Ca s'appele de l'information.
L'info qu'il y a des milliers de contaminés et des centaines de morts on l'a.
Les images sur place passent aussi dans les media chinois quand bien meme sont elles "sporadiques" comme le précise France 24.
Est ce qu'on a pas été informé de ce qui s'est passé au Bataclan ? pourtant on pas vu de gros plans tourner en boucle des corps entassés et de la marre de sang du Bataclan...
Y a une différence entre voyeurisme et information. Si je te dis qu'il y a de la merde ici et de faire attention je t'informe. Pas besoin de te la faire sentir ou de te la faire gouter... Affoler les gens avec des images de fin de vie outre l'atteinte à l'intégrité des personnes filmées n'apporte rien. Il suffit de voir tes réactions de panique dans les posts précédents...
Même en droit français qui protège pourtant le droit à l'information, on a vu dans l'affaire du tweet de photos d'execution de DAESH que ca ne donnait pas le droit de publier n'importe quoi :
L'article 227-24 du Code Pénal, qui sanctionne avant tout le fait qu'un mineur puisse avoir accès à un tel contenu. Les sanctions encourues peuvent atteindre trois ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. «Il s'agit là d'un maximum», explique Alexandre Archambault. «La peine est souverainement fixée par le juge en tenant compte de la personnalité et conditions de la prévenue. On pourrait objecter qu'une prévenue occupant un mandat électif et aspirant à de hautes fonctions est naturellement plus sensibilisée à la nécessaire retenue dont elle devrait faire preuve vis-à-vis de tiers», ajoute-t-il.
L'article 222-33-3, qui concerne la répression du «happy slapping», ou le fait de capturer ou filmer l'agression physique d'une personne à l'aide d'un téléphone portable, avant de diffuser ce contenu en ligne. La personne responsable de l'enregistrement, mais également celles ayant contribué à la diffusion du contenu concerné, peuvent encourir une peine allant jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
L'article 225-17 du Code Pénal, qui sanctionne toute atteinte à l'intégrité d'un cadavre, par quelque moyen que ce soit. La diffusion d'une image particulièrement dégradante peut en faire partie. La peine encourue peut s'élever à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
La diffusion de tels contenus peut également être considérée comme une faute ouvrant droit à réparation du préjudice provoqué, en application de l'article 1240 du Code civil. Les parents de James Foley pourraient ainsi être rétribués en réparation du préjudice subi par la diffusion de la photo de leur fils.
Information oui... sensationnalisme, voyeurisme, atteinte à la dignité humaine et à l'ordre public en plus de se rendre vecteur de contamination dans une zone en quarantaine... je ne vois vraiment pas ce qu'il y a à applaudir.