Edward bernays, le père de la propagande et de la manipulation de masse

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08 Mar 2009
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REPLAY. Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".

Article :
Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s'engager dans la Première Guerre mondiale.

Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, Edward Bernays (1891-1995), l'auteur du livre de référence Propaganda et l'un des inventeurs du marketing, en fut l'un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de "fabrique du consentement" des foules s'adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s'en emparent pour lutter contre les grèves avec l'objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et de transformer ainsi le citoyen en consommateur.

En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d'une analyse critique - dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky -, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l'artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

Propaganda : La fabrique du consentement Documentaire de Jimmy Leipold (France, 2017, 54min) Video sur le site LA TRIBUNE


 
REPLAY. Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".

Article :
Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s'engager dans la Première Guerre mondiale.

Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, Edward Bernays (1891-1995), l'auteur du livre de référence Propaganda et l'un des inventeurs du marketing, en fut l'un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de "fabrique du consentement" des foules s'adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s'en emparent pour lutter contre les grèves avec l'objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et de transformer ainsi le citoyen en consommateur.

En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d'une analyse critique - dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky -, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l'artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

Propaganda : La fabrique du consentement Documentaire de Jimmy Leipold (France, 2017, 54min) Video sur le site LA TRIBUNE


Absolument Maître, c'est vraiment LE sujet de notre époque, et probablement la seule raison valable qu'il y ait autant d'incohérences flagrantes dans le discours public avalées goulument par les électeurs.
 
Facebook supprime des pages pro-Trump qui seraient liées à l'Ukraine

Facebook a supprimé un ensemble de pages, qui auraient été contrôlées depuis l'Ukraine et qui relayaient des messages patriotiques américains et des éloges du président Donald Trump vus par des millions d'utilisateurs du réseau social.

Communique :
Le géant des technologies a déclaré mardi dans un courriel avoir retiré de sa plateforme la page «I Love America» («j'aime l'Amérique»), ainsi que des pages similaires, «pour violations de nos règles sur les spams et les faux comptes». «Nous continuons à enquêter sur d'autres infractions possibles», précise le réseau.

Publications relevant de la désinformation

Lundi, une enquête publiée sur le site classé à gauche «Popular Information» a révélé que cette page appartenait au communicant ukrainien Andriy Zyuzikov, et qu'elle contenait un nombre considérable de «posts» relevant de la désinformation.

Les messages allaient de posts anodins comme «tout le monde devrait respecter notre drapeau américain» à des déclarations mensongères, y compris une portant sur Hillary Clinton (affirmant qu'elle avait vendu l'accès à ses emails à des gouvernements étrangers). Facebook n'a de son côté pas établi de liens entre cette page et d'éventuels acteurs gouvernementaux.

Les pages «Cute or Not?» («mignon ou pas?») et «God bless Donald and Melania Trump and God bless America» («Dieu bénisse Donald et Melania Trump et Dieu bénisse l'Amérique») étaient aussi contrôlées depuis l'Ukraine et postaient des messages similaires, d'après Popular Information.



 
Les démocrates lancent une enquête pour destituer Trump

Nancy Pelosi, chef de file des démocrates, a annoncé mardi soir que la Chambre des représentants allait ouvrir une enquête contre le président des États-Unis, soupçonné d’avoir fait pression sur le président ukrainien à des fins politiciennes.



Extrait : Tous les regards étaient braqués mardi au Congrès américain sur la dirigeante démocrate Nancy Pelosi, qui tenait entre ses mains la décision explosive d’ouvrir une procédure de destitution, le fameux «impeachment», contre Donald Trump. C’est désormais chose faite. Après avoir rencontré ce mardi après-midi les présidents de plusieurs puissantes commissions, après avoir réuni son groupe parlementaire au complet pour prendre le pouls de sa majorité, elle en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse à 17 heures à Washington (23 heures de Paris). La Chambre américaine des représentants, à majorité démocrate, va ouvrir une enquête pour «impeachment» à l’encontre de Donald Trump, première étape d’une procédure de destitution contre le président des Etats-Unis qu’elle accuse d’abus de pouvoir. Autant dire que Nancy Pelosi vient de lancer une bombe à retardement aux effets politiques incalculables.

La Chambre va examiner si Donald Trump a cherché à obtenir l’aide de l’Ukraine pour obtenir des informations susceptibles de nuire à Joe Biden, favori dans la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020. «Le président doit rendre des comptes. Personne n’est au-dessus de la loi», a déclaré Nancy Pelosi. Une aventure politique risquée à laquelle s’étaient ralliés de plus en plus d’élus modérés outrés par l’affaire ukrainienne, dite du lanceur d’alerte. Une perspective dont l’intéressé s’est réjoui par avance: «Ce serait positif pour ma réélection», avait lancé Donald Trump avec à propos et un rien de provocation quelques minutes avant cette annonce fracassante. Il faut dire qu’à quelque 400 jours de l’élection présidentielle de novembre 2020, déclencher une telle procédure, impopulaire et à l’issue très incertaine, représente un pari risqué. Jamais un président n’a été destitué dans l’histoire américaine.


 
Exemple de manipulation des foules !

le 22/09/2019 Devant les indiens principalement Hindouistes ou Bouddhistes !

Donald Trump a tenté dimanche de séduire la diaspora indienne des États-Unis, traditionnellement largement démocrate, au cours d'une grand meeting en l'honneur d'un autre ardent défenseur du nationalisme, le premier ministre indien Narendra Modi. Donnant à cette manifestation festive et colorée des allures de meeting électoral, le président américain a comparé la vague d'immigration à la frontière mexicaine aux tensions entre l'Inde et le Pakistan sur la région contestée du Cachemire.
«La sécurité des frontières est vitale pour les États-Unis. La sécurité des frontières est vitale pour l'Inde, je le comprends bien», a-t-il lancé sous les applaudissements de la foule. Le public a aussi acclamé la promesse de Donald Trump de continuer à «protéger les civils innocents de la menace du terrorisme radical islamique».


Le 24/09/2019

«Au Xinjiang, le gouvernement chinois empêche les musulmans de prier et de lire le Coran, et il a détruit ou dégradé de nombreuses mosquées», a énuméré John Sullivan. «Nous avons reçu des informations crédibles sur des décès, du travail forcé, des cas de torture et d'autres traitements inhumains et dégradants dans ces camps», a-t-il ajouté. «Il s'agit d'une campagne systématique du Parti communiste chinois pour empêcher ses propres concitoyens d'exercer leur droit inaliénable à la liberté de religion.»


Le 12/01/2018

L'ONU a jugé "choquants" et "honteux" les propos tenus par Donald Trump hier lors d'une réunion avec des parlementaires à la Maison-Blanche sur l'immigration. Selon le Washington Post, le président des États-Unis a qualifié plusieurs nations africaines ainsi qu'Haïti de "pays de merde".

» Lire aussi - Donald Trump ne veut pas d'immigrés venant de «pays de merde»

"Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici?"
, a demandé le président Trump lors des discussions, selon le quotidien qui cite plusieurs sources anonymes. Selon elles, l'homme d'affaires devenu président faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti, expliquant que les États-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège, dont il a rencontré la Première ministre la veille.

 
Dernière édition:
Trump a bien demandé au président ukrainien d'enquêter sur Biden

La transcription de l'appel passé entre les deux chefs d'État confirme que le président américain a demandé une enquête sur son rival démocrate.

Communique : La Maison-Blanche a publié la transcription de l'appel entre Donald Trump et le président ukrainien, mercredi 25 septembre. Celle-ci a permis d'établir que le président américain a bien demandé à son homologue d'enquêter sur le démocrate Joe Biden, le favori pour l'investiture démocrate en vue de la prochaine présidentielle.

Donald Trump a demandé à son homologue ukrainien Volodimir Zelenski lors d'un appel téléphonique en juillet de déterminer si l'ancien vice-président Joe Biden avait mis fin à une enquête sur une entreprise où travaillait son fils, selon un résumé de l'appel publié par le département de la Justice.
«On parle beaucoup du fils de Biden, du fait que Biden a arrêté la procédure, et beaucoup de gens veulent savoir, ce serait donc formidable si vous pouviez faire quelque chose avec le procureur général», a déclaré le président américain selon ce résumé. «Biden s'est vanté d'avoir arrêté l'accusation, alors si vous pouviez vous renseigner (...) Tout ça me semble horrible», a-t-il ajouté !

Au cœur de toute l’affaire, il y a une conversation téléphonique organisée cet été entre les dirigeants ukrainien et américain. Un mystérieux lanceur d’alerte, membre des services de renseignement américains, a fait peu après un signalement auprès de sa hiérarchie pour sonner l’alarme sur cet appel. Les démocrates, confortés par plusieurs fuites dans la presse, soupçonnent Donald Trump d’avoir tenté de pousser le président Zelensky à enquêter sur la famille Biden, en utilisant notamment une aide militaire comme moyen de pression.


 
Trump et Zelensky dénoncent l'attitude des Européens dans leur conversation téléphonique

«Les Etats-Unis sont un bien plus grand partenaire que l'Union européenne»

Extrait : «Pas seulement à 100%, mais en fait à 1000%. Et je peux vous dire la chose suivante: j'ai parlé à Angela Merkel et je l'ai rencontrée. J'ai aussi rencontré et parlé (au président français Emmanuel) Macron et je leur ai dit qu'ils n'en faisaient pas autant qu'ils devraient», notamment concernant les sanctions occidentales contre la Russie en raison de l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée, a dit le dirigeant ukrainien. «Ils n'appliquent pas les sanctions. Ils n’œuvrent pas autant qu'ils le devraient pour l'Ukraine», a-t-il insisté.

«Même si, logiquement, l'Union européenne devrait être notre plus grand partenaire, il s'avère que techniquement ce sont les Etats-Unis qui sont un bien plus grand partenaire que l'Union européenne et je vous en suis très reconnaissant», a poursuivi Volodymyr Zelensky.