A partir de maintenant, vous aurez une autre vision du bloc...

Cette pratique vous choque t elle?

  • Oui, cela peut être considéré comme un viol

    Votes: 14 51,9%
  • Non, faut bien apprendre sur le terrain

    Votes: 3 11,1%
  • Pourquoi pas mais l encadrer et réglementer

    Votes: 5 18,5%
  • Réponse Q

    Votes: 5 18,5%

  • Nombre total d'électeurs
    27
J'ai retrouvé l'article dont je parlais:

http://www.franceinfo.fr/actu/faits...r-vaginaux-sur-des-patientes-endormies-640355

Extrait:

Avant toute chirurgie gynécologique, le médecin pratique toujours un toucher vaginal lorsque la patiente est sous anesthésie, pour vérifier, par exemple, l’emplacement d’un kyste.

Sous la responsabilité du médecin, un étudiant peut être amené à pratiquer lui aussi un tel examen. Les étudiants palpent beaucoup mieux les structures lorsque la patiente est anesthésiée, car les muscles sont détendus.

Bonjour Elodie,
La ça choque moins, voir beaucoup moins car on reste dans la Gyneco.
Dans le sujet de départ, il s agit d opérations n ayant rien a voir avec la gyneco, d ou le débat.
 
L’idée de mon post initial était de voir si on pouvait trouver des arguments pour défendre ....
.
Bonjour,

Ca ne me choque pas plus que ça que les stagiaires s'entrainent quand on est à l'hôpital ( sans faire mal aux patients).
Pour info il y a 2 systèmes parallèles en France:
- les cliniques, ou on ne s'occupe que du paient et ou on ne fait que les opérations déjà au point et c'est plus chère (dépassement d'honoraire...)
- Les hôpitaux, ou CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE, ou on fait ce qui est déjà au point et les choses non conventionnelles et/ou en phase de mise au point.
On a tous le choix on peut aller se faire opérer ans l'un ou l'autre, mais si on va à l'hôpital, on doit laisser les stagiaires apprendre.

On peut pas avoir la qualité et la gratuité sans un échange.

Anecdotes:
Il y a 1,5 ans je me suis fait opérer d'un œil, avec une partie en artificielle à installer.
C'est une opération un peu particulière, un seul service le fait en France.
Avant et après l'intervention, dans ma super robe trop courte (i.e les *ouilles à l'air), j'ai eu la visite de la classe des stagiaires et d'observateurs d'autres hôpitaux.
Ils sont venus un par un sur mes genoux pour regarder, ce n'était pas super agréable, et on ne m'a pas demandé mon avis, mais j'ai joué le jeu.
J'ai aussi fini dans quelque présentation power point, et on m'a demandé un papier.
En contre partie, ils ont essayé quelque chose, et je ne suis pas borgne.


Rémi
 
Alors oui, des preuves semblent être apportées et montrent que ces actes sont faits a l insu des patientes. Doit on laisser faire sous prétexte que ça se fait depuis longtemps? Et toi Fizz, comment réagirais tu su tu apprenais qu un étudiant ou plusieurs t ont mis leur doigt dans le cul pendant que tu te faisais opère les yeux, les oreilles, la gorge, le coeur... ?
Phase 1: Gêné (surement)
Phase 2: Outré (peut-être)
Phase 3: Résigné (sans doute)
Bref, je ne porterai pas plainte, a moins d'etre devenu incontinent parce qu'ils m'ont distendu (véritable impact physique et moral).

Comme je le dis, les media nous manipulent: d'abord on nous dit que des médecins viennent nous violer durant une anesthésie, puis désormais ce sont des etudiants en gyneco qui rechercheraient des kystes. En attendant le mal est fait, les personnels hospitaliers passe au pire pour des violeurs, et a minima pour des bouchers qui manipulent un bout de viande.
 
Bonjour Elodie,
La ça choque moins, voir beaucoup moins car on reste dans la Gyneco.
Dans le sujet de départ, il s agit d opérations n ayant rien a voir avec la gyneco, d ou le débat.

Nope, ce n'est pas ecrit dans l'article en fait...
Ca a ete interprete comme ca par les gens mais ce n'est pas ce que l'article dit.
 
Comme je le dis, les media nous manipulent: d'abord on nous dit que des médecins viennent nous violer durant une anesthésie, puis désormais ce sont des etudiants en gyneco qui rechercheraient des kystes. En attendant le mal est fait, les personnels hospitaliers passe au pire pour des violeurs, et a minima pour des bouchers qui manipulent un bout de viande.

Comme les cures il y a 30 40 ans... Fallait pas les toucher ou critiquer, c était le sain du sain...

Ceci dit, inutile de faire des généralités on peut aussi avoir du recul, être dans la réflexion et l analyse quand on reçoit une information.
 
Nope, ce n'est pas ecrit dans l'article en fait...
Ca a ete interprete comme ca par les gens mais ce n'est pas ce que l'article dit.

Il n y a pas de précisions mais a la lecture du commentaire de la doyenne, on peut penser que cela concerne toutes les opérations, y compris la gynécologie.
 
Il n y a pas de précisions mais a la lecture du commentaire de la doyenne, on peut penser que cela concerne toutes les opérations, y compris la gynécologie.

Oui, c'est ce qu'on appelle interpreter, justement :D :D

 
Dans beaucoup de sociétés encore aujourd hui, l inceste ne pose pas de problème, est cache ou est tabou et pourtant est ce tolérable?
Réponse dans le style Hara Kiri : oui, à condition que ça reste en famille.... :langue:
 
Comme les cures il y a 30 40 ans... Fallait pas les toucher ou critiquer, c était le sain du sain...
Et les bonnes sœur, le sein du sein??:langue:
 
Nope, ce n'est pas ecrit dans l'article en fait...
Ca a ete interprete comme ca par les gens mais ce n'est pas ce que l'article dit.

Autant je comprends les réactions de certains s'il s'agit d'opérations qui n'ont rien à voir avec le domaine gynécologique mais en l’occurrence comme l'ont signifié Elodie et Dui, ce n'est pas ce qui est indiqué dans l'article (assez évasif certes).
Ca a au moins le mérite de mettre sur la table question du consentement du patient dont le personnel médical semble se contre foutre.
 
En aparté, un élément m'a fait sourire dans l'article :
doc1.jpeg

En gros, apprendre les règles de base d'hygiène en bloc opératoire est placé en 6ème position, j'espère juste qu'ils ne valident pas leurs acquis dans l'ordre du papier du coup...
 
http://www.francetvinfo.fr/sante/to...ions-pour-comprendre-la-polemique_819137.html
"Doit-on enseigner aux jeunes médecins le toucher vaginal ou rectal sur des patient-e-s endormi-e-s au bloc ?" Une cinquantaine de médecins, journalistes et féministes ont publié, vendredi 6 février, une tribune dénonçant des pratiques "faisant fi" du consentement des malades.

La polémique a éclaté lundi, après la publication d'un article de Lien retiré qui relayait un document publié sur le site de la Faculté de médecine Lyon Sud Charles-Mérieux. Le texte évoquait un "apprentissage du bloc sur patiente endormie", laissant penser que ces méthodes étaient employées par ses étudiants. Qu'en est-il réellement ? Faut-il s'inquiéter d'une telle pratique ? Francetv info revient sur la polémique en trois questions.