BPM ecstasy : la vague techno entre Pékin et Taipei

Orang Malang

Alpha & Oméga
Modérateur
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23 Oct 2005
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常熟,江苏
4 épisodes sur Arte

Episode 1 :


Fascinée par la culture chinoise traditionnelle, SUNK organise son premier concert. En quête d'informations sur la situation des clubs de Pékin, elle retrouve tamiX, une des musiciennes les plus avant-gardistes de la ville. À Taipei, Elvis. T découvre que la scène est en pleine résurrection en rendant visite à Sonia Calico, une artiste aussi connue à Taïwan qu'en Chine.

Après douze ans passés à Pékin, où il était l’un des piliers de la techno aux côtés du "parrain" Weng Weng, Elvis T. revient à Taipei, sa ville natale, et cherche à y relancer sa carrière de DJ. La Chinoise SUNK, elle, fait du marketing digital le jour et de la musique la nuit. Elle s’apprête à donner son premier concert en son nom propre – un vrai défi car le public ne reprend que très lentement le chemin des clubs depuis la pandémie. À Pékin également, tamiX, tout droit sortie d’un manga japonais, réalise des performances hautes en couleur aux commandes d’un synthétiseur bizarroïde, et rêve de partir jouer en Amérique…

Vibrations, restrictions

Dans le sillage de ce trio, Olivier Richard explore les scènes électro de Pékin et Taipei, qui se dévoilent sous un jour inédit : riches d’une culture alternative bien vivante, mais confrontées à de plus en plus de restrictions pour exister. Les échanges entre les deux villes ont pourtant été fructueux, les musiciens de Taïwan, historiquement plus ouvert sur le monde extérieur, étant attirés par le bouillonnement de la capitale chinoise. Mais la glaciation des relations entre les deux États, à laquelle s’est ajoutée la pandémie de Covid-19, a élevé des barrières qui contraignent les artistes à envisager leur pratique autrement. Si les Taïwanais souffrent de ce nouvel état de fait, les musiciens pékinois, eux, affrontent la politique d’un gouvernement toujours moins permissif. À ces difficultés, les artistes des deux villes opposent leur foi et leur énergie, soucieux de faire entendre leur identité culturelle tout en rêvant d’être écoutés à l’étranger.

Episode 2 :


SUNK est reçue par Youdai, le légendaire DJ qui a initié des générations de jeunes Chinois au rock, à la techno et aux raves. Avec Weng Weng, un pilier de la scène, ils retracent les obstacles auxquels la techno doit faire face à Pékin. À Taipei, Elvis. T rend visite à Lujiachi, musicien aussi intègre que respecté, ainsi qu'à Tzusing, un artiste aux performances spectaculaires.


Episode 3 :


À Taipei, Elvis T. part à la recherche de ses racines avec le pionnier Lim Giong, compositeur fétiche du cinéaste Hou Hsiao-Hsien. Il découvre un visage inattendu de l'identité taïwanaise, la techno aborigène de Dungi Sapor. À Pékin, SUNK visite le DADA Bar et l'Aurora, deux clubs qui incarnent la résilience de la scène pendant que tamiX découvre les BD du Mongol Lu Ming.

Episode 4 :

A venir ..

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Vibrations, restrictions

Dans le sillage de ce trio, Olivier Richard explore les scènes électro de Pékin et Taipei, qui se dévoilent sous un jour inédit : riches d’une culture alternative bien vivante, mais confrontées à de plus en plus de restrictions pour exister. Les échanges entre les deux villes ont pourtant été fructueux, les musiciens de Taïwan, historiquement plus ouvert sur le monde extérieur, étant attirés par le bouillonnement de la capitale chinoise. Mais la glaciation des relations entre les deux États, à laquelle s’est ajoutée la pandémie de Covid-19, a élevé des barrières qui contraignent les artistes à envisager leur pratique autrement. Si les Taïwanais souffrent de ce nouvel état de fait, les musiciens pékinois, eux, affrontent la politique d’un gouvernement toujours moins permissif. À ces difficultés, les artistes des deux villes opposent leur foi et leur énergie, soucieux de faire entendre leur identité culturelle tout en rêvant d’être écoutés à l’étranger.
On se demande bien pourquoi c'est moins permissif , vu les derives ineluctables ? :hum:



 
Dernière édition:
Je ne pense pas que la scène techno chinoise ne s'amuse trop avec les substances illicites au vu des sanctions encourues, puisque le simple fait d'être contrôlé positif au retour de l'étranger peut vous valoir des ennuis.

On se demande d'ailleurs bien pourquoi les forums internet restent autorisés vu les dérives inéluctables vers la bêtise crasse.
 
On se demande bien pourquoi c'est moins permissif , vu les derives ineluctables ? :hum:

Peut-être que ces dérives inéluctable sont en fait le but en soi, qu'elles sont l'objectif. Ensuite, ces dérives exposées au public vont pouvoir justifier les plus sévères répressions. Une jeunesse endormie, abrutie et consommatrice est beaucoup plus malléable...
Il faudrait peut-être que moins de permissivité soit perçu comme une mesure désespérée de protection de la jeunesse Chinoise contre ces dérives !