Quant à Trump bizarrement tu es resté muet sur la Suisse...
Je commence par là car on vois bien que le niveau moyen d'analyse des européistes est digne de Guillaume Wang le Coréen de l'Ouest.
Déjà on parle de quoi:
- d'un deficit annuel de 40milliards de francs suisses par an (soit 45md d'euros, ce qui est énorme, proche du deficit commercial France - Chine)
- ce deficit est pour moitié dans la pharmaceutique, alors que Trump a mis ce sujet en avant plusieurs fois
- il n'y a
pas eu d'accord (comprendre par là que les Suisses, comme d'autres, ne se sont pas -encore- couchés)
- unilatéralement Trump a appliqué un droit de douanes de 38%
Ok, 15% est bien moins élevé que 38% mais:
- les suisses n'ont pas à payer des investissements et des hydrocarbures représentants
6 années de surplus commercial
- au moins les suisses, tant mieux pour eux, ont bien profité pendant quelques années de ces surplus commerciaux (alors que nous on paye en fait les excédents commerciaux de l'Allemagne!...)
- la Suisse est une zone monétaire optimale, ils pourront amortir le choc d'un façon plus souple qu'une zone monétaire en carton qui tient simplement parce que des boomers ex hippies ont signé quelques papiers il y a une trentaine d'année
- et globablement la Suisse a une structure économique bien plus saine que les pays de l'UE (le niveau Suisse était relativement proche du niveau français jusque dans les années 90 avant de s'envoler, on se demande vraiment ce qu'il s'est passé...)
C'est juste la France comme une grande qui a décidé d'interdire des pesticides autorisés dans le reste de l'Europe... et quand ils ont réalisé combien c'était idiot dans ce cas de ces pesticides (mais c'est une constante à quasi chaque directive d'ajouter toutes sortes de contraintes en plus).... ils n'ont même pas pu revenir dessus car le conseil constitutionnel français les en a empêché...
Ah ben tien, c'est marrant, quand il y a un marché commun on doit s'aligner sur le moins disant. Quelle surprise.
Et qu'en plus est, encore une fois, le conseil constitutionnel présidé par un mutualiste breton est venu à la rescousse.
Je n'ai aucun avis sur cet insecticide. Mais si on est obligé de prendre des décisions parce que tous les voisins l'ont prises aussi, alors nous ne sommes plus souverain, et par conséquent nous ne sommes plus en démocratie. C'est aussi simple que ça.
Il y a une solution pourtant, extrêmement simple: le contrôle aux frontières des marchandises, notamment agricoles, pour par exemple accepter les marchandises étrangères que lorsque les productions nationales sont écoulées.
Comme
Comme
Comme
....
....
En Suisse