bien ce que je fais à la personne que j'ai en face de moi.
Et quelque soit la loi en vigueur d'ailleurs je n'en tiendrais aucunement compte.

Attention aussi aux trompe-l’œil. On est dans un domaine pour lequel chaque échec du système en place semblera impardonnable. On est pourtant certain que tout système connaît ses échecs.
En l’occurrence, on ne fera pas facilement entrer dans le débat ceux que la situation actuelle, avec tout ce qu'on peut lui reprocher, notamment de ne pas regarder certaines choses en face les cas inconnus mais probablement existants où il a fonctionné positivement.
 
Dernière édition:
Bonsoir,
Le debat a bien avance, des cas ont ete cites, normalement punis par la loi, mais humainement se transformant en " vous ne ferez pas votre peine", peine deja bien lourde.
La loi ne peut qu etre juste et utile que si elle fait des differences en fonctions des cas. Il n y a rien de pire qu une loi generaliste qui elle sera la porte ouverte a des abus et des exces ou encore qui ne saura pas determiner la frontiere entre une euthanasie et un suicide ou entre une euthanasie et un meutre.
C est pour cela qu il me parait primordial d identifier les personnes qui pourraient etre concernees par une eventuelle loi.
Pour ma part, il n y a que trois hypotheses:
- L accident, la personne dite valide se retrouve tetraplegique, legumes, brulee a un pourcentage important... suite a une chute, un accident... Cela concerne tout le monde et il est tout a fait possible d envisager que toute personne bien portante puisse faire un acte notarie concernant des suites a donner en cas d accident en fonction de son etat physique.
- La personne deja dans un etat plus haut enonce, consciente de son etat, mais ne pouvant bouger que son petit doigt pour communiquer, ou alors consciente mais alitee,... bref ayant aucun avenir tellement son etat physqiue est horrible. Il existe beaucoup de moyens pour ces personnes de communiquer et de dire ce qui doit etre fait afin d abreger les souffrances. Comme il a ete ecrit plus haut, presence de huissier, notaire... me parait indispensable.
- Et enfin, cela rejoint le procede de la premiere hypothese, la maladie incurrable type cancer du foie ou pancreas, cette maladie qui ne propose que quelques mois d esperence de vie, dont les derniers sont tout simplement inhumain a vivre et a faire vivre. Acte notarie tant que tout va bien.

Concernant les autres cas, il me parait difficile de les concerner par cette loi, comme les retardes mentaux, les handicapes physiques ou encore les malades relavant de la psychiatrie.

Bref, une fois de plus, il est important que chacun prennent ses responsabilites, soient responsables tant qu il est encore temps de l etre, cela peut eviter bien des souffrances a soi et aux gens que nous aimons.
Enfin, je rappellerai que la mort fait partie de la vie, ce n est pas un sujet tabou, elle est a accepter et elle est aussi a preparer.
 
Dernière édition par un modérateur:
(sinon, quel texte de loi l'autorise deja en realite???)

Aucun texte n'autorise l'euthanasie.

Par contre, le suicide n'est pas un délit.
Et si j'ai bien compris, pour des raisons juridiques, aider quelqu'un dans un acte qui n'est pas un délit ne peut pas être un délit.

On parle donc d'aide au suicide.
 
C est pour cela qu il me parait primordial d identifier les personnes qui pourraient etre concernees par une eventuelle loi...
Je n'y connais pas grand chose, mais cette approche me semble contraire au principe de l'égalité de tous devant la loi.

Pour tous ces cas, je verrais d'un meilleur œil la recherche de solutions techniques pour permettre à la personne concernée de mettre fin a ses jours par sa décision et sans souffrance.
Ces solutions seraient accessibles en pharmacie sur présentation et enregistrement de la pièce d'identité de l'acquéreur et du nom de la personne à qui il est destiné.
Le même procédé vaut en milieu hospitalier, avec des dispositifs éventuellement plus sophistiqués pour les rendre manipulables par des personnes handicapées.

Et pour les cas sans solutions techniques...
J'ai déjà donné mon avis.
Quelques soient les circonstances, quand il y a mort d'homme, l'intervention de la police et/ou d'un juge ne doit pas être considéré comme anormal ou choquant.
 
Jean, Bonsoir,
Arretons 5 minutes avec cette hypocrisie qui est nous sommes tous egaux devant la loi. NON, nous ne sommes pas tous egaux devant la loi, dans la vie et dans la mort.
Commencons par faire en sorte que chacuns puissent avoir acces la connaissance de la loi, y a du boulot tellement ces textes sont imbitables pour le commun des mortels dont nous sommes tres nombreux, et pourtant nul n est cense l ignorer... Plus un peuple est ignorant, plus il est facile de le manipuler, n est ce pas?
 
Je suis d'accord. Mais quand une loi est créée, elle passe devant le conseil constitutionnel. Si elle peut être jugée discriminatoire, elle est rejetée. La loi ne peut donc pas, en théorie, comporter la discrimination en elle.

Mais devant elle, la discrimination se porte bien.
D'autre part, la loi est aussi la pour discriminer le coupable de l'innocent...
Donc oui, contradiction et hypocrisie.
Mais dans son principe, dans sa lettre, une loi doit respecter le principe d'égalité des droits.
 
" .. a raison de laissé les gens vivre dans des conditions norma et descente ... ont peu abréger leur souffrances ( c'est la même source qui fais les 2 turbin :)
)

vivre et laisser mourir comme dirais le rouquin
 
Je n'y connais pas grand chose, mais cette approche me semble contraire au principe de l'égalité de tous devant la loi.

Pour tous ces cas, je verrais d'un meilleur œil la recherche de solutions techniques pour permettre à la personne concernée de mettre fin a ses jours par sa décision et sans souffrance.
Ces solutions seraient accessibles en pharmacie sur présentation et enregistrement de la pièce d'identité de l'acquéreur et du nom de la personne à qui il est destiné.
Le même procédé vaut en milieu hospitalier, avec des dispositifs éventuellement plus sophistiqués pour les rendre manipulables par des personnes handicapées.

Et pour les cas sans solutions techniques...
c'est J'ai déjà donné mon avis.
Quelques soient les circonstances, quand il y a mort d'homme, l'intervention de la police et/ou d'un juge ne doit pas être considéré comme anormal ou choquant
.

c'est une question de point de vue... pour ma part, voir une personne mourir le sourire aux lèvres est plus humain que de la laisser vivre dans la souffrance (larmes de douleur, physique et psychologique; insomnie; crie; déprime; décadence mentale, etc)
et comme dirait harakirikou, la mort fait partie de la vie... (et pas l'inverse !!)

quand aux principes de "tu ne tuera point", "tu ne volera point", je dirais qu'indirectement, en consommant certains produits de la consommation, on tue et on vole ! nul est ignorant à toutes ces pratiques de la société de consommation... se dire "qu'on a pas le choix" et que c'est "pas nous qui prenons les décisions" est bien trop facile comme excuse...donc les jolis principes d'origine religieuse étaient bien joli à l'époque (et encore...) mais aujourd'hui, personne ne peut dire qu'il n'était pas au courant... personne ! je trouve que l'euthanasie est une preuve de courage quand à la personne qui prend la décision ! (n'allons pas croire que les docteurs et les proches considèrent la vie d'un patient ou d'un proche comme une simple valeur pécuniaire... cf acte notarié ou autre)
 
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Hé bien je suis d'accord avec tout ça, Dutchy...

Il n'y a rien dans ce point de vue que je ne partage pas.

J'ajoute qu'on n'est pas "prêt" en général, à se tenir devant celui qui sait qu'il va mourir et qui sait qu'on n'y peut rien et qu'on l'aime mais que ça ne sert à rien...

Tu parles de courage. Le mot n'est pas trop fort.
Je n'ose imaginer ce que ça coute, humainement.
Rien que d'y penser me fait peur... Tuer un homme...

Mais n'oublions pas que nous ne sommes pas tous pareil et que nous sommes aussi modifiables par les lois, l'environnement, le regard des autres...
La crainte de l'idée même de donner la mort a une utilité sociale.
Ça n'est certainement pas la partie la plus inutile de notre patrimoine culturel.
Ce n'est pas la première chose qu'il faut fragiliser, à mon avis.
 
Moi je suis à la fois pour et contre. Je suis pour dans la mesure où ça permettrait effectivement à une personne en phase terminale d'une maladie ou encore en fin de vie de mourir dans la dignité et d'abréger ses souffrances. D'un autre côté, je suis contre car il s'agit bien là d'un suicide. Je ne peux pas trancher. Et je n'aimerai pas être à la place du professionnel de santé qui va réaliser l'acte ou même le Président et le Parlement qui vont voter la loi s'il y en a.