Bonsoir et merci pour vos réponses,
WDW, désolé je n'ai pas de lien sans VPN, je sais
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Marcou, en effet, il existe de nombreuses initiatives à différentes échelles, les technologies de communication moderne ont ça pour elles, de permettre d'avoir une action locale et une communication globale.
Tyller, c'est vrai que ce format fait un peu "pas content" au début, mais donne un semblant d'espoir vers la fin. Les vidéos que tu proposes ont l'air très intéressantes, et leur format de débat long permet surement des discussions plus approfondies; l'inconvénient de ce genre de format toutefois, est qu'il faut avoir 1h40 à consacrer à chaque débat, en outre les thématiques abordées m'ont l'air assez américano-centrées. Un autre format que j'aime bien regarder est le format TEDx, je sais pas si vous connaissez, il ne s'agit pas de débats, mais de "one man speech" limités à 15 minutes, ce qui permet de regarder ça pendant la pause café par exemple; et ces soirées de "one man speech" sont organisées de manière indépendantes dans toutes les villes du monde qui le souhaitent, du coup cela donne une grande diversité des thématiques abordées; en relation avec le changement de paradigme par exemple, on peut mentionner ce speech là à Nantes :
Dui, XML et Larquen, le point que vous soulevez est primordial, à savoir que la liberté ne s'obtient qu'en sacrifiant une partie de son confort. Par confort, outre le canapé les kinder bueno et la PS4, j'entend surtout la conception du monde que nous avons forgé et sur laquelle nous nous appuyons pour avoir un sentiment de sécurité face à l'absolu; vision du monde à laquelle nous nous accrochons si fermement qu'elle devient même ancrée au plus profond de nous au point que nous ne la remettions pas en cause.
Cette remise en cause peut toutefois être provoquée de deux manières opposées :
- la première est l'abandon de la peur de l'absolu, qui nous invite à faire un pas en dehors de notre "zone de sécurité", puis deux, puis trois, pour finalement découvrir un périmètre d'action beaucoup plus vaste autour de nous. C'est le progrès actif, s'il est marqué de certains faux pas, d'erreurs et de chutes, il n'est pas nécessairement fatal et dévastateur.
-La deuxième est de se voir confronté à des obstacles que nous n'avons pas vu venir du fait que nous sommes restés bien au chaud dans notre "zone de sécurité", sans prendre en considération que des phénomènes extérieur pouvaient exister, et venir compromettre notre zone. à ce moment là l'adaptation est nécessaire sous peine de mort, c'est le progrès passif, et il implique souvent des apprentissages difficiles et douloureux.
Selon moi, la liberté est de progresser activement, et d'avoir l'envie et la curiosité de faire face à l'absolu sans peur, la liberté, c'est l'abandon de la peur, la captivité c'est de rester enfermé dans une zone de sécurité soit par paresse, soit parce que nous sommes terrorisés par l'inconnu.
Vu sous un autre angle, la liberté c'est aussi le renoncement à vouloir tout contrôler, l'acceptation que certaines choses ne relèvent pas de nous; état d'esprit qui nous pousse à sortir de notre cadre mental et explorer de nouveau horizons pour comprendre mieux comment le monde fonctionne; la captivité c'est au contraire le fait de vouloir tout contrôler et avoir une vision égocentrée donc, et rester enfermé dans un modèle d'analyse fixe et par conséquent obsolète.
Le problème actuel de l'occident (ou par extension des pays développés) est peut-être la difficulté d'abandonner le modèle d'analyse qu'il a mis tant de siècles à concevoir; si nous ne progressons pas activement vers un modèle plus adapté aux contraintes de notre époque, la solution viendra du tiers monde de toutes façons, et les pays développés deviendront alors sous développés, vous ne croyez pas?