Aviation (boeing 737-8 max, ...)

Cathay a annoncé qu’elle verserait son premier dividende aux actionnaires ordinaires depuis 2019, ce qui, selon la société de courtage Jefferies, était la « surprise clé » des résultats.

Ils pourraient également revoir leurs tarifs à la baisse, car on est loin des niveaux d'avant COVID.
 

Boeing 737 MAX : Spirit Aerosystems désormais visé par une enquête aux Etats-Unis


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Boeing est en pleine tourmente après une succession de problèmes de qualité et de sécurité
sur ses avions depuis plus d'un an. (Crédits : Peter Cziborra)
29 mars 2024

Le parquet général du Texas a ouvert une enquête visant Spirit Aerosystems, sous-traitant de Boeing, chez lequel « des problèmes récurrents sur certaines pièces » ont été repérés.

Communique : Un sous-traitant de Boeing est dans le collimateur de la justice américaine. Le parquet général du Texas a ouvert une enquête visant Spirit Aerosystems qui manufacture les fuselages et d'autres grandes pièces rentrant dans la structure des appareils, dont l'avion vedette de Boeing, le 737.

« Des défauts apparents de fabrication ont conduit à de nombreux incidents inquiétants ou dangereux » sur des modèles de 737, a détaillé le procureur général texan Ken Paxton, dans un communiqué jeudi. Le 5 janvier, Boeing a frôlé la catastrophe quand une porte-bouchon s'est détachée en plein vol de la carlingue sur un 737 MAX-9 de la compagnie Alaska Airlines, ne faisant heureusement que quelques blessés légers. Plusieurs enquêtes ont été lancées, mettant en évidence des problèmes récurrents de « non-conformité ».

La justice demande maintenant à Spirit AeroSystems de produire « des documents correspondant au traitement des défauts dans ses produits », et outre le contrôle qualité, l'enquête s'intéresse aussi à son mode d'organisation et de direction.


« Je considérerai comme responsable toute entreprise qui échoue à garantir les normes légales requises et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m'assurer que les constructeurs prennent la sécurité des passagers au sérieux », a souligné le procureur Ken Paxton, dans son communiqué.

Boeing, qui avait déjà eu du mal à remonter la pente après deux crashs en 2018 et en 2019, est en pleine tourmente après une succession de problèmes de qualité et de sécurité sur ses avions depuis plus d'un an.

L'échec de Dave Calhoun, le patron de Boeing

L'enquête intervient quelques jours seulement après l'annonce du départ à la fin de l'année du directeur général de Boeing, Dave Calhoun. Le patron va quitter ses fonctions fin 2024, dans le cadre d'un remaniement annoncé lundi 24 mars à la tête de l'avionneur. Son successeur sera désigné ultérieurement .
Un aveu d'échec : il était arrivé en janvier 2020 pour rétablir la confiance après les crashs des 737 MAX 8 des compagnies Lion Air et Ethiopian Airlines qui ont fait un total de 346 morts. Son prédécesseur, Dennis Muilenburg, avait été très critiqué pour sa gestion pendant cette crise.

Il n'est pas le seul à partir. Stan Deal, directeur de la division de l'aviation commerciale, est remplacé, avec effet immédiat, par Stephanie Pope qui travaille chez Boeing depuis près de trente ans. Elle a été nommée en décembre au poste tout nouvellement créé de directrice des opérations ce qui, selon des experts, la plaçait en bonne position pour prendre à terme la direction générale de l'avionneur. Par ailleurs, la présidence du conseil d'administration va revenir à Steve Mollenkopf. Membre du conseil exécutif de Boeing et ancien patron du fabricant de puces Qualcomm, il sera chargé notamment de trouver le futur patron de Boeing. Le 21 février, Boeing avait aussi annoncé le départ d'Ed Clark, vice-président et directeur général du programme 737. Il dirigeait également l'usine de Renton (Etat du Washington), près de Seattle, où est assemblé ce modèle.

Après l'incident du 5 janvier, l'Agence américaine de l'aviation civile (FAA) a lancé un audit sur le contrôle qualité du constructeur. Résultat : la cadence de production des 737 a été gelée par la FAA fin 2023 (38 par mois), alors que l'avionneur comptait poursuivre sa hausse jusqu'à 50 mensuels en 2025/2026. Problèmes de production et autres incidents ont provoqué le mécontentement des compagnies aériennes qui, faute de recevoir les avions commandés dans les temps, ont revu leurs programmes de vol pour 2024 et gelé des milliers de recrutements. Ainsi, le patron de Ryanair, Michael O'Leary a qualifié « d'indispensables » ces changements dans l'organigramme de Boeing

(Avec AFP).

29 mars 2024
 
Dernière édition:

Un Boeing 737 Max chute de plus de 8000 mètres à cause d’un problème de pressurisation​

Quel titre putaclick !!!
Non, l'avion n'a pas chuté, c'est le pilote qui a effectué une descente d'urgence.

Un taux de descente normal, en phase d'atterrissage, est d'environ 600 fpm (feet per minute)
Là, il est descendu de 26900 pieds en 15 minutes, soit environ 1800 fpm, trois fois plus rapide qu'une descente douce, mais loin d'une véritable descente d'urgence, qui va de 3000 à 6000 fpm.... Il y avait encore beaucoup de marge.

Et le reste de l'article n'est pas mieux :
- "et qu’ils avaient peur que l’avion touche le sol" : c'est ce qu'il fait normalement à chaque atterrissage…
- "quelque chose n’allait pas car l’avion semblait planer dans les airs" : ben faudrait savoir, il a chuté ou il a plané ? C'est pas vraiment compatible ...
 
Quel titre putaclick !!!
Non, l'avion n'a pas chuté, c'est le pilote qui a effectué une descente d'urgence.

Un taux de descente normal, en phase d'atterrissage, est d'environ 600 fpm (feet per minute)
Là, il est descendu de 26900 pieds en 15 minutes, soit environ 1800 fpm, trois fois plus rapide qu'une descente douce, mais loin d'une véritable descente d'urgence, qui va de 3000 à 6000 fpm.... Il y avait encore beaucoup de marge.

Et le reste de l'article n'est pas mieux :
- "et qu’ils avaient peur que l’avion touche le sol" : c'est ce qu'il fait normalement à chaque atterrissage…
- "quelque chose n’allait pas car l’avion semblait planer dans les airs" : ben faudrait savoir, il a chuté ou il a plané ? C'est pas vraiment compatible ...
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Le professeur Rollin a toujours quelque chose a dire , quelque chose a dire ! Merci professeur Rollin .... :)


 

Boeing lance le processus de certification d’un nouvel appareil, le 777-9


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13juillet 2024

En grande difficulté après une série d’incidents et de négligences, l’avionneur américain prépare l’arrivée d’un nouveau modèle de sa gamme 777.

Communique : Empêtré dans une crise inédite après des problèmes de conformité et des incidents sur des vols, le constructeur aéronautique américain Boeing a annoncé le lancement du processus de certification de son modèle 777-9, dans un communiqué publié ce samedi 13 juillet. Ce serait le plus gros appareil commercial produit au monde depuis l'Airbus A380 et le célèbre 747 de Boeing. Il pourra transporter jusqu’à 426 passagers sur plus de 13.000 kilomètres.

«Nous avons débuté le vol de certification avec du personnel de l'administration fédérale de l'aviation (FAA, NDLR) à bord de l'appareil, a souligné le groupe dans une déclaration écrite. Les vols de certification vont se poursuivre pour valider la sécurité, les performances et la fiabilité de l'avion.»

41 annulations de commande au premier semestre

Interrogée par l'AFP, la FAA s'est refusée à tout commentaire mais a rappelé que les processus de certification prenaient généralement plusieurs mois. Il s'agit d'une étape essentielle pour l'avionneur, qui attend beaucoup de cet appareil, alors que son image est fortement dégradée. Il a d'ores et déjà enregistré plus de 530 commandes pour l'ensemble de la famille 777-X, dont fait partie le 777-9, présenté comme un appareil à la consommation de carburant plus réduite.

Sur les six premiers mois de l'année, l'avionneur a livré 175 avions, dont 135 Boeing 737 MAX et 22 Dreamliner. Au premier semestre, Boeing a pris 156 commandes brutes et subi 41 annulations. À fin juin, le carnet de commandes de la branche aviation commerciale (BCA) atteignait 6156 avions.

Pression des régulateurs

Mais l’avionneur traverse l'une des périodes les plus tourmentées de son histoire. Empêtré dans une série de problèmes de production et de conformité depuis plusieurs années, il a vu les régulateurs exercer sur lui une pression supplémentaire après un incident en vol, début janvier. Un appareil 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines avait vuune porte se détacher en plein vol, une enquête révélant qu'elle avait été mal fixée. Mi-avril, quatre lanceurs d'alerte, dont un ingénieur et des anciens employés de Boeing, avaient témoigné devant une commission d'enquête du Sénat américain pour prévenir de «graves problèmes» de production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777.

Mais surtout l'avionneur reste poursuivi pour les crashes en 2018 et 2019 de deux appareils, provoquant la mort de 346 personnes. L'avionneur a reçu fin juin une proposition du ministère de la Justice américain (DOJ), qui s'est engagé à revenir «au plus tard le 7 juillet» vers le juge fédéral Reed O'Connor, chargé de cette affaire auprès d'un tribunal du Texas (sud).




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