Crise économique mondiale / conséquences éco & sociales du covid

LE PRÉTEXTE
La purge sur les marchés a continué. Le Dow Jones a perdu près de 2 000 points en deux jours. Le CAC a perdu plus de 7% en moins d'une semaine. Le coronavirus a été l'élément déclencheur de la baisse. Il a servi de prétexte à une baisse qui a d'autres explications.

UNE CORRECTION NÉCESSAIRE
Cela fait des semaines que les indices boursiers enchaînaient les records, jour après jour, sans correction.
Malgré de mauvaises nouvelles économiques, avec un ralentissement de la croissance un peu partout dans le monde.
Malgré de mauvaises nouvelles géopolitiques.
Et malgré un ralentissement marqué de la croissance des bénéfices des entreprises.
L'EFFET SANDERS

La poussée de Sanders dans les primaires démocrates et dans les sondages n'était pas dans les cours des actions non plus.
Certes les investisseurs se rassurent en se disant que si Sanders est le candidat démocrate, les démocrates modérés ne voteront pas pour lui et Trump sera réélu facilement.
Mais ils ont appris à leurs dépens avec l'élection de Trump ou encore le Brexit que "ce qui ne peut pas arriver" peut arriver.

ET MAINTENANT ?
Pour l'instant nous sommes sur une correction classique.
Une correction qu'on aurait pu avoir depuis très longtemps.
Les investisseurs vont essayer, probablement dans les jours qui viennent, de revenir acheter des actions pour profiter de la baisse.
Mais la suite des évènements va dépendre évidemment des nouveaux développements de l'épidémie.
Mais pas seulement.
Les investisseurs ont redécouvert que les marchés pouvaient baisser.
Cela va probablement tempérer leurs ardeurs.
En attendant le score de Sanders au Super Tuesday.

LE COMBLE DE L'ÉPIDÉMIE
Le vice-ministre de la Santé iranien.
Le pauvre était au plus mal pendant une conférence de presse sur le coronavirus.
En fait, il était infecté lui aussi.

JE COMMENCE À NE PLUS SUPPORTER...
...la blague "tu reviens de Chine ?" et maintenant "tu reviens d'Italie ?" dès que quelqu'un tousse.

TRUMP EN COMMENTATEUR BOURSIER
Trump commente la Bourse.
En permanence.
Il suit les cours des actions en continu.
Et hier il a voulu remonter le moral des investisseurs en annonçant tour à tour que les États-Unis avaient trouvé un vaccin, que l'épidémie était sous contrôle aux États-Unis et qu'il fallait "seriously consider buying these dips", se ruer sur la Bourse pour profiter des bonnes affaires.
Il a rajouté que s'il n'était pas réélu, il y aurait un krach.

LES PRÉVISIONS DU JOUR
Sur la croissance de la Chine au premier trimestre 2019.
Goldman Sachs : 2.5%.
Nomura : 3.1%.
Il va falloir remonter loin dans le passé pour trouver des taux de croissance aussi bas !

 
Quand on a connu des situations qui depassent l'entendement de la raison humaine , il est difficile de s'exprimer !
S'exprimer, ou se convaincre qu'on le fait, ça ne demande pas trop d'effort.
Comprendre de qui s'exprime, là... y'a du job. Un océan d'expressions à explorer dont personne n'a dessiné les cartes.
 
Un taux de satisfaction pour Carrie Lam passant en-deça de la barre des 20pts (19.2pts sur une note de satisfaction sur sa performance en tant que Chief Executive de 1 à 100), soit le score le plus bas jamais atteint par un chef de l'exécutif HK sur l'indice HKUPOP établi en 1991

Ceci explique peut-être cela
Ça veut dire qu’on ne va rien recevoir en Chine continentale. Dommage.
 
A quel moment j'ai utilise le mot urgent ?
Faut arrêter de dévier.
Enlevons le mot urgent alors... mais ca ne change pas que les HongKongais ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis... et des libertés ils n'en manquaient pas / n'en auront pas plus maintenant.
 
Enlevons le mot urgent alors... mais ca ne change pas que les HongKongais ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis... et des libertés ils n'en manquaient pas / n'en auront pas plus maintenant.
C’est le problème : ils pensent qu’ils doivent se battre et défendre leurs libertés sinon ils les perdraient.
Le seul moyen de savoir aurait été de rien faire et de voir ce qu’il se passe.
Mais c’est fait, maintenant HK doit changer, c’est la vie.
 
le seul train de fret Chine-France à l'arrêt, Decathlon touché

Communique : Le train de fret hebdomadaire entre Wuhan en Chine et Dourges (Pas-de-Calais) est arrêté depuis fin janvier et ne reprendra pas avant avril en raison du coronavirus, ce qui compromet l'approvisionnement de groupes français comme Decathlon, a indiqué mardi un cadre de la SNCF.

«A Dourges, le seul terminal français qui recevait un train de Chine par semaine a été arrêté jusqu'en avril car le * train venait de Wuhan», épicentre de l'épidémie de Covid-19, a expliqué Xavier Wanderpepen, responsable du fret ferroviaire entre la Chine et l'Europe chez Forwardis, filiale de SNCF Logistics.

Lufthansa gèle ses embauches et propose des congés sans solde

Communique :La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé ce mercredi qu'elle «mettait en place plusieurs mesures de réduction des coûts» pour «affronter les effets économiques du coronavirus» alors que l'épidémie continue de progresser.

Les nouvelles embauches sont désormais «évaluées, suspendues ou repoussées à une date ultérieure» et «Lufthansa propose dès maintenant à ses employés des congés non payés», explique la compagnie. Les formations prévues à partir d'avril 2020 ne seront pas assurées et des apprentis actuels ne seront pas repris même si «l'objectif» reste une embauche «à long terme». Le budget administratif est réduit de 20% et «le volume de projets" de 10, ajoute encore le groupe.


Air Canada prolonge la suspension de ses vols vers Pékin et Shanghai

Communique :La compagnie Air Canada a annoncé hier la prolongation de la suspension de ses vols entre le Canada et les villes de Pékin et Shanghai jusqu'au 10 avril, en raison de l'épidémie.

Les vols vers ces villes avaient été suspendus temporairement le 30 janvier jusqu'à fin février après que le ministère canadien des Affaires étrangères eut déconseillé aux Canadiens "tout voyage non-essentiel en Chine" compte tenu de la propagation rapide du virus.
Air Canada précise sur son site internet qu'elle "continuera de surveiller étroitement cette situation en constante évolution", en consultation avec les autorités canadiennes, et qu'elle "modifiera son horaire en conséquence".

Air Canada a également prolongé la suspension de ses vols quotidiens sans escale entre Toronto et Hong Kong jusqu'au 30 avril 2020, en raison de la baisse de la demande sur le marché. L'exploitation des vols à destination et en provenance de Taipei (Taïwan) «se poursuit normalement», a indiqué la compagnie.



* Les conteneurs viennent de Wuhan pas le train , ils sont transbordes sur d'autres convois en cours de route ,l'ecartement des voies est differents selon les pays traverses ...
 
Dernière édition:
Enlevons le mot urgent alors... mais ca ne change pas que les HongKongais ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis... et des libertés ils n'en manquaient pas / n'en auront pas plus maintenant.
Perso, je peux comprendre que des gens souhaite faire quelque chose pour la liberté mais cela devrait être pacifique sans restreindre la liberté des autres.
Le mot urgent a pour moi son importance. Ce qui arrive maintenant arriverait tôt ou tard même sans ingérence si la chine continue a se fermer. On est encore loin de 2047, la situation peut changer et donc ce qui arrive est précipité.
 
Imagine par exemple que nous réussissions un jour à connaitre quelque chose qui se rapprocherait de la volonté d'un peuple au point d'en faire une donnée à la fois dynamique et admise de façon consensuelle !
Plus de crispation, plus de tarte à la crème, d'accusation, de mépris réciproque. Le peuple veut ça au prix que ça coute.
Tu semble sous-entendre que « le peuple » est une UNITÉ, HOMOGÈNE, ayant une volonté unique, un but commun, partagé par tous....

Pour ma part, je pense que « le peuple » est une juxtaposition d’individus ayant chacun sa volonté propre, son but personnel, ses aspirations personnelles, et malheureusement souvent contradictoires, incompatibles avec ceux des autres individus composant « le peuple ».
Dans ces conditions, connaître « LA volonté du peuple »et la satisfaire est quelque chose d’utopique
 
Extrait : Hong Kong, Air Mauritius a prolongé jusqu’à la fin octobre 2020 la suspension de ses vols entre l’île Maurice et l’aéroport Chek Lap Kok, son site ne permettant plus de réservation pendant l’été. Ceux vers Shanghai le sont toujours, tandis que l’Asie du Sud-est reste desservie jusqu’à fin mars trois fois par semaine sur une route triangulaire vers Kuala Lumpur et Singapour. Etihad Airways a également suspendu ses deux vols quotidiens vers Hong Kong jusqu’à la fin mars, « faute de demande » (elle reste présente à Pékin, d’où les arrivants seront désormais soumis à des contrôles sanitaires « très stricts »). Et le groupe Cathay Pacific, durement touché par l’épidémie, a annoncé hier la suspension pendant tout le mois de mars de ses vols vers Barcelone ; plus de 26.000 de ses employés vont prendre un congé sans solde, la desserte de la Chine continentale étant déjà réduite de 90% ces deux prochains mois.

 
Microsoft, Apple, Foxconn... comment le coronavirus grippe les "big tech"

Pénuries de composants, usines à l'arrêt ou au ralenti, transports paralysés... L'épidémie du coronavirus impacte fortement le secteur de la tech car la grande majorité des produits sont fabriqués et assemblés en Chine.

Extrait :
La liste des entreprises tech impactées par le coronavirus s'allonge. Microsoft a annoncé ce mercredi 27 février qu'il ne serait pas en mesure d'atteindre ses prévisions de chiffre d'affaires pour le trimestre en cours. L'éditeur de logiciels tablait jusqu'ici pour des revenus compris entre 10,75 et 11,15 milliards de dollars pour sa division "informatique personnelle", qui comprend notamment Windows et sa gamme d'ordinateurs Surface. Aucune nouvelle prévision n'a été indiquée.
"Bien que nous constatons une forte demande Windows conforme à nos attentes, la chaîne d'approvisionnement revient à ses activités normales à un rythme plus lent que prévu", justifie l'entreprise américaine dans son communiqué de presse.
Initialement, les fermetures de lignes de production et d'usines en Chine devaient courir jusque fin janvier, traditionnelle période de vacances et de célébration du Nouvel an chinois. En raison de la vitesse de propagation du coronavirus, les fermetures ont rapidement été prolongées jusqu'au 10 février avec pour conséquence, un retard accumulé dans les chaînes de production.

 
Covid-19 : Faut-il clouer les avions au sol ou les redéployer ? Lufthansa "grounde" 13 gros-porteurs

Le groupe allemand a immobilisé 13 de ses appareils long-courrier à la suite de l'annulation d'une série de dessertes en Chine continentale en raison de l'épidémie de Covid-19 en cours. De quoi alimenter le débat sur les capacités. Faut-il clouer au sol des avions ou les redéployer sur d'autres zones géographiques en prenant le risque d'entraîner une dégradation des prix?

Extrait :
C'est un geste fort que fait Lufthansa. En pleine crise du coronavirus, le groupe allemand propriétaire de la compagnie éponyme mais aussi de Swiss et d'Austrian Airlines, a préféré clouer au sol les 13 gros-porteurs qui étaient positionnés pour relier la Chine, dont la desserte est suspendue jusqu'à fin mars, plutôt que de les redéployer sur d'autres zones. Cette décision traduit la problématique à laquelle sont confrontés les grands groupes de transport aérien : laisser les avions au sol ou les redéployer sur d'autres marchés. La décision est extrêmement difficile. Clouer au quelques appareils est coûteux puisque les compagnies devront continuer à payer les loyers de l'avion. Mais les redéployer est également préjudiciable quand les autres marchés ne sont pas très dynamiques. Augmenter la capacité peut en effet entraîner une baisse des prix pour remplir les avions; un phénomène toujours difficile à inverser par la suite. Air France ne semble pas partie pour suivre Lufthansa dans cette voie.

Vu le contexte, certains experts estiment qu'une "discipline capacitaire" serait néanmoins dans l'intérêt des compagnies européennes.

«Oui, cela coûte un peu cher, mais par rapport à une dégradation des tarifs dont les effets peuvent s'étirer sur des trimestres voire des années, c'est peut-être la moins mauvaise des solutions », explique Yan Derocles, analyste chez Oddo-BHF.


 
Tourisme et coronavirus : les Français annulent la destination Chine (-99%) et s'interrogent sur l'Italie

Ces trois dernières semaines, les réservations faites auprès d'agences de voyage françaises pour la période d'avril à octobre se sont sans surprise effondrées pour la Chine, mais aussi pour d'autres pays d'Asie (Vietnam, Thaïlande et Cambodge qui affichent un repli de 61% en moyenne). Pour l'Italie, la situation des annulations est encore difficile à évaluer, car les Français réservent majoritairement sans passer par les agences de voyage. Pour autant, les tour-operators prennent les devants proposant report et remboursement à ceux qui renoncent, pas forcément par crainte de voyager, mais ne serait-ce que pour éviter de trouver porte close devant musées et restaurants.

Extrait : Ces trois dernières semaines, les réservations faites auprès d'agences de voyage françaises pour la période d'avril à octobre se sont sans surprise effondrées pour la Chine (-99%), mais aussi pour d'autres pays de la région comme le Vietnam, la Thaïlande et le Cambodge qui affichent un repli de 61% en moyenne.
Et ce, alors que les restrictions du ministère français des Affaires étrangères en matière de voyage "ne s'appliquent qu'à la Chine", a mis en avant Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, l'organisation représentative du secteur qui présentait ces données mercredi.
Pour lui, cette frilosité "traduit une crainte de voyager, de l'inconnu et des regroupements de population. On a tendance à se replier sur soi, sur la cellule familiale, et à ne pas prendre dans cette période de décisions de voyage".

Entre la France et l'Asie, les réservations de vols ont chuté de 65%

Pour la seule semaine du 29 janvier, les réservations pour des vols reliant la France à l'Asie (en excluant la Chine) ont chuté de 65%, a parallèlement indiqué mercredi la société spécialisée ForwardKeys, qui analyse chaque jour quelque 17 millions de réservations aériennes dans le monde.

D'autres destinations asiatiques, comme le Japon, connaissent également des baisses de réservations, "mais peu sensibles", tempère René-Marc Chikli, président du Syndicat des tour-opérateurs français (Seto). Ce dernier a d'ailleurs annoncé mercredi qu'il suspendait tous les départs de vacanciers français pour la Corée du Sud jusqu'au 31 mars - après avoir fait de même pour la Chine il y a déjà plusieurs semaines.


 

LA PANIQUE
La panique continue. L'épidémie continue à se répandre. Ses effets sur l'économie deviennent de plus en plus sensibles. Et les marchés continuent à paniquer.
LE VIRUS OU LA RÉACTION AU VIRUS
Le Wall Street Journal met en lumière un point important : ce n'est pas tant l'épidémie elle-même qui, bien que dramatique, touche un nombre limité de personnes, que la réaction à l'épidémie qui provoque une situation sans précédent.
Pour un peu plus de 2 600 morts, beaucoup de pays se barricadent.
Même si, officiellement, la propagation du virus en Chine ralentit, le pays, qui est "l'usine du monde", mais également un immense réservoir de touristes, reste presque totalement fermé.
RÉACTION OU SURRÉACTION ?
Aucun gouvernement ne veut être accusé de ne pas avoir pris suffisamment de précautions.
Et tous les gouvernements réagissent.
Et même, peut-être, surréagissent.
Et c'est cette potentielle surréaction qui fragilise l'économie mondiale.
MIROIR DE NOS PEINES
Ce qui est intéressant c'est ce que révèle la réaction au virus de l'environnement dans lequel on est.
On réagit au virus comme on a tendance à réagir géopolitiquement et économiquement en ce moment : en fermant les frontières plutôt qu'en coopérant.
Un signe intéressant d'un retour du protectionnisme et d'une certaine forme de nationalisme.
LES CONSÉQUENCES
Tous les chiffres, même les plus fantaisistes, circulent sur l'impact du (de la réaction au) virus sur l'économie.
En fait personne ne sait.
On sait que l'économie chinoise est à l'arrêt encore.
On sait que le commerce mondial ralentit.
Mais tout va dépendre de la durée de l'épidémie.
Si tout s'arrête fin mars, cela n'aura coûté que 0.1% ou 0.2% de croissance.
Si ça continue, nobody knows.
CE QU'ON SAIT
C'est que les entreprises, pour beaucoup largement dépendantes de la Chine, commencent à souffrir.
Si elles vendent des produits en Chine, on pense par exemple aux constructeurs automobiles.
Et si elles se fournissent en Chine : les stocks diminuent et elles commenceront à avoir des problèmes à la fin du mois de mars.
LA FRANCE ET LES ÉTATS-UNIS...
...sont touchés à leur tour.
2e mort en France : après la mort d'un touriste chinois de 80 ans, c'est au tour d'un enseignant français de 60 ans qui n'a jamais été en contact avec une zone à risque.
Aux États-Unis, Trump a essayé de rassurer et il a chargé son vice-président Mike Pence de mener la guerre contre le virus.
LES (PETITS) BÉNÉFICES DU JOUR
L’euro grimpe par rapport au dollar depuis quelques jours, du fait du coronavirus qui pèse sur les rendements obligataires américains et donc sur le billet vert.
 
après la mort d'un touriste chinois de 80 ans, c'est au tour d'un enseignant français de 60 ans qui n'a jamais été en contact avec une zone à risque.

Apparemment le patient FR décédé hier ne l'est pas du coronavirus mais d'une longue maladie.
 
Apparemment le patient FR décédé hier ne l'est pas du coronavirus mais d'une longue maladie.
Ta source? j'ai lu et écouté le contraire hier soir et ce matin. Peut-être, que l'info a évolué. On disait qu'il était tombé malade le 11 février et qu'on l'a diagnostiqué mardi porteur du virus.
 
disons que le corona virus n'a pas du aider mais plutôt aggraver son cas.