Chine: après avoir purgé Zhou Yongkang, Xi Jinping risque de multiplier ses ennemis
En éliminant l'ancien chef de la puissante police chinoise, condamné jeudi à la prison à vie, le président Xi Jinping a frappé plus fort que jamais dans sa campagne anticorruption, mais au risque de multiplier ses ennemis dans un Parti communiste miné par les luttes fratricides.
L'ancien chef de la sécurité chinoise Zhou Yongkang est le plus haut dirigeant ainsi purgé depuis des décennies en Chine.L'ex-ministre de la Sécurité publique --organe vital de l?État policier chinois-- était aussi l'un des camarades du président Xi au sein du Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois (PCC), jusqu'à son renouvellement au congrès de novembre 2012.
A ce titre, il est l'homme le plus haut placé dans la hiérarchie à tomber "dans l'histoire de la République populaire", a souligné vendredi le quotidien officiel Global Times.
"Il y avait auparavant un accord tacite pour n'importuner personne du Comité permanent. L'accord est désormais rompu", a souligné auprès de l'AFP Zhang Ming, professeur de sciences politiques à la prestigieuse Université populaire (Renmin) de Pékin.
Lors de son procès-éclair tenu dans le plus grand secret à Tianjin (nord) le 22 mai, l'homme qui était censé faire "régner la loi" en Chine de 2002 à 2012 a reconnu, outre des abus de pouvoir et la divulgation de "secrets d'Etat", avoir empoché pour 19 millions d'euros de dessous-de-table, au profit de proches et d'alliés divers, issus notamment de l'industrie pétrolière.
La suite
Côté énergie , cela commence à gronder méchant dans certains projets. Les mots fusent , ça sent le gasoil.
En éliminant l'ancien chef de la puissante police chinoise, condamné jeudi à la prison à vie, le président Xi Jinping a frappé plus fort que jamais dans sa campagne anticorruption, mais au risque de multiplier ses ennemis dans un Parti communiste miné par les luttes fratricides.
L'ancien chef de la sécurité chinoise Zhou Yongkang est le plus haut dirigeant ainsi purgé depuis des décennies en Chine.L'ex-ministre de la Sécurité publique --organe vital de l?État policier chinois-- était aussi l'un des camarades du président Xi au sein du Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois (PCC), jusqu'à son renouvellement au congrès de novembre 2012.
A ce titre, il est l'homme le plus haut placé dans la hiérarchie à tomber "dans l'histoire de la République populaire", a souligné vendredi le quotidien officiel Global Times.
"Il y avait auparavant un accord tacite pour n'importuner personne du Comité permanent. L'accord est désormais rompu", a souligné auprès de l'AFP Zhang Ming, professeur de sciences politiques à la prestigieuse Université populaire (Renmin) de Pékin.
Lors de son procès-éclair tenu dans le plus grand secret à Tianjin (nord) le 22 mai, l'homme qui était censé faire "régner la loi" en Chine de 2002 à 2012 a reconnu, outre des abus de pouvoir et la divulgation de "secrets d'Etat", avoir empoché pour 19 millions d'euros de dessous-de-table, au profit de proches et d'alliés divers, issus notamment de l'industrie pétrolière.
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