L'allocation familiale pour les francais residant a l'etranger

Angoumoisin

Membre Silver
30 Avr 2007
54
0
46
Songjiang Shanghai
Bonjour à tous!

J'aimerais bien savoir si nous pouvons percevoir l'allocation familiale pour notre deuxième enfant en tant que non résident français? Nous sommes en Chine actuellement, et nous aurons un deuxième petit à partir de l'année prochaine! Je ne trouve pas juste toutes les mesures pour les français qui résident à l'étranger, car il n'y a pas que des expats et les gros salaires ne sont pas destinés à tout le monde!
Merci par avance de votre réponse si vous connaissez la procédure!

 
Questions:

Ou paye tu tes cotisation salarial et tes impots sur le revenu?

Quand tu aura repondu a cette question tu aura ta reponse.

Il est normal de ne toucher aucune aide (quelconque ALLOC, RMI, ASSEDIC etc...) quand tu ne cotise pas pour cela.

A+
 
J'allais te dire la même que eddy .... tu es français mais pas sur le territoir tu n'as donc aucune aide.

J'ai toujours travaillé, j'ai arrêté pour suivre mon mari et je sais que lorsqu'on reviendra en france je redémarrai de zéro, plus de chômage plus rien, ça fait chier mais c'est comme ça.

Désolé.
 
On cotise comme tout le monde, et que nous avons donc des droits comme tout le monde! C'est pour cela que je ne trouve pas cela juste! Eddy,Si vous n'avez pas besoins de cette somme d'argent, tant mieux pour vous!
De notre cas, avec tous les prix exorbitants pour élever un enfant en Chine (l'accouchement, lait bébé, l'éducation sont tous plus chers qu'en France), c’est difficile !
Tu peux juste préciser :
Nous sommes « détachés » et non « expatriés ». Donc travailleur français en poste à l’étranger avec petit salaire !!
 

De notre cas, avec tous les prix exorbitants pour élever un enfant en Chine (l'accouchement, lait bébé, l'éducation sont tous plus chers qu'en France), c’est difficile !

Beaucoup plus cher qu'en france si effectivement vous accouchez dans un hopital international, si vous donnez du lait en poudre importé...etc.
Par contre en passant par un hopital chinois, en donnant du lait de marque chinoise, les prix sont beaucoup plus correctes.
 
Quelles aides sociales pour les Français résidant à l’étranger ?

L’aide sociale pour les Français résidant à l’étranger est dispensée par les comités consulaires pour la protection et l’action sociale (C.C.P.A.S.) créés dès 1984 auprès de chaque poste consulaire et dont la présidence est assurée par le chef de poste.

Ces comités proposent l’attribution de secours à nos compatriotes démunis résidant à l’étranger.

Ils transmettent ces demandes à la direction des Français à l’étranger et des étrangers en France (service des Français à l’étranger) en fin d’année, pour décision, avec leurs propositions budgétaires.

Ils peuvent, en outre, saisir le Département à tout moment, en cours d’année, au sujet de dossiers présentant un caractère d’urgence.

Les aides existantes :

Les aides sociales régulières servies aux Français résidant à l’étranger sont comparables à celles qui sont accordées en France :

- allocation mensuelle de solidarité ;

- allocation mensuelle « adulte » ou « enfant handicapé » ;

Des aides ponctuelles peuvent également être servies dans le cas de difficultés temporaires ou ponctuelles :

- allocation à durée déterminée (allocation versée à une personne se trouvant temporairement dans une situation difficile à la suite notamment d’un décès, d’un divorce, d’une maladie...) ;

- secours mensuel spécifique (prise en considération de l’enfance en détresse) ;

- secours occasionnel sous forme de don ou de prêt pour permettre à une personne de résoudre des difficultés ponctuelles pour lesquelles il n’existe aucune autre possibilité d’assistance.

Pour les allocations, le barème du montant maximum des taux est différent de celui qui est appliqué en France : il est fixé en euros pour chaque poste, en fonction, en particulier, du niveau de vie local, après avis de la commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger.

Remarque : Le système d’aide sociale mis en place par le Département ne prévoit pas pour les ressortissants français résidant à l’étranger d’équivalent de l’allocation chômage, des allocations familiales ni du revenu minimum d’insertion (R.M.I.) ou de la couverture médicale universelle (C.M.U.).





1. L’allocation de solidarité


a) Conditions d’attribution

L’allocation de solidarité est inspirée du principe du minimum vieillesse accordé en France, et peut être attribuée dans les conditions suivantes :

- le demandeur doit être âgé de 65 ans ou plus ou, en cas d’inaptitude au travail, de plus de 60 ans.

L’inaptitude au travail est constatée par le médecin conseil du poste.

- il doit être régulièrement inscrit au registre des Français établis hors de France, auprès du poste consulaire territorialement compétent.

- les revenus personnels de l’intéressé, et autres avantages (absence de frais au titre du logement, aides familiales…) doivent être pris en compte.

b) Montant

L’allocation est par principe différentielle, les ressources éventuelles du bénéficiaire venant en déduction du « taux de base » de l’allocation fixé pour le poste consulaire de résidence. Le montant de l’allocation accordée est fixé en euros pour l’année.

L’allocation est versée mensuellement en monnaie locale au taux de chancellerie en vigueur le jour du paiement.

Les aides sociales régulières servies aux Français résidant à l’étranger sont comparables à celles qui sont accordées en France :

- allocation mensuelle de solidarité ;

- allocation mensuelle « adulte » ou « enfant handicapé » ;

Des aides ponctuelles peuvent également être servies dans le cas de difficultés temporaires ou ponctuelles :

- allocation à durée déterminée (allocation versée à une personne se trouvant temporairement dans une situation difficile à la suite notamment d’un décès, d’un divorce, d’une maladie...) ;

- secours mensuel spécifique (prise en considération de l’enfance en détresse) ;

- secours occasionnel sous forme de don ou de prêt pour permettre à une personne de résoudre des difficultés ponctuelles pour lesquelles il n’existe aucune autre possibilité d’assistance.

Pour les allocations, le barème du montant maximum des taux est différent de celui qui est appliqué en France : il est fixé en euros pour chaque poste, en fonction, en particulier, du niveau de vie local, après avis de la commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger.

Remarque : Le système d’aide sociale mis en place par le Département ne prévoit pas pour les ressortissants français résidant à l’étranger d’équivalent de l’allocation chômage, des allocations familiales ni du revenu minimum d’insertion (R.M.I.) ou de la couverture médicale universelle

(C.M.U.).



2. L’allocation à durée déterminée (ADD)

L’allocation à durée déterminée (ADD) vise à porter secours à nos ressortissants temporairement dans le besoin à la suite d’événements personnels ou familiaux difficiles ou en cas de graves difficultés financières temporaires.

Par essence ponctuelle, l’allocation à durée déterminée ne saurait en particulier être assimilée à une allocation familiale. Chaque situation fait l’objet d’un examen attentif sachant que ce type d’aide ne peut désormais être accordé qu’à titre exceptionnel, et dans la mesure où elle est destinée à favoriser l’insertion sociale et professionnelle du demandeur.

a) Conditions d’attribution

Une allocation à durée déterminée peut être accordée, sans condition d’âge, à nos ressortissants:

- ne bénéficiant d’aucune autre allocation mensuelle versée sur les crédits d’assistance du Ministère des Affaires étrangères (allocation de solidarité ou allocation handicapé) ;

- régulièrement inscrits au registre des Français établis hors de France, auprès du poste consulaire territorialement compétent ;

- ne disposant que de moyens d’existence précaires d’un montant inférieur au « taux de base » des allocations.

Une aide complémentaire continue peut être accordée, en complément de l’allocation enfant handicapé, au parent d’un enfant lourdement handicapé, qui a dû cesser son activité professionnelle ou qui rémunère une tierce personne dans le but d’assister cet enfant au quotidien.

b) Montant

Le montant de l’allocation, fixé en euros, ne peut dépasser le « taux de base » des allocations.

Il varie en fonction des ressources du foyer et de la composition de la famille.

Dans les postes ayant plus de vingt allocataires, un barème est établi annuellement par le comité consulaire pour la protection et l’action sociale.

L’allocation est versée mensuellement en monnaie locale au taux de chancellerie en

vigueur le jour du paiement.

c) Durée

Cette allocation est accordée pour une durée ne pouvant excéder six mois, non renouvelable.

c) Actualisation

Le « taux de base » des allocations pour chaque poste consulaire fait, en début de chaque année, l’objet d’un examen par la Commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger. Les comités consulaires pour la protection et l’action sociale adressent, avant le 1er décembre de l’année précédente, leurs propositions budgétaires pour l’exercice suivant et leurs propositions de taux. Les nouveaux taux sont applicables à compter du 1er janvier.



3. Les secours occasionnels

Des secours occasionnels peuvent être attribués à nos compatriotes inscrits au registre des Français établis hors de France pour leur permettre de résoudre des difficultés ponctuelles pour lesquelles il n’existe aucune autre possibilité d’assistance.

Les secours occasionnels peuvent prendre la forme de dons. Ils ne sont qu’exceptionnellement renouvelables.

Afin de prendre davantage en considération la situation des enfants en détresse, des secours mensuels spécifiques peuvent désormais être accordés à ces enfants en fonction de leurs besoins, dans l'hypothèse où ils s'inscrivent dans le cadre d'un projet d'insertion sociale (soutien psychologique, médical, alimentaire).



4. L’allocation adulte handicapé

a) Conditions d’attribution

L’allocation « adulte handicapé » est attribuée aux grands infirmes :

- titulaires d’une carte d’invalidité française (délivrée par les Maisons Départementales des Personnes Handicapées –MDPH) présentant un taux d’incapacité temporaire ou permanent au moins égal à 80 % :

- régulièrement inscrits au registre des Français établis hors de France ;

- disposant de revenus personnels inférieurs au « taux de base » des allocations.

b) Montant

Le taux de l’allocation « adulte handicapé » est, dans chaque pays, aligné sur le « taux de base » des allocations de solidarité.

L’allocation versée est par principe différentielle, les ressources personnelles éventuelles des bénéficiaires ainsi que les avantages dont ils pourraient bénéficier, venant en déduction du « taux de base » des allocations.

En outre, une aide complémentaire continue peut être versée aux adultes handicapés nécessitant le recours à une tierce personne pour accomplir les actes essentiels de

L’existence ou ayant à faire à des dépenses médicales élevées (mention « tierce personne

» ou « cécité » sur la carte COTOREP)

Une aide complémentaire discontinue peut être attribuée sous réserve de la présentation d’un certificat médical ad hoc du médecin conseil du poste justifiant la nécessité d’un accompagnement pour certains actes de la vie courante ou lorsque la personne handicapée doit faire face à des dépenses médicales particulièrement élevées.



5. L’allocation enfant handicapé

Conditions d’attribution

L’allocation « enfant handicapé » est accordée aux personnes (ou éventuellement à l’organisme) qui assument la charge effective d’un enfant ou d’un adolescent handicapé :

- âgé de moins de 20 ans ;

- régulièrement inscrit au registre des Français établis hors de France ;

- titulaire d’une carte d’invalidité française ou d’une attestation de la commission départementale d’éducation spéciale (C.D.E.S.) présentant un taux d’incapacité temporaire ou permanent d’au moins 50 %.

Une aide mensuelle complémentaire (continue ou discontinue) peut être allouée dans les mêmes conditions que pour les adultes handicapés.

Dans le cas d’un enfant au handicap très lourd, cette aide mensuelle complémentaire peut

être remplacée par une ADD à taux plein (voir paragraphe 2- a).



6. Les aides sociales dans les états membres de l’Union Européenne

Dans les états membres de l’Union européenne, le Ministère des Affaires Etrangères a engagé en 1998 un processus d’adaptation de ses aides avec les normes communautaires, auxquelles contrevient le dispositif actuel.

Cette mise en conformité suppose que tous nos ressortissants sollicitent les aides sociales du pays de résidence avant de demander l’aide du C.C.P.A.S., qui peut dans certaines conditions intervenir à titre subsidiaire et complémentaire.



7. Les subventions aux sociétés françaises de bienfaisance

Dans la mesure où elles justifient apporter leur aide à nos compatriotes qui ne sauraient prétendre, par ailleurs, à l’attribution d’allocations de solidarité ou d’handicapé, et où leur action est un complément indispensable de celui des C.C.P.A.S., les sociétés françaises de bienfaisance peuvent obtenir des subventions sur les crédits d’assistance aux Français à l’étranger.

De telles associations permettent souvent, grâce à leur souplesse de gestion et à leur localisation géographique, de servir de relais au poste consulaire pour son action sociale.

La limitation des crédits impose de la part de nos postes un contrôle très strict de l’utilisation des fonds publics par ces associations caritatives et une totale transparence de leur gestion.

http://www.blogg.org/blog-79535-billet-1028770.html
 
J'ai aussi trouve ca
http://www.senat.fr/questions/base/2008/qSEQ081005797.html

Ci j'ai bien compris ce texte, je crois que vous n'avez malheureusement pas droit aux allocations familliales francaises en vivant en Chine.

Paiement des allocations familiales pour les Français de l'étranger 13 ème législature Question écrite n° 05797 de M. Philippe Dallier (Seine-Saint-Denis - UMP)
  • publiée dans le JO Sénat du 16/10/2008 - page 2050
M. Philippe Dallier attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur le problème qui se pose pour les personnels partant exercer leur profession à l'étranger, au regard des allocations familiales.
En effet, dès lors qu'une famille s'installe à l'étranger, elle ne perçoit plus les allocations familiales auxquelles elle avait droit sur le territoire français.
De même, dans le cas d'un enseignant volontaire pour aller enseigner notre langue à l'étranger dans un établissement français, détaché du ministère de l'éducation nationale auprès du ministère des affaires étrangères, il semblerait que cette prestation familiale soit elle aussi supprimée.


Réponse du Ministère des affaires étrangères et européennes
  • publiée dans le JO Sénat du 27/11/2008 - page 2374
I - Les principes généraux en matière d'attribution des allocations familiales à l'étranger : deux statuts prévalent en matière de couverture sociale à l'étranger : détachés ou expatriés. Alors que le détaché est rattaché au régime de protection sociale français, l'expatrié, salarié ou non, relève du régime du pays d'accueil. L'origine de l'entreprise et la durée de la mobilité internationale sont les principaux critères retenus par la sécurité sociale pour différencier les deux statuts. Au terme de l'article L. 512-1 du code de la sécurité sociale, les allocations familiales sont versées à toute personne française ou étrangère résidant en France, ayant à sa charge un ou plusieurs enfants résidant en France. Dans ces conditions, les personnels expatriés au sens du code de la sécurité sociale perdent le bénéfice de ces prestations dès qu'ils s'installent avec leur famille dans un pays étranger (une tolérance du versement des prestations pendant une durée de trois mois est cependant admise). Dans les pays de l'UE, en vertu du principe de non-discrimination du travailleur ressortissant d'un État membre sur le territoire d'un autre État membre, le salarié expatrié pourra en revanche prétendre aux prestations locales, lorsqu'elles existent. Les personnels détachés par leur employeur français pour une période déterminée dans les pays de l'Espace économique européen (EEE) ou dans les pays hors EEE ayant passé une convention bilatérale avec l'État français portant notamment sur des dispositions en matière de prestations familiales peuvent, en règle générale, prétendre au versement de certaines allocations servies par le régime français. II - Le cas particulier des enseignants français à l'étranger : 1. Personnels relevant du dispositif de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger. Les enseignants, personnels d'inspection, de direction ou administratifs exerçant leur mission au sein des établissements français à l'étranger relevant de l'agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) employés en qualité d'expatriés (à distinguer de la définition du I) ou de résidents et placés en position de détachement auprès de l'Agence perçoivent selon le cas des majorations ou un avantage familial. La définition de ces deux statuts est donnée par le décret n° 2002-22 du 4 janvier 2002 modifié relatif à la situation administrative et financière des personnels des établissements d'enseignement français à l'étranger. Les personnels expatriés rémunérés par l'AEFE reçoivent des majorations familiales pour enfants à charge attribuées quel que soit le lieu de résidence des enfants, ces majorations sont exclusives des allocations familiales. Les personnels relevant du statut de résident peuvent prétendre, le cas échéant, à un avantage familial qui, dans les pays de l'Espace économique européen (EEE) ou des pays liés par convention bilatérale avec la France, peut être cumulé avec la plupart des allocations familiales du régime français. Sauf disposition contraire de la législation du pays d'accueil, et dans l'attente de l'évolution du droit (1), les personnels résidents de l'AEFE conservent la faculté d'opter entre l'avantage familial et les prestations familiales servies par le pays de résidence. 2. Enseignants ne relevant pas du dispositif de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger. Les enseignants partis enseigner dans un établissement à l'étranger, qu'il soit français, homologué, comme la plupart, par le ministère de l'éducation nationale, ou local (classes bilingues ou universités), et ne relevant pas du dispositif de l'AEFE sont soit en disponibilité, soit en détachement direct auprès des établissements ou universités qui les emploient. Leurs contrats de travail sont alors des contrats de droit local. Ces personnels sont considérés comme expatriés au sens de la sécurité sociale (cf. I), ils relèvent donc du régime du pays d'accueil et à ce titre perdent le bénéfice des allocations familiales françaises. Enfin, les enseignants détachés auprès du ministère des affaires étrangères et européennes, mis à la disposition des autorités étrangères pour exercer une mission de coopération, voient leur rémunération régie par l'arrêté du 18 février 2002 pris en application du décret du 28 mars 1967 modifié. Les intéressés perçoivent des majorations familiales en lieu et place des allocations familiales, leur régime de rémunération est sensiblement comparable aux expatriés relevant de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (cf. II). (1) Une modification du décret n° 2002-22 est en cours. Elle permettra à tous les résidents de cumuler les prestations familiales servies par le pays de résidence (souvent très faibles) et l'avantage familial.
 
merci effectivement pour ces précisions.
certaines aides existent donc bien. et on s'aperçoit aussi, que c'est sans doute ceux qui en aurait le moins besoin, qui ont aussi le plus de possibilités de les toucher.

par rapport aux premières réponses, je ne trouve pas forcément logique que l'on n'est plus de droits à partir du moment ou l'on ne côtise plus. en tant que français (fier de mon drapeau, bleu, blanc, rouge), j'attendais un peu plus de solidarité de la part de mes compatriotes. et moi-même en france, je ne côtisais pas pour profiter directement, mais dans un esprit de partage, en étant fier et satisfait de notre système/société (j'en suis un peu revenu depuis), et dans l'espoir, c'est vrai, que je puisse bénéficier de ces aides le jour ou j'en aurais besoin... autrement dit, en cotisant à un moment j'ai allimenté le système, j'espére un retour au moins sur des droits qui paraissent fondamentaux tel que la santé, même si je suis à l'étranger !

aussi, comme annecyril, je trouve injuste la suppression des ASSEDICs aprés un long séjour à l'étranger,, je suis en plein dedans, j'ai côtisé pendant des années (pas trop quand même), lorsque que mon dernier contrat s'est arrêté je suis parti à l'étranger ou je cotise localement, et pour mon retour, mes droits aux ASSEDICs ne seront plus valables... c'est dommage, cela n'incite pas au retour en france. et je pense que la france se prive là de certains travailleurs dynamiques/entreprenants... en ne facilitant pas ce retour, (sauf quand il intervient sous forme d'indigeance, là c'est autre chose) !

en tant que français à l'étranger (en situation no-expatriate package) n'a-t-on pas tout de même un peu de poids électoral ? je trouve que le maintient des droits ASSEDICs par exemple aprés une période de travail à l'étranger serait quelquechose de sympa à revendiquer pour notre communauté... comment se faire entendre ?

ou si je fais fausse-route, quelqu'un peut-il expliquer ?
 
juliustrip, ton droit assedic est gelé trois ans, aprés cette date tout ce que tu as cotisé hop évanouit.
je trouve aussi qu'on devrait pouvoir au moins garder nos droits acquis, mais bon il est vrai que si on quitte la france des années .... je ne sais pas.

Pour ce faire entendre, écrire au ministre en lui exposant ton idée, il te fera sur une réponse (l'attente de la réponse peut être longue) et pourquoi pas croire que ces échanges puisse aboutir en idée commune (je rêve là je sais lol)
 
Tout ça n'est pas très clair pour moi... et malgré tt ce que j'ai lu (ici et ailleurs) qui me dit qu'on a droit à aucune alloc qd on est à l'étranger, je garde espoir!
= Je travaillais en France et ai accouché en France. Je me suis mise en congé parental auprès de mon employeur, puis suis partie habiter en Chine. Je suis donc toujours en congé parental tout en étant à l'étranger...
Ma question: Que je sois en Chine ou en France ne change rien concernant d'éventuelles cotisations (puisqu'en France j'aurais été aussi en congé parental et n'aurais donc pas cotisé non plus. non???). Donc pourquoi ne pourrais-je pas recevoir l'allocation du jeune enfant tt en habitant ici??

Si quelqu'un a la réponse, d'avance MERCI!
 
Choubi la CAF sait que tu habites en chine?
Car moi a partir du moment où ils sont su que je quitté le territoire français et l'UE j'ai changé de statut donc perdu mes droits (je bossais en 80% j'avais donc un tout petit congé parental).
IL me demande même de leur remboursé le dernier mois où on ce trouvait en france.
 
Dernière édition:
pour les assedic, on peut cotiser a titre volontaire si on le souhaite

Lien retiré

Je n'ai plus de travail en france, je me suis faite licenciée avant de partir, je n'ai donc pas le droit de cotisé en individuelle? si?

Non car si je peux, quand j'ai pris rdv avec les ASSEDIC pour savoir comment je pouvais faire ils ce sont bien gardé de me donné cette solution, ils n'ont même pas sortir le document que tu viens de fournir.

Il faut que je me replonge dedans du coup.

Merci en tout cas ;)
 
Solidarité

Tout d'abord merci à tous pour vos commentaires !!

Effectivement on ne cotise pas forcement pour "recevoir".

Mais nous sommes Français, nous avons toujours cotisés à toutes les caisses sociales et nous continuons à le faire.
la seule difference est qu'effectivement nous ne residons pas en france...
Est une raison suffisante pour se voir priver de droits sociaux ?

Je pense personnellement que non, et que des aides comme celle que verse la CAF pour un enfant jusqu'a 3 ans devraient être maintenues.

De plus, nous parlons ici de la Chine, mais un salarié peut être détaché dans un pays au niveau de vie encore plus élévé, et donc connaitre beaucoup plus de difficultés.

Nota pour repondre à mike :
Oui, bien sûr tu peux acheter du lait Chinois. Mais te souviens-tu du nombre d'enfants morts par la faute de quelques dirigeants peu scupuleux.... ( San lu... )
Mais pour beaucoup de produits, bien sur que j'achete chinois car je n'ai pas le budget pour vivre de produits imortés.


De plus je n'ai pas parlé des frais scolaires exorbitants pour les ecoles françaises.... ma société ne les paie pas.
Mon enfant va donc à l'ecole Chinoise !

Soyons donc solidaires entre Français pour faire valoir nos droits ! ( et demander un peu d'aide...) :)
 
Angoumoisin

Je suis dans le meme cas que toi mon fils est arrivé le 01/08 (ca devrait pas etre trop dur a ce souvenir :top:) et avant mon depart pour la chine j'ai ete me renseigner.

En gros t'as rien (dans mon cas), maintenant c'est un choix j'ai decide d'aller vivre a l'etranger en sachant que je perdais tout "les aide potentiel"........c'est comme cela.

J'ai signé je savais deja que j'aurai rien. Je ne vais pas me donner donneur de lecon mais une expatriation ca se prepare:

1-faire de la reconnaissance
2-calculer le cout de la vie, prix appart etc
3-regarder les ecole et autre

Une fois que tu as fait ca, on negocie avec son patron et j'ai l'impression a te lire que vous etes short a la fin du mois.

J'ai fait cela et on vit plutot bien.

Par contre je suis d'accord avec toi pour le prix des clinique standart europeen en chine il m'avait demandé 99000 Rmb a la worldlink pour accoucher ma femme........on a opter pour un accouchement en Thailande dans le meme standing prix 60000baht=12000 rmb se touche un peu en chine sur les prix.
 
Dans un sens c'est assez logique. Si on gardait tous les avantages que l'on avait en france, tout en vivant a l'etranger (en ayant d'autres avantages donc), tout le monde partirait bosser ailleurs ;)
 
d'ailleurs ils avaient justement chopé un tunisien qui se la coulait douce en Tunisie en percevant les aides sociales belges :D

Pour info c'est passible de poursuites pénales (sans compter le remboursement des sommes perçues ! )
 
Moi en Thailande j'avais rencontré un couple de francais avec 2 enfants qui touchait le RMI (quand le gouvernement a lancé le truc). Ils se la coulaient tres douce.
J'avoue qu'ils m'avaient un peu degouté avec une mentalité comme ca

Maintenant ca doit plus etre possible car le gouvernement fait des controle plus strict et tu doit venir pointer.
Et en Thailande tu peut plus faire de "visa run" et y sejourné plus de 6 mois par an........ca a fait le menage severe labas anim_rasta.
 
Je reprends ce post qui date un petit peu. On parle souvent des expats et des contrats locaux mais qu'en est-il du statut de detache a l'etranger?

Sur internet: Lien retiré ils parlent de prestations "exportables"?