«L’immigration illégale doit baisser» en France «et elle baissera», affirme le ministre de l’Intérieur et de l'immigration Brice Hortefeux.
Dans une interview dans Le Figaro, le ministre assure que «depuis 2007, près de 106.000 immigrés clandestins ont été éloignés. Ils sont 25.500 depuis le début de l’année: nous combattons avec vigueur les passeurs, les mafieux, tous ces esclavagistes modernes qui exploitent la misère humaine: depuis janvier, 156 filières ont été démantelées, contre 126 l’an dernier».
Dans le cadre ce cette politique, Brice Hortefeux a précisé qu’il allait la semaine prochaine demander aux préfets d’être plus vigilants sur l’octroi de certificats d’hébergements aux demandeurs de visas.
«Dans les prochaines semaines, je réunirai les préfets avec les consuls pour leur fixer mes priorités dans l’attribution de visas et leur demander d’être plus vigilants dans la délivrance des visas de court séjour qui ne doivent pas être des "passeports pour la clandestinité", a dit le ministre.
«Enfin, lors du premier semestre 2011, je souhaite réunir les ministres en charge de l'immigration des cinq pays qui concentrent 80 % des flux migratoires vers l'Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie, en plus de la France) mais aussi ceux de Malte, de la Grèce et de Chypre, qui constituent les principaux points d'accès de l'immigration en Europe. Parallèlement à ces initiatives, je veux que nous disposions de nouveaux instruments juridiques.
Un projet de loi, préparé sous l'autorité de François Fillon, a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale. Il prévoit d'étendre la durée de rétention administrative de 30 à 45 jours. Les sénateurs en débattront en janvier. Cette idée fait l'unanimité en Europe», a-t-il poursuivi.
«Un étranger en situation légale, et respectant nos règles, doit bénéficier, pour l’essentiel, des mêmes droits économiques et sociaux que les Français», a poursuivi le ministre. «C’est en luttant contre l’immigration illégale que nous réussirons l’intégration des étrangers qui respectent nos règles communes.»
«Ma mission est claire: poursuivre, conforter et amplifier la nouvelle politique d’immigration voulue par le président de la République», a-t-il ajouté.
Interrogé sur le coût des opérations de reconduite aux frontières, le ministre a cité unrapport de l'inspection générale de l'administration qui «établit à la fin 2009, le coût global est de 232 millions d'euros.» «Croyez-moi, a-t-il assuré, cela coûterait beaucoup plus cher d’ouvrir nos frontières à tout vent!»
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Dans une interview dans Le Figaro, le ministre assure que «depuis 2007, près de 106.000 immigrés clandestins ont été éloignés. Ils sont 25.500 depuis le début de l’année: nous combattons avec vigueur les passeurs, les mafieux, tous ces esclavagistes modernes qui exploitent la misère humaine: depuis janvier, 156 filières ont été démantelées, contre 126 l’an dernier».
Dans le cadre ce cette politique, Brice Hortefeux a précisé qu’il allait la semaine prochaine demander aux préfets d’être plus vigilants sur l’octroi de certificats d’hébergements aux demandeurs de visas.
«Dans les prochaines semaines, je réunirai les préfets avec les consuls pour leur fixer mes priorités dans l’attribution de visas et leur demander d’être plus vigilants dans la délivrance des visas de court séjour qui ne doivent pas être des "passeports pour la clandestinité", a dit le ministre.
«Enfin, lors du premier semestre 2011, je souhaite réunir les ministres en charge de l'immigration des cinq pays qui concentrent 80 % des flux migratoires vers l'Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie, en plus de la France) mais aussi ceux de Malte, de la Grèce et de Chypre, qui constituent les principaux points d'accès de l'immigration en Europe. Parallèlement à ces initiatives, je veux que nous disposions de nouveaux instruments juridiques.
Un projet de loi, préparé sous l'autorité de François Fillon, a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale. Il prévoit d'étendre la durée de rétention administrative de 30 à 45 jours. Les sénateurs en débattront en janvier. Cette idée fait l'unanimité en Europe», a-t-il poursuivi.
«Un étranger en situation légale, et respectant nos règles, doit bénéficier, pour l’essentiel, des mêmes droits économiques et sociaux que les Français», a poursuivi le ministre. «C’est en luttant contre l’immigration illégale que nous réussirons l’intégration des étrangers qui respectent nos règles communes.»
«Ma mission est claire: poursuivre, conforter et amplifier la nouvelle politique d’immigration voulue par le président de la République», a-t-il ajouté.
Interrogé sur le coût des opérations de reconduite aux frontières, le ministre a cité unrapport de l'inspection générale de l'administration qui «établit à la fin 2009, le coût global est de 232 millions d'euros.» «Croyez-moi, a-t-il assuré, cela coûterait beaucoup plus cher d’ouvrir nos frontières à tout vent!»
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