Les Bonnes Nouvelles Economiques

Dans la Meuse, 100 millions d'investissement chinois et l'espoir de 200 emplois
http://www.romandie.com/news/Dans-l...tissement-chinois-et-lespoir-de_RP/687038.rom

Metz - Cent millions d'euros d'investissement et le Premier ministre en invité d'honneur: l'entreprise chinoise Inesa va poser lundi la première pierre de son usine de Led dans la Meuse, qui doit voir le jour d'ici la fin de l'année 2017.

C'est parce que la France, c'est le coeur de l'Europe que l'entreprise chinoise, dont la ville de Shangaï est l'unique actionnaire, a choisi la Meuse pour construire sa première usine de diodes électroluminescentes hors de Chine, a expliqué à l'AFP le directeur de l'entité Europe d'Inesa, M. Zhaoqi Meng.

Le futur site, implanté à quelques encablures de la gare Meuse TGV, qui relie Paris ou l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en à peine une heure, emploiera quelque 200 salariés, dont un quart environ seront des chercheurs et des ingénieurs du centre de recherche et développement....

 
http://www.lemonde.fr/entreprises/a...stralie_4908510_1656994.html#xtor=AL-32280515

Le français DCNS remporte un contrat géant à 34 milliards d’euros pour des sous-marins

Les Japonais étaient partis favoris, rapidement talonnés par l’allemand TKMS, et c’est au final le français DCNS que l’Australie a retenu mardi 26 avril pour ses douze futurs sous-marins océaniques. Le budget de ce programme de défense présenté comme le plus important de l’histoire du pays est estimé à 50 milliards de dollars australiens, soit 34,3 milliards d’euros, comprenant la conception, les transferts de technologie, la production, le système de combat et la maintenance pendant vingt-cinq ans.

« Les recommandations lors du processus d’évaluation des offres (…) ont été sans équivoque : l’offre française est la plus à même de répondre aux besoins uniques de l’Australie », a déclaré le premier ministre australien Malcolm Turnbull, devant les chantiers navals d’Adelaïde, en Australie méridionale. « Ces sous-marins seront les plus sophistiqués du monde, et ils seront construits ici, en Australie », a ajouté M. Turnbull.
L’Elyée s’est aussitôt félicité dans un communiqué de ce choix « historique » :
« Il marque une avancée décisive dans le partenariat stratégique entre les deux pays, qui vont coopérer durant cinquante années sur l’élément majeur de souveraineté que représente la capacité sous-marine. »
La France est « fière de l’excellence technologique » dont ses entreprises ont fait preuve pendant cette sélection, précise l’Elysée. « Ce nouveau succès sera créateur d’emplois et de développement en France comme en Australie. »

Les négociations exclusives entre DCNS et le gouvernement australien vont commencer pour définir les modalités de ce programme. Elles devraient s’achever au début de l’année 2017 ; la mise en service du premier sous-marin est prévue pour 2030. Ces bâtiments remplaceront la flotte de six sous-marins Collins.

Fabriqués à Adelaïde

Le processus de sélection avait démarré en février 2015. Le futur sous-marin, dérivé du Barracuda français mais qui aura une propulsion diesel et non nucléaire, sera fabriqué dans les chantiers navals d’Adelaïde, ce qui devrait permettre la création de 2 800 emplois. En France, cela mobilisera plus de 4 000 personnes pendant six ans chez DCNS et ses 200 sous-traitants, principalement pour le constructeur naval sur les sites de Cherbourg, Nantes et Lorient. La part revenant aux industriels français est estimée à 8 milliards d’euros.

Les Allemands, qui proposaient aussi de construire en Australie, avaient pour handicap de ne jamais avoir conçu de sous-marins de la classe des 4 000 tonnes demandée par Canberra, double de la taille des bâtiments qu’ils produisent. Quant aux Japonais, les doutes portaient sur leur capacité à construire hors de leurs pays du matériel de défense, ce qu’ils n’ont jamais fait. Sur le plan stratégique, les Australiens cherchaient un partenaire ayant le même type de bâtiments pour parcourir de longues distances, ce que n’ont pas les Allemands, car leurs sous-marins servent plutôt à la protection des estuaires dans la Baltique et à l’embouchure de la mer du Nord. Il fallait aussi un partenariat dans la durée, ce que la France peut garantir, le dernier sous-marin de son programme actuel sera retiré du service en 2085. Enfin, confier ce programme de défense aux Japonais aurait pu indisposer la Chine, le premier partenaire commercial de l’Australie.

Le choix de l’Etat australien devait être annoncé en juin, mais les délais ont été écourtés car des élections anticipées devraient avoir lieu au début de juillet dans le pays. M. Turnbull, chef du Parti libéral d’Australie, a en effet annoncé le 19 avril qu’il avait l’intention de dissoudre la Chambre des représentants et le Sénat après la présentation du budget qui aura lieu le 3 mai. L’annonce de la construction des sous-marins en Australie-Méridionale devrait servir son camp pendant la campagne électorale, car cet Etat est celui qui a le plus fort taux de chômage en Australie (7,7 % en février). La défense de l’industrie et surtout le thème de l’innovation sont chers à M. Turnbull, qui ne pouvait pas avoir meilleur exemple que les sous-marins pour montrer son engagement à concrétiser ses promesses.